Les fleurs des champs. [Stan] Terminé

Amoureux ? C'était un peu trop joli comme mot pour convenir non ? Quand on est amoureux ... On a un sourire niait collé aux lèvres. On voit des petit papillons et des mouton gays courir partout dans les champs. Tout devenait rose comme un gros chamallow. Mais la ... C'était pas ça du tout. On aurait dit une maladie. Une malediction. Un truc qui me rendais fou et qui me lacerait jour et nuit. En tout cas d'après Jen j'étais condamné. Et il avait pas tord. J'étais condamné a rester comme ça jusqu'a que Zack Preston sorte definitivement de ma tête.

- Ouais je suis peut être amoureux ...

Je soupirais. C'était ... ridicule. Et surtout trop douloureux d'être amoureux. M'enfin j'avais appris le sens de l'expression l'amour rends aveugle hein ? Parce que pour me faire martyriser sans rien dire et rester completement dingue de mon super bourreau fallait vraiment que je sois aveugle. En tout cas Jen était pas le seul a être fatigué. Moi aussi. Je disais rien mais cette situation me plaisais pas du tout.

- J'essaye de l'oublier c'est déja ça ... Ca va finir par marcher ...

Ou pas parce que j'y pensais tout le temps. J'essayais même de sympathiser avec certains Serpentard expres pour qu'il me remarque pourtant. Je trainais parfois avec Malfoy quand même.Je savais qu'il haissait les moldus et tout le tralala mais tant qu'il était sympa avec moi ça m'allais. Puis c'était le meilleur pote de Zack ... Et oh oui Jen avait surement raison en fait j'etais surement taré et maso.

- C'est peut être ça. Ça expliquerais bien des choses.

Brr ouais ça expliquerais peut être pourquoi ça m'avais plu quand Zack avait joué aux vampire avec moi. Mais j'allais pas le dire a Jen il allait ... penser que j'etais définitivement perdu. Ou bon a interner a St Mangouste.

- Puis tant que je suis entier c'est ce qui compte non ? Il m'a pas encore taillé en piece c'est plutot bon signe.

Allez un peu d'humour dans ... ce monde de brute. Ouille. Mais pas sur que Jen allait apprecier.

Des yeux qui font baiser les miens. Un rire qui se perd sur sa bouche. Voila le portrait sans retouche. De l'homme auquel j'appartiens. Quand il me prend dans ses bras. Il me parle tout bas. Je vois la vie en rose. Il me dit des mots d'amour. Des mots de tous les jours. Et ca me fait quelque chose. Il est entre dans mon coeur. Une part de bonheur. Dont je connais la cause.

Mais ... Quel con. Jen dut se retenir de se lever pour coller une bonne gifle à Stan. C'était rare, mais là, Stan avait réussi à le mettre hors de lui. De le voir si blasé, si incapable de faire quoi que ce soit, de changer, un comportement qu'il méprisait tellement, cela l'avait énervé. Il se releva quand même et se dirigea vers la fenêtre. Il l'ouvrit en grand et farfouilla dans sa poche. Sur le moment, il se fichait pas mal du réglement ou des règles ou merde tiens. Il alluma une cigarette et tira une longue bouffée. Il avait envie de frapper dans un mur ou deux, histoire de montrer à Stan que ce n'était pas comme ça qu'il aurait du réagir. Lui, il se contentait de rester auprès de l'être aimé en souriant et en acceptant totalement la situation.

"Je te jure, qu'est ce que tu peux être con par moment."

Il détestait avoir à le secouer comme ça. Putain de merde, il ne réalisait donc pas qu'un jour, trop énervé pour pouvoir se contenir pour telle ou telle raison, il allait finir par le tuer, le briser totalement ? Lui faire du mal de telle sorte qu'il ne se reléverait jamais ? Jen ne le suporterai pas. Mais pourquoi est ce que Stan refusait de comprendre que tout ça n'était pas bien ? Il allait se mettre à pleurer de rage dans pas longtemps si cela continuait. Tiens d'ailleurs, de l'eau coulait déjà. Il passa sa manche sur ses yeux. Il ne fallait surtout pas que Stan voit ça.

"Franchement, c'est nul. T'agis vraiment mal, espèce d'idiot de joueur de Quidditch ... T'as rien dans le crâne à part lui ... C'est pas comme ça que tu vas avancer bordel de merde."

