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Are you really loving kids ?(Pavel)

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Cassandra Ledoux

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Cassandra Ledoux


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MessageSujet: Are you really loving kids ?(Pavel) Are you really loving kids ?(Pavel) Icon_minitimeMar 10 Avr - 9:49

La nuit était tombée sur l’ile britannique depuis plus d’une heure à présent, mais il semblait que j’étais bien loin d’avoir terminé ma journée. Après de nombreuses heures de cours que je dispensais à mes élèves, je du rentrer chez moi le plus rapidement possible non sans avoir récupéré ma fille à l’école au préalable. Lorsqu’Eydis et moi entrâmes dans le petit appartement que je louais pour nous deux, il était froid et humide, aussi me dépêchais-je d’y aller un feu flamboyant et d’entasser des couvertures sur le canapé dans les quelles ma fille se blottie. Elle avait l’air exténuée, et inquiète, j’apposai une main fraiche sur son front fiévreux. Je m’assis à côté d’elle avec douceur pour mieux la réchauffer dans les couvertures de plumes, tandis que ses yeux vitreux se fermaient peu à peu. Je me devais de la laisser dormir cependant, car j’avais un rendez vous important avec un parent d’élève un peu plus tard dans la soirée. La nounou d’Eydis, Lizbeth m’avait annoncé la veille son départ pour la France où elle comptait continuer ses études, bien sûr je n’allais pas la blâmer pour cela, mais le fait était que je n’avais plus de baby-sitter pour garder ma petite fille, bien trop jeune pour rester seule dans un appartement. J’avais donc fait passer un mot sur le tableau d’affichage des élèves, proposant un peu d’argent en naissance de la garde de ma fille. C’était un élève de Dürmstrang qui avait répondu, un certain Pavel Petrova. Il était l’un de mes élèves, moyen, qui ne se faisait pas trop remarquer, je l’embauchai donc sur le champ. Je devais avouer que je ne m’attendais pas à ce qu’un garçon se propose, mais après tout, les hommes avaient très souvent des affinités avec les enfants, quoi qu’on en dise, et j’étais certaine qu’il saurait faire preuve d’autorité face à ma fille parfois trop têtue. Je l’avais convoqué pour dix-neuf heures, et je comptais sur sa ponctualité pour me rendre au plus tôt à mon rendez vous et en finir rapidement. L’horloge suspendue au mur du salon n’eut pas le temps de sonner les sept coups, que déjà, quelqu’un frappait à la porte. Je me précipitai pour lui ouvrir et le fit entrer dans l’appartement faiblement éclairé par quelques bougies. D’un sourire aimable, je lui fis brièvement visiter l’appartement, il était bien petit de toute façon, et finis par lui faire quelques recommandations.

« Eydis est malade, elle a de la fièvre. J’ai préparé de quoi manger pour elle et pour vous. Vous n’aurez qu’à la doucher, et la mettre au lit de bonheur. Pour le reste, j’espère que vous avez apporté de quoi vous occuper. Je serais de retour d’ici deux heures et demie. »

Je marquai une pause avant de me diriger vers Eydis et de la réveiller doucement. Dans ma langue maternelle qu’était le français, je lui expliquai que Lili ne pourrait plus s’occuper d’elle, et que sa nouvelle nounou s’appelait Pavel et était un garçon. Même encore embrumé, le cerveau de ma fille marchait la vitesse de la lumière, et elle eut tôt fait de comprendre qu’elle allait passer une bonne soirée. Comme tout enfant, elle allait tester ce pauvre Pavel sur divers points : l’autorité, l’humour, la tendresse, et l’attention qu’il pouvait lui porter. Elle se leva d’un pas un peu titubant et se dirigea vers Pavel qu’elle observa de son œil perçant et inquisiteur. « Je peux t’appeler Doudou ? T’as une tête de Doudou. », je laissai un petit ricanement s’échapper d’entre mes dents, comme j’enfilai mon manteau pour mieux sortir dans l’obscurité. Sur le pas de la porte, je lançai un ultime regard à Pavel et demandai :

« Nous nous étions mis d’accord sur le paiement ? Je vous donne des cours particuliers. Ce soir, quand je serais rentrée, je peux vous consacrer une heure ou deux si cela vous tente. »

