«Un petit blond enjoué que l'on voit souvent grand sourire aux lèvres et ne laissant rien troubler son humeur. Une bonne humeur véhiculée par sa famille qui le mit au monde en mars le 23, jour de plein soleil et de vent où le pollen auquel il est allergique, volait dans les airs. Appréciant particulièrement la nature, il jouait dès l'âge de 1 an à gambader dans le près qui s'étendait autour de sa grande maison en périphérie de Toulouse en France. Sa famille était heureuse de le compter parmi ses membres et rien ne présageait encore de nuages noirs dans son futur. Chacun de ses moments passés dans la petite enfance n'était que joie, engloutissement de nourriture et dodo profond. Il ne fut pas un fardeau pour ses parents, ne faisait jamais de caprice comme s'il souhaitait déjà à l'époque faire la fierté de sa famille.

Son enfance, fut de même nature pendant un long temps, jusqu'au jour où un événement le marqua. Alors qu'il roulait à bord de son skater sur la terrasse arrière de sa maison, un homme de grande taille vint à sa rencontre, il s'agissait de son père, un homme au visage doux et aux gestes avenants, du moins habituellement. Mais ce jour-là tout était différent, le visage sombre, un regard interrogateur sur le visage de Jules et le décès d'une mère suite à un accident de balai dont elle était tombée au dessus de la place wilson en plein centre de Toulouse. Assis sur le banc en dehors de l'hôpital, le jeune Jules alors âgé d'environ 9 ans, regardait le ciel cherchant à y trouver un peu d'espoir. Il ferma les yeux un instant laissant couler la seule larme qui lui était donnée de verser. Il ouvra ses paupières et devant lui, flottant comme un bijoux blanc, comme un petit ange du monde de Miyazaki, une plume. Une douce musique fit écho dans sa tête, laissant la plume virevolter devant ses yeux, il la trouva tellement belle, dansante sur l'été de Vivaldi, qu'il finit par l'attraper de ses doigts et les referma sur la plume blanche doucement. Il ne la quitta plus jamais, la cacha de tous et l'enferma dans une boite qu'il cachait sous son lit, scellée. Cet événement n'eut d'autre effet que de l'enfermer dans une joie et une douceur permanente, restant auprès de son père.

Lorsque les larmes montaient, il posait cette plume sur sa main et entendait sa mère lui murmurer doucement : « Sois fort mon fils, soit le pour ton père, sois le pour moi et surtout sois le pour toi-même. » Jules avait pris ces mots à la lettre et attendait que le cour de la vie ne lui amène la personne, la chose qui lui ferait tant plaisir. Et c'est bel et bien ce qui arriva, son père ne sachant que faire pour son fils, lui ramena un chat tout blanc aux yeux bleus, qui malgré tout ressemblait à un petit chien dans ses manières de faire. Un petit hérisson en guise de doudou et son petit chat qu'il appela plume, ne cessait de promener cette petite peluche, le portant comme s'il fut son enfant dans toute la maison. Jules s'amusait toujours de le voir porter ainsi un petit être sans vie entre ses crocs et de le chouchouter.

Jules débuta alors son adolescence avec une autre bonne nouvelle, il était bel et bien inscris à Beauxbâtons son père moldu et lui-même explosèrent de joie en voyant la lettre de l'école arrivait à travers un carreau. Son père avait toujours entretenu un lien étroit avec ses origines moldus et laissait au reste de la famille le côté sorcier. Jules s'y était déjà rendu avec sa tante, une grande femme tirée à quatre épingles, le chignon en arrière et apparemment très respecté dans ce monde qu'il ne connaissait que très peu. Quelques expériences rapides sur un balai, il se débrouillait plutôt bien. Quelques sortilèges simples, certains furent bien accomplis et d'autres mirent le feu à la maison de sa tante. Néanmoins il espérait pouvoir être comme les autres enfants, voir un peu meilleur. Il passa son temps d'étude dans son école, gravit les années au fur et à mesure, se forgea une petite réputation et s'abandonna dans les bras d'un jeune homme séduisant. Sur ces quelques détails commence alors notre histoire.»