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MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts

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Evey Sara Coleman

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SUPEREVEY — La sorcière qui se prenait pour un super héros.

Evey Sara Coleman


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MessageSujet: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeDim 30 Oct - 3:06

« je te connais par cœur ... sur le bout de mes doigts



Au loin dans la vallée la brume se mélange
aux pastels de safran de violette & d'orange
& j'en vois les reflets dans ton regard voilé
par des réminiscences d'antiques cruautés
ne laisse pas les mères de vinaigre envahir
tes pensées ta mémoire tes rêves & ton sourire
chasse au loin ta détresse laisse entrer le printemps
le temps de la tendresse & de l'apaisement


JCe soir était un soir comme un autre. Un soir sans elle. Un soir sans amour. Un soir sans saveur. Rien n'avait plus de saveur depuis que je l'avais revue. Si j'étais obstinée avant. On pouvait dire que je l'étais bien plus à présent. Je ne sais pas me maîtriser quand il s'agit d'elle. Je sais qui elle est. Ce qu'elle ait. Et ça me fait peur. Est elle vraiment une autre. Après tout, c'est pas Rimbaud qui disait Je est un autre. Non c'est pas possible. Elle m'aurait tuée. Une mangemort à sa place m'aurait tuée. Sans hésitation. Je n'étais qu'une petite sorcière. Sans défense qui n'aimait pas la magie. Qui était pétrifiée par les Mangemorts. Qui … qui quand elle pensait à elle n'était plus qu'une gamine et non la SuperEvey que je me plais à être la plupart du temps.

Trois heures du matin. Impossible de fermer l'oeil. Son visage me hante. Comme trop souvent. Ces derniers temps. Et son visage est partout chez moi. Je ne pourrais l'oublier. Je ne le voulais pas non plus. Je .. non je ne pouvais pas. D'une main hasardeuse j'allumais la lampe. Trois heures. Que faire. Que … je me levais et passais un vulgaire Jean et un débardeur noir à bretelles larges. Pieds nus je me dirigeais dans le salon. Allumer la télévision. Zapper. Rien d'intéressant. L'éteindre. La cuisine. Un bon café. Un second. Et puis une envie. Je … me promener. Bouger. Partir d'ici. Chausser des basket, sans chaussettes, à nu. Pas d'intérêt je n'allais pas à miss Royaume Uni, ou miss Sorcière Hebdo. Clef. Hoodie trop large pour moi mais pratique je fermais la porte derrière moi.

Mes pas me menaient à un endroit que trop connu des sorciers. L'allée des embrumes. Pourquoi? Pourquoi maintenant? Pourquoi ainsi? Pourquoi toute seule? Aucune idée. Je suis suicidaire parfois ne l'oubliez pas. Tellement lunatique que je passe du héros aux gros bras à la victime en l'espace de trois secondes. J'entends un bruit derrière moi. Je sursaute et me retourne. Mais rien. Je ne frémis pas. Je n'ai pas peur. Ces rues … me rappellent celles où elle m'a trouvée. Oui tout se rapporte toujours à elle. Toujours. Un bruit de pas se rapproche de moi. Je met ma capuche, plus moldue d'apparence que moi … tu meurs. Enfonçant mes mains dans mes poches, les yeux rivés au sol … je ne vois pas le coup arriver.

J'ouvre les yeux quelques temps après? Combien, aucune idée. Je suis enchaînée. Je suis où? Je regarde autour de moi. Mes yeux se réhabituent à voir. Des chaises, des tables. Un comptoir. Certainement un bar en perdition dans cette fichue allée des embrumes. Personne. Personne ne viendrait pour moi. Personne ne savait où j'étais. Je me sentais faire un retour dans le temps. Sauf que là. Je ne paniquais pas. Je restais calme. Je savais ce qui allait m'attendre. Ou du moins je le pensais. Bien sûr … maintenant que j'y repensais … j'aurais du prendre ma baguette. Mais non je ne faisais pas confiance en la magie. Alors ma baguette était tranquillement posée sur la table de chevet. Peut être que j'aurais pu y croire. Ou pas. Mon agresseur revint dans la pièce. Alluma avec « lumos » un grand chandelier. « Attends qu'elle sache que je t'ai trouvée. Elle sera tellement heureuse. » elle. Qui elle? L'inquiétude se lisait aisément sur mon visage qui se crispait de douleur alors que mon bourreau commençait par un bon sortilège Doloris. Mon corps se cambrait. Je n'avais plus l'habitude. Physique. Il essayait d'entrer dans mon esprit. Je le sentais. Mais il n'y trouverait rien. Je ne pensais à rien je ne voulait rien. Je savais qu'il fallait que j'attendes que ça passe. Et a priori ça lui déplut puisqu'arrêtant son sort il me lançait un violent coup de pied dans les côtes. CRAC. Oui un crac bien sonore. A l'intérieur de moi. Il se pencha vers moi et je le vis. Une grande cicatrice barrait son visage le rendant encore plus inquiétant. Le regard fou il me lécha le visage avant de dire « Je vais bien m'amuser avec toi avant qu'elle ne vienne! Astor Lovecraft. » Ast … je n'eut pas le temps de penser … la douleur me parcourait à nouveau et je serrais les dents.


Dernière édition par Evey Sara Coleman le Dim 30 Oct - 19:33, édité 1 fois
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Jeremiah L. Wotan

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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeDim 30 Oct - 11:13

JE TE CONNAIS PAR CŒUR SUR LE BOUT DE TES DOIGTS — EVEY&JEH
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La lune eclaire ma petite chambrette, même pas une chambre. Je pense à elle... Cette femme que l'on m'a decrit à plusieurs reprises. Une blonde joyeuse de vivre, heureuse d’être juste la… Une blonde, un peu casse cou, débordante d’amour, motivée… Une fille capable de sentiments. Ouais, mais cette femme, ça ne peut pas être moi, regardez… il y’a encore quelques jours je brulais froidement une maison et ses occupants. J’aurais pu être recouverte du sang de femmes innocentes que ça m’aurait été égal. Il y’a un soucis avec moi je crois. Un coup je suis un froid psychopathe, un coup je suis un bisounours en manque affectif, perdu sans ses repères. Je crois que j’ai perdue qui j’étais. C’est dérangeant en un sens… Et pas seulement en un sens en fait. Grumpf. Je n’arrive pas à dormir. Je tourne. Je tourne encore, dans tous les sens, mon draps tombe à terre… dans mes vêtements de nuit je suis fragile face au froid, mais ce froid, ce vent qui mord ma peau ça me rappelle que je vis. Que je ne suis pas seulement un pantin. Si je ressens le froid, est ce que je ressens aussi la douleur ? Je ne sais plus… Il suffirait de voir mon dos, les traces que les sorts et les coups ont laissés.

Je soupire. J’ai mal à l’interieur d’être perdue je crois. « Suffit.» Peut être que je parle seule , peut être que je suis folle. Je suis folle c’est ça. Mais je n’en peux plus de faire les cents pas dans ma chambre miniature au repere… Je dors au repere, dans une chambre sans sentiments, sans personnalisation. Je dors seule, sans personne pour me dire qu’un jour j’ai été différente. A part que je ne dors pas. Je bouge. Le besoin d’aller ailleurs. Et c’est ainsi qu’au milieu de la nuit je me retrouve à transplaner au milieu du chemin de traverse. Il fait froid… Quelques personnes me regardent, mais ce soir je n’ai rien de la mangemort, je porte mes vêtements usuels, du rouge bordeau, sombre. Mes cheveux trainent, dans mon dos, bien lisssés… je pourrais sembler être une sorcière comme beaucoup d’autres, qui va faire ses courses à 3h du matin. Comme tout le monde non ? Bon, peut être pas tout le monde, mais quand même.

