Sam Ҩ Svet

« citation citation citation citation citation citation citation citation citation citation citation citation citation citation citation »

Journée de libre. Ca fait du bien de respirer un peu en dehors de Poudlard. Pré au Lard. Le lieu de rendez-vous de tous les élèves. De tous les sorciers mêmes. C'est sans même me demander comment j'étais arriver là que je marchais dans les ruelles du village. Il y avait beaucoup de monde. Trop pour ainsi dire. La foule en générale je préfère éviter parce qu'il y a beaucoup trop de sentiments à la fois. Entre colère de certains, peine, amour et envie gèrer le tout n'était pas franchement évident. Puis je n'avais croiser personne que je connaissais. Du coup je partis m'isoler dans une ruelle vide. Les ruelles vides ... ce n'est pas toujours des bons endroits mais je m'en fichait. Ce n'était pas ça qui me ferait peur. La seule chose dont j'avais peur était loin et ne risquait pas d'apparaître tout à coup sous mes pieds.

Je m'adossais cinq minutes contre le mur de brique afin de réfléchir un peu. J'avais bien trop de choses dans la tête. Différencier mes sentiments des autres était une chose qui impliquait que je me concentre sur moi même et que je ne pense qu'a moi. Au final il ne vallait mieux pas que je pense à moi. Je détestais le faire parce qu'a chaque fois les souvenirs revenait. Une ombre passa devant moi la sienne. Tout sourire comme quand nous étions tous les deus réunis. Et puis plus rien. Des illusions. Il n'y avait que moi pour voir des fantômes qui n'existaient pas. Son fantôme. C'est un peu la gorge noué que je partis de cette ruelle avec le but de retourner au château mais quelqu'un était là. Quelqu'un que je connaissais qui n'était pas un fantôme.

Une fille. Svetlana Archfield. Je ne la connais pas plus que ça mais elle m'intrigue depuis le début. En fait chaque fois que je la croisais je sentais tellement de sentiments différents. Tellement de choses qui me dépassait parfois que j'en éprouve l'envie de l'aidEer. Puis un jour elle est partie. Sans prévenir. Sans que je ne sache pourquoi. La revoir ici me fait un drôle d'effet. J'ai envie de rire et en même temps envie de l'engueuler mais je me retiens parce que c'est vraiment une surprise de la voir là. D'ailleurs j'en perds mes mots. "Je ... Tu ... " Nous , vous ils, j'allais faire toutes les conjugaisons si ça continuait. J'ouvris les bras en signe d'incomprhéension une sorte de qu'est ce que tu fais là muet mais de bienvenue parce que mine de rien j'étais content de la voir là.

Je passais pour un sombre crétin. J'étais vraiment nul quand je le voulais. Bien sûr qu'elle ne me connaissait pas. On c'était juste croiser plusieurs fois. Enfait on avait peut être parler une fois où deux mais ce n'avait surment pas été une grande conversation. N'empêche que je me souvenais de son nom. Je sentais que quelque chose n'allait pas. Une certaine détresse. Où alors c'était moi? Non moi c'était la culpabilité. Là il y avait l'envie de partir. Un sentiment d'évasion. De retour aux source peut être. "Quoi?" Euh ... Il fallait que je trouve un tru à dire.

"Sam. Sam Davidson. On s'est croiser une où de fois à Poudlars. J'ai pas vraiment eu le temps de te dire aurevoir t'es jamais revenue."

Le petit speach du souvenirs. Ce que je pouvais être nul. Je me mordis la lèvre pour me punir en quelques sorte. J'étais toujours aussi doué avec les filles. Non mais là ce n'était pas une question d'amour. Je devais l'aider. Elle n'avait vraiment pas l'air de sentir chez elle. Ce sentiment là était étrange parce que moi je me sentais complétement chez moi et j'avais l'impression soudaine de ne pas avoir ma place.

"Pourquoi tu es partie? Tu ne te sens pas à l'aise ici. Ton pays te manque.?Ou Quelqu'un te manque ..."

