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Mieux vaut prévenir que guérir.. Non ? - Pv Nala

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Ilyasviel A. Pendora

se ballade sur la
Carte du Maraudeur



Ilyasviel A. Pendora


Messages : 24
Date d'inscription : 07/05/2012






Mieux vaut prévenir que guérir.. Non ? - Pv Nala Empty
MessageSujet: Mieux vaut prévenir que guérir.. Non ? - Pv Nala Mieux vaut prévenir que guérir.. Non ? - Pv Nala Icon_minitimeMer 9 Mai - 19:28

Mieux vaut prévenir que guérir.. Non ?


Thème Musical

Nala A. De Lorme & Ilyasviel A. Pendora

— Je m’étais levée tôt. Pourquoi ? Simplement à cause de cette foutue lettre, reçue la veille. Cette lettre de ma mère, qui m’annonçait que mon père avait été transféré d’urgence à l’hôpital, suite à une agression de la part d’un client qu’il défendait et qui n’était pas vraiment très stable dans sa caboche. Pas de quoi fouetter un chat, en soit. Mes parents étaient avocats, ils devaient donc savoir les risques liés à ce métier.. Mais, enfin. Ma mère n’était pas vraiment tranquille, elle avait peur pour l’état de santé de mon père. Compréhensible, oui. Chiant ? Certainement. Car, à présent, elle me réclamait, au moins pour aujourd’hui, afin d’aller rendre visite à mon paternel. Comme si j’avais envie de retrouver le monde des moldus, alors que mon année scolaire venait de commencer. Sérieusement, je me demandais parfois si mes parents avaient un cerveau. Comme si le fait que je n’avais aucune envie d’aller m’aventurer au-delà de Poudlard et de Pré-au-Lard n’avait pas frôlé l’esprit de ma mère. Et c’était elle qui me disait que je devais faire attention, à cause de toutes ces histoires de sorciers ? Pathétique. Mon père devait avoir, tout au plus, l’arcade sourcilière de morte, et une côte également hors-service et elle me demandait quand même de venir le voir. Comme si sa vie était en danger, tiens.. Tss. Bref, voilà pourquoi je m’étais levée à 8 heures du matin, un samedi. Pour aller voir mon père, dans un hôpital moldu. Je savais que je ne devais pas trop tarder à prendre mon petit déjeuner et à aller me laver et m’habiller, car il fallait passer par Pré-au-Lard pour transplaner vers le Chemin de Traverse. Malgré tout, mes gestes étaient d’une rare lenteur, et je baillais très régulièrement à m’en détacher la mâchoire. Bordel, mon lit m’appelait et je ne pouvais pas aller le retrouver. Du grand n’imp’.. J’étais donc partie dans la Grande Salle, pour prendre un petit-déjeuner copieux, avant de sortir dans le parc pour fumer une cigarette. Tiens, ce serait le moment de refaire le plein, il ne me restait plus grand-chose au niveau nicotinique et j’allais bientôt être à cours.. Mieux vaut prévenir que guérir.. Bref, je pourrais raconter en détail ma matinée, mais elle n’a rien de bien intéressante.. Autant l’avouer. Qu’est ce qu’il y a d’intéressant dans le fait d’avoir été mangé, fumer, d’avoir pris une douche, de s’être habillée avec une longue robe intégralement noire, d’avoir mis des bottes à plate-forme qui me font gagner 15 précieux centimètres, de m’être maquillée et enfin, d’avoir pris la direction de Pré-au-Lard ? Absolument rien.

A 10heures du matin, j’étais arrivée prêt de l’endroit où se pressaient des dizaines d’élèves majeurs bien décidés à se rendre dans le Londres magiques. Bandes d’abrutis. Calmement, je m’étais dirigée vers un petit coin tranquille, pour transplaner en paix. Je n’ai jamais aimé la sensation que l’on peut ressentir, lorsqu’on transplane. C’est trop violent pour mon petit corps. Et ça me donne envie de gerber. C’est horrible, comme sensation. Enfin, je ne vais pas m’étaler sur ce petit détail insignifiant. Ca n’a pas grand intérêt, de toute façon. Mes pieds touchèrent enfin une surface dure, et un soupire s’échappa de mes lèvres. Je savais que j’avais mis seulement quelques secondes pour faire le trajet, mais j’avais chaque fois l’impression de mettre des heures à le faire. Transplanage. Le rêve des moldus, le cauchemar du sorcier. J’exagère ? Bon, d’accord, mais seulement un peu. Je pris quelques secondes pour défroisser un peu le tissu de ma robe et remettre le sac en bandoulière correctement sur mon épaule, avant de me mettre à marcher d’un pas assuré vers le Chaudron Baveur. L’unique passerelle entre le Londres Moldu et le Londres Sorciers, si l’on exceptait le Ministère de la Magie. Sans vraiment faire attention à tous les soulards qui étaient déjà là, un Whisky-Pur-Feu ou une Bièraubeurre à la main, je traversais la salle en saluant distraitement le barman, pour déboucher sur une rue étroite. Je la suivis quelques minutes, avant d’apercevoir la silhouette de ma mère, anxieuse, qui se retourna en me voyant arriver. Une embrassade, un câlin. Je fis une tête passablement agacée, puisque ma mère me lâcha rapidement. Mécaniquement, j’alla chercher mes clopes dans mon sac et en alluma une.