Jen frissonna et avala de nouveau une bouffée, appréciant le gout de la nicotine sous sa langue.

Rien qu'à imaginer le poing de Zack s'abattant sur la joue de Stan, il se sentait s'énerver.

"Mais qu'il essaie tiens, de te tailler en pièces ... En plus tu te laisserais faire, tant que tu as un contact avec lui. Et tu finirais dans une grande boîte qu'on mettrait sous terre."

Sans doute qu'il ne savait plus ce qu'il disait, mais Stan avait l'air tellement mal en point qu'il ne savait pas comment réagir autrement que par la violence ou l'énervement. Il lacha le filtre dans la cheminée et resta près de la fenêtre.

"Laisse tomber. Je raconte n'importe quoi, je dois être sur les nerfs."

Non, il ne demanderai pas pardon. Jamais.

Eh merde ... J'avais vraiment enervé Jen cette fois. Mais qu'est ce que je pouvais faire hein ? Faire semblant ? Faire semblant que tout allait pour le mieux, envoyer chier Zack dés qu'il pointerais le bout de son nez ou des trucs comme ça. Non je pouvais pas. Voila que son meilleur ami s'allumait une clope maintenant. En esperant qu'aucun prof ou cafteur ce trouve dans le coin pour le dénoncer. Et non je savais pas quoi faire. Il avait pas tord. C'était gonflant et ça m'enervais moi même.

- Jen ...

Non il voulait pas m'écouter il avait trop les boules la. Ou peut etre que j'avais parlé trop doucement pour qu'il m'entende. Ouais c'était surement ça. Je soupirais a nouveau en attendant qu'il finisse de s'enerver. Je pouvais pas nier ce qu'il disait. Puis j'avais pas la moindre envie de me disputer avec lui sur ce sujet. Il allait pas être le dernier a m'engueuler pour ça. Mais ça ne changerais rien.

- Je sais que j'agis mal. Que je devrais pas continuer comme ça ... Mais merde.

Je grognais un peu alors qu'il disait que j'étais capable de me laisser mettre en piece. C'était pas faux tiens. La derniere fois j'avais même pas chercher a echaper a ses "diffindo" alors s'il voulait me decouper en tranche ou en cube c'était vite vu.

- Ce serait peut etre pas plus mal. Au moins on aura nos deux noms liés a jamais. Un peu comme Lestrange/Londubat ou Potter et le seigneur des ténébres ...

Bon la je jouais avec le feu mais ça m'enervais aussi alors tant pis. Il allait surement pas aimer. Le pire c'est que j'étais a moitié serieux en disant ça.

- ... Ou Roméo et Juliette tiens !

Et hop je venais d'éclater de rire. Mais encore une fois c'était plus les nerfs qu'autre chose. Il avait raison en fait Jen j'etais surement taré. Mais bon au moins j'étais pas vraiment très dangereux sauf pour moi même.

Des yeux qui font baiser les miens. Un rire qui se perd sur sa bouche. Voila le portrait sans retouche. De l'homme auquel j'appartiens. Quand il me prend dans ses bras. Il me parle tout bas. Je vois la vie en rose. Il me dit des mots d'amour. Des mots de tous les jours. Et ca me fait quelque chose. Il est entre dans mon coeur. Une part de bonheur. Dont je connais la cause.

Jen n'avait pas pu s'empêcher de pouffer de rire. Il avait le don de rire de tout et de dire connerie sur connerie, mais ce n'était pas très grave au fond. Il restait Stan, c'était déjà ça. S'il trouvait le moyen d'en rire et de raconter des conneries sur les malheurs qui lui arrivaient, c'est que la situation n'était peut être pas totalement desespéré et qu'au final, tout pouvait vraiment s'arranger à un moment où un autre. Peut être même qu'un jour le frère gentil jumeau de Zack apparaitrait devant Stan et PAF ils tomberaient amoureux l'un de l'autre. Mais là, on rêvait un peu.

Si tout était si simple dans la vie. Non et puis franchement, se comparer à Roméo et Juliette, il fallait le faire. Jen se retient de dire que Roméo et Juliette s'aimaient de façon réciproque, EUX. Ce qui n'était pas du tout le cas de Zack. Mais il vallait mieux ne rien dire. Ca allait faire trop mal.

