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From the Inside • Empathe •

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Carte du Maraudeur

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From the Inside • Empathe •  Empty
MessageSujet: From the Inside • Empathe • From the Inside • Empathe •  Icon_minitimeMar 6 Déc - 17:30

La neige tombait encore, inlassablement,
recouvrant le monde de calme et de silence.
Sur le bord de la fenêtre, deux yeux clairs observaient avec envie et fascination les flocons s'échouer sur le sol.
La paix avait un goût si doux.
Elle aurait voulut rester ainsi pour toujours....
Loin des vagues.


Elles avaient toujours été là. Quelque part au fond d'elle, elle pouvait les entendre, les sentir. Non ce n'était pas le mot. Il n'y avait pas de mot pour parler de cette sensation, ou s'il y en avait, elle ne le connaissait pas. C'était là, tout simplement, à secouer tout son être de ce mouvement parfois lent et parfois brusque. C'est pour cela que Lise les avaient surnommées les "vagues". Mais c'était bien plus que cela, une sensation qui résonnait dans vos entrailles, dans le fond de votre âme, qui bouleversait tout le reste et qui emportait tout dans un grand tourbillon. Les médecins avaient décidés de l’appeler migraine. Lise en avait rit.

Elle n'avait pas mit bien longtemps à voir qu'elle était seule. Elle avait l'habitude d'être seule, alors être différente ne la dérangeait pas. Petit à petit, elle avait commencé à voir sa vie comme une sorte d'équilibre instable, comme si elle était une funambule prête à basculer. Elle avait d'abord eu le vertige. Lorsque chaque jour, elle rentait chez elle, et qu'un vide sans fond et sombre, au gout de souffrance lui transperçait l'âme. Elle avait ressentit toute cette peine, cette mélancolie qu'elle ne comprenait pas, cette prison de douleur dans laquelle se noyait sa mère. Et elle avait pleuré. Longtemps pleuré. Chaque soir en rentrant, se battant, s'agrippant pour ne pas glisser, pour ne pas chuter dans cette sensation si profonde et si effrayante. Avec les années, elle apprit à jouer avec ce vide, à le repousser et s'y adapter à danser sur ses rebords. Lentement, mais surement, comme une enfant qui fait ses premiers pas, comme on aurait appris à marcher sur l'air, elle avait appris à faire pencher la balance de l'autre côté.

Everyone feels so far away from me,
Heavy thoughts forcing their way
Out of me...


La musique l'avait aidée. Parce que les mots et les notes faisaient vibrer en elle quelque chose de fort, que les mots trouvaient leur place en elle, l'apaisait et l'aidait à comprendre, à tenir, à revenir à traverser. A équilibrer et à différencier ses sentiments et ceux des autres.

Ça n'avait pas été quelque chose de facile. Elle n'avait eu personne pour lui expliquer son don, pour lui dire de quoi il s'agissait. Pour elle, elle nageait simplement dans les vagues des autres, et ressentait tout cela de l'intérieur. Les autres la disaient changeante, prête à passer des larmes au rire en une minute. Les choses avaient longtemps étés comme ça. On lui avait trouvé toute sorte d'explication. On lui dit qu'elle souffrait probablement d'une sorte de maladie, du moins d'instabilité psychologique. Lise avait alors 12 ans. Douze ans et elle savait. Elle savait qu'aucun médicament ne l'aiderait. Que ce sens que personne d'autre n'avait était ancrée en elle aussi profondément que n'importe quel autre sens. Qu'il lui était indissociable. Mais elle savait aussi que personne, jamais ne pourrait comprendre. Qu'au milieu des autres, perdu dans cette océan qui la faisant trembler d'intensité, elle était seule. C'était ce qu'elle était. C'était pour cela qu'elle devait être forte. Pendant que les multiple idées qui l'entouraient la tiraillaient et forçaient leur chemin hors d'elle. Qu'elle devait se battre. Pour rester elle même. Elle ne compris que plus tard que cette lutte n'avait pas de sens.

