AH... Ahhh... Au secours. Non, j'rigole. [Ft Nate]

« Le Chemin de traverse c'est plus ce que c'était... »

J'aime a penser que je ne suis pas une pauvre dinde sans defense... Mais une chose est sure et certaine... C'est peut être faux. Je ne suis pas une dinde. Je suis... juste une gamine de 17 Ans, qui en a bien trop vu. J'ai trop vécu. J'ai... Mais j'ai que 17 Ans bordel. J'aimerais vivre. Etre tranquille .J'aimerais qu'on arrete de me tomber dessus... Mais voila. C'est pas si facile. Parce que justement j'ai 17 Ans, et que j'ai pas encore les memes pouvoirs qu'Alice. Je les aurais jamais .Alice est tout simplement géniale. J'ai pas encore la meme fougue qu'elle non plus. J'ai pas le courage de Satoru. Ni sa Folie. Je suis pas un loup. Je suis pas un vampire. J'ai rien qui me rende speciale. J'suis juste une pauvre gamine qui ressent les sentiments des gens... Et qui est obligée d'etudier à Poudlard.

Non. C'est faux. Je suis pas une pauvre gamine. Je suis Luka Van H', je ne suis plus Elizabeth. Elizabeth c'était une pauvre gamine. Mais aujourd'hui... A part Alice et encore, qui connait Elizabeth. Personne ne l'a connu. Sauf moi. Et je l'ai haie... Detestée. Je l'ai trouvée pathetique et pitoyable. Je l'ai tuée. Je l'ai jetée du haut d'une falaise. J'ai du me louper pourtant. Elizabeth revient parfois. Elle me hante. C'est la culpabilité qu'on dit. Elle me hante et ses parents.... mes parents, me hantent aussi. Je sais que le jour est proche où il me retrouveront. Ou bien je les retrouverai. Je sais que je les tuerais. Je n'aurais plus de pitié. Je ne suis qu'une gamine bordel. Je ne devrais pas avoir tout ceci à penser.

Je devrais rire .M'amuser. Je devrais être a Poudlard avec les autres, dans une partie d'echec monumentale, pour leur montrer que je suis... LA MEILLEURE. Comme toujours. Pour leur montrer que moi , Luka Van H', je suis excellente dans presque toutes les matieres. Sauf les potions, sauf la botanique. Juste... Tout le reste. Je pourrais même être en train de m'entrainer au quidditch. Mais non, je suis la. Et je suis loin de Poudlard... A Londres. Sur le chemin de traverse précisement. Parce qu'Alice, qui me sert de tuteur et de professeur, et a qui je ne peux - presque rien - refuser.... m'a demandé gentiment d'aller lui chercher quelques livres, qu'elle n'avait pas envie de se faire livrer. Et deux bouteilles de martini.

Ouais. Du coup, je suis la. J'ai presque tout acheté. Sauf le martini. Je vais rentrer sans. Ca lui fera les pieds. Quand soudain, l'air autour de moi devient un peu plus lourd. Je m'y serais attendue. Je me suis perdue dans l'allée des embrumes, et voila ce qui arrive... Ils sont deux. Je suis sure que ce ne sont pas des mangemorts, mais ils maltraitent quand même une jolie blonde. Du coup... C'est plus fort que moi, et posant mon sac dans un coin, je me rue vers eux. Je ne sais pas trop.... ce que je fais. J'ai meme pas ma baguette je crois. Ah ouais si, je l'ai ,elle est a l'arriere de ma poche c'est plus pratique pour transplaner. Mais je regle ça comme une femme bien.

A part que... je sers plutot de diversion et que la jolie blonde se taille. Oups. Aye. Un coup dans la machoire. Ca fait du bien. Mais bon... Je sais me defendre, j'ai mordu la main d'un des types ! Yipiii ! Je vais me faire tuer en rentrant à Poudlard, je suis partie pour avoir un oeil au beurre noir. Ou peut etre pour me faire tuer. On sait jamais...