Et sans plus attendre de réponse, je me fis littéralement engloutir par la nuit noire si fraîche. Je rencontrai finalement le dit-parent qui n’eut de cesse de mon convaincre que son enfant était la perfection incarnée, et que s’il avait de mauvaises notes dans ma matière, c’est que le problème venait de moi, et de tous les autres professeurs d’ailleurs, puisqu’il s’emblait que l’élève en question n’avait de bons résultats nulle part. Je l’écoutai des heures entières me certifier que c’était vraiment scandaleux d’avoir une école aussi mauvaise et qu’il aurait tôt fait d’envoyer son fils à Salem, en Amérique, où au moins, ces résultats seraient à la hauteur de son intelligence surdéveloppée. Je n’étais pas de celle à me laisser marcher sur les pieds, et les remarques se firent de plus en plus grinçantes, jusqu’à ce qu’il décide finalement de couper court à l’entretiens. Bien sûr, il avait fallut deux bonnes heures avant qu’il ne réalise que son fils était un bon à rien qui ne s’intéressait pas du tout aux potions ni à aucune autres matières, et que s’il avait des difficultés c’était plutôt à cause du fait qu’il ne révisait pas que de la faute des enseignants. Ce fut un homme accablé qui sortit de mon bureau, près à filer une rouste à son fils. Bien sûr, je me sentis coupable d’avoir été aussi directe à propos du comportement exécrable de son fils, mais je ne pus faire autrement, car déjà, l’heure tournait, et j’avais un cours particulier à donner à mon retour : Merlin, je n’étais pas prêt d’aller me coucher. Je fis donc le chemin inverse, deux heures et demie plus tard, pour retrouver le cocon rassurant qu’était mon appartement, ainsi que l’odeur vanillée de ma fille qui me manquait déjà bien trop. Lorsque je passai le seuil de la porte, je vis, par la porte entrouverte de sa chambre, ma petite Eydis profondément endormie au milieu de toutes ses peluches, oreillers et couvertures. D’un pas attendris je me dirigeai vers elle pour mieux déposer un baiser maternel sur son front déjà moins fiévreux. Je quittai manteau et chaussures et atteignis le salon où Pavel était en train de lire un livre, sans doute pris sur l’immense bibliothèque accrochée au mur. J’étais une grande lectrice de romans aussi bien moldus et sorciers, et je passai plus de temps à dévorer ces bouquins qu’à regarder la télévision, cet objet moldu dont ma fille raffolait.

La dite télé était un petit écran sur le quel défilait tous les matins des dessins animés pour enfants moldus. Eydis ne s’en lassait jamais, et il n’était pas rare que je me fâche pour qu’elle daigne éteindre cet appareil du Diable pour s’habiller et se rendre à l’école. Je m’approchai finalement de Pavel et me laissai tomber, exténuée sur le canapé. D’un œil inquisiteur j’observai le garçon. Il devait avoir dix-sept ans puisqu’il était en septième année, mais il avait l’apparence d’un jeune homme d’une vingtaine d’année, plus viril, plus mâture. Il était beau garçon, mais avait un air de cruauté dans ce rictus au coin de ses lèvres rosées. Etrangement, je lui avais fait confiance pour garder ma fille, alors qu’il ne ressemblait pas du tout au baby-sitter idéal que je m’imaginais. Qu’importait, le lendemain matin j’aurais une petite discussion avec Eydis pour savoir si tout c’était bien passé, si c’était le cas je le garderai, si non, je le renverrai sur le champ. Je me rendis compte que je le regardais avec un peu trop d’attention depuis plusieurs minutes, aussi détournais-je finalement le regard, portant une main dans mes cheveux emmêlés par le vent. Finalement, je pris la parole d’une voix rauque, comme si je n’avais pas parlé depuis longtemps, ou au contraire, que j’avais trop crié.