Le monde était profondément injuste. Elle le ressentait encore plus violemment que n'importe qui. Et elle le haïssait pour cela. Mais il cachait une part de cette chaleur, de cette bonté brillante qui éloignait le froid et le mal. Jeune déjà, elle était plus accro à cette sensation qu'à n'importe quelle drogue. Elle désirait profondément ces rires qui la soulageait la plongeait dans quelque chose d’infiniment lumineux. Alors elle s'appliqua à faire sourire, à prendre les peines enfoui des autres et à guérir les blessures. A l'école, tout le monde l'appréciait, parce qu'elle savait mieux que personne comment soigner les cicatrices du coeur. Parce qu'elle aidaient toujours les autres avant elle.
Parce que tous les autres étaient une part d'elle même.
C'est cette réalité qu'il lui avait fallut accepter plutôt que de combattre. Ceux qui l'entouraient, vivaient dans leur propre réalité, leur propre monde que personne ne pouvait percer à jour, que personne ne savait percevoir. Elle le pouvait. Elle était celle qui partageait tous ces secrets qu'on cache, qui comprenait ce que personne ne pouvait comprendre qui entrait dans votre esprit sans avoir d'autre choix. Elle ne pouvaient repousser éternellement cette vérité. Elle ne s'appartenait pas entièrement. Car une part d'elle même était rythmée par l'univers tout entier. Une part qu'elle ne contrôlait pas. une part qu'elle devait apprendre à connaitre et à apprivoiser.

Pour Lise, tout ce qu'elle pouvait sentir, tout cela se déroulait à l'intérieur même de celle qu'elle était. C'est pourquoi lorsqu'elle apprit qu'elle était une sorcière, il ne lui vint même pas à l'idée que son empathie puisse être lié à la magie. Elle apprit simplement ce nom dans un livre, un jour par hasard à la bibliothèque. Et elle retrouva la description à travers des mots qui tentaient vainement de capturer la réalité de ce qui n'était pas là. de ce qui n'existait que dans l'esprit. Ce fut un choc pour elle qui s'était toujours plus ou moins considérée comme seule, d'apprendre qu'elle n'était pas la première à être doté d'un tel sens. Un temps, elle se demanda si c'était une chose qu'elle aurait pu hérité de son père. Mais il y avait peu de renseignements à ce sujet dans les livres et elle n'avait pas le courage d'en parler à sa mère.
Elle savait quand quelque chose allait bien, quand quelque chose allait mal, elle était habituée à aider ceux qui voulaient l'être et à laisser en paix ceux qui ne le voulaient pas. Mais il lui était toujours difficile de devoir abandonner quelqu'un dans sa souffrance et cela la rendait irritable. Généralement, elle faisait toujours quelque chose pour remonter le moral aux autres. Mais il y avait certaines personnes beaucoup trop perdues pour qu'elle puisse les atteindre. Malheureusement. Et s'il y avait bien une certitude qu'elle avait toujours eu, c'était que sa mère était la personne la plus éloignée du monde qu'elle connaissait. Elle ne pouvait déjà plus rien pour elle. Même si ça lui faisait toujours mal d'être forcée de le reconnaître.

Ce don avait ses avantages comme ses inconvénients. Mais elle avait toujours considéré comme une bonne chose que le bonheur des autres soit rattaché au sien. Elle aurait du détester les sensations trop fortes, celles qui la bouleversaient. Pourtant la joie véritable d'une personne avait quelque chose de mille fois plus jouissif que la drogue. C'était probablement la meilleure chose que sa part d'Empathe connaissait. Peut-être était-ce pour ne pas se perdre dans ses "vagues" qu'elle avait tellement besoin de ressentir les choses fortes par elle même. Sans doute était-ce pour cela qu'elle ne pouvait se passer de l'adrénaline fulgurante des match et de la danse. Parce que ce bonheur là, n'appartenait qu'à elle. Qu'elle ne le devait qu'à elle même. C'était sa propre liberté, son envol, sa façon de briser juste un instant les liens qui l’enchaînaient aux autres.
D'être elle même.

Spoiler:




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MessageSujet: Re: From the Inside • Empathe • From the Inside • Empathe •  Icon_minitimeMer 7 Déc - 15:13

Bah les 50 ligns y sont largement X)

Donc je te valide =)
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