Je marche. Peu de gens pour me regarder, quasiment personne en fait. Sauf la bas quelques mouvements dans une ruelle, je crois que c’était un homme, un truc encapuchonné, qui portait une forme sur le dos. Un peu genre sac à patate… Peut être une moldue, ou quelque chose comme ça. Ca m’intrigue. A vrai dire je m’ennuie. Quelque chose me pousse à les suivre, et je les suis encore jusqu'à un bar desafecté. Je n’ai pas besoin d’être discrète, le type à l’air de se foutre du reste du monde, et je vois tout. Je vois l’homme qui attache la … femme. Elle me dit quelque chose cette femme, elle… me rappelle des souvenirs. Faudrait que ça fasse tilt dans ma tête , mais pour le moment ça me rappelle rien… Je sais pas. Je suis peut être fatiguée non ? Mais voilà, j’entend le crac des cotes de la femme, et puis ce nom. Astor Lovecraft. Ce nom, que… ca declenche quelque chose en moi. Quelque chose de… bizarre. De méchant. Me mordant la lèvre, je grimace, et je ne réfléchis pas. « Avada Kedavra » Il tombe. D’un coup. Raide. Oups. Je crois que j’ai tué un collègue. Tant pis. Je me precipite vers la femme… Et je… la reconnais d’un coup. « Evey ? » J’ai l’air surprise… Totalement. Et je dois avouer que je le suis.
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Evey Sara Coleman

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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeDim 30 Oct - 12:35

« je te connais par cœur ... sur le bout de mes doigts



Au loin dans la vallée la brume se mélange
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& j'en vois les reflets dans ton regard voilé
par des réminiscences d'antiques cruautés
ne laisse pas les mères de vinaigre envahir
tes pensées ta mémoire tes rêves & ton sourire
chasse au loin ta détresse laisse entrer le printemps
le temps de la tendresse & de l'apaisement


Je fermais les yeux et je serrait les dents. J'avais eu l'habitude, mais … comment dire … ça ne m'avait pas vraiment manqué. Il fallait bien l'avouer. Mon corps se tordait de douleur sous le poids de ce sortilège qu'il maitrisait bien mieux que son prédécesseur. Et puis tout d'un coup tout s'arrêtait. Mon cœur battait la chamade. Je ne ressentait plus rien, j'étais toute chose et j'avais … l'impression de ne plus sentir mon corps du tout. J'ouvrais péniblement les yeux et je ne voyais plus rien. Plus cette face dégoutante devant moi. Non. Est ce que c'est ça d'être morte? C'est … bizarre. Je … je suis toujours dans ce bar? Je suis devenue un fantôme. Je n'ose pas bouger. Est ce que je le peu déjà? C'est bizarre la mort. C'est ….

MAIS QU'EST CE QU'ELLE FAIT LA?

« Est ce que … je suis morte? » dis-je doucement, ne reconnaissant même pas ma propre voix. Je la regardait mais si j'étais morte. Et qu'elle était là. Qu'on était là toutes les deux, c'était que … elle était morte aussi. « On est où qu'est ce qui se passe? C'est ça l'enfer? » parce que non je ne pensais pas que j'irai au paradis. Ça sert à rien le paradis. Je n'avais rien fait pour mériter d'y aller. Rien du tout. Et pourquoi elle est là? Pourquoi non il ne fallait pas qu'elle soir morte. Ou alors … c'est juste une illusion de mon esprit malade … et mort. Je la regardais doucement. Elle était si belle, si parfaite. Si inaccessible aussi puisque quand je voulais lever la main pour la toucher j'étais toujours enchaînée. J'étais morte enchainée … une mort digne de super héros. J'essayais de me souvenir. Astrid ? Non Astor Lovecraft !? C'était quoi? C'était quoi ce délire. Je la regardait. Ma main tendue n'arrivait pas à toucher son visage, je ne pouvais que l'effleurer.
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Jeremiah L. Wotan

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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeLun 31 Oct - 15:44

JE TE CONNAIS PAR CŒUR SUR LE BOUT DE TES DOIGTS — EVEY&JEH
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J’ai sauvé une femme ce soir. J’aurais du partir just’après ça. Rien. Pas d’attaches , pas de sentiment. Rien. J’aurais du partir. J’ai tué un collègue en plus, il a la marque des ténèbres sur le bras. Je suis dans la merde. Je vais me faire tuer. A moins que ça ne soit pas une des victimes du maitre qu’il était en train de torturer. Je n’en sais rien, mais j’ai bien regardé son corps qui tombait a terre. L’homme est mort et cette femme attachée la bas. C’est Evey. Evey Sara Coleman. C’est moi qui l’ai fait… C’est moi qui l’ai aidée à trouver ce nom. Je lui souris doucement. « Les circonstances de notre rencontre… C’est peut être un cycle qui se repete ? » La première fois que je l’ai vu, elle venait d’etre torturée par une mangemort. Et la torture avait reccomencée aujourd’hui. Je l’avais sauvé. Pour de bon cette fois. Je soupirais un peu, et je m’approchais d’elle. Elle semblait… Paniquée. Je posais ma main gantée sur sa joue. Je ne savais pas vraiment comment faire.

« Tu n’es pas morte.» Ma voix était plus douce que ce que je ne pensais. Mais je restais tout de meme froide. Je retirais ma main, et je me reculais un peu. Pourquoi elle parlait d’enfer. L’enfer je le vivais tous les jours, je pouvais lui assurer que ca ne s’arretait pas à quelques chaines. Ni a quelques souffrances. « Ce n’est pas l’enfer. Tu vis...» Elle semble essayer de bouger mais elle est enchainée, je ne sais pas comment faire ? La soulager ? D’un geste assez franc je détachais les chaines. Et je me levais.

« Tu es libre..» Le retour du ton froid. Je pensais déjà à autre chose. Comment faire passer cette mort pour un accident, un accident dans le quel je ne serais pas impliqué. Je grommelais. Je ne trouvais pas. J’allais me faire tuer par le maitre a cause d’une idée bizarre qui était venue en moi. Et je ressentais ce besoin. Aider Evey. Je ne savais déjà plus pourquoi, alors que j’étais sure de m’en être souvenu genre…. 3minutes auparavant.

« Va t’en. Je vais mettre le feu pour me débarrasser du corps. .» Dans le genre froid au fond… On ne faisait pas mieux.

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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeMer 9 Nov - 0:36

« je te connais par cœur ... sur le bout de mes doigts



Au loin dans la vallée la brume se mélange
aux pastels de safran de violette & d'orange
& j'en vois les reflets dans ton regard voilé
par des réminiscences d'antiques cruautés
ne laisse pas les mères de vinaigre envahir
tes pensées ta mémoire tes rêves & ton sourire
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le temps de la tendresse & de l'apaisement


Pas morte pas morte … Pourtant ce dans quoi je suis s'apparente beaucoup à l'enfer … on dirait bien. Je … je ne sais pas où je suis. Ni depuis combien de temps je suis là. Et puis elle est là. Et j'en suis convaincue … il n'y a que dans la mort que je pourrais la retrouver. Je le savais je l'ai perdue. Depuis bien longtemps. Je ne vois plus ni quand ni comment je pourrais la retrouver. Et j'étais morte. Je devrais peut être me laisser aller à cet état de léthargie. Je ne sentais plus rien. La douleur me résonnait dans les tempes. Et j'avais encore parfois l'impression que le doloris me parcourait encore le corps. Mais il faut croire que non. J'ouvrais les yeux. Les sons étaient étouffés. Les couleurs étaient … étrange. Et elle était là. Au milieu de de maëlstrom de couleurs de bruits et de formes. Elle était là. Au milieu de ma tempête. Comme mon seul garde fou. Elle gardait … les fous? Elle me gardait. Est ce que je devenais folle. Est ce que ces doloris arrivaient avec retard. Ceux de ma première tortionnaire. Je ne … savais plus rien du tout. Je ne voulais plus rien savoir. Je voulais geler le temps. Pour profiter à jamais de la vision d'elle en face de moi. Prononçant mon nom. Si elle se souvenait de tou. J'avais l'impression de perdre la mémoire. De perdre ce qui faisait de moi … moi. Je ne voulais qu'elle. Je n'avais toujours voulu qu'elle. Elle était la raison que je vive. Et si j'étais morte …

Les circonstances de notre rencontre. Hein? Pourquoi elle parlait de ça. Je …. j'étais morte non. Rien à voir avec notre rencontre. J'étais tellement dans mon monde que je n'avais même pas remarqué qu'elle se souvenait de plus de choses qu'avant. J4étais tellement groggy par la douleur, la fatigue … La détresse. Et peut être un peu le soulagement. Parce que vivre dans un monde où elle ne se souvenait pas de moi … c'était encore pire que de ne pas avoir de nouvelles d'elle. J'avais le regard hagard. Vide. Vitreux … absolument désert. Je tendis la main pour la toucher. Mais trop loin. Elle me glissait encore entre les doigts. Trop de fois. Je fermais les yeux. Je devais, devrais me résigner. Je l'avais perdue. C'était sans appel.

