Je m'étais éclipsé ce soir là de ma maison Londonienne. En tant qu'ancien moldu et assistant du ministre de la magie, j'avais le privilège d'être logé en plein centre de Londres dans les quartiers moldus avec vu sur le parc verdoyant qui s'étendait à perte de vue. Une façade classique Londonienne à ceci près que la maison était recouverte de pièges et sortilèges noirs et particulièrement mon laboratoire que je gardais secrètement au sous-sol, une cave que j'avais aménagé moi-même. Le reste de la maison était couverte d'une couleur beige crémeuse, les rideaux blancs, le sol en bois blanc, et une grande pièce centrale dissimulée derrière un pare-vent était une bibliothèque immense qui regroupé de nombreux bouquins sur les arts occultes et de vieux bouquins de la littérature moldu. Cela pouvait surprendre mais à force de pratiquer mon métier et de faire mes recherches, j'avais pris conscience que certaines réponses à nos questions se trouvaient dans ces œuvres monumentales.

Usant du transplanage, j'étais parti à la recherche ou plutôt devrais-je dire, rejoindre un mangemort qui ne voulait plus de son état simple de servitude. Ce dernier avait en plus de vouloir s'échapper, un certains nombres d'informations qui pouvaient m'être particulièrement utile dans la quête que je menais depuis déjà deux ans. J'arrivai sur le point de rendez-vous, prenant toujours sur moi un objet monstrueusement noir qui n'était que très peu connu des sorciers et pourtant tellement utile. Seul soucis de ce dernier c'est qu'il devait, pour être fabriqué contenir une âme de moldu, je n'eus pas besoin de le faire rassurez-vous, cette âme avait déjà été récolté par l'ancien propriétaire probablement mort depuis un bon moment, un mangemort à ce que l'on m'avait dit.

Je me mis à attendre, mon rendez-vous avait apparemment un peu de retard. Je pénétrai dans la forêt histoire de ne pas me retrouver à découvert et dans l'ombre, grattai quelques écorces tâchées de points noirs. Peut-être devrais-je préparer un piège et sécuriser l'endroit pour ne pas être surpris par une tiers personne. Je me mis au travail, sortant ma baguette et appliquant quelques incantations sur les arbres entourant la clairière dans laquelle nous devions nous retrouver. Je fis disparaitre le bruit, posai un petit piège par-ci par-là dont l'effet serait radicale. Une bonne dose de poudre asthmatique et le tour était joué. A peine j'eus terminé mes incantations qu'un craquement se fit entendre dans la clairière.