    « Tu devrais arrêter de fumer, Ilya. Pense à ta santé. Allons voir ton père, il nous attend. »


Un petit soupire sortit des lèvres de celle qui m’avait donné la vie, et je lui répondis par un petit sourire, avant d’écraser la cigarette à peine allumée et de la fourrer dans mon paquet. Malgré mon putain de sale caractère et malgré tout ce que je pouvais bien penser, je respectais mes parents. Ils m’avaient élevée et ils avaient toujours tout fait pour que je sois heureuse. Je leur devais bien ça. D’ailleurs, le sourire qui étira les lèvres de ma mère m’en fit esquisser un. Elle était belle, lorsqu’elle souriait. Je la suivis jusqu’à la voiture, dans laquelle je pris place en silence. La radio diffusait une vieille musique totalement nulle, mais je fis mine d’écouter. Je n’avais pas envie de discuter. Pas aujourd’hui. Pas alors que je m’étais levée si tôt un jour de week-end. Et, visiblement, ma mère n’avait pas davantage envie de le faire. Il ne fallu qu’un petit quart d’heure pour se retrouver sur le parking de l’hôpital et je descendis tranquillement de la voiture en marchant d’un pas léger. Mon père avait été admis aux Urgences, dans une chambre qu’il partageait avec un type grossier qui complimenta mon cul au moment où je passais la porte. Mon paternel voulu répliquer, mais il n’eut pas le temps de le faire. Je m’étais dirigée tranquillement vers le lit de l’autre porc et mon poing était venu s’écraser dans son visage flasque et mou.

    « Garde tes pensées pour toi, vieux pervers. On vit dans un pays civilisé, le respect est roi.. Tss. »


Ma voix avait été d’une évidente froideur, avant que je m’éloigne de l’inconnu pour retrouver mon père. Bon. Il avait le nez cassé, l’arcade défoncé.. Je lus sur le dossier accroché à son lit qu’il avait également deux côtes fêlées et une côte totalement détruite. Ouais, autrement dit, son client était un petit merdeux qui s’était senti en danger et qui n’avait pas su contrôler ses émotions. Petit con. Sans vraiment m’en rendre compte, j’étais en train de tripoter ma baguette, rangée bien gentiment dans mon sac. Je connaissais certains sorts de soin.. Au moins pour les côtes.. Je savais à quel point ça pouvait être douloureux. Comme un coup de chance, le type plein de gras de tout à l’heure se leva pour quitter la jambe, une cigarette tubée à la main, en grommelant des insultes à mon égard.. C’est ça, ta respirations n’est certainement pas assez sifflante à ton goût et tu n'es pas assez con non plus.. Connard.. L’inconnu avait à peine passé la porte que je la fermer. Sans prévenir – car je savais que mes parents auraient refusé que je fasse usage de la magie dans un lieu comme celui-ci – je sortis ma baguette et la pointa sur mon père en prononçant une formule censé ressouder les os cassés.

    « C’est toujours ça de moins pour te faire souffrir. Et ne me remercie pas, c’est normal. »
    « Ilyasviel Arthuria Pendora, combien de fois faudra-t-il que je te dise que nous voulons vivre comme des gens normaux ?! Qu’est ce que je vais dire aux médecins, hein ? Bonjour, ma fille est une sorcière, peut-être ? »
    « T’abuses, P’pa. Sérieux. Je fais ça pour toi et tu m’engueules. La prochaine fois, je te promets que je te laisserais souffrir le martyre, si c’est ce que tu veux.. »


Je savais que j’avais marqué le point tant convoité. D’ailleurs, P’pa ne trouva rien à redire.. Bref, le reste de la matinée se passa entre discussion animées et crise de fou rire face à l’incompréhension d’une infirmière en voyant qu’il n’avait plus rien aux côtes. Mon père pu sortir le jour même, tandis que je taquinais ma mère sur la dramatisation qu’elle avait fait de la situation. On alla manger dans un petit restaurant moldu, puis, à 14 heures, mes parents me raccompagnèrent jusqu’à la porte du Chaudron Baveur. Tout en leur disant au-revoir, je plaisantais sur le fait qu’on pouvait faire des miracles avec la magie, tout en leur disant qu’ils devaient sûrement beaucoup me jalouser de pouvoir le faire et pas eux. Pour toutes réponses, ils me dirent qu’ils étaient très fiers d’être ce que les sorciers appelaient des moldus. C’est en riant que j’entrais au Chaudron Baveur, pour le traverser encore une fois.

Alors que je m’engageais sur le Chemin de Traverse, quelqu’un me bouscula.. Tout me portant à croire que c’était d’ailleurs fait exprès.. Et, bien entendu, je répondis à cette provocation en suivant la personne jusqu’à.. L’allée des Embrumes ? Oh putain, ça sent pas bon pour moi, cette histoire.. Vraiment pas bon.. A moins que des personnes censées ne se promènent avec des capuches sur la gueule, j’avais la désagréable impression de me retrouver face à..

    « Des Mangemorts.. Putain. Qu’est ce que vous me voulez ? Ouais, j’suis une sang-de-bourbe et oui, je sais, c’est honteux.. Mais sérieux, foutez-moi la paix..»


Et, alors que je commençais à rebrousser chemin, une femme se planta devant moi, me barrant tout accès à la rue. Bravo Ilyasviel, tu t’es encore foutue dans une belle merde.. Je soupira, tout en plantant mon regard dans celui de la femme, et mit la main dans mon sac. Comme je le disais.. Mieux vaut prévenir que guérir..


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