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I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker]

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Aliera Love

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MessageSujet: I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] Icon_minitimeSam 7 Avr - 22:29

♪ Aliera Love PV Lust Whitaker ♫


J’avais enfin réussis à m’échapper de Poudlard. Ma guitare et moi, nous avions retrouvé un peu d’air et beaucoup de liberté. Aujourd’hui, nous étions mercredi et bien évidement, je n’étais pas du tout autorisée à quittée l’école comme je l’avais fais. M’en échappé avait d’ailleurs été particulièrement difficile, si bien que j’avais déchiré une partie de mon jean en essayant de me cacher de la vue des professeurs qui faisaient leurs rondes le long de la muraille de l’école. Il fallait absolument que je sorte. J’avais prévus ma fuite depuis plusieurs jours. Ce soir, j’allais jouer dans un pub plus où moins renommé de Londres. J’allais enfin remonter sur scène. Ce serait la première fois depuis mes 9 ans, et quelle première ! Ma voix allait s’élever au milieu d’un son des plus trash que l’on n’avait pas entendu depuis les sexs pistols. Ma petite personne qui était aussi élancée et maigre que sa mère allait se faire de nouveau respecter sur une scène, devant une bande de bourrin fortement alcoolisé. Et moi, rien ne me rendait plus ravie que de me donner en pâture aux alcooliques de Londres. Après tout, Pollock qui était une célébrité de la peinture avait bien vécus dans le brouillard plus que reconnu de cette ville. Il avait rapidement été l’une des figures les plus importants de la scène artistique d’Europe. ET si lui avait réussit avec ses névroses, il n’y avait aucune raison pour que moi, je n’y arrive pas non plus.

Ce fut donc pleine de boue que j’avais transplantée dans le petit manoir délabré dans lequel je vivais depuis la mort de ma mère. Il n’y avait personne, bien évidement, je n’y vivais que pendant les vacances d’été et donc, personne n’avait besoin de rester s’y ennuyer… mis à part les elfes de maisons que bien sur, je ne voyais jamais.
Une fois dans mon hall d’entrée j’enjambai rapidement les escaliers qui menaient au premier étage où ma chambre se situait. Donnant un coup de pied loin d’être gracieux dans ma porte qui en avait vu des pires, je me réfugiai rapidement dans la pauvre penderie que j’avais. Retirant donc mon jean déchiré pour enfiler un short plus que taché et troué. On ne voyait même plus la couleur de celui-ci. En dessous, j’avais enfilé un collant, qui lui aussi, avait beaucoup vécus. Il était filé et troué de partout. Je pris le premier débardeur trop large pour moi et surtout trop grand. Ma mère avait eu plus de poitrine que moi, ce que je pouvais nettement concevoir. J’étais bien fournie, mais pas comme elle l’avait été… j’étais plus maigre qu’elle, bien trop habituée à la malnutrition que j’avais depuis toujours connu. Même à Poudlard où dans le nouveau chez moi que je ne considérai pas comme tel, je continuais de me nourrir comme si je n’en avais pas les moyens… donc, très peu.
Le débardeur que j’avais trouvé et rapidement enfilé, fut en partie rentré dans mon short grisâtre. Il n’y avait qu’un dessin fait au strass dont la plupart avait disparut. L’on pouvait lire dessus, où du moins compléter les mots en Rolling Stones accompagné d’un dessin de bouche tirant la langue qui lui aussi se faisait compléter assez facilement. Le nom du groupe était bien trop connu pour que l’on ne puisse finir le dessin. J’avais toujours vécus dans le monde des moldus, cela se voyait non seulement à la manière dont je m’habillais, mais aussi selon mes habitudes. Je fumais moldu, je me droguais moldu, j’écoutais du son moldu, je jurai presque par eux. Même ma guitare qui était si vielle et délabré et qui pourtant jouait toujours était moldu.
Il était temps de me coiffer. Me retournant vers l’unique miroir qu’il y avait dans ma chambre, CF celui qui était collé sur ma penderie, je me coiffai comme je le pouvais… jusqu’à ce que je perde patience et qu’un coup de baguette magique finisse le travail. La plupart de mes cheveux étaient remontée en crête et de chaque cotés, des tresses suivait la forme de mon crane…. Je me maquillai rapidement. Noircissant les contours de mes yeux, mettant un gluss transparent sur mes lèvres et le tour était joué.
Je portais plusieurs pairs de boucles d’oreilles le long de celle-ci, j’enfilai un collier à la chaine assez fine d’où trônait une petite guitare en métal et enfila quelques bracelets en cuirs qui trainaient là. En guise de chaussures, comme toujours, je sortis une paire qui appartenait à ma mère, des new rock avec des semelles composées plus que haute. J’étais passée d’1m70 à 1m80.
La matinée avait rapidement avancé le temps que je me prépare pour sortir… Une fois que je fus totalement sure de ma tenue, je tirai un peu sur le débardeur, de telle sorte que l’on aperçoive mon sous vêtement. Voila, j’étais enfin prête. Le reflet que je voyais dans le miroir me satisfaisait. Ma veste en cuir sur le dos, ma guitare dans sa sacoche… tout était parfait.
Je filai aussi rapidement que j’étais arrivée hors de la bâtisse et me retrouva dans les rues de Londres. Beaucoup de regards se posèrent sur moi dans la rue. Qu’en avais-je réellement à faire ? L’on me regardait pour mon look, pas vraiment pour ma beauté. Qui me prendrait pour une demoiselle belle et digne de ce nom ? Surement personne…