Une soirée tranquille, je me baladais dans Londres, un arrêt dans un pub avant d’aller traîner au chemin de traverse. Soirée de repos, mais j’aimais bien faire des heures sup’, ma haine envers les mages noirs, ou tout autre art occulte était telle qu’à la moindre occasion ou événements suspect je serai sur le coup, entrain d’enquêter avant de tout détruire si je peux.
J’étais assis sur un banc, j’avais vu sur une petite ruelle bien sombre. Deux mecs qui discutaient tranquillement de je ne sais quoi, j’étais avachi sur mon banc, ma veste en cuir ouverte, ma barbe de trois jours me rendant irrésistible et puis mon cynisme, j’avais l’air négligé, et j’avais l’haleine un peu alcoolisé, mais je tiens très bien l’alcool. Bref, une blonde allait passer devant eux, j’ouvrais un œil, oui j’ai oublié de vous dire, mais je somnolais gardant mes sens à l’affut en cas de danger, mais ce serait de la folie que de s’en prendre à moi. Je peux devenir dangereux.

Bref, belle bimbo qui allait passer devant eux, je tentais de discerner les courbes de la demoiselle, dans le noir c’est compliqué, et non par intérêt personnel mais pour définir le nombre de chance qu’elle avait de se faire emmerder par les deux gars. Je ne m’intéresse pas vraiment au désir de la chaire. Je ne pense qu’à elle… Et son mari aussi, mais ce n’est qu’un détail, je pense plus à elle qu’à son mari… Pas que je sois intéressé par ce dernier… Bref…
Elle passa, et les deux mecs, à ma grande surprise l’ignora. La blonde percuta doucement l’un des deux, et s’excusa et reprit sa route. Je vis qu’elle avait quelque chose en plus avant son passage devant ses deux gars… Un portefeuille, la victime du vol l’appela et l’attrapa par le poignet, il la tira violement vers elle, et récupéra son bien. Il la tenait fermement en lui grognant dessus. Je ne comptais pas bouger le petit doigt car pour le moment il n’y avait pas de violence. Juste des cris… J’assistai à la scène tranquillement. Jusqu’à…

Cette brune, telle une flèche elle déboula sur les deux gars, et la blonde profita de la confusion provoquée par la brune, pour s’enfuir avec son portefeuille. Elle courrait, elle passa devant mon banc, je tendis discrètement le pied, et elle tomba, je l’aidais à se relever et récupérais le portefeuille au passage, en plus d’un petit extra que j’avais trouvé dans la poche arrière de son jean.
Une sorte de dédommagement pour la brune disons… Je me retournai vers les deux gars, j’entendis un bruit sec. Une méchante droite dans la mâchoire d’un des deux gigolos envers la petite tête brûlée. Je m’approchais lentement, et je me décidai enfin d’intervenir, elle n’y était pour rien, et elle pensait bien agir… Bon bah, je vais me remuer le cul…

+ Elle s’est barrée avec mon portefeuille, sale conne !!! Tu es sa complice hein ?!

• Non juste une jeune enfant qui pensait bien agir… Et puis relax ma poule… Ce n’est pas ça que tu voulais?

Je jonglais d’une main avec son portefeuille, il tenta de l’attraper au vol, mais je fus plus rapide. Je lui fis signe que non avec mon index. Il ne l’aura pas comme ça.

• Tatata… Pas si vite. Fais tes excuse à la demoiselle, à moins que tu veuilles subir ce que tu lui as fais, et perdre ton portefeuille…

+ Tu joues avec mes nerfs là !

• Et ton pote il ne dit rien ? T’es un peu le cerveau pour lui, et à vu d’œil je dirai que lui ce serait plutôt les muscles du couple nan ?

