Je souriais doucement. Cette soirée ennuyante j’en avais marre. Alors je décidais d’en partir. Y’avait vraiment un truc pas normal qui se passait ici et j’avais déjà passé beaucoup trop de temps à socialiser. Je ne me sentais pas vraiment très bien mais il n’y avait qu’une seule chose que je voulais faire ce soir : fêter Noel avec Drago. Et je comptais bien le faire. Après être sortie de manière relativement dramatique je me retournais pour dire à Drago de me retrouver dans la salle commune des Serpentards dans un quart d’heure. Mais pas avant hein sinon gare à ses fesses ! Je souris puis le laissant planté là me hâtais de redescendre aux cachots vers la salle commune. J’avais une idée. Je voulais que ces effets bizarres de ce punch se dissipent. Quoi de mieux qu’un petit diner en tête à tête dans la salle commune. Une fois au milieu de la pièce je sortis ma baguette et commençais à la ranger et la nettoyer à la volée. Les papiers cadeaux des autres, les affairent qui trainaient n’avaient rien à faire pas vrai. Je les mis toutes en vrac dans un placard que je fermais à clef. Puis j’arrangeais un peu la pièce, quelques guirlandes lumineuses en plus, des bougies et surtout je dressais une petite table. Puis après un coup d’œil rapide au mur j’observais que la tenture, la fameuse tenture était raccrochée. Je souris doucement puis allais la décrocher et la laissais pour le moment sur le canapé. Je me rendis ensuite aux cuisines pour voler un ou deux plats magnifiques sans réellement prendre soin de savoir lesquels c’était. Je les ramenait sur la table et disposais de quoi faire un festin de rois. Puis je pris la tenture et montais dans la chambre pour me préparer.

Je me changeais. Ma robe était bien je sais mais je voulais passer autre chose. Quelque chose de plus approprié à ce noël en amoureux. Ne nous cachons plus derrière les mots. Non-petit ami, petit ami quelle était la différence à vrai dire !? Je me changeais donc et passais une robe courte vert foncé et des chaussures argentées. Tout d’une Serpentard quoi ! je laissais mes cheveux onduler et retouchais que trente seconde mon maquillage. Un petit coup de parfum et je cherchais déjà dans ma valise le cadeau que j’avais pour lui. Un miroir. Un miroir qui montre l’ennemi. Je me souvenais qu’il en avait parlé un jour et il ne pouvait pas l’avoir trouvé étant donné que c’était moi qui l’avais ! JE souris doucement en l’enveloppant dans la fameuse tenture et constatais qu’il était en bas déjà quand j’arrivais.

« Pas très patient à ce que je peux voir monsieur Malefoy ! » dis-je un air sournois sur le visage. « Mais ce n’est pas grave, ce n’est pas ce que je recherche chez un homme » je m’approchais de lui son cadeau derrière les bras et de la pointe des pieds vint déposer un baiser sur ses lèvres, un timide et simple petit baiser d’écolière. « Joeyux Noel Drago ! » dis-je en désignant le reste de la pièce. « Oh, j’oubliais ! » j’allais vers la porte que je fermais d’un sortilège, mais étant à poudlard et pas convaincue que ça marche réellement dans ces lieux je pris un fauteuil que je plaçais de manière à bloquer la porte. « Voilà. Pas d’intrus. Il n’y a personne dans les dortoirs, et les autres sont au bal qui tourne mal ! » un sourire aux lèvres je reviens vers lui et l’invitais de la main à s’asseoir.

Sa remarque me fis rire « Oh, mais je ne chercherais jamais à te changer Drago. Ce n’est pas mon genre. Tu es comme tu es, ça ne me pose aucun problème. » dis-je avant de venir l’embrasser tendrement. Oui je savais me calmer, et me retenir surtout.

Je souris doucement en le regardant. Il était si beau. Mais aussi complètement trempé. « Qu’est ce qui s’est passé ? » demandais-je simplement . Attendant sa réponse je restais quelques secondes auprès de lui, dans ses bras où j’étais si bien. Comment est ce que je faisais pour me retenir ainsi ? Alors que j’aurais pu prendre ces vêtements humides comme prétexte pour le désaper. Je préférais attendre. J’ai une réputation à tenir. Et je l’aimais. « Oui moi aussi » en restant au château, quand j’avais su qu’il restait aussi, je savais ce que j’allait préparer pour lui. Pour nous deux.