Je n'étais pas morte. J'arquais un sourcil. Enfin je pense vu l'état dans lequel j'étais j'aurais pu aussi bien lever le petit doigt et penser arquer un sourcil. « bien sûr que si je suis morte »je fronçais les sourcils et commençais à m'énerver. « Je ne peux qu'être morte si tu es là! » les larmes coulaient sur mon visage. Je ne peux pas vivre. Non je refusais. Je savais que je l'avais perdue. Je hochais vigoureusement de la tête. « Non non non, je t'aie perdue, si tu es la je ne peux pas être vivante. Tu es un rêve, tu es une imagination. ». Je crois que … vraiment ce mangemort était bien plus doué que l'autre Lovecraft.

Je pense aussi que … si une blessure peut se cacher, se camoufler. Elle ne peut pas non plus se refermer entièrement. Et les miennes n'étaient que masquées. Ces doloris et autres … choses que je n'osais pas imaginer avaient rouvert mes plaies. Et je n'avais même pas peur de la folie qui m'étreignait. Je ne m'en rendais pas compte.

Libre. Libre … ca veut dire quoi libre. Je massais mes poignets. Je la regardais. L'amour. Et peut être la démence se lisait dans mes yeux. Je la regardais, je l'admirais. Elle m'avait tant manqué. Que faisait elle ici. J'étais libre oui j'étais morte. J'étais … morte. Mon cerveau ne voulait recevoir que cette information. J'étais morte. Mettre le feu, se débarrasser du corps? Mais quel corps. Ah oui. Je l'avais presqu'oublié tellement je la contemplais. Perdue dans les méandres de ses cheveux, noyée dans le bleu de ses yeux. Connaissant chaque courbe de son visage et chaque détail de son corps. Je la regardais. Je ne voulais pas partir. Non je voulais rester avec elle. Pour toujours. « Pas du tout, je reste avec toi. »
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Jeremiah L. Wotan

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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeLun 14 Nov - 10:15

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J'ai tué un homme. Un collegue... Et pourquoi ? A quelles fins ? Dans quel but ? Mais je voulais l'aider, je ne pouvais pas supporter de la voir souffrir, c'était... la part humaine de moi qui revenait quelques fois. Ils avaient merdés avec mon cerveau... Je ne savais plus trop ou j'en étais, mais ce que je savais c'est que je ne pouvais pas supporter qu'elle souffre. Et voila qu'elle etait la, a me dire qu'elle... qu'elle ne pouvait qu'être morte parce que j'étais la. Qu'est ce que j'avais fais ? Ca resonnait en moi ses paroles, qu'est ce que j'avais fais ? Je l'avais toute cassée... ? Comme j'étais toute cassée moi même... Et a quelles fins ? A quel but ? Je m'étais perdue au milieu de tout ça. J'étais une carcasse. Une caracasse froide, inutile.... Impassible... Et je ne savais pas quoi lui dire. Je crois qu'elle devenait folle... Je ne voulais pas qu'elle devienne comme moi. Un robot. Je crois qu'elle devenait folle et je ne pouvais pas le supporter. Moi je ne lui parlais pas, je regardais autour de nous, le meilleur moyen serait de mettre le feu au fond. Un sourire etrange se dessina sur mon visage, j'aimais jouer avec le feu. Je m'étais decouvert ce petit coté... sadique, j'avais été obligé de torturer mes premieres victimes. J'etais devenu un monstre. UN MONSTRE... Tu comprends Evey ? Je suis un monstre maintenant. Je ne suis pas pour une femme comme toi.

Elle ne voulait pas partir. Et je n'avais pas envie d'insister, au fond de moi je n'avais qu'une envie c'était embrasser ses poignets meurtris et la serrer contre moi en lui disant que maintenant, tout allait bien aller. Je ne pouvais pas. J'etais sure que si je faisais ça, tous les souvenirs reviendraient, et je ne serais plus capable de faire .... ce que je fais ? J'ai oublié. C'est bordélique dans ma tête en fait. J'ai oublié. Et j'oublie encore et toujours. Je sais pas. Je sais plus. « Pars je te dis. » Mais... Elle ne bouge pas, et alors que je mets le feu au cadavre, j'attrape sa main pour la trainer hors de la piece. « Reste avec moi. » Je ne sais pas pourquoi j'ai dis ces mots. Reste avec moi. Je voulais dire.... Juste pour le moment, pas... pas autre chose. Non hein... Je ne pouvais pas dire autre chose. Ca aurait été mal. Trés mal. Je soupirais, je me mordais un peu la levre. Mais elle me faisait mal à se croire morte... Et je .. C'était plus fort que moi. Non, je ne m'attendais pas à reagir comme ça. J'attrapais doucement son bras et je l'attirais vers moi. « Tu n'es pas morte. » Je deposais le fantome d'un baiser dans sa nuque. « Et je ne suis pas morte non plus. » C'était un triste sourire sur mes levres. L'odeur de chair brulé allait devenir insupportable. Je grimacais.

« Laisse moi t'emmener ailleurs.» Je... ne savais pas comment le dire, et je ne savais pas vraiment pourquoi je faisais ça. « Fais moi confiance. » ... Ca ne ... devait pas être facile.
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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeSam 19 Nov - 0:24

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« C'est pas parce qu'on aime pas les gens qu'on doit aimer les chiens … c'est pas parce qu'on a mis le pieds dedans qu'on doit y mettre les mains » … et moi j'y étais jusqu'au cou. Enfoncée. Embourbée. Dans les méandres de ma folie. Dans mon esprit qui vacille comme la flamme d'une bougie entre la folie et la réalité. J'étais morte. C'était ainsi la mort. C'était beau. Parce qu'elle était la. Parce qu'elle était avec moi. Est ce que je devenais folle. Les liens autour de mes mains me furent arrachés. Ou retirés. Envolés. Partis. Je ne comprenais plus. Je ne voulais peut être aussi pas comprendre. Il n'y avait rien à comprendre. Comment pourrait on comprendre la mort. Personne n'en était jamais revenu, pas à ma connaissance … enfin vu ma connaissance du monde magique. Je faisais une bien piètre sorcière. Sans baguette. N'aimant pas les sorts, ni la magie. Magie responsable de ma stabilité -ou plutôt instabilité ici- mentale.