A cet instant, le mec en retrait, qui était plus baraqué que celui qui tenait la demoiselle, se jeta sur moi pour me donner et une droite et reprendre le portefeuille. Je fis un mouvement circulaire sur moi-même pour placer un coup de pied puissant dans le creux de son coude, pile dans l’articulation, un méchant coup de talon. Il avait le bras plié en deux et gémissait de douleur.

• Donc ouais, un cerveau pour deux, et des biceps pour deux… J’allais vous traiter de lâche, mais c’est plutôt équitable contre une jeune demoiselle, d’apparemment… Humm… 17 ans ?

Je lui lançais son portefeuille. Pris la demoiselle par le poignet et l’emmenais dans une autre ruelle, loin de ses deux abrutis. Finalement, ma soirée ne fut pas peinard jusqu’au bout, et encore mon petit doigt me dit qu’elle ne fait que débuter… En tout cas il y a une chose dont je suis sûr, c'est qu'il faut que je revois ma répartie, ce n'est pas trop trop ça...

Bon du coup j’en suis où… ? J’ai un œil au beurre noir et j’ai sauvé une fille qui visiblement ne méritait pas d’etre sauvée. Okay. J’ai sauvé une voleuse. Bah ecoute, hein… elle était charmante. C’est tout ce que j’avais besoin de savoir moi. Et un type était venu à ma rescousse. Aucune idée de qui il était, quoi que … peut être que sa tête me disait quelque chose ? Un vieil ami d’Alice peut être ; Ou pas. Enfin je le connaissais pas personnellement, et vu son attitude ça me tapait un peu sur les nerfs. Jeune enfant… JEUNE ENFANT…. ? Mais va te faire voir. Ouais bon, je disais rien parce qu’il était pas mauvais… Et puis sans que j’ai le temps de réagir je me retrouvais entrainée dans une nouvelle ruelle avec le héros du jour. Maussade. J’allais pas le manger quand meme…. ? non il m’avait sauvé. Et j’etais une fille bien, et civilisée. Un peu.

« Merci. »

Boui, je boudais. Mais je disais merci quand même. En plus il avait bien visé mon age… Alors bon. Enfin, si il se croyait super fort, tout ça, tout ça… Je sais pas a quoi il s’attendait. J’avais déjà trop de gens pour me protéger, pour apprécier le geste.. Enfin bref. Non, j’étais pas de mauvaise humeur. Enfin si, peut être. Mais quand étais-je de bonne humeur ? La question restait en suspend en fait. Bref, j’essayais de faire un effort. Puis il était craquant le type après tout.

Ouais bah… hein. Juste pour discuter quoi. Je sautais pas les … on va la refaire. Je sautais pas sur les inconnus dans la rue comme ça.

« J’aurais pu m’en sortir toute seule. J’avais pas encore pu faire étendue de mes pouvoirs. Mais… Tu m’as bien aidé en tout cas. »

Je souriais un peu, c’était une plaisanterie … plus ou moins. Enfin au moins la bonne humeur était revenue. C’etait ça d’être bipolaire. Tsss. Chiant d’etre moi non ?

« Par contre… Je ne suis pas une jeune enfant. Je m’appelle Luka. Tu aimerai que je te qualifie de vieil inconnu ? »

Quoi… ? J’étais directe. Et puis peut être que je le tutoyais. Ou peut être pas. Parce qu’on est sensé parler Anglais donc y’a pas de tu et de vous c’est du pareil au meme. … et mon auteur se pose trop de questions peut être… Probablement. Oui je dirais qu’elle s’en pose trop… Mais qu’importe.

« Faudra revoir tes reparties aussi, c’etait pas assez incisif si tu voulais les vexer avec tes sarcasmes, et puis … bon, ils avaient pas l’air d’avoir un cerveau… »

Nous étions loin d’eux, je la lâchais, elle se mettait face à moi, elle boudait, serait-elle contrariée ? Boarf, je m’en moque. Elle disait qu’elle aurait pu s’en sortir toute seule, qu’elle n’avait pas pu faire étendue de ses pouvoirs. Je soupirais longuement.