Le début de soirée arriva bien plus vite que je ne l’aurai crus. J’étais déjà pas mal alcoolisée lorsque le nom de mon groupe fut appelé par le pauvre type qui était chargé de l’ambiance. D’où j’étais, c'est-à-dire le bar, je levai mon verre et cria, comme pour encourager le reste de la salle… Je m’étais rapidement attendu à ce que personne ne réagisse comme moi… Je fus donc la seule pauvre idiote à crier dans le pub/boite dans lequel je me situais. Quoi qu’il en soit, je n’us pas le temps de prendre honte, et si, je l’avais eu, l’alcool qui faisait une petite visite de mes vaisseaux sanguins se serait rapidement occupé de ce petit détails. Je traversai la salle le plus rapidement que possible et tendis les mains vers les deux jeunes hommes qui s’y trouvaient. Un guitariste et l’autre bassiste qui me soulevèrent à l’unisson pour me faire monter. Ma guitare fut rapidement jetée dans mes mains et le micro planté devant mon nez. Heureusement que je portais un bon 10 centimètres de semelles compensées pour combler l’écart… Enfin soit.
J’ouvris le concert en me tournant vers la batteuse pour lui donner le feu vert. De sa voix fluette elle hurla le décompte et débuta le tapage nocturne de l’ouïe des bourrés du coin. La guitare ainsi que la basse suivit le son rugueux des tambours et caisses de mon unique compagne féminine du groupe. Au bout d’une minute, ce fut ma voix qui s’éleva dans les airs, puis un second son de guitare….
Plus les musiques passaient, plus je devenais folle. Je m’étais mise à danser comme si j’invoquai le démon de la luxure… où peut être était-ce toujours l’alcool qui me disait de bouger comme si ma vie en dépendait… J’avais secoué la tête, mes hanches ainsi que mes épaules. J’étais en partie décoiffée et la sueur qui coulait sur ma peau avait en partie fait couler le noir de mes yeux.
La soirée aurait pu se finir juste après notre dernier morceau mais ce ne fut pas le cas. J’étais retournée boire au bar. J’avais allumé une de mes cigarettes/herbes et j’en avais profité un maximum possible. Enfin, c’était avant que n’arrive un jeune homme qui avait eu en tête de me faire du rentre dedans. Ce que j’avais laissé faire. Parfois, il fallait s’amuser des tours que nous jouait le destin non ?
Le jeu fut pas mal bref. Je reçus un point sortit de nulle part en pleine figure. Il avait semblé que le jeune homme qui était venu vers moi avait délaissé sa petite amie en chef dans un coin de la salle. Cette salope m’avait pas mal amoché au niveau de la lèvre inférieure, je saignais… et ne réagis pas comme une adulte responsable. Ce coté impulsif de ma personnalité devait surement venir du tempérament de ma mère. Je lui avais rendu son coup. Nous nous étions battue, elle avait déchiré mon débardeur, je lui avais arraché une bonne poignée de cheveux. Je ressemblais à une folle…

Il était tard lorsque l’on m’éjecta du pub dans lequel j’avais trop bu. J’avais hurlé pendant 10 bonnes minutes devant la façade de l’établissement avant de me décider à bouger. Je savais où je voulais aller. A cette heure-ci, il y avait encore quelques personnes haut placés dans le ministère et j’avais réellement besoin que mon tuteur (enfin, façon de parler) me ramène à Poudlard. S’il le faisait, je savais que je n’aurai aucun problème…
Une fois au ministère, de mon pas peu droit pour ne pas dire bancal, je m’annonçai bien trop fière de moi à l’accueille de l’établissement. J’avais particulièrement apprécié le regard qu’elle m’avait lancé. Elle était réellement désespérée de me retrouver encore devant elle. La secrétaire se débarrassa rapidement de moi en m’installant à l’étage où se situait le bureau de monsieur Clerk. Il n’était pas dans son bureau mais devait y repasser. Ce n’était pas grave, j’attendrai.
Je m’installai au sol pile devant sa porte, ma guitare à coté de moi, les jambes étendue dans le couloir, forçant donc les autres à lever les pieds s’ils voulaient passer…. L’employée m’avait lancé un regard des plus froids avant de partir. Certes, elle ne s’était surement pas attendue à mon arrivée !

Et tandis que l’alcool descendait, je sortis de ma poche de veste en cuir un paquet de menthols, toute à fait normale pour une fois et alluma celle-ci. Qui ca dérangeait ? Il n’y avait personne dans les couloirs !
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MessageSujet: Re: I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] Icon_minitimeSam 7 Avr - 23:53

