« Je n’étais pas destiné à être un journaliste. Quand j’étais petit, j’étais un piètre curieux et je n’avais encore moins le don de l’écriture. J m’intéressais à rien si ce n’est que les bonbons à la fraise et les chocogrenouilles qu’on m’offrait souvent, parce que ma maman était une femme un peu trop mère poule qui aimait me faire plaisir (attention, je n’en suis pas devenu capricieux pour autant ! Hey Jimbo, ramène moi un café de suite ! et pas trop caféiné et surtout avec beaucoup de sucre ! Quoi t’es pas payé pour ça ? Mais je m’en fou !). En fait, j’étais un petit garçon très gourmand qui se souciait surtout de son estomac plus qu’autre chose. Mais des évènements dans une vie peut pousser à nous faire changer complètement et c’est ce qui m’est effectivement arrivé. Je vais vous raconter tout ça !

Le moi que je suis est né un 6 juin, peu avant l’été mais ce n’était pas trop grave parce qu’en Angleterre, on a jamais vraiment chaud, à moins de vraiment le vouloir. Ou alors c’est moi qui suis trop frileux, à voir. Mon père est… ou plutôt était un sorcier humble qui gagnait sa vie en soignant des gens quant à ma mère, eh bien elle gagne toujours sa vie en étant professeur des écoles dans le monde moldu, parce qu’effectivement, c’en est une au contraire de mon père qui lui, est sorcier.
Mon enfance n’est pas vraiment à plaindre, même si j’aimais le chocolat et les fraises, j’ai vécu quelque chose de plutôt normal. On ne m’a pas battu, on ne m’a pas mordu, je n’ai pas été séquestré et on ne m’a pas obligé à tuer mes parents, dieu du ciel, merci ! J’étais un garçon normal, gentil mais assez fainéant sur les bords, je dois l’admettre.
Mais ce ne fut tout de même pas étonnant que je reçoive un hibou pour m’avertir que j’étais cordialement invité à faire mes études de magie dans la prestigieuse école qu’était Poudlard. Je n’eus pas trop de difficulté à trouver les fournitures scolaire qu’il me fallait et le voyage jusqu’au château se passa très bien. C’était d’ailleurs à ce moment là que j’ai rencontré mon meilleur ami, qui restera le seul d’ailleurs car je n’ai jamais vraiment eu des amis à part lui.
Une fois arrivé, je manquais de tomber à l’eau au moment de se retirer des barques pour arriver sur la terre ferme. Heureusement, je fus aidé pour me rattraper à temps sinon quoi, j’aurais goûté à l’eau peu délicieuse et surtout glacé du lac. Tout ça pour vous dire que j’étais loin d’être destiné à être un élève brillant. Mais peu de personne se moqua de moi à ce moment là, les autres furent plutôt amusés par la situation et c’est ainsi que je me tissai des liens vaguement amicaux. En tut cas, une chose était sure : j’étais peu être maladroit mais je me suis toujours trouvé un don pour m’approcher des gens d’une façon ou d’une autre.
je fus envoyé à Poufsouffle, honorable maison dont je ne me suis jamais plaint. Les gens y étaient gentils là bas et on s’entraidait pas mal !
Les choses se gâtèrent lors de ma cinquième année où l’on m’apprit que mon père avait vilainement perdu la mémoire. Un sorcier malin lui aurait jeté le méchant sort d’Oubliettes et d’une seconde à l’autre, il avait tout oublié, même son propre nom. Je ne savais pas ce qui avait pris à ce sorcier d’avoir fait cela à mon père, car peut être était il un honnête homme mais il n’avait rien à envier. Après mûre réflexion, je me suis dit qu’il y avait quelques choses derrière tout ça. J’aurais pu vouloir être Auror, l’idée m’avait traversé d’ailleurs l’esprit mais je n’étais pas assez agile et encore moins assez discret pour l’être. J’aurais été recalé avant même d’avoir atteint les six premiers mois de formation alors c’était perdu d’avance. En revanche, ce fut cette raison qui me poussa à me tourner vers le journalisme. Les journalistes savaient tout. Du moins, c’était l’impression qu’ils me donnaient. Ils étaient si curieux qu’ils ne rataient rien. Ils avaient un réel pouvoir sur les gens, en négatif souvent, mais aussi en positif. Et j’étais persuadé que si je faisais un métier comme celui-ci, j’arriverais à m’approcher de ce qui était arrivé à mon géniteur. Une chose, un changement, s’était produite en moi. Je ne l’avais pas fait transparaître physiquement, j’étais toujours le même idiot que d’habitude et pourtant, je devins plus réfléchi à ce moment là. Je m’appliquai davantage à mes tâches et je devins assez bon élève même si je n’étais pas le premier ni même le second. C’était d’ailleurs bizarre qu’un tel changement s’opérait en moi mais peut être auriez vous vécu les même choses en ressentant les même sentiments, cela vous serait peut être arrivé à vous aussi. C’est assez indescriptible car j’ai toujours donné l’impression que je m’en moquai et pourtant, cela m’avait réellement bouleversé.
Je passai mes ASPICS sans encombre, ce fut même concluant, même les potions qui étaient d’habitude catastrophique atteignirent une note raisonnable.

Après quoi, ma décision fut vite prise. Je me lançai, comme je l’avais voulu, dans le métier du journalisme. Je réussi à avoir ce dont je désirais et une fois engagé chez la Gazette, je montai, au fil des années, de grade en grade, commençant par être une sorte de simple stagiaire jusqu’à devenir journaliste à proprement parler. Même si la rédaction des articles était passionnante (si, si, comme quoi !), ce que je préférais, c’était aller sur le terrain pour aller regarder les situations de mes yeux. Malheureusement, depuis lors, je n’ai toujours rien découvert en ce qui concernait mon objectif.
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