OK fin de la pause dépression.

Lentement, et avec un air faussement menaçant, Jen se déplaca vers le fauteil et attrapa un coussin. Plus rapidement ensuite et après un clin d'oeil, il l'envoya sur la tête de Stan avec force. La guerre inter-Pouffy venait d'être déclaré et elle allait être rude. A l'assaut ! A grand coup d'armes meurtrières, les coussins ! Il se rua sur le canapé et s'installa ( de façon totalement naturelle comme s'il n'allait pas écraser son meilleur ami sous son poids ) sur Stanley et entreprit de lui enfoncer ledit oreiller sur la figure.

C'était peut être un comportement totalement enfantin, mais sur le moment, il n'en avait absolument rien à foutre.

Ses mains dérivèrent vers les flancs de l'autre avec efficacité et il entreprit de le chatouiller, tout simplement, même pas peur, normal.

"Je vais te bouffer moi tu vas voir !"

Con ? Totalement. Il se mit à rire et reprit son âme d'enfant qu'il était encore. On n'est pas sérieux quand on n'a que quinze ans. Et Juliette n'en avait que quatorze quand elle est tombée amoureuse pour la première fois de son ange brun. Mais il n'avait pas envie de penser à ça. Il farfouilla sous la chemise de Stan en riant. Il espérait sans doute le faire rire aussi. Ca finirait en bagarre d'oreiller.

ET ALORS ?

Ouf ... J'étais sauvé ! J'avais réussi a le faire rire avec ma connerie. Parce que ça pour etre une connerie c'était une grosse connerie. Je sais pas ou j'avais péché ça. Vive la litterature moldu ! Enfin même si c'était un peu chiant Roméo et Juliette c'était toujours mieux que "l'evolution du taux du gallions a travers les ages" oui y'avais même des livres hyper chiant chez les sorciers faut pas croire. Et puis bon grace a ça l'ambiance était passé de carrément lourde a beaucoup plus sympa.

Et Jen avait envie de déclencher une guerre vu sa tête. Il avait attrapé coussin et il ressemblait presque a un tueur en serie. Bon son arme était un peu bizarre .... Mais la volonté y était hein ? Parce que visiblement il voulait me tuer. Et sprotch avant d'avoir le temps de comprendre j'avais un oreiller dans la tronche et un Jen sur moi.

- Hmmphhh !

Oui bon je pouvais repondre que ça avec un coussin sur la tronche. Je venais de repousser l'oreiller mais j'avais pas le temps de reprendre mon souffle que j'etais attaqué par des chatouilles. Argh non ! Mon meilleur ami était vraiment une sale bête !

- Nooooooooon !!

J'eclatais de rire et je me mit a remuer dans tout les sens. Ouais bon pour la coupe de cheveux c'était mort de toute façon. Mais Jen était pas a l'abri d'une riposte.

- Jvais pas me laisser faire !

Et hop je ripostais en lui chatouillant les flancs moi aussi. Le coussin était tomber du canapé mais pour le moment j'etais trop mort de rire pour reflechir a l'attraper et je tentais de m'extirper des chatouilles.

Des yeux qui font baiser les miens. Un rire qui se perd sur sa bouche. Voila le portrait sans retouche. De l'homme auquel j'appartiens. Quand il me prend dans ses bras. Il me parle tout bas. Je vois la vie en rose. Il me dit des mots d'amour. Des mots de tous les jours. Et ca me fait quelque chose. Il est entre dans mon coeur. Une part de bonheur. Dont je connais la cause.

L'ennemi riposte, l'ennemi risposte, l'ennemi riposte commandant ! A l'assaut ! Brandissez les écoutilles, souquez les artibuses, hissez le grand mât, sortez les canons !

A moitié éssouflé par le rire, Jen entreprit de mettre ses mains à tout les endroits possibles et imaginablement chatouilleux pour Stan. Il les connaissait, les points sensibles chez les hommes étaient pratiquement tous les mêmes. Mais Stan ne restait pas en règle et il avait de plus en plus de mal à batailler en subissant lui aussi des violences pareilles. Il pleurait de rire et c'était tellement bon qu'il en était sur que Stan oubliait ses soucis et au final, c'était ça le plus important.