« Tout c’est bien passé ? Il n’y a pas eu de soucis particulier ? » Je replongeai à nouveau mes yeux dans les siens, pour être sûre qu’il ne me mente pas. Bien sûr, ma fille me dirait tout, mais je préférais savoir si mon nouvel employé était sincère ou non. Remontant mes jambes sur le canapé, je les calai mon menton pour mieux observer mon interlocuteur. Finalement, je posai une ultime question, cette question qui taraudait mon esprit, et ma curiosité insatiable. « Qu’est ce qui vous a poussé à répondre à ma demande ? Vous n’avez pas besoin d’argent, n’est-ce pas ? »
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Pavel D. Petrova

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Pavel / Un loup garou droguer à la vodka

Pavel D. Petrova


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MessageSujet: Re: Are you really loving kids ?(Pavel) Are you really loving kids ?(Pavel) Icon_minitimeMar 10 Avr - 23:59

Il y a des hommes qui sont prêt à tout pour avoir une fille dans leurs lits, et bien moi je suis ce genre d'homme. Enfin ça dépend de mon rapport avec la fille en question, si je la connais vraiment bien et que je l'apprécie je ne tenterais rien, mais si c'est une fille comme ça que je ne connais pas du tout, alors là je suis capable de tout, m'inventer une vie, faire croire X choses, enfin voilà quoi vous voyez le truc. Ma nouvelle proie était la prof de potion, Cassandra Ledoux. Dès que je l'avais vu, je n'avais eu envie que d'une chose c'était pouvoir me retrouver le plus proche possible de son corps. À chaque cours, je tentais une approche, déjà que je n'étais pas doué en potion donc elle venait souvent me voir afin de me donner des conseils, mais ça arrivait que même sur une potion dès plus simples je faisais en sorte de la rater un peux juste pour rester quelques minutes de plus à la fin du cours. Un fou ? Non. Un pervers ? Peut être mais chut on ne dira rien. Puis un jour, une note apparut sur le tableau d'affichage, Mlle Ledoux recherchait quelqu'un pour garder sa fille le soir. Une opportunité pour moi, mais confier son enfant à un homme et surtout à quelqu'un qui est étranger à l'école peux ne pas être rassurant. Mais tant pis, j'avais donc arraché la note et j'étais allé directement la trouver afin d'en parler avec elle. On s'était mis d'accord, étant donné que je n'avais pas besoin d'argent ; merci la famille Petrova ; on décida qu'elle me donnerait des cours particulier afin que je m'améliore dans son cours et que je gagne des points pour mes études d'auror que je ferais plus tard. Elle m'avait demandé de venir le lendemain soir afin qu'elle puisse aller à un rendez vous avec un parent d'élève.

Le soir était arrivé, j'avais eu une autorisation afin de sortir de l'enceinte du château et pouvoir me rendre à Prè au lard. Heureusement qu'elle n'habitait pas loin, sinon je ne pense pas qu'elle aurait pu engager un élève, enfin bref ce n'est pas le sujet du moment. J'avais donc rendez vous à dix neuf heures, je n'allais certainement pas arriver en retard alors qu'elle avait un rendez vous important. Je trouva assez facilement, il faut dire elle m'avait fait un plan sur mesure, c'était très bien indiquer, je toqua donc à la porte et j'attendis que l'on m'ouvre. Chose qui ne mit pas trop de temps car la porte laissa apparaître une femme blonde qui portait un magnifique sourire sur son visage. Je lui répondit d'un sourire et je la suivie dans son appartement qu'elle me faisait visité afin que je sache où trouver certaines choses sans avoir à chercher durant des heures. Elle me dit ce que j'avais à faire mais en faisant attention car la petite Eydis était malade, j'avais donc juste à la faire manger et la doucher bien entendu je comptais faire connaissance avec la petite princesse afin qu'elle est confiance en moi donc je comptais bien jouer un peux avec « Elle a des médicaments à prendre durant le repas? » Je préférais me renseigner après tout si elle est malade, elle doit être soigner pour aller mieux « Je dois la mettre au lit vers quel heure ? Je remarque que vous avez une télé, je peux lui mettre un petit film avant de la coucher ou faut que je lui lise une histoire ? Si c'est le cas j'ai rapporté un livre que ma mère me lisait petit. » Oui j'avais toujours sur moi le livre que ma mère me lisait, c'était les seuls moments que je pouvais avoir avec elle, ce livre me redonne toujours le sourire.

