Il fait beau, encore, mais ce sont les derniers jour d'été. Un été que je n'avais pas passé à Londres pour une fois, un été que j'avais passé avec Alice. Je n'sais pas l'heure qu'il est, mais je crois que tout le monde doit être en train de manger, je soupire un peu. Ça fait longtemps que je ne mange plus à présent. J'ai plus besoin de manger comme les autres, alors je reste la dans le parc à dessiner. C'est chiant. Je soupire et laisse mon dessin de coter avant de le ranger dans ma besace avec mes crayons. Cette année je sens que mes cours vont être très réduits, je vais aller en Runes bien sûr et les autres j'irais de temps en temps, pour faire acte de présence. Faut bien se montrer parfois. Bon aller je vais rentrer, peut être que je vais aller faire un tour dans la grande salle. Ou pas. Je passe la lanière de ma besace sur mon épaule et je rentre en trainant un peu les pieds, j'ai pas très envie de rentrer et d'aller rejoindre les autres, parce que si j'y vais je vais devoir faire semblant. Depuis un bout de temps je suis devenue forte quand il s'agit de faire semblant.

En passant devant la grande salle je jette un coup d'œil, personne ne fait attention a moi, ils sont trop concentrer sur leur assiettes, je soupire légèrement. J'ai pas envie de faire semblant. Même mon ancien plat favori ne me donnerais pas envie d'y aller, et pourtant j'aime bien encore. Enfin si tant est que je puisse encore dire que j'aime cette nourriture. Je soupire et m'éloigne de la grande salle, partant vers les étages. Et je monte rapidement. Je monte jusqu'au septième étage et je m’assois par terre, pas loin de l'entrée de la salle de bain des préfets tiens. Je ressors mon cahier de dessin et je reprends mon dessin, un papillon. Mais il est beau ce papillon et les fleurs qu'il y a autour aussi. Mais bon qu'importe je dessine, c'est tout. Certains jours je regrette d'être revenue à Poudlard, parce que je m'ennuie et que j'aime pas les cours. Mais il y'a Alice. Et le fait que je ne sois pas encore assez connue pour vivre de ma passion. C'est chiant.

Humph. Je soupire en continuant mon dessin, sans faire attention a ce qui m'entoure. Quand je dessine des fois je suis complètement coupée du monde.

C'est juste une journée de plus. C'est juste... La. Voila. C'est juste une journée. J'ai mangé en vitesse... Les jours se succedent et se ressemblent pas... Non, en fait ils se ressemblent. J'ai encore cherché sa tête parmi la marée humaine de Serdaigle, en sachant pertinement que même si elle avait été la, elle n'aurait pas été la bas. Mais non. Non elle n'y' etait pas... Oui. Ça m'a coupé l'appetit. Luka. Son nom et son visage me hantent depuis le mois de Juin. Elle a passé ses ASPIC avec brio, et elle a disparu. Depuis une nuit, depuis quelques temps avant , elle n'avait plus jamais été pareille. Ce qu'il lui était arrivé... ? Je n'en avais aucune idée. Luka. Ma fille. Ma soeur. Ma protegée. Ne me parlait plus, et sans elle Poudlard était vide. J'avais beau être la nonchalente Alice, celle que rien n'atteignait, celle qui ne connaissait pas les sentiments. Rien n'était vrai. Alice Hudson, s'inquietait pour elle. Et Je n'etais pas la seule. Addison n'était qu'une ombre parmi les ombres... Plus droguée qu'autrefois. Plus faible. Plus brisée... Et ... Personne ne semblait s'en soucier.

Un soupir. Je m'etais levée en laissant mon repas a peine entamé, sous le regard reprobateur de Minerva; Qu'importait ? Elle se souciait elle du fait qu'une de ses anciennes eleves ait disparue dans la nature ? Non. Alors quoi... ? Qui s'en souciait hein ? Je quittais la salle d'un air blasé, déambulant sans trop savoir ou j'allais. Aprés tout... J'avais besoin de savoir où j'allais pour aller quelque part non ? J'allais rentrer dans mon bureau et vider une ou deux bouteilles avant le prochain cours. Ça serait ça de fait. Ça serait ça de bien je pense. Je sais même pas avec qui il est mon prochain cours, mais au final... On s'en branle non ?

Tiens. Je me suis loupée d'étage... La salle de bain des prefets.... ? Prefets... Luka... Je soupire et j'essuie quelque chose sur ma joue. Non c'est rien. Posez pas de question ! C'est rien je vous dis. Et je marche, l'air decidé, un peu ronchon, en appercevant quelqu'un. Je sais pas trop qui s'est tout est trouble dans ma tete... Je suis juste perturbée quoi. « Tu peux pas re... » Mais c'est Félicia. Et blasée je m'asseois à ses cotés. « Je t'avais pas reconnue.. » Je veux juste. Rester la. Assise a coté d'elle. Tant pis pour le reste.