Un énième soupir de lassitude et de colère froide passa la barrière de mes lèvres comme je plantais rageusement ma plume dans son encrier. Cet agacement vorace trahissant mon impatience me dévorait jusqu'à la lie : il n'était pas toujours aisé de combiner le poste de chercheur avec ce trait de ma personnalité qui m'était propre depuis bien trop longtemps. Prompt à vouloir aller droit au but, je n'aimais pas les aléas ni les pertes de temps, ainsi par moments il me semblait que mes recherches traînaient lamentablement,alors qu'elles ne faisaient que mûrir convenablement les idées qu'elles couvaient, ayant besoin de temps et de recul pour s'épanouir. Mais ce soir j'étais las ; las de travailler encore alors que mon horloge murale – ma pire ennemie lorsque je m'épanchais sur des travaux demandant d'être rendus dans un délai serré – affichait les presque trois heures du matin. Las de ne pas avoir avancé comme je l'aurais espéré, las aussi, finalement, de devoir rejoindre ma compagne Thaïs cette nuit : certes elle était une belle plante, mais ses conversations monotones me faisaient moins l'effet d'un sédatif que d'un anesthésique. Dès que la gazelle entrouvrait les lèvres pour se gargariser de ses futilités, je ne ressentais plus rien, feintais de m'y intéresser lors de mes meilleurs jours ou bien l'envoyais sur les roses par quelques tirades cinglantes lorsque mon humeur ne s'y prêtait pas. Et diable que cette dernière option demeurait la plus appropriée ces derniers temps... Pour autant, je ne pouvais lui ôter ces merveilleuses prestations qu'elle pouvait offrir sous les draps, voire à chaque recoin de la villa. Prêtre de la luxure, je n'avais pu que me convertir à son aura licencieuse et ses péchés de chair, que je croquais avec gourmandise quitte à en faire une indigestion. Mais malgré ces indéniables qualités, je n'émettais ni le désir, ni le besoin, de rejoindre ma jolie compagne en cette nuit déjà bien avancé. Car avant même de poser mes yeux sur elle et à l'imaginer seulement me balancer des miasmes de ses monologues ennuyeux à mourir, elle me pompait l'air. De vous à moi, j'aurais préféré qu'elle me pompe autre chose. Pervers dites-vous ? Bof, vous avez vu pire, avouez-le... Aussi mon choix fut rapidement fait ; sitôt les portes du Ministère passé, je me rendrais dans un de mes clubs fétiches où je m'abreuverais d'alcool et me repaîtrais de chair féminine.

Me levant d'une mine impassible, j'embrassais de mon regard fauve l'ensemble de mon bureau et décidai d'y laisser la paperasse éparpillée ainsi : lorsque je travaillais sur mes recherches, je n'étais jamais aussi productif que dans mon bordel organisé. D'un pas altier et sûr, je quittais enfin mon bureau non sans un soupir de soulagement qui trahissait la lourdeur des heures passées dans ces lieux à l'atmosphère bouillonnant de science et de culture. Si l'on m'avait dit, adolescent, que je ferais ce genre de travail... Fort heureusement mon job était ponctué par de nombreuses excitations dues à la découverte, aux voyages, et au maniement de potions extrêmement dangereuses. Endossant ma veste sombre et impeccablement taillée, je m'avançais dans les couloirs déserts non sans tracer dans mon sillage, un parfum enivrant et épicé. La noirceur de mes yeux de plomb vinrent percer les ténèbres tamisées environnantes, décernant avec facilité – car habitués des lieux – les formes filandreuses et les silhouettes ombrées ornant les couloirs : personne à l'horizon, visiblement... Jusqu'à ce qu'une masse assise à terre n'attire mes prunelles ambrées. Tel un aigle ayant aperçu une proie, je m'avançais vers cette ombre chinoise qui se dessinait au fur et à mesure que je m'en approchais : un large front pâle et lisse, des lèvres charnues appelant à la tentation de la chair et des idées les plus voracement immondes, mais surtout un accoutrement de star de la musique sur le déclin. Je reconnus aussitôt cette petite droguée qui, lors de mes interventions à l'université, braquait ses grands yeux de biche sur moi pour mieux boire littéralement chacun de mes mots, persuadée sans doute que chacune de mes paroles était évangile. Une grande adepte des potions, visiblement, mais aussi et surtout une junkie en perdition et aux moeurs plus ou moins acceptables. En langage familier, l'on appelait ce genre de demoiselle une catin au grand coeur : de celles qui prennent, même si vous n'êtes pas à proprement parler un canon de beauté. Cette étudiante n'était pas sans me rappeler moi-même quelques années auparavant : junky, dépravé, allant de pubs moldus à des groupes de rock, savourant la musique de ma propre guitare une cigarette fourrée entre les lèvres... Je n'avais pas changé, par ailleurs, je ne laissais simplement plus aucune seringue s'approcher de ma peau. Et tandis que je sortis une cigarette pour mieux la caler au coin de ma bouche désirable, mimant les bribes d'un moi adolescent, je m'arrêtais non loin de la demoiselle affalée au sol. « Tu m'allumes ? » Une voix suave et amusée, tandis que je la désignais d'un signe de tête. La belle taciturne finit par réagir et m'envoyer le briquet qu'elle gardait dans sa paume indécise : allumant mon cône de nicotine d'une prestance altière, je lui renvoyais son dû dans un nuage de fumée. « Joli briquet... Vous comptez attendre ici jusqu'au petit matin Miss Love ? Je doute que même les couloirs du Ministère soient en sûreté. Aucune occasion n'est trop belle pour venir contempler les jambes interminables d'une demoiselle, aussi allumée soit-elle. » J'arquais les sourcils dans une assurance non feinte. Partout où je posais les pieds, je me sentais chez moi : que ce soit chez l'homme d'affaires du coin, au ventre rond et aux yeux porcins, dans un pub, dans un lieu moldu, dans un manoir peuplé de sang purs, je me faisais éclatant et me sentais regardé. Ce soir j'étais d'avantage sur mon territoire que je rôdais moins comme un employé ministériel, et d'avantage comme un prédateur que j'avais toujours été. « Surtout quand elle est allumée, en vérité. »
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MessageSujet: Re: I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] Icon_minitimeDim 8 Avr - 15:13