Elle partie donc réveiller la petite afin de me présenter, elle se mit à lui parler dans une langue que je ne connaissais pas du tout, le français. Je n'avais aucune base dans cette langue, je ne comprenais donc aucun mot à la conversation, puis je vis Eydis arrivait vers moi avec son regard de petite fille légèrement endormie mais heureuse de rencontrer une nouvelle personne. Je me pencha donc vers elle et je me retins de rire face à sa question « Doudou ? Ben écoute c'est loin d'être proche de Pavel mais si ça t'amuse de m'appeler ainsi, ça me va. Les doudou c'est rassurant en plus, donc ça veux dire que je le suis. » Je lui fis un sourire, la petite ressemblait beaucoup à sa mère, elle semblait adorable et j'allais faire en sorte que ça se passe bien avec elle. Alors que je regardais encore la princesse, Cassandra se remit à me parler mais cette fois de notre arrangement. Je voulus lui répondre, mais je n'eus pas du tout le temps de le faire qu'elle sortie de l'appartement. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle me propose un cours le soir même, et puis je pensé qu'on ferait ça à l'école mais au moins dans son appartement on sera plus proche de sa chambre si ça dérape. Je me retourna donc vers Eydis qui était toujours à la même place en train de me regarder " Bon alors ma puce comme ça tu es malade, j'espère que tu va vite aller mieux. J'aime pas être malade, on est toujours fatiguer et en plus on a toujours l'impression d'être triste, mais on dirait pas que t'es malade. Jouerais tu la comédie pour ne pas aller à l'école ? » Je lui fis un clin d’œil et me mit à rire avant d'aller vers la cuisine pour voir ce que l'on avait de bon à manger. J'ouvris donc le frigo et je sortie un plat avec des patates dedans que je glissa dans le four afin de le faire chauffer « Bon Eydis, tu désire faire quoi en attendant que ce soit chaud ? »

La soirée se déroula sans aucun problème. J'avais réussi à l'occuper, à la faire rire, à la faire manger, à la doucher et surtout à la coucher sans aucun soucis. Elle s'était endormis très vite et j'avais pu aller sur le canapé afin de faire une rédaction pour le prochain cours de botanique. Un cours où j'avais de gros soucis, je devais donc me concentrer au maximum. Alors que j'avançais assez bien dans ma rédaction ; je mettais un peux étaler sur la table basse, entre les cours et les parchemins ; la porte d'entrer s'ouvrit et je vis une silhouette blonde rentrer et se diriger directement vers la chambre de la petite avant de venir s'affaler sur le canapé « Oui oui tout est parfait, elle a été adorable et elle sait vite endormie. » Je commença à ranger mes affaires, à la voir ainsi je n'allais certainement pas lui demander de me donner un cours particulier maintenant. Mais elle me demanda pourquoi j'avais répondu à son annonce étant donner que je n'avais pas besoin d'argent. Je haussa donc les épaules et je réfléchis à ce que je pourrais bien lui répondre, je n'allais certainement pas lui dire que c'était pour coucher avec elle et après arrêter tout ça pour me trouver une nouvelle proie « Je ne sais pas trop... J'adore les enfants, donc si je peux aider, je le ferais toujours et puis bon si j'ai bien compris vous habitez seule avec votre fille, donc avoir une présence masculine peux lui faire du bien. Et puis si je peux avoir des cours de potion en plus, c'est une bonne chose étant donner que je souhaite devenir auror, il me faut avoir les meilleurs notes en défense contre les forces du mal et en potion. Dans ces deux matières, j'en ai une où je suis tranquille alors que l'autre je suis dans la merde de centaure... » Je m'arrêta de parler, j'avais dis de la merde devant une prof, j'étais peut être aller un peux loin mais bon techniquement elle n'a rien à me dire étant donner qu'on est en dehors de l'école « Je vais peut être paraître mal polis, mais que c'est-il passé avec le père d'Eydis ? »
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Cassandra Ledoux

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Cassandra Ledoux


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MessageSujet: Re: Are you really loving kids ?(Pavel) Are you really loving kids ?(Pavel) Icon_minitimeMer 11 Avr - 13:34