"Sale traîte ... Ah ! Mais arrête, saloperie ! ... "

Arrivé à ce stade, il n'y avait plus rien à faire.

Et ce qui devait arriver arriva, forcément.

Totalement absorbé par leur jeu stupide et digne de secondes années, ni Jen ni Stan n'avaient penser qu'à un moment, la gravité de la terre ferait valoir ses droits. Ils avaient oublié qu'ils étaient à deux sur un canapé, et que Jen était en déséquilibre total grâce aux traitresses qui le parcouraient en le chatouillant, à savoir les mains de Stan. Après un nouvel assaut, Jen sentit que quelque chose n'aurait pas du se passer et il bascula à terre, où il se fracassa la tête sur le sol.

Loin d'avoir mal (il avait connu pire), il resta dans cette position et se remit à rire. Décidément, quand ils s'y mettaient, ils étaient trop cons. Il tacha vaguement de se relever et en profiter pour re-balancer le coussin dans la tête de Stan en riant toujours.

Il était éssouflé, décoiffé, les vetements dans un bordel sans nom et il s'en foutait.

"OK ... T'as gagné mais ... Je me vengerai. Je viendrai te reveiller comme ça à quatre heures du matin."

Pendant une de ses nombreuses nuits blanches.

La bataille faisait rage entre nous deux ! Mais aucun n'abandonnait ! J'avais mal au ventre a force de rire mais je tentait de chatouiller du mieux que je pouvais. Il commencait a avoir du mal la hein ? Ma riposte était terrible ! Faut dire que je preferais les batailles de chatouilles aux bastons tout court. Non les vraies bastons c'était pas vraiment mon délire donc si je pouvais eviter ...

- Jamais ! Alors ma riposte est terrible hein ?

Sauf que la cible de sa riposte venait de me glisser des mains. Oups ? C'était pas ma faute j'avais rien fait. Enfin faut dire qu'a force de se tortiller sur le canapé ça ben forcement shpaf y'en avait un de nous deux qui devait tomber. L'heureux elu était Jen. Ben voila c'est de sa faute vu qu'il avait t'enter de m'ecraser.

- Tu t'es pas fais mal ?

Vu qu'il était mort de rire j'en avait conclus que non. Et shpaf un coussin dans ma tête que j'avais rattrapé au final. Hmm nan j'allais pas lui relancé alors qu'il se relevais. Je fini par m'asseoir et je posais le coussin a coté de moi en reprenant mon souffle aussi. Puis en plus j'etais declaré vainqueur alors tout allait bien.

- Yeah ! Je suis le plus fort ! Mais a 4h du matin c'est pas a coup de chatouilles que je riposterais mais a coup de dents !

Bah ouais je mordais parfois ... Un peu. Et oui je pouvais même mordre mon meilleur pote. Même pas peur !

Des yeux qui font baiser les miens. Un rire qui se perd sur sa bouche. Voila le portrait sans retouche. De l'homme auquel j'appartiens. Quand il me prend dans ses bras. Il me parle tout bas. Je vois la vie en rose. Il me dit des mots d'amour. Des mots de tous les jours. Et ca me fait quelque chose. Il est entre dans mon coeur. Une part de bonheur. Dont je connais la cause.

A coup de dents ? Genre même pas chiche eut-il envie de répliquer. Mais vu qu'il avait un mal de hanche qui risquait de devenir sevère d'ici le quart d'heure suivant et que ce soir, sous la douche, il aurait un bleu, il ne dit rien et se contenta de revenir s'installer sur le canapé. Bien sur que non il ne s'était pas fait mal, il ne se faisait jamais mal dans ses conneries. Il remit en place une mise de cheveux, puis renonça. Il devait être en explosion capillaire de toute façon, alors cela ne servirait à rien de tenter quelque chose pour les remettre en place. Il verra ça plus tard.

Quiconque rentrerait dans la salle commune à cette instant précis aurait sans doute peur de leurs explosions capillaires presque similaires justement mais ce n'était au final pas bien grave. Il n'y avait aucun beau mec digne de ce nom à Poufsouffle de toute façon. Ils étaient tous à Serdaigle, à Gryffondor ou à Serpentard si on comptait Zack dans le topo. Aucun truc potable chez les Blaireaux. Il laissa un temps de silence.