« Ronge tes barreaux avec les dents … tes amis deviennent impatients, je rêve pour toi de réconfort, de paix et de joie retrouvée, si tu pouvais trouver encore, quand tes larmes seront séchées » Elle était là. Je devrais tout lâcher. Me laisser aller. Lâcher prise. Me laisser couler dans la mort. Après tout, je l'avais vue, non? C'est tout ce qui comptait. Je ne sentais pas mon pieds toucher le sol. Mon corps était en mouvement, mais … qui le dirigeait? Aucune idée. Elle était là. Elle était dans la mort avec moi. La vie nous avait séparée. Je ne laisserai pas la mort nous séparer aussi. Je restais avec elle, les yeux embués, et surtout ne comprenant rien, je la voyais faire des choses, sans les appréhender. Partir … rester. A choisir je voulais le deuxième. Dans un geste désespéré je m'approchais d'elle, et passais ma main sur son épaule. Je pouvais la sentir, elle était là, sous le bout de mes doigts, sous le toucher de ma main, sous le baiser de mes lèvres … sur les siennes. Comment est ce que je pouvais deviner que ce n'était ni le moment, ni l'endroit? Je la regardais de mes grands yeux. Je suis morte, autant en profiter. Elle attrapais mon bras alors que je m'éloignais d'elle pour vagabonder dans cette mort qui me semblait si douce. Elle me répétais une nouvelle fois que je n'étais pas morte. Ses lèvres dans mon cou. Et qu'elle non plus. Je la regardais incrédule. Elle était si belle. Ce n'était pas possible. Nous n'étions plus en vie. Pas vrai.

Ce qui m'a mis la puce à l'oreille? Aucune idée. Peut être rien, peut être tout. Je n'avais pas senti les flammes lécher le sol et la bâtisse dans laquelle nous étions. Peut être surtout cette odeur de chair carbonisée. Odeur caractéristique. Je pense que j'aurais pu rester là. Au milieu des flammes. À l'observer, à la regarder. Un sourire béat aux lèvres. Ce que je faisais un peu toujours. Je n'étais pas complètement encore saine d'esprit. M'emmener ailleurs. Lui faire confiance. Est ce que je resterais dans un bâtiment en flammes, juste pour ses beaux yeux, si je ne lui faisais pas confiance.

« Le soleil joue … sur nous … » c'est moi qui ait pris les devants. Les commandes. Pourquoi, comment, à quelles fins? Aucune idée. Mais pas non plus pour bien longtemps. L'air frais et le vent qui fouette mon visage me réveille d'un seul coup. Comme un grand coup de marteau. Mes yeux perdus se réhabituent à une vision normale. Le feu crépite non loin de là. Je ne l'ai entrainée que quelques pas plus loin après tout. Mais ça a suffit. Je lève les yeux vers elle. Elle est toujours là. Miah … ma Miah. Epuisée je tombe à genoux. Je crois que ce moment … désespéré … de lucidité a achevé le peu de forces qui restaient encore en moi.
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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeSam 19 Nov - 11:18

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Je l'aime. Je crois que c'est ce qui perce à travers tout ce que je peux dire. je l'aime... Et ça me fait peur. Parce que si je me rappelle de ça, ils vont reussir à me l'arracher... ils vont lui faire du mal. J'ai essayé de tout oublier d'elle. D'oublier qui elle etait... Ce qu'elle faisait. J'ai essayé de... l'oublier, de perdre ses traits, de perdre sa trace et sa douceur. Mais elle est revenue. C'est moi qui suis revenue à elle. Je n'en ai aucune idée. Je l'aime. C'est tout ce que je sais. Et je ne la lacherai pas.. Jamais... ? Je ne veux plus. Et ça me fait peur de la voir ... comme ça. Parce qu'elle a l'air perdue. Qu'elle ne veut pas bouger alors que les flammes lechent le corps de l'homme qui a posé la main sur elle. Je suis perdue moi aussi. Je voudrais... faire quelque chose mais je ne sais pas quoi. Je n'ose meme pas la brusquer. Alors je me perds un peu. Elle est si... belle. Même comme ça... .?

Et puis je crois que c'est elle qui prend la decision, en quelques secondes nous sommes un peu plus loin... dehors. Il fait froid je crois. J'ai tellement peur qu'elle ne soit pas bien. Je la serre contre moi... Je ne la lacherais plus jamais. Elle est mienne tout comme je suis sienne. Ca ne changera plus... Je ne peux plus. Je... Et si nous fuyons ? Mais au fond ce n'est pas possible. Rien de tout ça n'est possible. L'avenir n'est pas de notre coté. L'avenir ne l'est jamais. Et je soupire, et je frissone un peu. Mais ce n'est pas le froid. Je ne le crains pas. C'est la chaleur du feu non loin de nous. Non c'est juste sa presence.

« Nous sommes vivantes..» Je me repete je sais. Mais c'est important qu'elle le sache, car si nous etions mortes nous serions libres, je pourrais partir avec elle. La, je suis condamnée à retourner plus tard au service d'un homme que je meprise, subir milles tortures pour me reconditionner. J'ai un truc derangé dans mon esprit... Ils m'arrachent mes souvenirs mais les souvenirs finissent toujours par revenir, surtout quand je la vois. Et timidement je glisse ma main sur sa joue, puis je l'attire contre moi, posant mes levres contre les siennes. Tellement de choses doivent être dites. Ce n'est pas le bon endroit. C'est peut être le bon moment... Ou pas. Elle me semble si... perdue. Je me perds moi aussi. Il suffit de ses yeux pour que je m'y perde.... « Je t'aime. » Mais c'est tragique. Et je ne suis plus la même. Je ne le serais jamais plus... En realité. Je ne sais plus...

A genoux je tombe devant elle. Et je la regarde... ? Elle est ma redemption ? «Je ne sais plus quoi ... faire.»

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Evey Sara Coleman

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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeDim 20 Nov - 11:23

« je te connais par cœur ... sur le bout de mes doigts



Au loin dans la vallée la brume se mélange
aux pastels de safran de violette & d'orange
& j'en vois les reflets dans ton regard voilé
par des réminiscences d'antiques cruautés
ne laisse pas les mères de vinaigre envahir
tes pensées ta mémoire tes rêves & ton sourire
chasse au loin ta détresse laisse entrer le printemps
le temps de la tendresse & de l'apaisement


« Et je te dis reviens maintenant c'est mon tour, de t'offrir des voyages pour les Galapagos » Je ne pourrais pas me passer d'elle. Elle était essentielle à ma vie à mon être. Tout entier. Je l'aimais, je l'aimais à en mourir. La douce folie qui m'étreignait, ne retirait pas pour autant tout l'amour ou l'affection que j'avais pour elle. Bien au contraire, je crois bien qu'elle l'exacerbait même. Si je ne pensais pas pouvoir l'aimer plus que je l'aimais maintenant. Ça se révélait possible ces dernières secondes. Je n'avais aucune envie de partir. Non la seule chose que je voulais faire c'était me nicher dans ses bras. Et attendre l'éternité, attendre que tout se finisse, et puisque j'étais morte, qu'elle l'était aussi, rester ainsi, pour toujours. L'aimer, la sentir contre moi. Je ne pourrais plus supporter de la savoir loin de moi, surtout pas dans la mort ou a priori rien ne pourrais nous séparer.

« Ton blues a dérapé sur mon corps de chacal » l'odeur de chair cramée semble me réveiller un petit peu et dans un éclair de lucidité je nous extrait de ce bâtiment en flammes. Je voulais rester, là, dans cette ruelle, avec elle, j'irai partout avec elle. Nous n'étions pas morte. Mais … alors … est ce qu'elle me revenait enfin? « Et je te dis reviens on s'en va mon amour, recoller du soleil sur mes ailes d'albatros » je voulais fuir, je voulais elle. Oui … Non, c'était un fait, je ne voulais qu'elle, je n'avais jamais voulu qu'elle, je ne voudrais jamais une autre qu'elle. Elle était mon seul et unique amour, la femme de ma vie. MA FEMME. A moi, à personne d'autre. Ses lèvres sur les miennes, ou les miennes sur les siennes, je ne sais plus, quelle importance … Sa présence à côté de moi. Et je vois à nouveau clair. La clarté se fait à nouveau dans mon esprit et je ne m'explique pas qu'elle l'ait fuit. Est ce que … le Doloris pouvait réveiller des choses. Est ce que la prochaine fois que je le subissais je pourrais devenir folle? Après tout, tout le monde connaissait le sort tragique d'Alice et Frank Londubat non? Seulement … ils avaient un fils à qui ils manqueraient et même un petit fils il me semble. Moi j'avais qui à qui je manquerait? La seule personne dans les yeux de qui je voulais vivre … ne se souvenais pas toujours de moi. Oh bien sûr j'étais superEvey défendant la veuve et l'orphelin. Mais … je ne voulais sauver qu'elle. Non c'est pas vrai. Mais … elle était la seul qui comptait quand même.

