«

Flashback :

La jeune femme faisait des allers-retours dans la pièce ; un jeune garçon dans ses bras. Elle le berçait contre elle sans vraiment y faire attention ; comme une simple habitude... Sa pensée était plus loin de là ; elle était anxieuse... Elle avait les traits tirés et marchait d'un pas nerveux à travers la pièce. Elle avait le visage pâle et les cheveux d'une couleur gris souris.

Cela n'était pas arrivé depuis bien longtemps...

Comme quoi cela montrait ce vers quoi toutes ses pensées étaient tournées. Un seul mot, Remus.

Ce n'était pas possible ; elle ne pouvait pas rester là à ne rien faire tandis qu'ils se battaient tous. Ce n'était pas possible, non ; elle avait eu un entraînement d'Auror ; on l'avait préparée à cela, à combattre ; et au moment où c'était LE moment de se battre, on la tenait à l'écart...

Elle voulait se battre ; elle voulait participer, elle ne voulait pas laisser tous ses amis combattre tandis qu'elle, elle ne faisait rien... Attendre dans la peur de se demander combien il y aurait de survivants, combien tomberait, c'était trop dur. Attendre… Elle ne voulait pas les abandonner.

Il lui avait fait promettre de rester ici... Loin de la bataille qui ferait bientôt rage.

Elle avait promit... Non, elle n'avait rien promit. Il devait comprendre qu'elle ne pourrait tenir cette promesse insensée ! Jamais elle ne pourrait l'abandonner, jamais !

L'Amour qu'elle lui portait allait au-delà de la guerre, au-delà de tout ; s'il se battait, elle voulait se battre elle aussi. Elle s'était battu pour l'avoir, elle s'était battu pour qu'il accepte ses sentiments, elle s'était battu pour qu'il cesse de se rejeter lui-même sur le simple prétexte que quatre vingt dix pour cent de la population le rejetait... Ils lui avaient fait perdre l'estime de lui-même ; ils l'avaient persuadé qu'il était dangereux ; à force de l'entendre répéter, il avait accepté cette idée compte irrémédiable... Mais elle était arrivée.

Elle était arrivée... Elle avait mis des mois à lui répéter qu'elle serait toujours là pour lui ; elle lui avait montré qu'il pouvait être aimé comme il était, et qu'il valait même un million de fois plus que ceux qui disait qu'il était 'dangereux'.. Il l'avait accepté ; il avait réapprit à aimer...

Elle lui avait dit qu'elle serait toujours là pour lui, avec lui. Pour tous les jours à venir.

Aujourd'hui, c'était un grand jour, le plus grand sans doute du monde sorcier... Et il lui avait dit de rester là... Il avait peur, elle le savait... Il voulait juste la préserver, qu'elle survive... Même si lui ne revenait jamais. Il pouvait se passer tant de choses, combien de survivants y aurait-il ? Remus savait qu'il pouvait ne pas revenir... Mais il avait toujours cherché à la protéger, depuis le début... Il avait tout d'abord tenter de la protéger de lui-même, mais cela n'avait pas marché... Elle lui avait dit qu'elle s'en fichait bien des avis extérieurs, elle voulait simplement passer le restant de sa vie avec lui. Et finalement, il avait accepté. Il avait perdu cette bataille contre lui-même...

Aujourd'hui, il pourrait en perdre une autre... Il pourrait mourir. Il ne souhaitait pas que tous deux meurt. Des deux, il préférait lui-même se sacrifier... Parce qu'à son sens sans doute sa vie était bien moins importante que celle de Tonks. Mais que signifiait donc la mort si la finalité en était la victoire du Bien ? L'arrêt du règne de terreur de Voldemort ? Il n'avait pas peur de la Mort ; elle le savait... Mais il voulait l'en protéger... Il voulait qu'elle vive... Il pensait à leur fils. Que deviendrait-il si tous deux mourraient ? Il ne voulait pas qu'il y ait un autre orphelin dans le monde, même si Teddy trouverait toujours quelques-uns de leurs amis actuels – parmi les survivants – qui s'occuperaient de lui.

