Quand j’ai découvert mon don j’avais cinq ans, depuis un mois.

Mon cousin Alexander était venu à la maison et on jouait tranquillement dans ma chambre jusqu’à ce qu’il déchire ma peluche. Je me suis alors mise à lui crier dessus, en l’accusant de pleins de choses toutes aussi débiles les unes que les autres. Et mes cheveux ont viré au rouge. Je ne comprenais pas évidement, et bien sûr ça avait coupé net ma colère. En même temps qui ne serait pas surpris de se retrouver en quelques secondes comme ça avec les cheveux rouges ?

Mon cousin me regardait avec de grands yeux écarquiller et ma mère arriva, attirée par mes cris. Mes cheveux eux reprenaient déjà une couleur normale et je ne comprenais toujours pas.

« Qu’est ce qui se passe ? »

« Il a déchiré ma peluche. » Pleurnichais-je en me précipitant dans les bras de ma mère. « Et mes cheveux ils sont devenu tout rouge ! »

Ma mère eu un doux sourire et sortit sa baguette pour réparer ma peluche, puis me gardant dans ses bras elle m’emmena en bas dans la cuisine en faisant signe à mon cousin de nous suivre. Elle nous prépara un chocolat chaud a chacun et une fois assit a table elle commença à m’expliquer.

« Tu as hérité du don de métamorphomagie Katarina. »

« C’est quoi la métamor ... métamorphogie ? Métamorphomagie ? »

« Métamorphomagie. C’est un don qui permet de changer d’apparence sans avoir recours à un sort. »

J’ouvris de grands yeux en l’écoutant.

« Je l’ai aussi. Et ta grand-mère aussi. Ça arrive souvent dans notre famille. Il n’y a pas une génération sans un métamorphomage. »

« Waouh c’est génial ! » S’exclama mon cousin, exprimant à ma place ce que j’aurais pu dire si je n’avais pas été aussi scotchée par l’annonce.

J’avais un don. Génial et très pratique. Et je ne savais pas quoi dire.

Quelques jours plus tard ma mère me fit venir dans le salon et m’expliqua pleins de chose au sujet de mon don, que je devais me concentrer sur une chose à la fois pour apprendre à le maîtriser. Et surtout que je ne devais pas baissé les bras, jamais. Que je n’allais pas y arrivé du premier coup, qu’il me faudrait du temps et de l’entrainement. Et je l’écoutais religieusement. Elle me fit une démonstration et je retournais dans ma chambre.

Le lendemain je commençais à m’exercer, toute seule. Même si je n’y arrivais pas ce n’était pas grave, je persévérais et je faisais des efforts alors ça allait finir par payer.

Et ça finit par payer. J’ai fini par réussir à modifier d’abord la couleur de mes cheveux, puis celle de mes yeux. Puis je suis passée à la forme de mon visage. A la couleur de ma peau. J’apprenais doucement, mais sûrement. Et au fil du temps je finis par réussit à tout faire ensemble.

Quand j’étais petite même si j’apprenais à le contrôler a la moindre contrariété. Au moindre sentiment un peu trop fort quelque chose de mon apparence changeait. Mon père comme ma mère riait, ils trouvaient ça amusant. Et je passais parfois des jours à essayer de faire « machine arrière », c’est-à-dire que si mes yeux devenaient oranges je mettais souvent des jours à les faire redevenir bleus clairs. Ça faisait partie de mon apprentissage. Heureusement au fil des années ça c’est calmé, à mon arrivée à Durmstrang il me fallait encore cependant quelques heures pour remettre comme avant.

A présent je maîtrise bien mon don, mais bien sûr il m’arrive parfois de perdre le contrôle, quand je suis un peu énervée, c’est pour ça que j’ai appris à garder mon calme dans toutes les situations, même si parfois c’est dur.