« Horreur Arrar Arthur … tu l'a trouvée, amère … la beauté » Prostrée dans la boue. A genoux face à elle. Des larmes inondaient mon visage. Je crois que … tout ce qui vient de se passer ne me tombe dessus que maintenant. Elle m'aimait. Je l'aimais aussi. Mais je savais que les choses n'étaient pas aussi simple. Ca serait trop facile sinon. Non … on ne pouvais pas tout simplement s'aimer. Je crois que c'est ce qui me fait le plus mal. « Soleil … n'est ce pas merveilleux de se sentir piégé? » Je lève les yeux sur elle. Elle ne sait plus quoi faire.

« Alors aimes moi. Parce que moi je t'aimes comme je ne pourrais jamais plus aimer quelqu'un. » une larme au coin des yeux je la regarde avec tendresse avant d'expirer difficilement, mes côtes me faisaient mal à présent. L'illusion dans laquelle je vivais se brise doucement, et je commence à ressentir la douleur.
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Jeremiah L. Wotan

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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeLun 21 Nov - 11:15

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Je fais souvent ces reves etranges où je sauve une femme des souffrances mortelles. Ce reve... C'est ce soir je crois. Mais je ne sais pas trop. Ca a été jadis. Je ne sais plus ce qu'il en est reellement. J'ai juste une belle brune en face de moi et je sais qu'il y'a entre elle et moi des souvenirs que je n'arrive pas à atteindre. J'aimerais me rappeller. J'aimerais me souvenir, si sa peau est douce, comment elle reagit à mon contact ? J'aimerais me rappeller notre rencontre ... ? J'aimerais me rappeller celle que je suis, et ce que je suis avec celle qu'elle est. J'aimerais... revivre mon passé.. ? On dit qu'il y'a un engin etrange dans l'ancien bureau du professeur Dumbledore. L'ordre en parlait de temps en temps, une bassine qui renvoit des souvenirs... Ca pourrait m'aider. J'en sais rien. Ce qui pourrait m'aider c'est d'être liberée du joug des mangemorts. Ce qui pourrait m'aider c'est de retrouver ma vie d'avant. Celle dont j'aimerais me rappeller...

Et je suis a genoux, dans la boue face à elle. Elle aussi tombe à genoux... Et je lui dis le vrai. Je lui dis que je l'aime... Que je ne sais pas quoi faire. Elle me dit de l'aimer... ? Si c'etait aussi simple, la vie ne ferait pas mal non... ? Ce qu'elle me dit c'est beau.. Et au fond de moi je suis contente, qu'elle n'aime personne d'autre. Ca fait combien d'années ? Elle aurait pu refaire sa vie. Elle ne l'a pas fait. Et moi qu'est ce que j'ai fais dans tout ça... je ne sais pas. Je ne crois pas avoir donné mon corps à quelqu'un d'autre, meme si il y'a des tentations. Mon coeur je ne sais pas où il est , je crois que.... « J'ai laissé mon coeur avec toi quand je suis partie..» c'est tout ce que je peux dire. Et c'est blasant de ne pas pouvoir dire grand chose d'autre... ? Est ce que ça fait de moi une fausse blonde pathetique ? Je... ne sais pas. Il y'a une larme qui perle au coin de ses yeux, et doucement d'un geste tendre, je l'enleve, je l'efface.... Puis j'attire Evey contre moi... Elle est... si fragile. Elle a l'air d'avoir mal... Je nous releve, et je la regarde avec douceur, avec amour... Je crois.

« Evey... » Je savoure son nom entre mes levres. Et je m'approche d'elle pour la serrer dans mes bras. Ca se voit qu'elle ne va pas bien. Elle a du subir des tortures, elle a du... Je ne sais pas. Je passe mes mains timidement sur ses hanches et je... me mord la levre. « Est ce qu'il t'a... est ce qu'il t'a outragé ? » Ca peut sembler vieillot mais je ne sais pas comment le dire autrement. La... reste avec moi Evey.. Reste avec moi, je te protege... Et je ... ne sais pas pourquoi, je... devrais rentrer non ? Mais je ne veux pas. Je me mord fort la levre à m'en faire saigner. « Ce soir, je reste avec toi. » Rester oui... Mais où... Je n'ai pas de maison, je ne sais pas où elle habite... ? Est ce qu'on habitait ensemble... ? Est ce que.... ? Dans un geste maladroit je lui tend ma baguette.... « Allons... Chez toi ? »
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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeMer 30 Nov - 9:21

« je te connais par cœur ... sur le bout de mes doigts



Au loin dans la vallée la brume se mélange
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& j'en vois les reflets dans ton regard voilé
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Elle était belle si belle. … non belle elle l'est tout le temps. Ma Jeremiah. Miah. Ma femme. Sa présence a un effet bizarre sur moi. Ça a toujours été le cas. Elle avait toujours produit une réaction bizarre de ma part. Je l'aimais et je crois bien que si j'en avais l'occasion je ferais tout pour elle, que je pourrais mourir pour elle. Non je n'avais pas besoin de le croire, je le savais c'était moi. C'était tout moi avec elle. Ma sauveuse.

Alors que je retrouvais peu à peu mes esprits. Que la folie s'éloignait peu à peu de moi et qu'en un sens … je redevenais moi-même. Elle était toujours là. Quelle n'était pas ma surprise. Surtout après les mots de Satoru son ami Mangemort à qui elle semblait avoir demandé de me protéger. Parce qu'il semblerait qu'elle ne se souvenait pas de moi. Du moins c'est ce que j'avais constaté en la revoyant il y a quelques temps. Et puis en rencontrant son copain Mangemort. Je ne savais plus quoi penser. Elle semblait aussi perdue que moi. Nous étions à genoux dans la boue. Dans une ruelle. Ironie du sort. Une nouvelle fois je m'étais échappée d'un bâtiment en flammes. Mais cette fois les choses étaient différentes. Je ne m'en étais pas sortie seule. Elle avait été là, tel Zorro. Elle m'avait sauvée. Peut être que cette fois j'aurais pu réellement mourir? Non certainement pas. Devenir folle c'est bien possible à grand coups de Doloris. Et puis être finie de la main de cette Astor Lovecraft qui semble vouloir ma peau!

Je la regardais. Quel beau tableau. Elle … et moi. Dans une ruelle des plus déserte et aussi sombre. Allée des Embrumes. J'aimerai l'avoir rien qu'à moi. Comme avant. Comme autrefois. Je l'aimais, je l'aimais comme une folle, et pour ça pas besoin de Doloris. Cela me fendait le cœur de la savoir loin de moi, au pays des brumes. Ne se souvenant de rien. Je voulais qu'elle se souvienne, je ferais tout pour qu'elle se souviennes. Tant pis si je n'étais pas là seule à le vouloir. C'était d'ailleurs certainement mieux pour elle, mais je ne la partagerais pas. Avec personne. Elle était mienne tout comme j'étais sienne. Dans un espoir vain je lui demandais de m'aimer. Je lui déclarais mon amour immuable pour elle. Mon amour éternel pour elle. Sa personne, quelle qu'elle soit. Elle même. Avec ou sans souvenirs. Elle n'en a plus. Soit! Créons en de nouveaux. Ses paroles me touchèrent droit au cœur. Elle avait laissé son cœur avec moi. Auprès de moi. Quand elle est partie. Son départ. Frustrant. Je … je lui en avait voulu, je savais qu'elle partait en mission, je ne la connaissait pas en détails, car elle était secret. Mais je pensais que l'on se reverrait tout de même. Et non. Aussi je n'avais pas pu profiter de ce dernier moment avec elle, en sa compagnie. Dans ses bras. Je lui en avait voulu, elle le savais elle. Mais pas moi. Et puis … le manque a laissé place à la tristesse, une infinie tristesse que j'avais noyée dans le boulot.