La chose que cependant il avait sous-estimé, c'était qu'en lui promettant d'être toujours là, c'était dans les pires comme les meilleurs moments qu'elle le lui promettait. Et lui aurait voulu la protéger du pire. C'était en temps de paix, comme en temps de guerre... S'il se battait, elle se battrait ; il lui était intolérable de le savoir se battant, de le savoir loin d'elle tout simplement.

Que faisait-il en cet instant ? Où était-il? Où étaient-ils tous et que faisaient-ils tous ? La bataille avait-elle déjà commencé ? A cette pensée, elle se sentit envahie d'un frisson d'effroi... Elle était peut-être en train de rater le plus important...

N'était-il pas blessé ?
Et s'il mourrait...

Il savait ce qu'il faisait. Il n'avait pas voulu qu'elle vienne parce qu'il savait qu'il pouvait mourir.... Il avait voulu lui éviter cela à elle.

Un sanglot lui noua la gorge... Elle voulait être là, elle voulait être près de lui... Des larmes perlèrent à ses yeux alors qu'elle enfouissait son visage dans le vêtement de son fils, dont le sourire venait de s'éteindre en voyant de l'eau couler le long des joues de sa mère. Déjà très curieux et très vif pour son âge, il leva une main pour l'approcher de son visage, le toucher ; il récolta une larme sur le bout de son doigt, intrigué. Dès sa naissance il avait eu des cheveux, et seulement quelques heures après sa naissance, ses cheveux était devenus bleus, tout seuls...

Tonks baissa la tête vers Teddy alors qu'elle venait de sentir sa petite main se poser sur sa joue et elle lui sourit. Elle le regarda une dernière fois. Comme si c'était la dernière fois qu'elle le voyait elle le serra le plus fort qu'elle put, et elle l'embrassa sur le front. Il avait le même regard que Remus... Chaque fois elle était subjugué. Le regard... Chaque fois elle se souvenait... C'était cela qui l'avait réellement convaincue qu'il n'était pas celui que tout le monde prétendait ; son regard l'avait envoûtée, englobé... Dès le début, elle l'avait su qu'il était différent.... Et l'homme le moins dangereux au monde malgré tout ce qu'il avait bien pu vouloir lui faire entendre.

Cela ne l'aida pas le moins du monde à calmer son inquiétude ; au contraire elle avait toujours l'impression qu'il la regardait, qu'il la suppliait de là-bas de rester à la maison...

Mais sa décision était prise.

Désolée.

Lui en voudrait-il vraiment ?

Elle embrassa une dernière fois son fils – en priant pour que ce ne soit pas la dernière puis elle le recoucha dans son petit lit avant de partir. « Pardonne-moi, Teddy... », lui murmura t-elle en lui caressant les cheveux une dernière fois, gravant dans sa mémoire une dernière image de leur fils.

Elle savait où était son devoir. Elle savait ce que lui dictait son cœur.

Là où mon histoire se commence...

Je me souviens...
Je me souviens de mes parents... Si peu, je n'ai pour ainsi dire que des bribes de souvenirs... Trop tôt on me les as enlevés. Cela me semble lointain, mais ils ont sur mon cœur imprégné une trace indélébile. Je regrette. Je regrette beaucoup de choses... Je regrette de ne pas les avoir connus assez... Pourquoi nous ont-il séparés ? Je n'avais que deux mois... Les enfants ont besoin de leurs parents. Rien ne peut vraiment remplacer des parents. Je n'avais que deux mois...

Je me souviens...
Je me souviens des bras de ma mère lorsqu'elle m'a tenu, pendant plusieurs heures, alors qu'elle était était restée à la maison, chez ma grand-mère, pendant que mon père était partit déjà se battre. Il ne voulait pas qu'elle y aille ; ma grand-mère me l'a dit par la suite. Elle ne l'a cependant pas écouté car elle est quand même aller le rejoindre. Aujourd'hui j'imagine qu'ils ont du mourir côte à côte... Ensembles. Je l'espère en tous les cas, de tout mon cœur. Je n'ose imaginer qu'ils n'ont pu se revoir une dernière fois avant de... Avant de mourir. Je me souviens des bras de ma mère qui m'a longuement tenu contre elle pendant plusieurs heures, après que mon père ait disparu... Elle retenait ses larmes, son angoisse ; je l'ai senti...

