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Sujet: La rencontre de l'année... [ PV Dean H. Stanton] Jeu 5 Avr - 1:52
♪ Aliera Love PV Dean H. Stanton ♫ (Qui poste sa fiche demain XD )
Weekend. Enfin un peu de liberté et la possibilité de transplanter loin de l’école, loin des cris des premières années, loin des bêtises des étudiants plus jeunes et enfin, un peu de calme. J’avais profité d’une sortie commune à près au lard pour sortir de l’enceinte de l’école et surtout… rapidement transplanter une fois en dehors des grilles de Poudlard. La répression des sorties des étudiants se faisaient de plus en plus sentir. Seuls les plus âgés avaient le droit de sortir et pour cause, nous étions les seuls à réellement savoir nous défendre. Comme si j’en avais besoin. Qui s’intéresserait réellement à moi ? Ma Grand-mère avait été au point de trouver quelqu’un pour me guider dans les pas qu’elle souhait que je prenne. Une Mangemort avait eut le malheur de m’avoir dans ses relations et dans ses pieds. Au début, m’entendre avec elle fut particulièrement difficile. Rappelons que j’ai quelques difficultés avec l’autorité et encore plus lorsqu’il s’agissait d’activités que je n’approuvais pas forcément. Les jours en sa compagnie avaient passé et j’avais finis par m’habituer à celle-ci. Parfois je lui écrivais. Jamais je n’avais de réponse mais l’impression d’avoir quelqu’un à qui écrire était plutôt agréable…
Quoi qu’il en soit, j’étais debout depuis plusieurs heures plantée devant une vitrine à observer les vêtements qui y étaient mis en valeur. J’étais assez grande pour me retrouver à la hauteur du mannequin et me voir dans le reflet vêtue de la robe que je ne quittais pas des yeux. Elle n’avait strictement rien à voir avec tout ce que j’avais dans ma garde de robe et pour cause. Cette robe coutait non seulement affreusement cher mais elle était aussi trop classe et trop belle pour que je la porte un de ses jours. Ce que j’observais était un rêve. Le rêve d’une vie parfaitement normal. Mais il fallait se rendre à l’évidence, je n’étais pas parfaitement normale, bien au contraire. Le premier détail qui ne me rendait pas conforme à la normalité était le fait que j’étais une sorcière. Une sorcière qui devait choisir son camp où mourir. Mais pour le moment, j’avais la chance d’être encore étudiante et donc, de bénéficier d’une certaine protection. Second détail, mon éducation. Je m’étais formée seule sans avoir quelqu’un dans mon dos pour m’aider à me relever. Depuis toujours j’avais été confrontée aux nuits sordides dans des maisons d’accueil parce que ma mère me donnait son lait alors qu’elle était sous les effets de la drogue. Après ce fut la malnutrition, puis le travail alors que je n’étais encore qu’une enfant… Enfin, tout cela se compliqua lorsque nous avions déménagé aux Etats-Unis et que là, le ministère eut de plus en plus de mal à me retrouver. Nous nous déplacions uniquement par des transports moldus. Nous étions toujours entourés de moldu. Le groupe de musique que nous suivions et dans lequel je fus rapidement enrôlé était exclusivement composés de non sorciers. Enfin. En dehors de ma mère et de moi-même. J’étais persuadée durant mon enfance, que ma mère priait pour que jamais je ne devienne une sorcière. Lorsque mes pouvoirs apparurent, elle m’avait giflé et ordonnée de ne plus jamais, oh grand jamais refaire de la magie. Elle m’avait expliqué en des termes des plus désagréables que la magie était faite pour les monstres. J’étais un monstre. Je portais ses anciens vêtements que j’arrangeai en fonction de mes gouts et même aujourd’hui, ma garde robe était la sienne. Ma veste en cuir avec des décorations peu recommandable, ma jupe trop courte et déchiré sur certains endroits ainsi que mon haut, lui aussi, trop usés me donnait l’air d’une punkette qui vivait dans la rue. Seul mon maquillage et la propreté de mes cheveux contrastaient avec mon look. J’étais trop propre pour vivre dans la rue.
L’une des vendeuses du magasin finit par perdre patience et me vira sans aucune politesse et délicatesse de la vitrine. Je fus obligé de quitter ma contemplation et de reprendre ma route. Cherchant dans mes poches mon habituel paquet de cigarette, je me frotta le nez. Décidément. Je n’étais pas au bon endroit et au bon moment. Enfin, je découvris mon précieux au fond de ma poche sans fin et le sortit, collant donc une cigarette moldu entre mes lèvres. Un jeune homme un peu trop propre et charmant vint allumer celle-ci avec un sourire. Il commença à me parler tandis que je l’observais, trop fermée pour répondre. Je finis par hausser les épaules, grommeler d’une voix cassée un merci et déguerpit en vitesse. Ce n’était pas aujourd’hui que j’allais me lancer dans une histoire avec ce genre de garçons. De plus, je ne recherchais rien auprès de la gente masculine… Pour une fois du moins. Continuant d’avancer avec ma cigarette coincée entre les lèvres, je prenais le chemin qui me mènerait vers le chaudron baveur et donc, un bon verre de whisky pur feu qui sera peut être accompagné de quelques petites choses à grignoter.
Une fois arrivée proche de l’entrée du pub, je m’arrêtai rapidement auprès d’un marchand de la rue pour acheter mon stock de nicotine. Il me fallait de quoi tenir jusqu’à la prochaine sortie… qui, je devais l’avouer, n’allait surement pas arriver de si tôt. La directrice de notre école semblait dire que s’il se passait de nouveau quelque chose de grave, nous ne pourrions plus sortir… plus de sortie… Jamais je ne tiendrai dans cette école sans avoir la possibilité d’en sortir ! Ce fut à la fin de mes achats de dernières minutes que je me dirigeai enfin vers le pub. Entrant dans le chaudron baveur, je m’installai aussi rapidement que possible au bar et y commanda un bon Pur feu. Tandis que je patientais pour mon verre, je tapotai avec automatisme sur le bar, comme si je jouais de la musique. Aujourd’hui avait été une bonne journée de solitude. Je n’avais pas réellement parlé et en même temps. Ma voix était trop cassée pour qu’une réelle conversation s’installe entre moi et un bel inconnu. Du moins, si mon caractère avait fait en sorte que cette dernière phrase soit possible, croyez moi, je discuterai bien plus souvent avec les inconnus séduisant. Mais malheureusement, l’on n’obtient pas toujours ce que l’on voudrait dans la vie et personnellement, j’étais désespérément à la recherche de la partie sociable qui devait être particulièrement bien cachée… très loin en moi.
J’avais gardé ma veste avec mes cheveux dedans, je n’avais pas chaud… et je n’avais pas froid. J’étais juste bien, là, collée contre le bar… C’était tout ce qu’il me fallait ce soir…. Enfin, si j’avais su. Je ne serai surement pas venue !