Je suis fatiguée. Crevée et même lessivée. A vrai dire, je ne sais même pas combien de temps j'ai été captive à nouveau. Combien de temps elle avait mis avant de venir me sauver sur son destrier blanc. Et pourtant mon regard ne faisait que suivre le moindre de ses gestes. Lasse et épuisée je la regarde. Mon regard est suppliant. « Mon cœur à toujours été avec toi. Que tu t'en souviennes … ou pas. Je suis à toi. Et à personne d'autre. »

Je baissais les yeux, non il ne m'avait pas … violée. Enfin … je ne pense pas. Mais maintenant qu'elle me le demandait je n'en était pas tout à fait certaine. Je la lâchait du visage pour poses mes yeux sur moi même, essayant de voir ce à quoi je ressemblait. Non je ne pense pas. « Je … non je ne crois pas. Je ne suis pas certaine, je ne sais pas combien de temps … je … » ses yeux inquiets m'encouragèrent à arrêter de parler maintenant et le plus vite possible. « Je n'ai rien. »

Les étoiles dansaient dans mes yeux quand elle déclarait rester avec moi ce soir. Un large sourire illumina mon visage. Oh oui. Qu'elle reste. Certe elle n'avais pas dit toujours, mais … c'était déjà un bon début non? J'étais quelqu'un de terriblement optimiste. Et naïve aussi. Mais … elle restait, c'était tout ce qui comptait. Sa lèvre saigne et d'un doux geste du pouce j'essuie toute trace de ce liquide sucré rouge. Oui allons chez moi. Oui. Elle nous y ferait transplaner. Je ne pense pas en avoir la force. « Oui, j'habite près de Downing Street. A quelques pas des bureau du premier ministre Moldu » murmurais-je qu'elle sache où aller.

Une fois chez moi, je Je m'arrêtais devant la porte, ne parvenant pas à ouvrir la porte de chez moi, on chez moi à moi.. Elle était à nouveau là. Ce n'était pas l'appartement que nous habitions ensemble. Mais je l'avais gardé, il était plus bas dans la rue. Je me retournais puis. La prenant par la main je descendais un peu la rue. J'étais parano, ne l'oubliez pas. Et cet appartement pourrait être vite trouvé. Et elle aussi de ce fait. Et je ne voulais pas. Ce soir était à nous. La nuit nous appartient. J'ouvris le second appartement. Ici personne ne nous trouverait. Le petit cagibi d'entrée était toujours empli de la joie de notre bonheur parfait … mais passé. Son odeur et son souvenir planait dans tout l'appartement, voilà pourquoi je l'avais quitté. Voilà pourquoi je n'avais pas pu le quitter totalement non plus.
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Jeremiah L. Wotan

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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeVen 2 Déc - 11:02

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Nous etions justes perdues voguant aux cotés de l'autre jusqu'a la fin des temps. Nous etions perdues. Et moi j'étais damnée. Mais pourtant je trouvais le temps de lui dire des mots tendres, ces mots que tant de fois j'ai revé lui redire ... ? Ils sortent tous seuls, mais je ne suis pas sure de savoir les parler. Je ne suis pas sure de savoir m'exprimer en ce qui concerne quelque chose d'aussi complexe que les sentiments. J'aurais aimé.... Que les sentiments diparaissent. Mais en fait... ils ne disparaissent jamais... Je crois. Du moins pas ceux que j'ai pour elle. Non. J'esperais qu'ils ne disparaitraient jamais. Meme les tortures ne me les avaient pas enlevés. Elle etait mienne. Elle le resterait pour toutes les eternités. Je souriais. Et je la serrais contre moi. Elle ne savait plus ce qu'ils lui avait fait. Elle semblait hesiter. J'étais inquiete, j'etais triste. J'étais enervée. Mais son " Je n'ai rien" resonna longtemps dans ma tête. Je desserais les poings. Il n'y'avait plus rien que je puisse faire je crois.

Et je voulais rester. Je ne voulais pas partir. Je ne voulais plus partir. Parce que j'avais l'impression que c'était ici qu'était ma place. A ses cotés. Le sang sur ma bouche, elle l'essuyait. Et sans le savoir, elle essuyait aussi les plaies de mon coeur. Heureusement qu'elle etait la. Heureusement qu'elle etait elle. Où habitait elle... ? J'avais presque une lueur d'espoir. Qu'elle me dise "chez nous". Mais non... Enfin vu l'addresse je crois que ce n'était pas loin ,mais je ne me rappelais pas vraiment. Pas de tout. Je ne savais plus trop les details de ma vie. Je me contentais juste, voila... De nous transplaner elle et moi. Prés de chez elle. Elle n'arrivait pas à ouvrir la porte. Je ne savais pas quoi... faire ? Je n'avais pas le temps de reagir qu'elle me prenait par la main et me trainait ailleurs ? Je connaissais le chemin. Je crois. Mais... Je ne disais rien. L'odeur de ... familiarité ? Les photos sur les murs ? Je regardais autour de nous. Et je m'effondrais sur le canapé blanc sur le quel j'avais passé tellement de temps. C'était des larmes qui coulaient de mes yeux. Vraiment. Des larmes... J'etais perdue. « Je.... » Je n'arrivais pas à exprimer clairement ce que je voulais dire mais... « Evey je... » et je n'arretais plus de pleurer maintenant, j'etais brisée. Toute cassée. J'avais aucune idée de comment faire pour me reparer....
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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeMar 6 Déc - 0:50

« je te connais par cœur ... sur le bout de mes doigts



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Perdues. Toutes les deux. Comme deux enfants égarées sur le chemin de l'école. Perdues dans l'ummensité du néant. Dans l'immensité de la vie. De la mort. De l'existence. Moi qui voulait lier mon existence à la sienne, elle m'avait été arrachée et de manière horrible. Je ne m'y attendais pas. Je n'aimais pas ça. Je … souffrais de son absence. Son amour me manquait, ses sourire, ses mains ses regard. Elle me manquait et j'aimerais profiter avec elle du moment présent. Cueillir dès à présent le jour, les roses de la vie. Et ne pas penser au lendemain. Mais coment ne pas penser au lendemain. Avec … tout ce qui nous arrivait; Ce qui nous était imposé. Elle était dans le clan ennemi. Je n'arrivais pas à m'y faire mais. C'était le cas. Mais elle m'avait sauvée. Hein. Elle m'avait sauvée non? Ca voulait dire quelque chose. Y'a espoir! Oui oui il y en a!

Je n'avais rien, non je n'avais plus rien elle était auprès de moi alors je n'avais rien. Dans ses bras, serrée contre elle je me sentais intouchable, invulnétable. Recouverte d'une armure inviolable que personne ne pourrait pénétrer. Avec elle ne me sentais forte et je me sentais femme. Avec elle ne me sentais vivre. Mais cette sérénité disparut quand elle lâcha son étreinte. Je voulais rester avec elle. Mais c'était impossible. Le destin se jouait de nous. Ce n'était pas Roméo qui hurlait au désespoir « I am Fortune's fool » ? Hé bien je te comprends mon coco. Le destin se moque et joue avec nos plaies. Les salauds sont pas ceux qu'on croit.