• Ton œil dévoile l’étendu de ton potentiel, ils ne t’auraient pas laissé le temps de faire quoique ce soit, et ils étaient deux.

Mais que je l’avais bien aidé… Je ne lui avais pas laissé le temps de finir sa phrase, elle sourait, elle me reprochait de l’avoir appelé jeune enfant, et me demandais si j’apprécierai qu’elle m’appelle vieil inconnu ?

• Appelle moi Vieux Nate.

Et elle était du même avis que le mien à propos de mes sarcasmes, une vraie chieuse. Je m’attardais sur son physique, elle me disait quelque chose. Sûrement une protégée d’une amie, vu son caractère, cette chieuse doit être sous l’aile d’Alice. Je soupirais longuement, je commençais à fatiguer, je voulais rentrer, et m’occuper comme je pouvais pour ne plus penser à Clarissa.
Au vu de son air, et de sa confiance en elle et de son arrogance, j’en déduis qu’elle est très protégé par des pigeons en tout genre, tsss ce genre de personne qui supplie de se faire protéger, ça m’insupporte. Je pris un ton neutre, et comme un bon tuteur digne de ce nom je m’apprêtais à l’engueuler calmement.

• Peut-être qu’ils n’avaient pas l’air d’avoir de cerveaux, mais des muscles ils en avaient. Tu n’es qu’une gamine de 17 ans qui pense pouvoir s’immiscer dans les affaires des grands, c’était une voleuse abrutie, et puis ces grands airs, « J’avais pas encore pu faire étendue de mes pouvoirs. » pour qui te prends-tu? Tu n’es qu’une pisseuse avec un égo de la taille de Poudlard.

Je tournais le dos et je commençais à m’en aller, je n’ai passé qu’une demi-dizaine de minutes en sa compagnie et elle m’exaspérait déjà, mais pour qui se prenait-elle ? Je soupirai longuement et je prenais directement de ma maison dans le quartier de Middlesex. Je me retournais vers elle.

• Pour une pisseuse tu ne manques pas d'audace, et ça partait d'un bon sentiment, j'aime ça... Mais... La prochaine fois fais un peu plus attention, tes protecteurs ne seront pas toujours là pour toi...

« T’es pas mieux que les deux sans cerveaux que tu viens de mettre en deroute au fond… Tu leur reprochais peut être de pas être intelligent, mais tu te fais un profil des gens basé sur leur age, ou sur leur apparence, je vois pas en quoi c’est une preuve d’intelligence.. »

« Tu vois des protecteurs la ? Tu crois que je suis une pauvre dinde qui s’entoure exprès parce qu’elle a peur ? Tu connais rien de moi. Non franchement… T’es peut être quelqu’un de bien, tu parais presque pas bete, tu devrais arrêter de juger les livres à leur couverture, ça te rendrait plus aimable. »

Pour qui me prenais-je ? Huhu en voilà une bonne question, je me retournais vers elle, d’un pas décidé et vif, je me penchais soudainement vers elle, glissait une main sur sa joue, et fixait son regard, j’utilisais durant une fraction de seconde le Legilimens, elle ne s’en apercevra même pas. Je lui souriais, je sentis que mon regard passait au vert, j’étais amusé faut croire, j’avais remarqué que le sien était devenu noir… Tiens tiens, son don d’empathie lui change la couleur de ses yeux.
Elle doit ressentir ma tristesse, et mon côté blasé.
En tout cas, c’est bien elle, Luka, la chouchou d’Alice, fille de sang pur, tout comme moi, ce qui explique son égocentrisme, et puis elle est plutôt douée pour une gamine, mais je l’étais plus qu’elle à son âge. Rhalala la nouvelle génération qui se croit teeeelleeeement supérieur et plus mature. Faut dire que côté égo, le mien se défend bien par moment.

