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« Il n’est pas de vice si simple qui n’affiche des dehors de vertu. »

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Cassandra Ledoux

se ballade sur la
Carte du Maraudeur



Cassandra Ledoux


Messages : 85
Date d'inscription : 06/04/2012






« Il n’est pas de vice si simple qui n’affiche des dehors de vertu.  » Empty
MessageSujet: « Il n’est pas de vice si simple qui n’affiche des dehors de vertu. » « Il n’est pas de vice si simple qui n’affiche des dehors de vertu.  » Icon_minitimeJeu 19 Avr - 20:07

« Eydis, dépêche toi, bon sang, je vais être en retard ! »

Mais l’enfant n’écoutait pas. Elle était montée sur un tabouret installé dans la salle de bain, et essayait tant bien que mal d’appliquer du rouge à lèvre carmin sur ses lèvres pulpeuses. C’était sans compte le fard à paupière pailletée qu’elle avait mis sur ses yeux et bien sûr, le million approximatif de barrettes multicolores parsemant sa longue chevelure sombre. Je la regardai totalement ahurie, ne comprenant pas ce qu’elle faisait avec mon maquillage. Je l’avais laissé à peine deux minutes le temps d’enfiler mes chaussures, et je la retrouvai aussi barbouillée qu’une putain trouvée sur un trottoir à Pigalle. Je soupirai de mécontentement, jetant un coup d’œil à ma montrer : non vraiment, je n’avais pas le temps de la démaquiller, tant pis pour Lust, il devrait s’en charger. Car cette journée là, Eydis devait la passer en compagnie de son père. En réalité, j’avais une réunion importante à Poudlard, et Eydis m’avait supplié de ne pas la laisser chez son baby-sitter habituel, mais plutôt chez son père qui lui manquait terriblement, cela faisait déjà trois jours qu’elle ne l’avait pas vu, et les montagnes de cadeaux qu’elle recevait quotidiennement le suffisaient plus à la maintenir en haleine. Elle réclamait son père, comment l’en blâmer. J’avais donc envoyé un hibou à Lust pour lui annoncer que sa fille exigeait de le voir, et l’avais supplié de bien vouloir la garder la journée entière. A mon plus grand bonheur, et à l’extase de ma fille, il avait accepté. Je lui avais fait promettre que Thaïs ne serait pas là, je ne voulais pas que cette femme approche ma fille d’un peu trop près, et ainsi m’avait-il assuré que la pimbêche ne serait pas là. Ma fille n’avait été que trop heureuse de passer la journée seule avec son père, sans personne avec eux pour les empêcher d’apprendre à se connaître dans une sphère plus intime.

Je m’approchai de ma fille, et pris son menton entre mes doigts pour admirer l’ampleur des dégâts. « Je ne t’ai pas déjà dis que tu étais trop jeune pour te maquiller, chérie ? » Ma fille se contenta de me sauter au coup et de me coller un baiser bigarré sur ma joue pâle. Elle manqua cependant de tomber de son tabouret, et j’amortis sa chute en tombant moi aussi. Décidemment, cette journée s’annonçait mal. Eydis était surexcitée, elle ne tenait plus en place. La fourbe s’était éveillée aux aurores, me demandant approximativement toutes les dix minutes si c’était bientôt l’heure d’aller chez son père. J’avais cependant dis à Lust que nous serions là vers neuf heures, et l’idée de me pointer chez lui à cinq heures du matin avec une gamine sur pile électrique me fit vaguement sourire. Après maintes reprises, et divers essayages pour ma fille qui voulait absolument mettre le déguisement de princesse envoyée par son père la veille, je pris Eydis dans mes bras et sortie de l’appartement, descendant les escaliers à toute allure, j’étais presqu’en retard. Dans la rue, les passants regardaient Eydis avec un sourire, il fallait dire qu’avec sa robe rouge et or à paillettes, ses petits escarpins à talons dorés et son diadème aux milles joyaux, elle ne passait pas inaperçue. Je ne tardais d’ailleurs pas à comprendre qu’elle n’était pas peu fière de son petit effet. A la manière de son père avant elle, Eydis savait attirer l’attention des autres. Arrivée dans la cage d’escalier, je vérifiai qu’il n’y ait personne autour de nous, et je transplannai jusqu’à Londres, capitale anglaise, où Lust vivait.

Je sortis de mon sac un parchemin sur le quel Lust m’avait écrit son adresse, et regardai autour de moi pour retrouver le nom de la rue. C’était un des quartiers les plus chics de Londres, et les gens tout autour de moi me regardaient d’un air qui en disait long. Qui était donc cette échevelée avec une gamine déguisée en princesse dans les bras, en bas de cet immense immeuble ? Immeuble d’ailleurs qui abritait l’appartement de Lust. Je pénétrai dans le hall et cherchai comment accéder aux étages supérieurs. « T’as vu, ils ont des ascenseurs ici ! » Eydis avait l’œil observateur, et je me ruai à l’intérieur des cabines automatiques, pour atteindre l’un des étages les plus hauts. Enfin, après avoir cherché la bonne porte, j’arrivai devant celle de Lust. Ma fille voulu descendre de mes bras pour ajuster sa tenue, et pendant qu’elle replaça son diadème, je frappai trois coups à la porte. Lust ne tarda pas à ouvrir, et se vit d’ailleurs très vite agresser par une boule de paillettes et de dorures : Eydis lui avait sauté dans les bras avant même qu’il n’ait finis d’ouvrir la porte. J’éclatai d’un rire doux, avant de tendre à Lust un sac à dos.