Chez moi. Oui allons chez moi j'avais besoin de repos. Dans ses bras. Non je rêve. Doux rêve cela dit. Je lui marmonne l'adresse à bout de force. Mais une fois là, je ne peux pas. Entrer, dans ce nouveau chez moi. Dans cet endroit où je me suis forcée à vivre sans elle. Je me retournais donc vers elle et ni une ni deux filais vers notre chez nous. Notre nid à nous. Elle semblait perdue. Peut être que je lui en demandais trop qu'elle n'était pas prête. C'était possible. Je m'en voulais tout de suite. Elle semblait perdue. Affalée sur le canapé blanc. Immaculé. Qui avait connu les câlins, les siestes langoureuses, les heures devant la télé. Elle pleurait. La chez nous elle pleurait. Je vins m'asseoir à ses côtés. Malgré la douleur aux côtes, je pris son visage dans mes mains. Je ne voulais pas lui faire peur. Je ne voulais pas la forcer. Je ne voulais pas qu'elle se sente mal. Ou aussi perdue que moi. Je posais un doigt sur sa bouche fragile qui murmurait des paroles répétitives et perdues. Les yeux déterminés. Plongés dans les siens. Les larmes sur ses joues ne me faisaient pas peur. Elle ressentait. Quelque chose. C'était positif. Même si ça faisait mal. C'était positif. Je baisais ses joues emplies de larmes. Pour les effacer pour l'aimer parce qu'elle n'avais pas à avoir peur. Ici. Personne ne la trouverait. N'est ce pas? Je voulais y croire.
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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeMer 7 Déc - 12:33

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A trop me rechercher, je crois que je me suis perdue. Je ne suis que le jouet du destin, mais le destin n'a pas été sympathique avec moi. Je mal. Je triste. Je ... est un autre. Je me sens tellement partir. Et pourtant, je la laisse me guider vers ce qui jadis fut notre refuge, notre chez nous. Notre antre protegée de tous. Nous avons connu le bonheur dans cet appartement qui respire... la tendresse, la familiarité. Ce canapé sur le quel je suis assise a du voir plus que des etreintes chastes. Je ne m'en souviens pas. Mais ça fait mal Evey. Ça fait mal en moi que tu me manque... Tu n'as pas idée de tout ce qui peut se passer dans ma tête. Et je suis la, la tete entre les mains sur ce canapé qui fut le notre. Je crois que je parle, mais je ne sais pas quoi dire. Je sens sa presence a coté de moi, je sens ses mains sur mes joue, je sens son doigt sur mes levres, et je depose un baiser sur ce doigt. Je crois que je ne me controle plus, et je sais que les larmes coulent doucement de mes yeux. J'ai peur Evey. J'ai mal. Elle embrasse mes joues et ça me brise le coeur , tout en le recollant. Je suis ... biaisée. Fatiguée. Dechirée je crois... Et puis ca devient trop fort et je fais tomber ma tete contre sa poitrine. Je la pousse un peu, de maniere a ce qu'elle se retrouve couchée sur le canapé, et je me couche contre elle. Sur elle. La tete dans son cou, contre elle. Je ne... Je ne la lache plus. Plus jamais.... ?

Et puis mes larmes cessent, ce n'étaient que des petites larmes. Je n'ai jamais trop pleurer, et je realise... La position. La familiarité. Je vais me faire tuer. Le seigneur des tenebres va lui faire du mal. Je panique. Je tente de rester calme. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas comment reagir. Je la regarde... Je ne peux... Je ne peux pas la laisser. Et pourtant je me releve en sursaut. « Je dois partir ! » Si ils la trouvent. Si ils decouvrent son existence... Elle mourra. Et je mourrais plus que je ne suis deja morte. Je ne peux pas. Et pourtant... Je ne pars pas. Je reste la au milieu du salon. Je ne... pars pas. Je ne sais pas. « Je dois y'aller pour toi . » J'essaye d'etre convaincante, mais mes yeux crient... " retiens moi". Si elle me laisse partir, je ne reviendrais plus. Je sais que je n'en serais pas capable. Je ne pourrais pas... J'aurais trop peur de la mettre en danger. Retiens moi Evey. Retiens moi comme si c'était la derniere chose a faire. Non. Jeremiah pars. Elle est en danger a cause de toi. PARS je te dis.... Pars... Je remue un peu la baguette... Et je...

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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeMar 13 Déc - 14:33

« je te connais par cœur ... sur le bout de mes doigts



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On. On était là. Là où nous vivions. Là où nous étions avant. Heureuses et amoureuses. Sans emprise du temps. Épanouies, sans problèmes avec le ministère, avec les mangemorts ou même la mémoire. Mais je l'avais perdue. Je m'en voulais de l'avoir amenée ici. Je n'aurais peut être pas du. Je … c'était peut être trop tôt. Et pourtant je ne voulais aller nulle part ailleurs avec elle. Et à la fois je voulais aller partout. Je voulais surtout juste être avec elle. Je l'aimais, je l'aimais comme une folle. Elle était mon soleil, mon oxygène. Celle qui me fallait la seule pour moi. Et je pense que là je lui en demandait beaucoup. C'était nul complètement nul et je m'en voulais d'avoir fait ça j'étais stupide, vraiment stupide. Je n'aurais pas du. Je baissais les yeux. Elle se semblait perdue, dans cet univers qui était le notre. Ces murs qui avaient entendus nos rires, nos joies, nos tristesses. Ils ne lui parlaient pas, ils ne lui parlaient plus.

Je sèche ses larmes, je la force à se taire. Je l'aime, mes lèvres sur ses joues. Elle tombe sur moi. Dos contre le canapé elle est contre moi et je passe mes mains dans son dos, dans ses cheveux. C'est comme si nous n'avions jamais quitté cet endroit. Elle. Dans mes bras. Nichée au creux de moi. La tête dans mon cou je caresse ses beaux cheveux d'un revers de main rêveur.

Et puis je sens la panique monter en elle. Elle se relève en sursaut et déclare devoir partir. J'entrouvre la bouche, mais rien ne veut sortir. Je la regarde elle est si belle , mais elle se relève. Elle a peur. Oui elle a peur pour moi. Je le sens. Je me relève et viens me mettre face à elle. Doucement, simplement je dépose un baiser dans son cou. « Shh » et puis un autre baiser. « Personne ne connait cet endroit? » un troisième baiser. « Tu dois rester … » et un dernier plus haut, près de son oreille. « Tu dois rester pour moi. ».

Restant quelques secondes contre elle je finis tout de même par -non sans regret- me décoller d'elle. « Miah. Je sais que tu as peur. Qu'ils … me trouvent. Mais ils ne me trouveront pas. Ils ne peuvent pas me détruire. Miah, deux mangemorts ont déjà essayé de me tuer. Et pourtant … » je soupirais et baissais les yeux vers moi même « Je suis toujours là non? Je suis la pour toi. N'aie pas peur. » je déposais un baiser sur ses lèvres « N'aie pas peur. Je t'aime. Tant que tu es en vie. Il ne m'arrivera rien. »
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Jeremiah L. Wotan

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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeVen 6 Jan - 8:36

JE TE CONNAIS PAR CŒUR SUR LE BOUT DE TES DOIGTS — EVEY&JEH
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C'est soudain tu vois, je panique. J'ai l'angoisse qui remonte comme une boule de feu dans mon corps tout entier. Ça fait mal. Ça me fait reflechir. Réagir. Ça fait... Mal. Ouais c'est ça... Je me leve, je gesticule. Je veux partir. Je dois partir. Elle n'est pas en securité, et de toute ma vie il n'y'a que sa sécurité qui compte. Si ils la trouvaient... Si ils la trouvaient, je ne veux meme pas imaginer. Ils la briseraient de trop. Ils lui feraient des choses sans nom... Que moi je les subisse c'est une autre histoire. J'ai choisi. J'ai choisi. Elle n'a rien demandé. Elle n'a pas choisi elle. Non. Ils ne peuvent pas la prendre. Je dois la proteger. Et la proteger veut dire que je dois rester loin d'elle. Il faut qu'elle le comprenne.