• Je ne vois aucun, tout comme il n’y en a eu aucun pour Elisabeth… Mais il y a quelque chose que je peux faire, c’est lire un livre entièrement rien qu’en scrutant la couverture. Ne me prend pas de haut gamine, je suis de sang pur moi aussi…

Je me reculais lentement, je soupirais, mes yeux reprirent leurs couleurs bleus. Je me reculais, je pense que je suis allé un peu trop loin mais bon… Je suis de mauvaise humeur ce soir, durant ma petite sieste j’avais rêvé de Clarisse, et puis, elle est trop jeune pour vouloir mourir, et se mettre intentionnellement en danger en se prenant pour un héros, je n’aime pas ça non plus.
Pour le moment je n’aimais pas grand-chose chez elle, elle doit me haïr. Ça tombe bien, j’en ai rien à cirer, pas grand monde n’aime le méchant Nate qui se moque des gens, appuie sur leurs point sensible, et rigole de leur malheur, oh non, je suis le mal-aimé qui n’a que faire de la pitié, sortez vos mouchoir ma vie va vous émouvoir… Nan mais sérieusement, c’est quoi ses conneries ?!

• Ton sac et son alcool sont au coin de la rue, tu devrais les récupérer, même si je ne vois pas ce qu’une gamine fait avec ça.

Si jeune et déjà alcoolique, ça craint sérieusement, je suis d’humeur invivable ce soir dis-donc. Je ferai mieux d’aller m’enfermer et ne plus parler à personne pour avoir la paix et ne blesser personne. Mon portable sonnait, Audioslave avec Be Yourself, je le sortais, y jetais un coup d’œil, alerte agenda « Anniversaire de Clarissa », je ne l’avais pas supprimé de mon répertoire, je soupirais longuement, stoppant la musique et mon portable dans ma poche.
Voir son nom sur mon portable me faisait repenser à tous ses coups de fils, sa voix douce et chaude qui trahissait son grand sourire sur son visage quand elle me parlait. Depuis qu’elle m’ait jeté, oui, je l’admets je me suis fais jeter, je ne suis pas comme les autres qui disent « Ah non c’était un accord commun » je me suis fais jeté comme une belle enflure, bref, depuis elle, je n’ai pas arrêté de me faire avoir par la gente féminine, ce qui a rendu mon cynisme et ma distance universelle. Je soupirais de nouveau, de mon index droit je touchais mon nez, et je croisais mes bras, je fais toujours ça quand je suis ronchon.

• Désolé Luka, je ne suis pas en état de faire connaissance avec qui que ce soit ce soir, je pense que j’ai mes règles... Si jamais tu croises Alice salue-la de ma part. Je pense que je fais te laisser…

Je me retournais, j’entendis des cris par-ci par-là, des rires qui provnaient d’ivrognes je pense, je m’arrêtais et je me retournais vers elle…

• Et si tu n’as pas envie de galérer pour entrer sans te faire chopper, je peux te prêter mon canapé…

J’entendis des pas, je me retournais, je vis un gars qui se pencha et récupéra le sac en plastique que la petite avait laissé. Je rigolais l’air un peu embêté et amusé.

• Et t’offrir ce qu’on vient de te prendre… Ce sera une manière de me faire pardonner pour mon comportement envers toi, tu es une amie d’Alice, alors bon, je pense pouvoir faire ma plus ou moins bonne action annuelle.