Je me souviens de ses larmes, sur ses joues ; je me souviens avoir voulu les essuyer... Je me souviens de ses yeux humides, humides mais déjà était-elle décidée à aller rejoindre son époux... J'imagine. Elle le savait j'en suis sure, elle savait qu'elle n'allait pas pouvoir rester ; elle ne pouvait rester loin ; elle ne pouvait pas rester loin de lui... Ou même le laisser mourir seul. C'est aujourd'hui que je le comprends évidemment ; aujourd'hui j'ai Victoire. Elle m’aimait, je n'en ais jamais douté, mais par amour, on peut tout faire... On ne peut pas cependant abandonner un être aimé. Je me souviens de ses larmes, je me souviens de ces larmes qui ont coulé sur mes joues lorsqu'elle a enfoui son visage contre mes cheveux, m'embrassant une dernière fois. Une dernière fois, elle m'a serré dans ses bras ; une dernière fois avant de partir...

Je me suis retrouvé seul... Enfin, pas seul, mais dans les bras de ma grand-mère... Comme si elle passait déjà le flambeau, comme si elle sentait qu'elle ne reviendrait pas et qu'elle me confiait déjà à sa mère... Je crois qu'au fond de moi, je sus quand exactement ils moururent et que je me trouvais alors seul... C'est quelque chose qui nous lient à nos parents. Dès qu'ils s'éloignent, on sent ce quelque chose s'étirer, puis le lien se briser quand la mort interrompt la vie. Le lien semble coupé. C'est comme si quelque chose venait s'interposer entre nous soudain, nous empêchant de nous rejoindre. C'est comme si on avait l'impression que nos parents nous avaient quittés... mais non, c'est faux ! Mes parents ne me quitteraient jamais... Non... Je crois que je sus le moment où ils ne furent plus là pour me protéger, mais je ne voulus pas le croire tout de suite. Et puis, à deux mois, j'étais trop jeune pour m'en rendre compte. Même si inconsciemment je savais que j'étais plus seul que jamais à partir de cet instant...

Ma grand-mère m'a ensuite apprit que je n'avais pas cessé de pleurer pendant tout le reste de la journée, et également de la nuit... A partir du moment où ma mère était partie de la maison, je m'étais mis à pleurer. Les larmes, elles peuvent se renouveler au fur et à mesure qu'elles sortent ? Je me le suis demandé. Triste ? Je l'étais bien sur... Qui ne le serait pas... J'avais besoin de mes parents. Je voulais mes parents. Il n'y avait rien d'autres que cela que je désirais le plus. Je voulais mon père, ma mère à côté de moi... Je voulais qu'ils me prennent dans leurs bras, qu'ils me rassurent. Comme si je sentais au plus profond de moi que les choses allaient mal tourner, mes pleurs ne se tarirent pas de toute la nuit... Au matin, je ne disais plus rien . J'étais silencieux... Trop silencieux. Cela a même inquiété ma grand-mère. Évidemment, dire à un enfant de deux mois que ses parents sont morts, c'est... Difficile. On ne peut pas comprendre. Alors on ne m'a pas tout dit. On m'a dit qu'ils étaient partis en vacances... En vacances, et qu'ils ne pouvaient pas revenir en tous les cas, mais que ce n'était pas de leur faute. Alors pendant des mois, je les ais attendus. Ils ne sont jamais revenus.