J’étais assise dans le couloir du ministère de la magie depuis plusieurs longues minutes. Croyez moi, je pouvais sincèrement passer la nuit ici, ce n’aurait pas été la dernière ni la première fois. Je m’étais trop souvent retrouvée sur les bancs d’attentes de ces bureaux. Au fur et à mesure des années j’avais changés de tutorat dans l’établissement et j’avais épiés les couloirs de longs en larges si bien... Que j’avais finis par connaitre les moindres recoins de l’étage dans lequel je me trouvais. Un étage qui au vu de mon passé pouvait parfaitement correspondre à ma notion de maison… Rappelez-vous que pour moi, durant toutes ses années ce qui se rapprochait d’une maison à mes yeux avait été une caravane tirée par le bus dans lequel nous nous déplacions aux US. Les motels miteux pleins de cafards avait longtemps été mon quotidien. Ce ne m’avait jamais réellement dérangée le fait que je pouvais vivre dans une décharge publique. Ma mère en était une à sa manière.
Je commençais à m’ennuyer. Je tirai sur ma cigarette de temps à autre. Je sentais l’alcool qui était en grande conversation avec mon système sanguin se battre. Il commençait à s’évaporer. Qui disait s’évaporer disait retour de certaines sensations telles que celle de ma mère légèrement fendillée. Voila que je me rappelai de ce petit détails… Ca et mon débardeur qui était déchiré d’un coté et qui laissait voir la partie droite de la lingerie que je portais. Une pièce loin d’être en accord avec le style vestimentaire que j’avais actuellement. C’était un petit sous tient en dentelle noire, une belle dentelle composées de roses et de feuilles de rosiers.
De la main où je tenais ma cigarette, je touchai du bout des doigts ma lèvre. Ca faisait mal et ca m’arracha une petite moue de douleur… Je me mis à me nettoyer comme je le pouvais. Je frotta le sang qui avait coulé le long de mon menton et qui était tombé sur ma poitrine. Enfin, le visage importait plus que le reste, ce n’était pas réellement important qu’il y ait du sang sur mon débardeur où autre. Ca n’aurait surement pas été la première fois, croyez moi.
Tout ce que j’espérai actuellement était que je n’aurai pas de petit bleu qui apparaîtront sur le visage. Pas que cela ne me dérangerait pour une question de beauté, non, c’était plus pour ne pas m’attirer plus de regards de la part des professeurs et des élèves. Tous savaient que je vivais ma vie sans respecter le règlement de l’école. Mais vous savez. A la maison, il n’y a pas de règle mise à part celle qui concernait l’école à la maison. Pour le reste j’avais toujours été libre. Quand à l’université, avant qu’elle ne soit détruite c’était pareil. Il n’y avait pas de couvre feu, pas d’empêchement pour sortir … l’on ne nous mentait pas pour notre sécurité. Nous vivions comme nous le voulions sans réellement se forcer à quoi que ce soit.

Une fois mon visage propre, je descendis mon regard vers mon débardeur. Ce n’était pas bien grave qu’il soit déchiré. Au final, ce n’était pas le mien. J’étais une pale copie de ma mère dans ses vêtements. Heureusement pour moi, je ne cherchais pas à lui ressembler, je voulais la dépasser dans ses ambitions. Je ne serai pas comme elle, une groupie qui obéissait à un groupe de rock moldu. Ma mère. Une sang pur. Si le monde avait su ce qu’elle était devenue, ce qu’elle avait fait de sa vie, toute sa famille aurait déshonoré et salit pour des centaines d’années. Love love love…. J’étais bien heureuse que l’on m’ait offert un nouveau nom de famille au final. Je me sentais libre d’un nom qui était mien, juste mien…
Une nouvelle taffe de fumée s’échappa de mes lèvres. La drogue que j’avais pris il y avait une heure environs disparaissait, elle aussi… Mais pourquoi ? Pourquoi ne pouvait-elle ne pas rester éternellement dans mes veines et dans mes poumons ? Je la voulais en moi comme l’on pouvait vouloir un bel apollon entre ses cuisses. J’étais accro. Ca ne me gênait pas. Ca rendait la vie plus douce et plus agréable.
J’étais toujours perdue dans mes pensées, mon Zippo entre mes mains, ma cigarette qui caressait mes lèvres, oubliant presque la douleur qui s’en dégageait lorsque je sentis une odeur… Ca sentait bon et j’étais persuadée que cela ne venait pas de moi. Pourquoi demanderez-vous ? Hey bien, parce que je sortais d’un bar, que je venais de jouer durant une bonne heure devant un public de bourré dans un coin Huppé de la jeunesse Londonienne où trainait aussi des vieux types alcooliques, que moi-même j’avais pas mal bu et que j’en étais sure, mes cheveux devaient légèrement sortir le pot et la cigarette…. J’us tout de même un doute, rapide, qui s’envola aussi rapidement qu’une étincelle de génie dérangée par un trouble fête.
La voix à qui appartenait à cette odeur finit par se faire connaitre. Il était dans la peine ombre mais je savais qui se tenait là. C’était l’intervenant que l’on voyait de temps à autres dans les cours de potions à l’université. Monsieur… je le savais. Parfois après les cours, il me taquinait d’une manière que je ne comprenais pas réellement, il me faisait des sous entendus comme si je l’avais dragué où quoi que ce soit. Aaah ! Impossible de mettre un nom sur lui. Je réfléchissais toujours à son nom lorsque je me rappelai qu’il m’avait demandé de l’allumer. Je lui lançai alors le briquet et répondit avec un petit sourire….