Une bonne action annuelle ? Vous rigolez, je suis Auror, l’un des meilleurs au passage. Je ne fais que le bien… Enfin je pense…

[ a part qu’un legilimens lit les pensées des gens à un moment donné =P il découvre pas toute leur vie d’un coup. C’est pas très pratique pour les gens avec qui tu RP sinon non ? :gnuf :]

« Je ne connais pas d’Elisabeth. Et je ne savais pas que les legilimens faisaient aussi des controles sanguins. Ca vient en package avec le pouvoir ? »

« Non moi pour le moment je pense que t’es juste un connard. Et c’est dommage que ça soit qu’une apparence parce que je suis sure que tu dois être sympa au fond. Tu connaitrais pas Alice sinon. »

« C’est… j’aurais bien dit gentil, mais je crois pas que le terme s’applique. C’est aimable à toi. Mais je n’ai pas besoin de bonnes actions pour m’aider. Si tu veux faire ta bonne action envoit une bouteille d’alcool à Alice, c’est pas à moi que les bouteilles vont manquer… »

« Je vais rentrer à Poudlard. Je ne peux pas dire que ce fut un plaisir de te rencontrer. Au plaisir peut être par contre de te rencontrer le jour où t’aura plus tes regles et où t’aura fait l’impasse sur ton cœur brisé hein. »

[Hj : Fini pour moi. Je te laisse cloturer Razz

On fera peut etre une suite... plus... aimable. x) ]

Elle me traita de connard, je souriais, je repassais en vue toute les fois où l’on m’attribuait cet adjectif. Un défile de milliers de lèvres, criant « connard », ça ferait un bon buzz sur YouTube ça, j’en suis sûr.

• J’ai toujours cru que c’était mon deuxième prénom.

Je me rappelais d’être rentré des vacances avec un œil au beurre noir, tout le monde me demandait, ce qui m’était arrivé, je leur ai répondu « C’est mon ex, mais c’est qu’elle est moche », et puis le poignet dans le plâtre, « C’est mon oncle qui m’a poussé dans les escaliers », j’avais 13 ans. Je pense que je suis comme ça, je ne fais pas les mauvais choix pour me ruiner par accident, j’analyse le bon choix et je choisis le mauvais intentionnellement, c’est ce que m’a dit un chauve que je payais 72£ de l’heure, Clarissa m’avait conseillé de le voir si je ne voulais pas finir seul après m’avoir jeté.
Mon dernier rendez-vous avec lui n’était pas du à un rétablissement, mais parce qu’il m’a collé une droite, je ne sais plus pourquoi mais ce dont je me souviens c’est que je me suis bien marré. Elle sortit sa baguette, elle s’en allait. Pouf plus personne.

• Sale gosse…

Je glissais mes mains dans mes poches et je décidais de rentrer à pied, je repassais par la ruelle où j’avais rencontré la demoiselle. Les deux mecs y étaient toujours, sauf que là ils font faisaient barrage, et merde… Elle me fera chier jusqu’au bout la gamine… Je soupirai, rigolai puis retroussais mes deux manches.

• Si vous y tenez…

10 minutes plus tard je quittai le chemin de Traverse en direction de Middlesex, je choppais le premier bus qui passa. Une jolie demoiselle entra trois arrêts plus tard, brune, une jolie robe à fleur, des yeux noisette aux reflets verts. Le regard vif et intéressé sur ce qui l’entourait, choupie comme tout, elle ne ressemblait pas à toutes ses garces qui pullulent Londres, elle avait l’air douce, j’étais vraiment tenté de l’aborder, mais j’étais quelque peu amoché à cause des deux gigolos de tout à l’heure, rien de bien méchant.
Et puis aborder une fille tard le soir dans le bus n’est jamais bien vu, elle risque de prendre peur surtout vu ma gueule, tant pis. J’espère la recroiser une autre fois. Je sortis du bus à l’arrêt le plus proche de chez moi, quartier de Middlesex. Elle descendit avec moi, à ma grande surprise, elle habitait près de chez moi, encore une soirée de merde.

» You're so fabulous ! { Nate & Crystal
» Nate ▬ Requiem for a dream
» For the rest of my life... { Nate & Wendy
» You see beauty, I see pain You see sky, and I see acid rain [Pv Nate]

AH... Ahhh... Au secours. Non, j'rigole. [Ft Nate]

AH... Ahhh... Au secours. Non, j'rigole. [Ft Nate]

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