Je me dirigeais vers la porte pour la bloquer et la verrouiller. Vaut mieux être sûre. On ne sait jamais. Je le regardais doucement et retournais vers lui pour aller m’asseoir à la table. « Je veux que l’on passe un superbe Noël tout les deux. Ça ne doit pas être drôle de le passer sans sa famille. » dis-je et je savais de quoi je parlais. Mais j’étais avec lui. C’était tout ce qui comptait. Je posais ma main sur la sienne et de mon doigt caressais le dessus de sa main avant d’entrelacer mes doigts aux siens. « C’était bizarre cette soirée !? » dis-je me rappelant tout ça. Mais je ne voulais pas plus que ça parler de Scorpius alors j’espérais qu’il n’en parle pas plus que ça. Je plongeais mes yeux dans les siens. Il était vraiment très beau. Même complètement trempé. « Au fait, pourquoi est ce que tu es trempé comme une soupe ? » dis-je un sourire malicieux aux lèvres.

Je lâchais sa main puis pris le cadeau que je voulais lui offrir, emballé dans notre fameuse tenture, et le posais dans son assiette vide, en face de lui. « Tiens, voilà. Joyeux Noel mon chéri » c’était très étrange de l’appeler « mon chéri », mais c’était sorti tout seul. Je le regardais et j’étais impatiente de lire sa réaction sur son visage.

Je le regardais. Oui j’étais heureuse d’être avec lui. Parce qu’on était plutôt semblables tout les deux. On se ressemble pas mal. Et sinon on ne serait pas ensemble, pas vrai ? Ensemble, oui bon bon. C’est bon, on est un couple c’est pas comme si c’était un secret. Et pourtant … je sais bien qu’il y a tellement de choses qui pourraient nous séparer. Même contre notre volonté. Par exemple sa femme, future femme. Son fils cet imbécile à qui j’avais fait cracher des limaces, ou même … cette foutue histoire de faille … c’est plutôt cette dernière qui me faisait peur. Et s’il partait ? Et si on l’arrachait à moi. Oui je me met à parler comme une fille amoureuse, mais … bah normal quoi je suis une fille amoureuse.

Je fermais la porte puis l’invitais à s’asseoir J’étais toute fière de moi, de mon petit aménagement de la salle commun, rien que pour nous. Pour passer une soirée très sympa. Avec lui. Pour lui. Je souris doucement et lui demandais pourquoi il était trempé comme une soupe. Il semblait un peu ailleurs. Mais … normal, la soirée, je veux dire, au bal était vraiment trop bizarre et vraiment très étrange. Je ne sais pas ce qui avait bien pu se passer mais bon. Je pense qu’on avait bien fait d’en partir ! Je souris doucement quand il me racontais sa mésaventure avec Mimi.

« Oui je suppose qu’elle a bien du se rincer l’œil la perverse. » je haussais les épaules. « Tu dois être gelé. Tu veux peut être te changer ? » demandais-je en souriant et en entrelaçant mes doigts avec les siens.

« C’est sûr qu’il sera difficile de faire mieux que le bal de Halloween. Mais comme tu dis, ici tout se sait. Alors on verra bien. Et puis les ragots arrivent très souvent à nos oreilles en premier. Où alors on les lance » je souris doucement.

Je lui offrais enfin son cadeau. Dans un emballage particulier. Pour nous du moins, parce qu’une tenture de Serpentard … Mais nous y avions des souvenirs en commun. Une soirée. Le fameux bal de Halloween. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire en la voyant tout les jours accrochée au mur. Je souris en attendant qu’il ouvre le cadeau pour pouvoir ouvrir le mien. Un miroir. Je souris en le voyant réfléchir. Puis quand la lumière se fit dans son esprit. Oui il avait raison. Je hochais positivement de la tête et assurais « Oui c’est ça. Tu vois, ce que tu dis ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde. » je lui fi sun petit clin d’œil avant de poser mon regard sur mon propre cadeau. Doucement j’ouvris le boitie, comme une petite enfant. Toujours sans impatience devant un cadeau. Quand je l’ouvris je restais baba. Franchement. C’était magnifique. « Drago … je … je » je le regardais l’air abasourdie « C’est … c’est magnifique, merci ! » Je me pendais à son cou pour le remercier et lui donna un langoureux baiser qui manqua de le faire tomber de sa chaise. « Merci Drago ! » les yeux luisant de bonheur, je pris délicatement le collier et l’ouvrit. Puis d’une main je relevais mes cheveux et lui tendant le collier je dis simplement « Est ce que tu veux bien ? ».