Lorsque l’étudiant m’affirma que tout allait bien, je sentis un nœud se défaire dans ma poitrine, il avait vraiment l’air sincère, et quand bien même je ne me détachais pas de l’idée d’aller chercher plus de renseignements au près de ma fille, je me sentis soulager de voir que le baby-sitter savait se montrer honnête. Bien sûr, je n’avais pas le don divin de lire dans les pensées, mais il était aisée de voir lorsque quelqu’un mentait, et à cet instant présent Pavel ne me mentait pas, j’en avais la ferme conviction. L’observant minutieusement, je me fis la réflexion qu’il avait la beauté froide des pays de l’Est, et je n’étais pas sans savoir la réputation de tombeur de ces dames qu’il avait. Comment se faisait-il qu’un garçon comme lui, un séducteur, un don juan, n’avait rien d’autre à faire en soirée que de jouer les gardes d’enfants pour le professeur de potions ? Comme je lui demandais ce qui l’avait motivé à se proposer ainsi, Pavel sembla réfléchir un instant. Je ne pouvais m’empêcher d’éprouver une certaine admiration pour le jeune homme. A son âge, jamais il ne me serait venu à l’idée de proposer mes services à un professeur. Lorsque j’étais moi-même étudiante, je détestais tous les professeurs, je n’aimais pas vraiment l’école, et je destinais tout mon temps libre à la prise de substances illicites, d’alcools forts, et de petites sauteries agréables où je pouvais me déhancher sur une piste de danse. A l’époque, les enfants ne m’intéressaient pas le moins du monde, à mes yeux, ce n’était que des petits êtres inutiles qui prenaient trop de temps à s’occuper et qui demander beaucoup d’attention. Longtemps battue et brûlée par mon père dans mon enfance, je m’étais promise de ne pas faire l’erreur de mettre au monde un enfant au quel je ne pourrais jamais donner l’amour qu’il mérite. Il n’y avait cependant que les idiots qui ne changeaient pas d’avis, et quand bien même ma petite Eydis n’était une enfant désirée, j’avais été une future mère comblée lorsque j’appris la nouvelle de ma grossesse. C’était une époque difficile, bien sûr, je ne savais au départ pas même l’identité du père : était-ce mon amant d’élève, Lust Whitaker, ou mon fiancé du moment, Alan Ferry ? Je n’en eus pas la moindre idée jusqu’à ce que je décide finalement de faire un test magique de paternité, qui me dévoila la véritable identité du père : un certain junky aux origines islandaises.

« Je ne sais pas trop... commença alors mon interlocuteur de sa voix rauque et songeuse. C’était étrange de sa part de ne pas avoir de réponse toute faite à ce genre de questions, car beaucoup étaient les mamans qui faisaient passer un entretien d’embauche à la personne se proposant de s’occuper du petit joyau. Pour ma part, je n’avais pas eu le temps d’un tel entretient, et je faisais confiance en ma fille pour me dire si elle appréciait ou non sa nouvelle nourrice. J'adore les enfants, donc si je peux aider, je le ferais toujours et puis bon si j'ai bien compris vous habitez seule avec votre fille, donc avoir une présence masculine peux lui faire du bien. Sa dernière phrase me laissa pensive, car je devais avouer que je pensais exactement la même chose. Une présence masculine ne pouvait qu’être bénéfique pour l’épanouissement de ma fille. Bien sûr ; il y avait Lust qui était entré dernièrement dans sa vie, mais nous n’avions pas encore clarifié les choses, et je ne savais ce qu’il allait advenir comme relation entre le père et la fille. Une relation de complicité et d’amitié ou bien une véritable relation d’autorité et d’amour paternel qu’à un homme pour le fruit de ses entrailles. Et puis si je peux avoir des cours de potion en plus, c'est une bonne chose étant donné que je souhaite devenir auror, il me faut avoir les meilleurs notes en défense contre les forces du mal et en potions, finit-il par avouer d’une voix entendue. Dès le début, nous avions convenus de cours particuliers comme unique paiement, et je devais avouer que cela m’avait soulagé, car financièrement, je m’en sortais difficilement à la fin du moi. Bien sûr, nul n’était au courant, et grand bien m’en fasse, je ne voulais de la pitié de personne, ni même de la charité. J’adressai un petit sourire à mon élève, pour mieux l’encourager et lui indiquer que j’étais prête à faire de mon mieux pour l’aider à réussir ses projets de vie professionnelle : entrer dans le ministère de la défense, et plus particulièrement dans le corps des Aurors. Dans ces deux matières, j'en ai une où je suis tranquille alors que l'autre je suis dans la merde de centaure... » Son franc parlé acheva de me faire sourire, et un petit rire doux et limpide glissa d’entre mes lèvres, venant égayer les ténèbres obscures qui nous entouraient dès lors. La nuit était plus sombre que jamais, et pas une seule étoile ne venait éclairer l’obscurité qui s’était emparée des ruelles du village sorcier.