Au pire, même s'il parlait à Stan de Juda, cela ne voulait rien dire n'est ce pas ? Strictement rien dire du tout. Il serra le coussin contre lui en croisant les jambes sous lui (et en défonçant le canapé mais ça, ce n'était pas bien grave).

"T'es le plus fort, mais moi je suis le plus beau alors j'ai des points en plus !"

Il pouvait toujours s'en persuader lui même, c'était déjà ça. Il reprit son paquet de cigarette, tombé lors de leurs ébats, et le fourra de nouveau dans sa poche. Son briquet avait du partir loin, ailleurs mais il en avait d'autre. C'était ça, être Stanley Burton, ne jamais abandonner. Quelque part, il l'enviait. Capable de rire de tout, de tout prendre à la légère. C'était une qualité qu'il n'avait pas, lui.

Il s'enfonça dans le sofa. Le feu craqua. Il défit le premier bouton de sa chemise.

"Si je te dis ... que ... que je cours après quelqu'un ... qu'il me repousse ... mais qu'il fait exprès de me donner de l'espoir qu'un jour ça marchera peut être ... Est ce que tu crois que le mec en question est un salop ?"

Sans doute. Mais Stan verrait sans doute le bon coté de la chose. Si ça pouvait lui remonter le moral, il ne demandait que ça. Enfin, non, il n'était pas déprimé, il était juste énervé de touner dans le vide pour rien.

Ben dis donc a nous tout seul on avait foutu un beau bordel. Boarf pas bien grave. Au moins le canapé et ses alentours étaient assorti a nos cheveux. C'etait pas si mal. On pouvait inventer un style avec des coupes de cheveux pareilles. Bref on était calmé la. C'était un peu comme si toutes les mauvaises choses c'étaient envolés d'un coup. Il était loin la Zack et tant mieux. En tout cas mon meilleur ami avait du mal a admettre que j'avais été plus fort au combat de chatouilles ... Héhé

- Plus beau ? Hey ça depends des gouts !

Jen atait retourné a coté de moi sur le canapé. Tiens il semblait avoir retrouver son serieux. Allez savoir si c'etait grave ou pas. Mais je ne disais rien. Non j'essayais d'arranger un peu mes pauvres cheveux. Enfin ils avaient l'habitude d'etre décoiffé mais la c'était le summum. Puis je jetais un coup d'oeil a Jan qui calinait un coussin. Hmph il se passait un truc louche et je ne tardais pas a savoir quoi.

- Hein ? Heu ...

Attendez il m'engueulait pour Zack et ... Okay ... Ce mec n'avait pas l'air de le torturer physiquement au moins. J'ai rien dis. J'avais rien a dire. D'ailleurs j'étais rester un moment sans repondre. Je reflechissais pour trouver un truc bien a lui dire.

- Tant que ce mec en question te prends pas pour un con pourquoi est ce que tu n'aurais pas une chance. Il c'est passé quoi entre vous ?

Hem un peu indiscrete la question. Mais s'ils avaient deja coucher ensemble c'était que le type en question était surement pas indifferent au sujet de Jen. Par contre s'il l'avait jamais approché sa risquait dêtre plus dur. Ouais voila je jouais au conseillé amoureux. Et je preferais ça que de me retrouver embarqué a parler de mes sentiments tiens.

Des yeux qui font baiser les miens. Un rire qui se perd sur sa bouche. Voila le portrait sans retouche. De l'homme auquel j'appartiens. Quand il me prend dans ses bras. Il me parle tout bas. Je vois la vie en rose. Il me dit des mots d'amour. Des mots de tous les jours. Et ca me fait quelque chose. Il est entre dans mon coeur. Une part de bonheur. Dont je connais la cause.

Si Stan savait tout ce que Jen avait à lui dire ... Il se rendit compte qu'il lui avait fait une morale pas possible pour au final avouer que lui aussi avait des problèmes d'obsession. Génial. Il était vraiment génial quand il s'y mettait. Il avait envie de s'en mettre une. Il détourna le regard, se traita mentalement d'enfoiré et se mordilla la lèvre inférieure.

