J'étais allongé sur mon lit depuis un bon moment. J'essayais en retournant les élements que j'avais en ma possession de comprendre la réaction de Rosalie. J'étais très mal à l'aise de ce qui s'était passé. Je me sentais horriblement coupable sans que je sache pourquoi ! J'avais l'impression que c'était moi qui l'avais fait pleurer alors que je n'avais rien fait. Je n'aurais pas dû la taquiner mais je ne pouvais pas savoir. Et puis pour encore plus compliquer les choses, il y avait ce garçon dont elle était amoureuse à ce que j'avais compris et que je m'étais surpris à envier. Je continuais de réfléchir les heures défilèrent encore et encore... jusqu'à ce que le sommeil me prenne par surprise et que je rende les armes enfin.

J'étais arrivé je ne sais trop comment sous les couvertures, je me retournais de nombreuses fois à cause d'un sommeil tumultueux. Je ne sais pas combien de temps j'ai dormis, mais ce sommeil ,n'était pas lourd et pas franchement réparateur. J'allais avoir une tête de zombie pendant toute la journée. Bref je dormais lorsque je sentais quelque chose s'asseoir sur mon visage, essayant de se glisser sous les couvertures, me griffant dans le cou. Je poussais cette espèce de chose, sans y arriver. Je finis par ouvrir les yeux et attrapais le chat pour le balancer en bas du lit. Je râlais, et m'asseyais tant bien que mal sur mon lit en soupirant. Je baillais, j'avais les cheveux dans un fouillis pas possible. Je frottais mes yeux encore et encore, comme si j'espérais que cela puisse me réveiller. Je vis une ombre s'approcher de moi, je plissais les yeux, en fermant un pour essayer de mieux voir. Je me rendis compte que c'était Rosalie. Elle me salua en me demandant si c'était pattenrond. Je répondis dans un language qui ressemblait plutôt à un grognement qu'autre chose, quelque chose qui ressemblait à un :

"je hais ce chat ! J'ai eu du mal à dormir saleté de chat !"

Je baillais une nouvelle fois, et secouais la tête, essayant de remettre ma tignasse en place, enfin de façon un minimum convenable. Elle semblait aller beaucoup mieux, ce qui était une bonne chose !

_" Ca à l'air d'aller mieux ce matin... ou ce soir ! J'en sais rien du tout !"

Je n'avais toujours pas les yeux en face des trous si l'on peut dire. J'étais toujours très long à me réveiller, et les réveils brutales de ce genre ne me plaisait pas du tout. Je devais avoir l'air d'un zombie avec les cheveux dans tous les sens. Mais bon, je n'y pensais pas, j'essayais plutôt de me réveiller et de comprendre ce que Rosalie me disait pour ne pas répondre complètement à côté de la plaque. Je lui lançais qu'elle avait l'air plus heureuse plus en forme que quelques heures auparavant sur le terrain de Quidditch.

_" Tu es sérieuse ? roh punaise !"

Je me laissais retomber allongé et je passais mes mains sur mon visage. Je finis par me relever légèrement ! Je sentais que Rosalie avait quelque chose d'autre à me dire. Elle se lança et m'avoua que finalement elle avait parlé avec lui et que tout allé mieux ! Euh peut être pour elle, mais moi j'avais l'impression qu'on venait de m'assomer avec une grosse poêle. Je ne montrais rien, mais cette espèce de jalousie se manifesta à nouveau. Je me réussis pas à dire quoi que ce soit. Je lui souris, après tout c'était tant mieux pour elle. Bon d'accord, le but était de me persuader plutôt qu'autre chose.

_" Tout s'est arrangé ?"

Est ce que ça voulait dire qu'elle était réellement en couple avec lui. D'ailleurs qui était ce lui ? J'aurais bien aimé pouvoir mettre un nom sur cette personne dont j'étais fou de jalousie. J'espérais qu'elle me le dise sans que j'ai à lui demander. Et en plus c'était grâce à moi si les choses s'étaient "améliorés". Dieu merci je l'avais appris au réveil , je pouvais donc cacher mes réactions sur le compte de la fatigue. D'ailleurs je ne réussis pas à m'empêcher de bailler. Elle déposa un baiser sur ma joue, et passa sa main dans mes cheveux, son contact m'électrisa littéralement. Je passais ma main à nouveau dans ceux ci après qu'elle l'ait enlevée. Un silence s'installa, j'avais à la fois envie qu'elle m'en dise plus et qu'elle se taise. Comment pouvait on ressentir tellement de sentiment contradictoire ? Je lui disais le plus sincérement possible même si j'avais l'impression que ca sonnait faux. Il est vrai que je préfèrais la voir heureuse... même dans les bras d'un autre que comme cet aprés midi !

_" Tant mieux pour toi alors.. Tout va bien maintenant ! Je préfère te voir comme ça !"