J'étais comme chaque matin assigné au bureau du ministre, la tête dans la paperasse vivement qu'il réembauche un nouveau secrétaire personnel, je commençais réellement à ne plus trop en pouvoir, il m'était trop difficile de persister et d'exécuter correctement trois boulots différents à la fois. Heureusement cette galère ne durait généralement qu'une matinée, le temps que je range toute la paperasse donnée par les différents départements puis, après avoir lu tous les rapports, je faisais un petit débriefing au ministre de la magie, le grand patron quoi. L'autre jour je m'étais limite fais engueuler parce que mes recherches en magie noire n'avançait pas. En même temps cela faisait des semaines que je ne pouvais qu'avancer en mode escargot étant donné que je n'avais plus réellement la possibilité de sortir sur le terrain. Ceci dit, je ne lui disais pas tout non plus, il fallait bien que j'en garde pour l'ordre mais surtout pour moi-même, si seulement il savait.

Finalement après m'être remplie l'estomac je partis dans les endroits sombres du chemin de traverse afin de dénicher de nouveaux dispositifs ou encore chercher des indices sur tels ou tels artefact étant porté disparus depuis maintenant une bonne vingtaine d'année. Il enquêtait justement sur un artefact très vieux tellement anciens que l'on pouvait donner le nom de cet objet au premier passant il serait incapable de dire de quoi il s'agissait. J'étais partis cette après-midi là dans la demeure d'un jeune sorcier à peine majeur. Ses parents venaient de décéder et il avait appelé en urgence le ministère, quelque chose s'était passé pendant le déménagement.

En effet, une fois arrivé sur place je pus observer sur les portes des traces de griffes noires gravées dans le bois. Je m'en étais approché et fit de suite après un recul lorsque j'entendis dans un cri étouffé la voix du jeune homme qui m'avait appelé. Je sortai ma baguette, avançant dans la maison tranquillement. Ce que j'eus pu y voir, ce n'était pas très grand, semblable à un chien dégoulinant de suie. Le jeune homme était collé contre le mur et semblait se vider de son énergie, ses yeux se révulsaient. Un sortilège violent appliqué contre la bestiole, des griffes violacées enchainant la bête. Je détachais le jeune homme et appelais les secours. A peine eus-je le temps de me retourner que la grosse bestiole me cracha un fluide rouge sang que j'évitais de quelques centimètres. Le sol se mit à fondre laissant les mêmes marques qu'il y avait sur la porte d'entrée. J'ouvris ls fenêtres et la lumière vint à faire disparaitre la bestiole dans un tout petit symbole comportant un sinitros dessiné sur son sommet.

J'apportai tout ceci au laboratoire du département des recherches trop hâtif de découvrir toutes les facettes de cette machine de guerre ancestrale. J'ouvrais la porte assez violemment et me retrouvai juste en face de mon cher collègue:

"Salut Lust! Bien la journée?"