Elle allait me prendre pour un dingue. Ce n'était pas réelement des questions plutôt des affirmations. J'étais même très sur que quelqu'un lui manquait. Je connaissais très bien ce sentiment là et pour une fois ce n'était pas que celui d'une autre c'était le mien. Je ne savais pas vraiment si elle me serait sympas où même si elle daignerait me répondre mais je pouvais essayer. Je devais essayer. Si j'avais ce don c'est parce qu'il doit bien me servir au moins pour ça. Etre là pour les autres.

Elle avait l'air vachement perdue cette fille là. Visiblement il y avait trop de choses pour que j'arrive à comprendre ce qui se passait en elle. Je n'étais pas apte à tout savoir ni même à tout voir. Certaines personnes savent très bien se protéger contre les empathes. Un peu comme les légilimens d'ailleurs. Elle ne pensait pas que ça disparition avait fait parler. Enfait si. C'était surtout ceux de son école qui en parlait. Pour ma part c'est juste que je me souviens particulièrement bien des gens. Surtout des gens qui ont beaucoup de choses en eux. Comme elle. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'essayais d'aider tout le monde. Enfin j'avais une idée du pourquoi. Il l'aurait fait. Quelque part j'étais toujours rattaché à lui quoi que je fasse. Ce n'était pas pour rien que je le voyais toujours apparaître. Comme maintenant, derrière elle son ombre fantômatique souriait toujours. Fantôme ou illusion? Elle allait vraiment finir par me prendre pour un cinglé. Je fixais un point derrière elle comme ci j'avais vu un fantôme. C'était presque ça. Je reviens à la réalité. "l'ex-trainée de Pourdlard. " Je ne voyais pas vraiment en quoi ça me concernait. Elle voulait juste me faire fuir. Dommage ce n'est pas ça qui allait me faire partir.

" C'est pas ça qui va me faire partir."

Elle était soudain inquiète. La suivre? J'en aurait presque rit. Un petit sourire s'afficha sur mon visage. Je ne suivais personne. Je dois avouer que le don d'empathie n'est pas toujours une bonne chose d'une part parce que je parle souvent trop vite et sans rien epxpliquer ce qui fait que les gens panique. D'autres part parce qu'on me posais toujours des questions par la suite.

"Je ne te suis pas. Je ne sais pas ce qu'on raconte de toi la seule autre personne que je connais de Durmstrang s'appelle Withney et jamais elle ne m'a parler de toi. "

Il faudrait tôt où tard que je me décide à lui expliquer que j'avais ce don d'empathie. Pour l'instant il fallait que j'essaie de la mettre en confiance. L'avatange était que je savais eactement ce que ça faisait de se sentir rejeter et qu'une personne nous manque. Je devrais donc commencer par ça. Je cherchais mes phrases précisèment. Je n'avais pas envie de la faire fuir non plus.

Je sais ce que ça fait. Tu te sens perdue, tu ne sais plus qui tu es et même parfois tu en veux au monde entier. Il y aura toujours des gens pour critiquer et même pour te détruire. Seulement là c'est toi qui te détruis.""

C'était rater pour la faire fuir. Je ne pouvais vraiment pas me retenir. Je commençais à comprendre qu'on m'évitais aussi parfois. Je pouvais être lourd quand je m'y mettais. Il existait peut être des Psy pour les gens comme moi? En tout cas je me demande si j'en avais pas besoin. Le pire était que je devrais m'appliquer mes propres conseils. Mais, c'était bien connu. Faite ce que je dis pas ce que je fais.

. « Mouais. La seule autre personne? Tu connais Whitney et qui de Durmstrang? » Il n'y avait pas que moi qui était étrange. Elle pensait vraiment que je la suivais ? Çà me faisait sourire. Ce n'était pas franchement mon genre de suivre les gens si vous voulez tout savoir. Elle me lançait des regards qui aurait put me tuer s'ils avaient étés des fusils. Je reconnais qu'on aime rarement s'avouer certaines choses, moi-même dès qu'on me parlait des causes de ma culpabilité je finissais pas couper court à la conversation avant de m'énerver réellement. Je ne supportais pas qu'on m'en parle comme si c'était la chose à faire. Je ne voulais pas me rendre à l'évidence. J'évitais le plus souvent le sujet.

