Nolan H. Kellerse ballade sur la Carte du Maraudeur <(TvT)> PINGOUIN BOY
Messages : 214 Date d'inscription : 03/11/2011
| Sujet: Et si je t'aimais par hasard ? [pv Pavel] Jeu 5 Avr - 22:32 | |
| « Au-delà des deux mondes, dans tes rêves d‘opales, je viendrais, moi, source du mal, m’abreuver à ta folie meurtrière »
Le Lord n’avait que faire de moi, je m’en doutais bien, je n’étais qu’un pion sur un échiquier… ou peut être pas un simple pion, le fou serait plus exacte. Hanter mes rêves, soustraire mon esprit au sien restait difficile. Et si… non, Voldemort savait parfaitement ce qu’il faisait et si ma folie nourrissait son âme décharnée, alors je devais me laisser faire. Tant qu’il n’empiétait pas sur mon énergie vitale, je ne me retournerais pas contre lui. Je voulais le servir certes, mais pas mourir aussi bêtement. Je ne risquais cependant pas grand-chose, ma folie était assez grande pour nourrir une armée de chiens de l’Enfer. Il faudra un jour que j’arrête de regarder ces séries moldus qui passent à la télé. Hey j’étais un sang-pur, pas un ignorant !
La nuit avait été difficile… encore. Et quelques garçons torturaient mes pensées. Bien que je n’étais pas contre les mettre dans mon lit, je devais faire attention à mon rang de préfet.
Les cours de la matinée s’étaient passés sans encombre et j’avais même rapporté quelques points à ma maison. Un terrible mal de ventre me faisait me tordre de douleur et une forte fièvre commençait à se faire ressentir. Je ne comprenais pas trop ce qu’il se passait mais je lutais pour avancer dans les couloirs de l’école. Prenant appuie sur les murs, j’avançais jusqu’au rez-de chaussée. La grande porte menant aux jardins était ouverte et je décidais de prendre l’air, pensant que le soleil ne pourrait que me faire du bien. Soleil ahahah… j’enfilais une cape et rabattais ma capuche.
Il s’agissait de ne pas tomber en cendre tel un vampire mal averti. J’étais un vampire… non en fait je n’en étais pas un mais je me prenais pour un vampire et puis après tout on s’en fiche non je peux bien être ce que je veux ça ne regarde que moi ! Je trouvais un coin à l’ombre, sous un arbre qui ne s’amuserait pas à me briser les os pour son bon plaisir. Me couchant sur l’herbe, à l’abri du soleil, je retirais ma cape pour fermer les yeux. Il n’y avait pas grand monde dehors, seuls quelques serdaigles, poufsouffles et beauxbâtons discutaient dans un coin éloigné. Deux ou trois durmstrangs marchaient au loin mais je n’y prêta pas vraiment attention.
Les yeux mi-clos je tentais de regagner le rêve que j’avais fait la nuit précédente, mais une ombre surgissant de nulle part vint perturber mes songes.
« Hein, c’est qui ? » |
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