« A cette heure-ci ? Avec plaisir… »

Tant pis pour le nom de l’intervenant. Je finirai bien par m’en souvenir lorsque les dernières effluves d’alcools auront été absorbée par mon organisme. Je l’observais donc. Il était debout dans le couloir. Je n’avais pas réellement besoin de me demander ce qu’il pouvait faire ici. Je vous rappelle qu’au ministère, il n’était pas rare que les employés fassent des heures supplémentaires. Ce mot qui traversa mon esprit me fit légèrement sourire. J’étais bien heureuse de ne jamais vouloir travailler dans un bureau. Y rester enfermer toute une journée et attendre que l’heure passe en s’occupant d’un tas de paperasse. Non, je préférai encore faire la manche dans la rue et dormir sous les ponts… Ce que j’avais déjà fait dans ma jeunesse lorsque nous étions en manque d’argent. Ca ne m’avait pas dérangé. Les rats tout comme les cafards étaient mes amis…
L’homme taillé sur mesure me renvoya mon briquet que je glissai dans l’une des poches, frôlant au passage un petit sachet d’herbe. Au vu de sa réputation (car l’on m’avait parlé de lui à Poudlard), il avait été un équivalent masculin de ma petite personne… Enfin, équivalent au niveau des mœurs. Il était sur qu’au vu de sa stature et de son élégance qu’il n’avait jamais vécus le genre d’histoire qui me collait à la peau. Vous savez, celle que l’on n’ose pas raconter aux autres ?

Le maitre des potions reprit la parole. Cette fois, ce fut pour complimenter le style de mon briquet et me demander si mes longues jambes comptaient passer la nuit ici, bien que ce n’était pas un lieu sur pour une demoiselle. Je n’étais pas réellement une demoiselle. J’aurai parfaitement pu faire le tapin devant le bureau de ce pauvre Zephyr mais soyons sérieux deux minutes… Je ne faisais pas le tapin, je m’offrais pour le plaisir de m’offrir et non pour de l’argent. Me prostituée était bien la dernière chose que je comptais faire dans ma vie… Quoi qu’il en soit, j’avais toujours ce petit sourire sur les lèvres. C’était le genre de sourire plus amusée des sous entendus du mannequin maitre des potions qu’un réel sourire qui se voulait… rassurant ?
Je répondis donc d’une voix qui se voulait douce et qui trahissais le fait que j’avais chanté et hurlé durant une bonne partie de la soirée. Mes yeux bien trop vert posé sur sa silhouette qui soufflait un nuage de fumée… L’odeur était reconnaissable lorsque l’on fumait soit même… Des Lucky Strike je dirai…

« Peut être… Monsieur Clerk ne devrait pas tarder… Du moins, je l’espère. Je ne peux rentrer à Poudlard sans un employé du ministère. Etrangement, ils sont moins agréable lorsque je rentre seule…. »

J’avais appuyée sur le seule. Evidement qu’a Poudlard ils étaient sur la défensive lorsque je rentrai d’une soirée bien arrosée. Je n’étais pas censée m’échapper de l’école comme s’il était aussi facile d’en sortir et d’y retourner ! Après tout, ils essayaient de protéger les élèves le mieux possible, le fait que j’arrive si facilement à m’échapper devait réellement taper sur les nerfs de l’administration…. Qui après tout, ne pouvait pas m’empêcher de faire comme bon me semblait !
Alors que l’homme jouait au prédateur, je me plus dans ma position de proie… J’étais toujours la dominante… Un simple sourire de coin visait à répondre au commentaire vis-à-vis de l’allumée que j’étais. Je me décidai enfin à me lever. Repliant mes longues jambes et me poussant des mains, je me tenais à présent debout, du haut de mes tout nouveaux 1m80 !