« Je te l'ai dit, a part elle je ne connais personne d'autre, l'autre personne c'est toi. J'avoue qu'en fait je ne connais que ton prénom. Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion de se parler beaucoup. »

Un petit sourire accompagna la fin de ma phrase. Je ne tenais surtout pas à la faire fuir. Je voulais qu'elle ait confiance en moi pour que je puisse découvrir pourquoi elle semblait si triste, si mal dans sa peau. Puis la question fatidique arriva ? Comment je savais ce qu'elle pouvait ressentir ? Qu'est ce qui me donnait le droit de lui dire telle ou telle chose ? Toujours les même questions. J'allais finir par dire tout de suite que j'étais empathe où l'écrire sur mon front s'il le fallait. Sérieusement je pensais que certaines personnes pouvaient deviner ce genre de choses. Je ne suis pas devin mais tout le monde connais ce don, enfin bref je finis par lui répondre :

« Je suis empathe. Je ressens tout ce que tu ressens et en prime je sais exactement ce que ça fait parce que j'ai perdu quelqu'un que j'aimais aussi. »

Pitié qu'elle ne me pose pas de questions sur ça. En générale c'était souvent ce qui arrivait. Les gens étaient curieux moi le premier. Je me permettais d'interroger les autres sur leur vies mais refusais de parler de moi, c'est un peu paradoxal vous ne trouvez pas ?Revenons à elle. Sa dernière phrase me fit sourire. C'était tout à fait ce que je pensais.
« Sans doute. Alors tu as préféré partir et tout laisser derrière-toi pour ne pas souffrir ? »

Je pouvais comprendre qu'elle se mette sur la défensive. En fait c'est souvent ce que les gens font quand on touche un point sensible. Je n'avais nullement l'intention de me montrer impoli avec elle. Ni même méchant. Je voulais juste l'aider. Je ne pourrais pas faire grand chose si elle me « mordait » à chaque fois. Elle se protégeait quelque part. C'est compréhensible. On se protège des choses qui nous font le plus mal où dans certains cas on préfère les ignorer et faire l'autruche. Ce n'est pas vraiment la meilleure des solutions mais c'est ce qu'on trouve de mieux pour ne pas souffrir encore. Oublier sa peine en s'en prenant aux autres. C'est un schéma très classique. Elle s'excusa. J'en fus agréablement surpris. Je ne pensais pas qu'elle abdiquerait si facilement. Abdiquer n'est peut être pas le meilleur terme à employer. Je devrais plutôt dire qu'elle soit conciliante. A présent elle me paraissait bien plus détendue qu'au début. Rassurée peut être de savoir que je n'étais pas un méchant. Que je ne voulais rien de plus que savoir ce qui la tracassait. Elle n'était pas restée longtemps au château. En effet. Qu'est ce qui avait bien pu la faire fuir ? Qui ne préférait quitter Poudlard pour un autre endroit ? Peu de monde. Je devais me rendre à l'évidence cette fille était loin d'être comme les autres. Je pouvais comprendre qu'elle se sente déstabilisé par le château, par le changement de pays et tout le reste, pourtant Poudlard est le meilleur endroit que je connaissais au monde. Même si je la sentais plus détendue il y avait encore quelque chose qui semblait la déranger. Je finirais bien par savoir de quoi il s'agissait.

Elle sembla plutôt étonnée de découvrir mon pouvoir. Je venais de lui annoncer que je pouvais ressentir les sentiments des autres et j'eus un élan d'affection pour elle que je connaissais à peine, son silence et ce sentiment de stupéfaction me fit un peu sourire. Bien sûr ce n'était pas simple tous les jours mais, pas jusqu'à me plaindre. Enfin ça dépendait des moments. Je sais que certaines fois sont bien plus difficile que d'autres parce qu'elles me font revivre des événements que je n'ai pas envie de revivre. La peur, la honte de ne pas avoir pu être là, la tristesse, la peine. Ce genre de sentiments me mettaient à rudes épreuves. La colère elle me faisait un effet de libération, elle me permettait quelque part de compenser avec le reste. De tout balancer à un pauvre passant où amis qui n'aurait pas de chance de me croiser ce jour là. Et la peine elle … elle me déchirait un peu plus à chaque fois. Elle était désolée. Elle voulait même partir. Je ne voulais pas partir. Je connaissais la souffrance, ma souffrance la sienne était différente mais pas mienne. Elle commençait à partir. Je sentis une certaine tristesse mais en ignorait totalement la cause. Je la retiens en lui tenant le bras. Je ne voulais pas qu'elle parte. Pas à cause de moi.