J'avais deux ans quand ma grand-mère m'a finalement expliqué qu'ils ne reviendraient pas car ils étaient morts... Ils étaient partis pour de très longues vacances, et que là où ils étaient, ils ne pouvaient pas revenir, mais elle me disait qu'ils pouvaient me voir. Je ne comprenais toujours pas cependant. Pourquoi ne pouvaient-ils pas revenir ?... « Pourquoi ?... Je crois que ce fut le tout premier mot que je fus en mesure de prononcer lorsque je commençais à parler. Cette question revint de nouveau.  Pourtant, je n'attendais même pas les réponses, ou je ne les écoutais pas. Au choix. Je continuais à galoper partout pour les chercher ; je continuais de les attendre. Je savais qu'ils étaient là. Ils étaient cachés, quelque part ; je les sentais. Ils ne pouvaient pas être partis ; pas sans moi. J'avais beau chercher partout cependant, je ne les voyais jamais nul part. J'avais beau les attendre, je n'avais que le silence qui me répondait. Je ne pleurais pas, je savais qu'ils allaient revenir. Un jour. Je me laissais juste tomber dans un coin de ma chambre et caressais du bout des doigts une photo de nous trois. Lorsque j'eus cinq ans, je les cherchais toujours... Je savais qu'ils étaient là... J'imaginais qu'ils me faisaient un jeu de cache-cache, mais qu'ils étaient là ; ils attendaient simplement que je les trouve... C'était un jeu, je le savais. Mais je ne les trouvais jamais. Je continuais cependant de les voir, ou plutôt les sentir... Et je m'énervais contre tout ceux qui voulaient m'empêcher d'y croire. Ou même ceux qui me répétaient que je devrais m'asseoir et les écouter... Ecouter quoi ? Ecouter me dire qu'ils étaient partis définitivement et que je ne les trouverais jamais dans la maison?! C'était impossible ! Je savais qu'ils étaient là ! Je me mettais à taper du pieds, et je me mettais à pleurer... J'échappais à ma grand-mère qui s'approchait de moi pour me prendre dans ses bras et je m'enfuyais dans ma chambre en pleurant.

J'ai honte maintenant de leur avoir hurlé dessus, bien qu'ils me comprenaient et qu'ils ne me disaient jamais rien sur mes soudaines crises dû à la tristesse qui m'envahissait. Je me disais qu'ils ne voulaient juste pas comprendre... J'avais besoin de les savoir en vie, de les savoir près de moi.

Ils n'étaient pas là non plus lorsque j'eus mes premiers pouvoirs magiques. J'aurai aimé. J'avais six ans. L'âge auquel mon père est devenu « différent ». Je m'étais calmé un peu, mais je gardais tout en moi. Je ne voulais inquiéter personne.. Je ne voulais pas qu'ils pensent que je n'avais toujours pas abandonné l'espoir de revoir un jour mes parents. Alors, je souriais, je rigolais, je m'amusais... Faux-semblant. Je commençais à mieux maîtriser mon don. Je m'amusais avec. J'aimais bien changer la couleur de mes cheveux en bleu. C'est ma couleur préférée encore aujourd'hui. Pourtant, au fond de moi, je savais ce qu'il me manquait...

Je passais beaucoup de temps déjà avec Victoire, l'aînée de Fleur et Bill. Nous nous amusions ensembles. C'est celle qui est le plus proche de mon âge. Elle n'est née qu'un seul an après moi.... Elle n'a pu donc connaître mes parents. Au final, nous sommes un peu à égalité. La vie m'a trop tôt arraché aux bras de mes parents et je ne les ais pour ainsi dire jamais connus. Deux mois... Je n'ai que trop peu de souvenirs. J'aimerai pouvoir retourner dans le temps, parfois. C'est sans doute à un moment où je me sentais seul en moi-même, plus seul que jamais, qu'un sentiment étrange a commencé de s'élever en moi-même pour Victoire. Mais à sept ans, ce n'est rien n'est-ce pas ? On ne sait pas ce que c'est. Ce pourrait être de la simple amitié. A sept ans, on aime tout le monde de la même façon. A sept ans, la vie est si simple. Elle n'a pourtant jamais été simple, pour moi. Sans doute était-ce au moment où la perte de mes parents se faisait le plus sentir – comme si plus je grandissais plus je mesurais l'ampleur de cette perte – que je semblais me raccrocher à quelque chose d'autre représenté en la personne de Victoire.