Entre Juda et lui, il n'y avait pas grand chose à dire étant donné qu'il se foutait de sa gueule. C'était sans doute profodément jeu du chat et de la souris avec fromage, alors pourquoi est ce que Jen y revenait toujours ? C'était à n'y rien comprendre et d'ailleurs, il préférait ne pas comprendre. Il ne vallait mieux pas. Et puis c'était de sa faute à lui. Mais allez mettre des mots sur ça, franchement. Il n'y comprenait déjà pas grand chose alors s'il fallait qu'il l'exprime, il n'avait pas fini d'en baver.

Et SI en plus, il le prend pour un con. Il lui dit "non mais ..." et par derrière il fricote avec cette saleté de Blake Carter. Franchement, qu'est ce qui ne tournait pas rond avec les Pouffys ? Ils n'étaient pas aimés c'est ça ? Aucun d'eux n'aurait jamais droit au bonheur, être Jaune était catastrophiquement éliminatoire de la liste de l'épanouissement total et personnel ? Jen refusait d'y croire. C'était totalement n'importe quoi. Et puis dans la vie rééelle, tout le monde n'agit pas forcément comme à Poudlard sinon ce serait invivable et ingérable ... Il essaya d'imaginer, y renonca.

"Non on ne peut pas dire qu'il me prend pour un con mais ... C'est pas très clair. C'est pas une relation de souffre douleur et d'attirance sadochiste comme toi et Zack ..."

Jen ... Ferme ta gueule. Soit il y faisait exprès, soit il avait des soucis mentaux.

Peut être même les deux.

"Pardon."

Egoiste, traitre, enflure. Les insultes auraient pu couler à flots de la bouche de Stan.

"Et non, on n'a rien fait si tu veux tout savoir et ça risque pas d'arriver. Il ne s'est rien passé. Pas un contact, pas d'embrassade, rien. Même pas une parole gentille. Pourtant ... J'en sais rien, je m'accroche. Même si je ne sais pas exactement pourquoi."

Parce que t'es con ? Surement. Un véritable enfoiré de Jaune.

Tss. Il soupira, encore. Finalement il la méritait peut être, cette malveine en amour.

Et sbang ... Decidement Jen voulais pas arreter de me faire des remarque sur Zack.. Ouille ça fait mal. C'est chiant ... C'est lassant. Je savais que c'était mal et blablabla mais ... Bref. Je soupirais. Non j'allais pas m'enervé. Ca ne servirais a rien puis ... Il avait pas tord. C'était vraiment bizarre que je persiste a courir apres un mec qui aimais juste me taper dessus. Enfin bref c'était comme ça.

- Je vois ... Ben je sais pas quoi te dire ...

Heu oui ça avait un peu coupé mon elan de heu "Je fais le psy a mon meilleur pote". Bon il venait de s'excuser. Mais ça faisait quand même mal. Et surement plus qu'un "diffindo" de Zack. Enfin bon j'allais rien dire. J'avais pas envie. J'etais déja dans une sale situation alors si je pouvais eviter de perdre mon meilleur pote c'etait mieux.

- Pas grave ...

Enfin la avec ce qu'il venait de me dire il ... Se foutais de ma gueule ? Okay okay ce type qu'il aimait était pas violent mais ... Il faisait pas mieux que moi la ! Ouais il pouvais pas faire pire mais c'était pas une situation plus ... saine ?

- Okay ... C'est super ...Bah tu as cas ... Essayer de le violer ou ... le rendre jaloux ?

J'avoue j'avais pas été chercher ça loin. Je fis un leger sourire moqueur a Jen. Peut etre qu'il allait pas apprecier mais qu'importe.

- Enfin non faudrait surtout que tu face un truc pour le faire réagir et pas qu'il puisse t'ignorer.

Fallait pas qu'il le fasse fuir non plus. Ce serait bête. Enfin la j'avoue que j'etais en panne d'idée. J'étais pas un dragueur de premiere. Tout ces trucs j'y comprenais rien. J'etais nul pour être sociable. Completement nul. Alors ... Je sechais un peu beaucoup.

Des yeux qui font baiser les miens. Un rire qui se perd sur sa bouche. Voila le portrait sans retouche. De l'homme auquel j'appartiens. Quand il me prend dans ses bras. Il me parle tout bas. Je vois la vie en rose. Il me dit des mots d'amour. Des mots de tous les jours. Et ca me fait quelque chose. Il est entre dans mon coeur. Une part de bonheur. Dont je connais la cause.