« A moins que vous ayez vous charger de cette tache ? Vous verrez, je ne suis pas un poids désagréable ! »

Petites allusions quand l’on s’y met ! Etait-ce moi qui parlais où bien l’alcool ? Qui saurait en dehors de ma petite personne ?
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MessageSujet: Re: I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] Icon_minitimeDim 8 Avr - 23:06

« Peut être… Monsieur Clerk ne devrait pas tarder… Du moins, je l’espère. Je ne peux rentrer à Poudlard sans un employé du ministère. Etrangement, ils sont moins agréable lorsque je rentre seule…. » Je fronçais légèrement les sourcils tandis que j'écoutais la demoiselle dans une prestance sourde. Ses syllabes lourdes et rêches laissaient entendre un alcool latent, qui peinait à s'évaporer de son esprit embrumé. Ses grands yeux noirs qui se dessinaient sous des cils las, ignoraient les ténèbres l'entourant, comme si elle en faisait partie et qu'elle s'y confondait avec délice et frayeur. Nul doute qu'elle me remémorait moi-même avec dix ans de moins : je me souvenais de l'excès de drogues, des poèmes récités au petit matin à ces demoiselles traînant dans mes draps et que je ne reverrais plus, les fêtes et autres bacchanales légions qui nous rendaient fous. Mais c'était par l'aliénation que nous nous sentions vivre. C'était en frôlant la mort que nous prenions conscience de notre existence. Par la vitesse, par la fougue, par l'insouciance... En vérité je n'avais guère changé ; la musique sourde et l'alcool à flot rythmaient ma vie qui s'imprégnait encore et toujours de luxure. Je portais en effluves épicées un parfum érotiquement chargé ; pour une chaste non habituée au parfum libidineux, cela devait lui en donner le tournis. Tout, de mon regard à mon sourire, portait l'affront obscène d'un péché que je ne pouvais dissimuler. Et j'entrevoyais dans cette fille, une âme en perdition qui n'en finirait pas de se noyer. En toute probabilité, si elle se croyait déjà au fond du gouffre, elle se trompait. Elle n'en demeurait qu'à la surface : ses enfers l'attendraient patiemment. Mais soit, je n'étais pas d'humeur héroïque, pas plus que je me sentais altruiste. « Hmm. » , me contentais-je de murmurer d'une voix suave et basse, semblable à un soupir las tandis que je tournais les talons dans un dernier nuage de fumée. Savoir la demoiselle en détresse attendre son sauveur dans le noir et la solitude la plus profonde ne semblait pas m'émouvoir. On aurait pu penser, cependant, qu'un ancien junkie aurait put en sauver une autre. Des foutaises. Entre toxicomanes, on a tendance à se comprendre de travers : on ne s'aide pas, on s'enfonce. Car noyer l'autre dans le tourbillon de la drogue, c'est renflouer d'avantage les caisses. Et ce réflexe ne nous quitte plus... Plutôt que de tendre la main à un junkie, on lui enfonce la tête sous l'eau. Typique.

J'avançais ainsi de quelques pas dans le couloir plongé dans des ténèbres silencieuses, lorsque j'entendis derrière moi le froissement de tissus que l'on frotte contre les murs. Me retournant vers la demoiselle peu farouche qui se relevait alors difficilement, je pus enfin aviser plus correctement sa silhouette de petite poupée frêle : son maquillage défraîchi, ses lèvres sanguines, ces vêtements déchirés et tâchés d'hémoglobine. « A moins que vous ayez vous charger de cette tache ? Vous verrez, je ne suis pas un poids désagréable ! » Un sourire vorace se dessina au coin de mes lèvres : je connaissais la faculté délicieuse d'Aliera de venir se frotter au flirt poussé lors qu'elle était perchée sur ses nuages de poudre blanche. Là où beaucoup s'en seraient offusqués, je m'en amusais avec volupté. Après tout, la demoiselle était plus qu'agréable à regarder, et l'idée d'une visite d'un placard ministériel n'était pas déplaisante. Néanmoins je ne passais guère à l'action pour la simple et bonne raison qu'Aliéra n'était jamais pleinement consciente de ses dires, aussi il aurait été facile de m'accuser d'un quelconque abus sur une toute fraîche majeure. Et je n'avais pas besoin de ce genre de calomnies venant tâcher la réputation de mon travail... « Je n'en doute pas, Miss Love. » susurrais-je d'un timbre chaud, ma voix s'égrainant sensuellement alors que je la dévisageais, imaginant sans grand mal les sous-entendus délectables qu'elle avançait. « Mais soit vous reprenez vos esprits avant de transplaner aux portes de Poudlard, soit vous ne transplanez pas du tout. » Je repris alors mon chemin, tournant le dos à la jolie brune pour mieux l'inviter à me suivre. Après tout, je refusais tout simplement d'être responsable de sa désartibulation : avec la dose d'alcool voire d'héroïne que la nymphette possédait dans le sang, je doutais qu'elle était en état de transplaner sans en subir d'affreuse conséquence. Portant mon regard d'aigle au loin, d'une prestance noble et assurée, je continuais alors, imperturbable : « Ou bien je vous dépose chez quelqu'un que vous connaissez en passant. Vous n'aurez qu'à retourner à Poudlard au petit matin. Il y a un passage secret au niveau du terrain de Quidditch, au niveau des gradins des Poufsouffle. Ils vous mèneront tout droit vers les sous-sols. » Un regard pénétrant et mutin pour la demoiselle, sans qu'aucun sourire ne s'affiche sur mes lèvres désirables cependant. Je voulais bien jouer les bons samaritains pour ce soir, mais point trop n'en fallait. « Vous avez encore un peu de sang. Juste là. » J'avançais ma main pour mieux poser mes doigts audacieux sur ses lèvres framboisine, recueillant d'une caresse sensuelle et déplacée, les dernières traces d'hémoglobine qui l'habillaient pourtant gracieusement.
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MessageSujet: Re: I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] Icon_minitimeSam 14 Avr - 18:27


