Moi j’tombais amoureux comme on tombe d’une chaise.

« Maman » Je me rappelle ce mot que je murmurais dans mes songes. « Maman » moi j’étais cet enfant grandissant en foyer. « Maman » c’est cette ombre nocturne qui m’a toujours marquée. « Maman » c’est celle qui pendant 13 Ans n’embrassait pas mes plaies.

Je suis né on ne sait pas vraiment où, fils d’on ne sait pas vraiment qui. Enfin… au début on ne savait pas vraiment. J’ai grandi dans un orphelinat et jamais on ne parlait de ma mère. D’ailleurs, au début, je ne parlais pas non plus. J’étais enfermé dans une sorte de mutisme, du quel les brimades et les moqueries de mes camarades ne me sortaient pas. Je n’étais pas vraiment un enfant heureux. Je n’avais pas de mère. J’étais abandonné. Et quand je m’abimais les genoux en tombant c’etait une femme sans nom, sans lien avec moi qui venait me consoler… et me réprimander. Une de ces bonnes sœurs qui m’elevaient… L’orphelinat. J’ai grandi tout seul, je me suis fait tout seul… Et puis un jour j’ai reçu une lettre. J’avais 11 ans je crois. Cette lettre à changée ma vie.

Maman si tu voyais ma vie.

11 ans. La lettre venait de Poudlard, il s’averait que j’avais des pouvoirs. Je savais pas trop ce que c’était. Mais, c’était ça. J’étais different, j’étais quelqu’un… de spécial. Moi qui avait toujours revé de fées et de princesses, de dragons et d’autres héros…. J’étais impliqué sans le vouloir dans le monde magique, un monde féerique. J’avais peur au début, j’étais un petit freluquet… et encore une fois j’avais peur de subir des reprimandes et des moqueries. J’avais peur… qu’on soit méchant avec moi comme les enfants de l’orphelinat l’avaient été. Ca ne s’est pas vraiment passé comme ça. Il y’avait à Poudlard des gens sympathiques, puis des gens qui l’etaient un peu moins. J’ai été sorti à Serdaigle, une maison dite d’intéllos. Hum, p’t’être que j’avais une fibre intello en moi. Au fil des ans je devenais un peu plus fort. Ca ne m’empechait pas … d’être renfermé, et solitaire. Le monde magique ne me … convenait pas vraiment. Autant que le monde réel. Et toujours aucunes traces de mes parents. Pourquoi m’avaient ils abandonnés ? Qu’avais-je fait pour mériter qu’ils ne m’aiment plus ? Je n’allais pas tarder à avoir la réponse à ma question.

Elle avait les yeux noirs des quels on voit du bleu

13 Ans. J’ai pu dire maman pour la première fois. J’ai croisé dans une ruelle. Ou plutôt elle m’est tombée dessus. Au premier abord ce n’était qu’une femme un peu sombre qui m’a aidée alors que des imbéciles m’acculaient contre un mur. Elle m’a fascinée, de suite. Elle avait quelque chose de familier et d’attirant. Quelque chose qui… m’attirait en elle. Je n’ai su que plus tard ce que c’était, grâce à cet homme, cet auror qui la pourchassait que j’ai appris qui elle était. Elle s’appelait Sidney Parker, elle était mangemort, et … elle était ma mère. Maman c’était un mot que je savourais vraiment. Pour la première fois de ma vie j’étais heureux. Je m’en fichais qu’elle fasse partie des méchants de mon conte de fée, je m’en fichais qu’elle soit recherchée. Rien au monde ne me séparerait d’elle maintenant. Ou… peut être que si.

L’amour , la mort peut être, mais suspendre le temps, pour un mot.

Quelques années ont passées, j’avais 15 ans, quand la terrible bataille de Poudlard a eclaté, et je savais que ma mère allait se retrouver au milieu de tout cela. Ca n’a pas loupé. Mais au lieu d’être un désastre ce fut une réussite. Maman et moi avons pris la fuite. Ca a duré deux ans. C’était le pur bonheur. Vraiment. Je vivais mon enfance, et mon adolescence, tout à la fois dans les bras de ma mère. Mais voilà… Son maitre n’a pas tardé à la trouver, il l’a froidement executé. J’ai tout vu… Caché de la où j’étais. Jusque dans sa mort elle avait pris soin de moi. L’image de son agonie frappante est marquée dans mon esprit. Et le restera toujours.


Le premier jour du reste de ta vie.

Quand ce que j’avais retrouvé m’a été arraché à nouveau j’ai su que plus rien jamais ne serait pareil. J’ai hai cette femme, Bellatrix Black Lestrange qui me l’avait volée. J’ai haï ma mère aussi… Parce qu’elle avait choisi de s’orner de cette marque. J’ai été égoïste. Je l’ai détestée de tout mon cœur, de toute mon âme, Mais dans ma souffrance égoïste j’ai vu le soleil un jour. Toutes ces photos sur les quelles j’avais saigné mes larmes semblaient me dire quelque chose. Et alors je me suis pris en main, contrairement à ce que d’autres gars dans mon cas, accablés par la perte auraient fait, je n’ai pas été guidé par la vengeance. Si le seigneur des ténèbres devait payer, ça ne serait pas par ma main, je n’avais pas le talent pour. Je n’avais pas… les aptitudes.

Abatu, j’ai cherché quelques mois quelque chose à faire, et puis un jour j’ai croisé Minerva Mc Gonagall alors directrice de Poudlard, je lui ai… raconté quelques parties de l’histoire et elle m’a permit de revenir au château. J’y ai vécu quelques temps et alors que j’effectuais un remplacement de professeur absent pour aider… Je me suis découvert une passion. Depuis, j’enseigne. Et je pense que je le fais plutôt bien.

Et mon avenir reste gris.