« Voici tous les jouets qu’elle a voulu amener chez toi, elle avait peur que tu n’aies pas la dernière poupée à la mode, chez toi. Il y a aussi des coloriages, des sucreries – mais ne lui en donne pas trop – sa peluche. Elle est surexcitée dans je doute qu’elle veuille faire la sieste cette après midi. Je compte sur toi pour la démaquiller, et j’ai mis des affaires de rechange dans son sac. Ah, et Lust ? Arrête avec les tas de cadeaux, j’ai plus de place à la maison. »

J’avais prononcé ces paroles le plus rapidement possible, car j’entendais déjà au loin Big Ben sonner les neuf coups. J’allais arriver en retard à ma réunion, je devais faire au plus vite. Je lui adressai un sourire rayonnant et une œillade amusée, car Lust allait se retrouver pour la première fois seul avec sa fille et devrait jouer les papas. J’embrassai ma fille sur la joue, et déposai un léger baiser sur celle de Lust. J’allais transplanner à nouveau lorsque ma fille cria « Mamaaaaaan ! Tu as du rouge à lèvre sur la joue » Le petit monstre riait aux éclats, et son père ne m’aida pas plus. Je soupirai et frottai ma joue vivement dans l’espoir vain de faire disparaître toute trace de maquillage. Enfin, je transplannai à Pré-au-Lard et me rendit à pied à Poudlard, où j’arrivai avec dix minutes de retard.


A midi, la réunion était déjà terminée. On m’avait promis une journée entière d’entretiens, de discours sur l’enseignement pédagogique et d’autres choses tout aussi intéressantes, mais tout cela n’avait duré que trois petites heures et je me retrouvais donc libre bien plus tôt que prévu. J’avais promis à Eydis qu’elle passerait toute la journée chez son père, et je ne pouvais me résoudre à aller la reprendre. Je décidai donc de me rendre dans mon bureau où j’avais quelques devoirs à corriger et des cours à préparer. Je m’installai confortablement derrière mon bureau et commençai à rédiger un cours pour le semestre prochain, destiné aux étudiants les plus âgés : le polynectar. Cela faisait seulement une dizaine de minutes que j’avais commencé à plancher dessus, que déjà une idée fleurissait dans mon esprit. Mes pensées se mirent à vagabonder, et déjà je m’imaginai prendre la place de la belle Thaïs pour vérifier si Lust se montrait aussi hostile envers elle qu’il voulait bien le prétendre. Et bien sûr, l’idée devint un projet et le projet se concrétisa, jusqu’au moment où, amusée et curieuse, je décidai de placer un cheveu de Thaïs dans une fiole de polynectar. J’avais pris soin de prélever le long cheveu de soie sur la veste de Lust, un jour, me disant que cela pourrait toujours m’être utile. Ce jour là était arrivé. J’avais toujours un flacon de polynectar dans mon bureau, pour montrer à mes élèves, ou que sais-je, et il était temps de s’en servir. Je laissai donc tomber le cheveu dans le liquide qui devint alors d’une couleur rose pâle. J’avalais la potion d’un trait, et très vite, je sentis les effets caractéristiques de la métamorphose. Lorsqu’elle fut achevée, je me regardai dans un miroir, observant chaque trait de ma peau devenue couleur miel, mes longs cheveux sombres et ondulés, mes yeux chocolatés. J’étais sa réplique parfaite. Sortant de mon bureau, je me dirigeai rapidement vers mon appartement, je savais que les effets ne seraient pas éternels, et je devais me dépêcher. Une fois chez moi, j’enfilais les vêtements les plus classes et sexys vêtements que j’avais, et transplannai directement devant la porte de Lust.

Un instant, je me demandai si je devais frapper, mais comme il s’agissait autant de l’appartement de Lust que de Thaïs, je finis par entrer sans crier gare. Le matin-même, je n’avais pas eu le temps d’admirer la beauté des lieux, ce que je pris le temps de faire. C’était un magnifique appartement décoré avec classe, j’y reconnu bien les goûts simples et modernes de Lust, donnant malgré tout un côté confortable et douillet au lieu. Il y avait quelques touches féminines par ci par là, et j’éprouvai un pincement au cœur à l’idée qu’il ne vivait pas seul, qu’il n’était plus mien et ne le serais sans doute jamais plus. J’avançai de quelques pas, et je vis soudain ma fille faire irruption dans la pièce. Elle me dévisagea de haut en bas, avant de crier en appelant son père « PAPAAAAAA ! Il y a une intruse dans ta maison ! » Ce qui, dans le langage de ma fille, signifiait : comment ce fait-il qu’une autre femme qu’elle se trouve dans cet appartement alors qu’on lui avait promis qu’elle serait seule avec son père. Ce dernier arriva d’ailleurs lui aussi dans la pièce, et je le regardai de haut en bas, totalement silencieuse, attendant une quelconque réaction de sa part. Comme une gamine faisant une mauvaise blague, je ne réalisai pas encore les conséquences que pouvaient avoir mes actes. Finalement, je dis d’une voix distinguée et classe, me remémorant sa façon de parler pendant le gala « Que fait la petite de Ledoux ici, mon chéri ? » La petite Eydis tressaillit, et je fus rongée par la culpabilité, la rendant victime de mon petit jeu, mais je voulais en savoir plus sur le lien qui unissait Lust à sa belle Thaïs. Ma fille se rapprocha de son père, le prenant pas la main, me regardant avec un air condescendant qui la rendait plus belle encore. Mon dieu, qu’ils étaient beaux tous les deux, je m’en serais damnée.
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