J’avais commencé à le suivre naïvement, enfin, presque. Il se tramait toujours quelque chose dans le plus profond de ma tête. Que c’était des envies de débauches où des envies de nouvelles expériences, pour moi tout était bon a prendre. J’avais la rage au corps, je l’avais toujours eue. C’était cette rage qui m’avait toujours poussée a aller plus loin dans mes désirs, cette rage qui m’avait gardée en vie malgré le peu de soin que j’avais reçu durant mon enfance. Cette rage de vivre, d’aventure… c’était tout pour moi. J’écrivais mes compositions sous cette enivrante sensation. Elle était plus qu’une source d’inspiration, c’était une effluve essentielle à ma survie… Et ce soir, comme tous les soirs où j’étais loi, bien trop loin de ma froideur et ma distance habituelle, j’étais comme prête à tout pour avoir droit à une nouvelle aventure…
Lust était un peu comme ce genre d’homme à mille lieux de ce que je pouvais être. Il était beau, élégant, bien éduqué et toujours tiré à quatre épingles. Vraiment, c’était le genre d’homme où l’on pouvait se demander pourquoi? Pourquoi je le draguai toujours quand je le voyais et lorsque j’étais sous l’influence bestiale et primaire des drogues?
Pourquoi? La réponse aurait pu être particulièrement compliquée mais pour tout vous dire, ce n’était pas le cas. Il était l’image même de la masculinité que je n’avais jamais connue. Les hommes qui m’avait entourée dans ma vie n’avait jamais été propre, digne et bien éduqué. Non, c’avait toujours été des rockeurs débauchés qui ne pensaient qu’a la musique et aux femmes.
J’avais vécus dans ce monde de débauchée et il avait été parfaitement normal à mes yeux que je devienne ainsi. Je n’avais jamais questionné la probabilité d’avoir une vie rangée, un époux des plus simples, une famille propre dans une maison propre. Non. Il fallait que je vive dans un espace restreint, que je finisse seule et droguée. Je n’étais pas une poupée de salon. Rester assise et sourire face aux intrus qui auraient discuté avec un époux choisit par ma famille n’était pas dans ma nature.

J’allais de nouveau ouvrir la bouche et reprendre la conversation avec le maitre des potions lorsqu’il échappa un : je n’en doute pas Miss Love, mais au lieu de cela, je venais de me rappeler que j’avais laissé dans mon dos l’objet le plus précieux à mes yeux… Ma guitare électrique qui était en aussi mauvais état que moi. Pas parce que je m’en servais pour me battre, non loin de là, l’usure avait eu raison d’une bonne partie de la couleur de celle-ci. Quand à la sacoche dans laquelle elle était rangée, elle était bien plus neuve et propre que n’importe quel des objets m’appartenant.
Je passai la hanse de la housse autour de moi, laissant ainsi la sacoche tomber dans mon dos et donc, rejoignit Mr Whitaker aussi rapidement que possible, laissant l’une de mes mains frôler le mur du couloir (histoire de ne pas tomber et de ne pas avoir l’air plus pitoyable que je ne l’étais déjà).
Le dit employé du ministère me faisait d’ailleurs la remarque sur mon état et ma possibilité de transplaner impossible lorsque je l’us rejoint. Comment dire? Je n’étais certes pas en état de ne pas oublier l’un de mes membres mais, je savais qu’il était possible que l’on me ramène d’une manière où d’une autre.
Lorsqu’il me proposa de me déposer chez l’une de mes connaissances, ce fut l’un de mes rares sourire et rire sincère qui sortit d’entre mes lèvres pulpeuses. Mon rire était bien loin de ce que l’on pouvait penser, il n’était ni rauque, ni brutal. Au contraire, c’était le rire sensuel et doux que l’on ne me connaissait pas.
Soit, l’idée n’était pas si stupide que cela, je ne riais pas pour cette proposition, mais plus pour le fait que la plupart de mes amis étaient des moldus et non des sorciers. Je pris malgré moi un petit air de diablotin pour répondre à la proposition de Lust, le regardant alors droit dans les yeux…

« « Si me déposer chez des moldus ne vous gène pas, pourquoi pas… Mais vous risqueriez d’être enlevé…. Mes amies n’ont pas l’habitude de croiser des spécimens dans votre genre! »

Par spécimen, j’entendais des hommes beaux, propres et distingués. Un homme tel que le charmeur qui était face à moi. Le charmeur sera-il charmé par le compliment détourné? Peut-être. Je n’étais pas assez consciente de ce que je disais pour me lancée dans des théories déroutantes puisqu’il me dérouta d’un regard.
Une simple phrase et un geste eut raison des dernières hormones qui avait été restée bridée par mon esprit embrouillé. L’envie de me rapprocher du charmeur fut plus forte que moi. Je me rapprochai donc un peu plus de l’homme qui essuyait bien trop sensuellement les dernières traces de sang de ma joue.
Ne me demandez pas pourquoi, mais la réponse fusa aussi rapidement entre mes lèvres qu’elle n’avait pas eu le temps de finir de se formuler dans mon cerveau…

« «Vous allez vous tacher, ce serait bien dommage de gâcher votre potentiel pour un sang tel que le mien…»