« Non reste. Je sais supporter beaucoup de choses. Je ne vais pas fuir à chaque fois que quelqu'un souffre. Très sincèrement je peux t'aider à aller mieux. C'est pour ça que je voulais te parler. »

Elle serait sûrement de nouveau sur ses gardes. Les gens n'aimaient pas qu'on les aides. Moi le premier. Je me permettais quand même de le faire pour les autres. Elle m'avoua préférer souffrir en solitaire. Je comprenais entièrement ce que c'était. Ne pas vouloir s'imposer en quelques sorte. S'en sortir par ses propres moyens. Sauf que seul on arrive pas à grand chose.

«Souffrir en solitaire. Je vois ce que tu veux dire. Tu me dirais que c'est normal avec mon don mais non. Je l'ai réellement vécu et ce que je disais tout à l'heure aussi. J'ai comme toi perdu une personne que j'admirais le plus au monde. Au moins dans ton cas tu n'es pas responsable... »

C'était la première fois que je parlais de ça à quelqu'un. Je me sentis encore plus coupable. Le fait de le dire concrétisait mes pensées. Je détestais ce sentiment je détestais n'avoir rien pu faire. C'est pour ça que j'avais décidé d'aider les autres à se retrouver dans leur propres sentiments. Quelque part j'avais envie de me racheter. C'était vraiment étrange cette situation. Cette rencontre. Puis lui semblait toujours là. Je voyais son fantôme qui restait comme suspendu entre deux mondes. Je commençait réellement à me demander si je ne devenais pas fou. Je secouais la tête comme pour chasser une idée dérangeante. Je fermais les yeux et les r-ouvrit . Ce système sembla marcher. Il n'y avait plus que Svetlana et moi.

Il y avait tellement de choses que je sentais en elle. Une sorte de culpabilité. De l'amour aussi. Celui d'une fille à son père. Le genre d'amour que l'on a entre famille et que je ne connaissais plus depuis un moment. Ces sentiments que j'aurais voulu avoir de nouveau. Il avait aussi la douleur. Cette douleur que je connaissais si bien. Je me reconnaissais quelque part en elle. Elle essayait d'échapper à tout ce qui lui faisait du mal. Je faisait pareil. Je me demandais alors depuis quand elle n'avait pas manger. La faim. C'était assez étrange comme sentiment. Je savais que ce n'était pas moi qui avait faim mais elle. J'avais manger ce matin. Ce midi aussi. Mais elle? Je ne cherchais pas plus longtemps et lui proposais:

«Tu veux qu'on aille manger quelque chose?»

Je ne savais pas comment continuer. Elle le fit à ma place. Elle me dit qu'à ma place elle aurait fuit. Elle se trouvait égoïste. J'avais souvent penser à fuir. J'avais juste voulu affronter la douleur parce que j'en étais la cause. Elle c'était différent. Je n'aurais pas pu fuir. Je n'aurais pas su. Aller mieux où moins pire je pouvais toujours essayer. J'aimais relever des défi pourquoi pas celui là? Elle eut un geste de tendresse à mon égard. Je lui souris et l'en remerciais. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle se sentait coupable de la mort de cette personne. Je ne savais sûrement pas encore tout. Je n'étais pas devin. Juste empathe. Le fait d'y repenser ne venait pas d'elle j'y pensais tout le temps. Tout le temps depuis quatre ans. Depuis l'accident.

«Ce n'est pas de ta faute. Il n'y a pas un jour où j'y pense pas. Si … Je n'avais pas fait l'idiot ce jour là … rien ne serait arrivé.»

Je sentais qu'elle était sincère et j'éprouvais de plus en plus l'envie de l'aider. Je voulais qu'elle aille mieux. Je voulais qu'elle ne souffre plus. C'était souvent ce qui arrivait quand je m'attachais ainsi à des personnes dont la vie n'avait pas été simple. L'ennui était que je m'attachais très souvent et bien trop rapidement. Surtout à des personnes comme Svetlana. Où Whitney encore que j'aimais beaucoup.