Pourtant, elle vient, et me prend dans ses bras . Elle depose des baisers sur mon visage anxieux. Je dois rester dit elle. Je dois rester parce que je suis à l'abbri ici. Ils ne savent rien de cet endroit. Ils le sauront. Ils le sauront. J'ai peur. Et je me murmure doucement. « J'ai peur. » Parce que oui. Devant elle, la fierté n'existe pas. Je ne suis qu'un timide jouet du destin entre les mains de la femme qu'elle aime. Devant elle, je ne suis plus rien. Et elle parle. J'essaye d'ecouter. Oui, des mangemorts ont deja tenté de la tuer. Oui, elle voit clair dans mon jeu c'est pour elle que j'ai peur. Mais ... Je ne peux rien faire contre ça. Je ne peux rien faire et je frissone quand elle pose ses levres sur les miennes. C'est tellement doux. Different des violences que je subis d'habitude. Et je m'accroche moi. Je m'accroche à elle... Comme une bouée de survie. Je m'accroche comme si il n'y'avait qu'elle. Comme si la vie se resumait ce soir a uniquement nous deux.

« Juste cette nuit... » Je ne sais pas ... Je ne realisais que bien plus tard que je l'avais dis à voix haute. Que oui, je venais de lui conceder la victoire... Je parlais... D'une voix un peu plus assurée. « Juste cette nuit. » Et fatiguée je me rasseyais sur le ... sur notre canapé l'attirant avec moi dans ma chute. Je suis... tellement desolée?
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Evey Sara Coleman

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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeLun 16 Jan - 20:59

« je te connais par cœur ... sur le bout de mes doigts



Au loin dans la vallée la brume se mélange
aux pastels de safran de violette & d'orange
& j'en vois les reflets dans ton regard voilé
par des réminiscences d'antiques cruautés
ne laisse pas les mères de vinaigre envahir
tes pensées ta mémoire tes rêves & ton sourire
chasse au loin ta détresse laisse entrer le printemps
le temps de la tendresse & de l'apaisement


Cours moment de douceur. De tendresse. De paradis retrouvé. Parce que la folie, puis la panique se lit dans ses yeux. Dans son être. Elle panique. Et si je ne peux que la comprendre. Je ne l'accepte pas pour autant. C'était trop tôt. Je l'aime. Mais c'est trop tôt elle n'est peut être pas capable de le supporter. ça. Ici. Nous. Ce que l'on a été. Ce que j'aurais espéré que l'on devienne. Ce que j'avais fantasmé. Notre vie. A deux. Mais non. Ils me l'avaient pris. Je ne la reconnaissais que partiellement dans ses yeux. Ses yeux qui autrefois étaient rieurs. Ses yeux dans lesquels j'avais auparavant lu de l'amour. Du désir. Ces yeux, ces si jolis yeux que je pourrais regarder sans interruption. Étaient à présent fuyant.

Elle se lève et veut partir. Mais moi je ne veux pas. Oh égoïsme quand tu nous tiens. Je devrais la laisser aller peut être? Mais tant d'années séparée d'elle m'ont rendue bien amère. Et ça ne m'aide pas. Elle avait peur pour moi. Mais je ne sais pas si je suis réellement capable de le comprendre. Je. Je savais qu'elle était mon havre de paix. Ma douceur. Mon refuge dans la tempête. Mais je n'étais pas consciente que. Si ça se savait, je pourrais risquer d'énormes dangers. Que je pourrais même perdre la vie. Et que c'était bien ça qui la rendait malade. Mais ce n'était pas son amour pour moi qui risquait de me tuer. Mais bel et bien mon amour pour elle. Et mon entêtement à la vouloir elle. Elle et nulle autre femme.

Je la rejoint. Je suis presque son bourreau. Je l'embrasse et je ne me doute pas que chacun de ses baiser lui procure autant de douceur que de douleur. Parce que je ne sais pas. Je ne suis pas consciente. Je l'aime. Et je ne pense qu'à ça. À nous. Et ne pas voir plus loin que le bout de mon nez pourrait bien être ce qui nous perdra un jour … par ma faute. Tsss.

J'embrasse ses joues, j'embrasse ses larmes. Je l'embrasse toute entière. Elle a peur. Et j'ai envie d'être la pour elle. Je serais là pour elle. Quoi qu'il arrive. Quoi qu'il puisse se passer. Je pose sa tête sur mon épaule et doucement caresse ses cheveux. Du bout de mes doigts ils s'enroulent dans ses longues mèches dorées. Mes lèvres rencontrent les siennes avec évidence et je sens ses bras s'accrocher autour de moi. Serre moi fort mon amour. Je suis là. Je ne te lâcherai pas. Un large sourire illumina mon visage alors que je ne lui répondais pas me contentant de l'embrasser avec fougue. Ca vaut toute les réponses du monde ça. Non?

« Je t'aimais. Je t'aime. Je t'aimerais toujours Miah. » doucement je posais mes mains des deux côtés de ses joues et l'embrassais à nouveau avec passion sans même sentir que j'étais à présent dos au canapé et son corps contre le mien.
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MessageSujet: Re: MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts MIAH&EVEY — je te connais par cœur sur le bout de mes doigts Icon_minitimeMer 25 Jan - 10:02

JE TE CONNAIS PAR CŒUR SUR LE BOUT DE TES DOIGTS — EVEY&JEH
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Je ne sais plus vraiment ce que je dois faire. Je suis partagée entre ces souvenirs qui m'aggressent. Entre ces moments delicats. Entre cette stupide peur qui se prend de moi... Stupide. Assassine. Mauvaise. J'ai mal... Tellement mal et tu ne peux pas comprendre. Parce qu'il faudrait pour qu'elle me comprenne que je lui raconte tout. Il faudrait que je lui dise ce qui est... Ce qui fut... ? Je ne peux pas. Elle prendrait des armes, elle irait tuer des gens. Elle me vengerait ? Mais regardez moi... Il n'y'a plus grand chose à venger. Je ne suis plus grand chose.... ? Je suis vide. Vide de sentiments et vide d'émotions. Je suis vide.... Il n'y'a plus rien à sauver. Mais ses baisers ont un gout d'amertume neccessaire. Je reste. Pour une nuit. Juste pour la nuit. Parce que personne sait que je suis ici. Demain ils me chercheront. Demain j'aurais mal de mes fautes. Mais j'oublierais. J'oublierais, comme souvent, comme toujours. Parce qu'ils m'ont rendue folle. Parce que j'ai preferé utiliser sur moi le sortilège d'amnésie... Plutot que de leur livrer ma vie.

Elle me dit qu'elle m'aime. Je ne sais pas vraiment repondre. Je me contente de l'embrasser, alors que des flashs du passé me reviennent. Alors que les souvenirs emplissent la piece.... ? Ma tête... Est pleine à craquer d'images qui ne demandent qu'a ressortir. Mais je peux pas les laisser faire. Je peux pas me laisser faire. J'ai peur de ce que je suis... ? De ce que je suis devenue. Sans mes souvenirs... Au fond, qu'est ce que je suis ? Qu'est ce que je fais ? J'en sais rien moi. Je suis juste... Totalement perdue. Et cette main tendue... ? N'est qu'un baiser de sa part.

Ses baisers... ? J'y reponds. Je m'y fonds... Je goute à ses levres et me blottit contre son corps. Mais j'ai mal. Parce que je n'ai plus connu de proximité autre que celle des fouets... ? Des sorts... De la torture. Mais j'ai mal... Parce qu'elle pose ses mains dans mon dos et que mon dos .... est aussi blessé que mon ame. Malgré moi je laisse echapper un gemissement de douleur. Il y'a des cicatrices plus... Virulentes que d'autre. Et je ferme les yeux pour ne pas croiser son regard. Je l'embrasse. Pour qu'elle oublie mon presque cri. « Laisse moi... Dormir comme ça. Sur toi. » Ca sonne desesperée. Peut être... Que je le suis.
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