Attrapant la main qui avait essuyé les dernières gouttes de sang, je déposai sur celle-ci quelques baisers, comme pour nettoyer les traces qui auraient pu se faire où non sur la main de l’empoisonneur…
En tant normal, je me serai demandée pourquoi je tenais tant à le draguer… Mais là, seul l’acte comptait à mes yeux qui avaient gardée leurs pétillements de diablotin…


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MessageSujet: Re: I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] I'm still a rockstar! [PV. Lust Whitaker] Icon_minitimeMar 17 Avr - 16:35

« Si me déposer chez des moldus ne vous gène pas, pourquoi pas… Mais vous risqueriez d’être enlevé…. Mes amies n’ont pas l’habitude de croiser des spécimens dans votre genre! »La demoiselle savait faire preuve d'un naturel à toute épreuve qui m'arrachait quelques rictus carnassiers autant que des regards flamboyants. Malgré sa tenue débraillée, son état chancelant et son esprit flouté par l'alcool, elle parvenait sans peine à faire des avances pleines de sous-entendus, subtiles par leur légèreté, affriolantes par la voix sensuelle qui leur était portée. Un nuage de fumée grisâtre s'échappa de mes lèvres désirables comme je la toisais de mes yeux pénétrants, tant de non-dits dans l'étau de ma gorge, mais tant de pensées inavouables et lubriques. Combien d'hommes n'aurait pas eu de tels fantasmes face à une jolie nymphette de son âge, aux formes certes juvéniles mais généreuses, à la bouche mielleuse qui ne susurrait que des mots d'un érotisme latent, au corps svelte mais ferme... Je me refusais cependant de la toucher, non par pudeur ou par pure éthique – que je ne possédais absolument pas, d'ailleurs – mais à cause d'un égotisme intense qui cristallisait ma personnalité : l'envie était bien là, néanmoins répondre aux avances de la belle alcoolisée pouvait revenir ni plus ni moins à de l'abus. Oh certes, mon passé sombre était grisé de nombreuses mauvaises actions de la sorte, mais aujourd'hui adulte et soit disant mature, je préférais préserver mon travail fort bien placé ainsi que ma réputation de chercheur. Après tout, quelle certitudes avais-je de ne pas la voir me manipuler pour mieux détruire ma réputation ? Ce n'était pas tant l'abus en lui-même qui me posait problème, mais bien les conséquences qui en découleraient si Aliéra se mettait en tête d'avoir ma peau. Le désir ployant devant l'égocentrisme, je me contentais de répondre subtilement à ses avances. Là où auparavant j'aurais blotti mon corps contre le sien, susurrant quelques mots crus dans un timbre érotique à son oreille gourmande, je me contentais ce soir de caresser ses lèvres ensanglantées de ma main libre. Ce geste caressant reçut quelques baisers alanguis posés sur mes doigts fins, et aussitôt je sentis mes démons lubriques rugir dans mes entrailles tandis que je toisais la jeune fille de mon regard prédateur, la mine grave car voilée par le désir presque bestial tiraillé de toutes parts ; j'avais la retenue en étendard, et diable qu'elle m'allait mal. Enfin, un bref sourire pointa sur le coin de ma bouche sanguine tandis que j'ôtais doucement ma main des lèvres affamées de la belle alcoolisée, dont la dernière réplique m'apparaissait comme intrigante. Visiblement, à évoquer ainsi la pureté du sang et à me parler de ces molduseries comme s'ils m'étaient répugnants, la jeune Aliera avait projeté une bien fausse image de ma personne. Sans doute était-ce mon costume taillé sur mesure qui la mettait sur la mauvaise voie, ou bien l'arrogance princière de mon port de tête... car jamais de sorcier sang pur n'avait été si vicié, débauché et immoral que je ne l'avais été. Mon adolescence avait été ponctuée par de la musique rock, des bars moldus, de la cocaïne et du sexe. Partout, n'importe où, n'importe quand. Entre deux chambranles de porte, au sortir des douches, à l'ombre d'un chêne dépouillé, voire même sur un canapé aux yeux de tous. Et cette absurde maturité que je n'avais pas tant aujourd'hui, ne m'avait guère changé : certes je n'étais plus un junkie, mais les plaisirs charnels et les excès faisaient toujours partie de mon quotidien. « Tu as de la chance d'être ivre. » Je marquais une pause, quand majestueux dans cette manière de la toiser de ce regard intense, je susurrais d'une voix suave et ardente : « Il y a longtemps que je t'aurais prise contre le mur. » Un sourire carnassier pour toute ponctuation et je me redressais alors pour mieux continuer mon chemin. Pourquoi donc ignorer ses avances et ne pas jouer sur son même terrain, quitte à faire entendre ma langue crue et graveleuse ? Le jeu m'amusait considérablement, par ailleurs. Repu, je pus déambuler dans les couloirs à mon gré avant de me diriger vers ascenseur.

M'engouffrant à l'intérieur non sans asphyxié l'espace clos de nicotine fumée, je me tournais vers la jeune fille et reprit la conversation là où elle s'était arrêtée. Sans doute – très probablement même – ne s'en souviendrait-elle de rien le lendemain, aussi je ne pus m'exprimer de manière nonchalante voire indifférente. « Ne vous fiez pas aux apparences, Miss Love. Cela pourrait vous jouer des tours. » Mention spéciale à sa première réplique qui me dépeignait comme un fier dédaigneux du monde moldu et homme de pouvoir trop propre sur lui.
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