« Je ferais tout mon possible pour vous aider à avoir vos examens avec brio. »

J’avais assuré cela d’une voix calme, mais convaincue et je me promis dès lors de guider ce jeune homme jusqu’à son but ultime. Notre monde avait besoin de jeunes gens comme lui, prêts à tout pour aider et sauver un pays des forces du mal grandissantes. J’allais me lever et sortir quelques manuels scolaires ainsi qu’un petit chaudron portable et quelques ingrédients basiques, lorsque Pavel rompit le silence et demanda d’une voix mal assurée. « Je vais peut être paraître malpoli, qui ne l’est pas dans ce monde brutal et animal, me demandais-je, pensive. Mais que s'est-il passé avec le père d'Eydis ? » Sa question me coupa dans mon élan comme je le regardai d’un œil perçant. Devais-je admirer son culot ou dénigrer son indiscrétion ? Je ne le savais pas, je ne pouvais cependant blâmer sa curiosité, car moi-même était une grande curieuse des choses qui ne me regardaient pas, pour le plus souvent. Finalement, après plusieurs très longues secondes de silence, je finis par murmurer un bref « C’est une longue histoire. » Devant son regard interrogateur, et la futilité de ma réponse, je réalisai qu’il était ridicule de cacher ainsi mon passé qui ne me faisait pourtant pas honte. Etait-ce cependant son rôle d’élève que d’écouter les frasques et autres idioties d’une ancienne junkie devenue professeur de potions ? Je pesai le pour et le contre dans un silence de mort avant de finir par rétorquer.

« Je suis tombée enceinte d’un homme avec qui j’avais eu une relation difficile, de part nos statuts très différents. Nous n’étions plus ensemble quand je suis tombée enceinte de lui, en fait, j’étais fiancée à un autre. Nul n’est parfait. Je me suis enfuie enceinte, et n’ai donné de nouvelle à aucun des deux. »

C’était bien évidemment une version condensée de ce que j’avais vécu. Inutile de rappeler que l’homme en question avait été un élève, dont j’étais sans encore un peu amoureuse, que j’avais finalement avoué à mon fiancé qu’il n’était pas le père de l’enfant mais que celui-ci avait quand même accepté de l’élever comme sa propre fille. Enfin, que je m’étais enfuie telle une couarde le jour même du mariage, devant l’autel, abandonnant la vie confortable que j’aurais pu avoir avec le bel architecte français pour mieux regagner l’Angleterre et revenir enseigner à Poudlard l’art difficile des potions. Ma vie était une véritable succession d’erreurs, de bêtises, d’aventure inexplicables et d’incohérences outrageuses. Je finis par murmurer d’un air songeur « Je crois que je ne suis pas faite pour le mariage. Ni pour être une femme au foyer. » Un petit sourire se dessina sur mes lèvres comme j’adressai un regard rieur à mon interlocuteur. Me trouvait-il folle ? Une mère totalement immature qui décide d’élever sa fille sans père et surtout sans assez d’argent pour lui payer tout le luxe qu’elle désirerait ? Soit, s’il me voyait ainsi, grand bien lui fasse. Je n’avais de toute évidence pas le choix et ne pouvais dès lors que j’avais tout quitté, vivre autrement que ce que je faisais aujourd’hui.
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