Le premier, mais le premier qui dit que Jen était un fouteur de gueule allait se prendre une ... hum dans sa tête et il la sentirait passer. Non, Jen n'était pas le mari de Barbie, le blond qui sourit de toute ses dents blanches et que tout le monde considère comme un modèle de vertu. Nan, trop pas. Jen, il a tout les vices. Il boit, il fume et pas que du tabac, il couche à tort et à travers et il fait n'importe quoi du soir au matin. Non, ce n'est un exemple pour personne et en plus il est jeune. Pauvre gosse và. Et puis non seulement ses actes étaient malsain mais en plus ses paroles n'étaient pas mieux. Comme si rien ne tournait rond chez ce gosse.

La petite voix de psychologue qui tournait dans la tête de Jen fut envoyé se faire foutre, elle aussi.

NON Jen n'allait pas essayer de violer Juda. Quoi que c'était une expérience à tenter ... Mais non ! N'importe quoi ! Jamais. Ce serait l'inverse. Bref. NON Jen n'allait pas essayer de rendre Juda jaloux parce que de toute façon, cela ne marcherait pas.

Il pouffa de rire malgré lui. Son meilleur ami n'avait pas d'idées et il se servait des siennes ? Pas grave. C'était même normal qu'il l'imite, d'ailleurs il devrait le faire plus souvent. Il se renfonça dans ce putain de canapé avec le sourire aux lèvres.

"Je suis si génial que tu me piques mes idées ?"

Surement que non, question purement rhétorique merci de ne pas répondre. De toute façon, il la connaissait la réponse alors ... Pourquoi posait-il la question hein ? Pauvre idiot débile profondément và.

"Tu sais, il est comme tout les mecs, il est con. J'crois pas qu'il soit sensible à ce genre de chose. Et puis même si je sortais avec quelqu'un d'autre, il a déjà quelqu'un avec qui se consoler. Quand à le violer purement et simplement ..."

Eventuellement c'était envisageable. Mais éventuellement seulement. Il avait envie d'une seconde cigarette.

"Tu m'accompagnes dehors ? J'ai un paquet de clope à terminer ..."

Il ne pleuvait plus et l'air frais leur ferait surement du bien. Et leurs coupes de cheveux ? Quoi leurs coupes de cheveux ? Personne ne viendrait les draguer de toute façon.

Eh ben ... C'est que j'allais filer la grosse tête a Jen a reprendre ses idées. Mouais bon okay c'était déja fait et puis ... J'avais aucune idée de ce qu'il pouvait faire. J'etais pas super doué sentimentalement ça ce voyait non ? Et même socialement ... Non j'osais pas parler aux gens. Je savais pas comment faire. Bon parfois je faisais des efforts et je faisais de mon mieux. Mais bon j'avais aucune idée de comment ça marchait dans la tête des autres. Et j'avais renoncé a comprendre. Regardez Zack parexemple je cherchais pas a le comprendre non je me faisais juste taper dessus. Puis j'allais pas mener une enquete pour savoir pourquoi il avait une dent contre les nés moldus et tout. Nan je m'étais fais une raison. C'était comme ça et puis c'est tout.

- Tu sais très bien que je suis pas doué pour ce genre de trucs ...

J'espere qu'il n'allait pas penser que je ne voulais pas l'aider. Non c'était pas ça du tout mais vu mon niveau je risquais plus de lui faire faire une catastrophe sentimentale.Je voulais pas qu'il finisse comme moi. Bref. Non on va éviter les points drague made in Stanley hein ?

- Hmm ?

Quoi il pensais le violer ? Bouais pourquoi pas. Peut etre qu'il pouvait tenter. Enfin personellement le viol c'etait un peu trop extreme a mon gout. Mais j'étais pas Jen. Et il était pas moi.On était quand même different l'un de l'autre. Bref il me demandais de l'accompagner fumer dehors. Je pouvais pas refuser hein ?

- Okay jte suis.

Et puis l'air frais ça faisait du bien parfois. Peut etre que ça allait nous remettre les idée en place. Nous les pauvres Pouffy mal aimés.

Suite ici : Je t'aime nicotine

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Les fleurs des champs. [Stan] Terminé

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