J'entrais un an avant elle à Poudlard. Je me souviens de la déchirure au moment de monter dans le train. Je laissais ma camarade de jeu derrière moi... Je n'espérais qu'une seule chose, arriver déjà aux premières vacances. Mes années de scolarité se déroulèrent sans vraiment beaucoup de problèmes. Je fus répartit à Poufsouffle. Je me fis des amis, des ennemis aussi.... Je ne fus cependant pas assez sérieux pour devenir préfet en cinquième année... Comme ma mère je crois, d'après ce que l'on m'a dit. Il paraît que j'avais hérité cela de ma mère ! J'en étais plutôt fier. Même si cependant, de l'autre côté, j'étais plutôt studieux, et réfléchi... Chose que j'ai hérité de mon père. J'en suis également fier. Je suis fier de leur ressembler autant. J'ai les yeux de mon père... Et le don de ma mère... J'ai du caractère des deux. Ils vivent en moi. J'ai toujours été studieux ; cela ne m'a pas empêché de m'amuser un peu trop parfois et de me faire réprimander. Les retenues m'amusaient... Moins quand j'étais séparé de mes amis, mais quand même. Enfin, je ne fus pas mis souvent en retenues. J'étais un élève sérieux ; les professeurs le savaient, mais un peu turbulent...

Sérieux. J'obtins de bons résultats à mes BUSE et également à mes aspics. A partir de la troisième année, je me destinais à une carrière d'Auror, comme ma mère. Même si nombre d'enfants quand ils sont jeunes rêvent de devenir Auror. Ce n'est qu'après lors de ma cinquième année que j’ai commencé à réfléchir vraiment et en fait, la volonté de faire des études de Médicomagie après a commencé de germer. J'ai commencé à travailler en fonction ; en révisant davantage les matières dont je savais que je devais absolument réussir si je voulais un jour soigner les gens. C'est à cette époque que je commençais à prendre plus à cœur certains combats que je sentais indispensables... Simplement pour honorer la mémoire de mes parents et plus particulièrement celle de mon père donc. Je tenais à le faire. Cependant, je ne commençais à mettre tout cela en pratique qu'à mon départ de Poudlard vraiment. Dans le même temps, je débutais mes études dans la médicomagie. Je travaillais avec acharnement si bien que je devins très vite l'un des meilleurs élèves de ma promotion. Ah, je ne vous l'ais pas dit dans le récit de mon histoire, mais nous nous sommes mis en couple, Victoire et moi, durant ma sixième année. Elle a permit de combler une partie du vide que je ressentais en moi depuis la perte de mes parents...

Même si leur mort a créé toutefois une plaie béante qui ne se refermera jamais. Ce n'est cependant pas de leur faute et je ne leur en veux pas. Ce n'est pas à eux que j'en veux. (HJ : Mais à JKR! è_è) Plus que des héros, ils demeureront mes parents, et des modèles pour moi. J'aurai tant aimé le leur dire...

J'ai retrouvé ma mère l'an passé. C'était un pur hasard. Il y avait une attaque à Poudlard, dans la grande salle. Je n'ai pas pu être présent mais je m'y suis rendu le lendemain afin d'aider à rassembler les blessés, d'être utile. C'est là que je l'ai vue. Je l'ai immédiatement reconnu ; j'ai tellement de photos de mes parents. Ceux qui les ont connus m'ont donné il y a longtemps un album avec le plus de photos possible qu'ils ont pu réunir. L'année 2018 a donc passé... Il y a donc cette découverte qui m'a enchanté au plus haut point - j'ai l'impression un peu d'être revenu un enfant. Il y a le ministère à côté, les mangemorts... Ceux qui sont revenus du passé ne sont pas rentrés chez eux encore et cela continue de m'inquiéter grandement, je ne peux le nier. Chaque fois que j'y pense, je pense à Teddy dans cette autre époque qui a besoin de sa mère, et en même temps je repense à moi-même qui a dû vivre sans mes parents... Il faut absolument que ma mère puisse rentrer à son époque ! Il y a aussi Victoire... Victoire. On a eu guère de temps passé ensembles l'an passé et je le regrette. Je l'aime, cela ne fait aucun doute... Elle aussi. Nous nous ayons trop peu souvent mais cette année, 2019, sera la bonne. J'ai décidé de prendre en main et d'avancer enfin vers quelque chose que nous construirons à deux »