Je suis en mal de toi... [Elliott / Yaëzell]

Messages : 228 Date d'inscription : 31/08/2011

Don't be afraid, I've taken my beating, I've shared what I made.
I'm strong on the surface, Not all the way through, I've never been perfect, But neither have you.

So if you're asking me, I want you to know, When my time comes, Forget the wrong that I've done, Help me leave behind some, Reasons to be missed.

Don't resent me, And when you're feeling empty, Keep me in your memory, Leave out all the rest, Leave out all the rest

Ces Evénements se passent quelques jours avant la BBH... (Bataille du Bal d'Halloween).

Je ne sais pas d'où ça m'est venu mais il était temps pour moi de m'amuser un peu. Ethan se servait de mon sang chaque fois qu'il le voulait et je le laissais faire. J'étais un faux Calice et je le suis toujours puisqu'il n'accepte pas de faire de moi son calice. Il préfère sans doute pouvoir se servir du sang des autres librement. Je suis triste par ce comportement. Il ne tient peut être pas autant à moi finalement. Je ne dirais pas que c'est de l'amour en fait... ce serait plus une sécurité pour moi. Un genre de grand frère avec qui je peux me sentir en sécurité quand je suis dans ses bras. Il y a bien eu une autre personne qui m'a apporté cette sécurité... mais je ne veux pas dire son nom. Ca flatterait trop son égo et je ne pense pas avoir besoin de lui dire.

Ethan est parti il y a trois jours, pour faire sa tourné puisque c'est un chanteur reconnu chez les sorciers... si les gens savaient qu'il est un vampire. Ahlala je ne préfère ne pas y penser.
J'ai envoyé une lettre à Elliott hier soir... je ne sais pas si j'ai bien fait. Ca faisait plusieurs semaines que je ne l'avais pas croisé à Pré-au-lard. En principe il trainait dans les bars mais depuis quelques temps je ne le crosais plus. Peut être avait-il des problèmes ?
La plupart du temps lorsque nous sommes tous les deux dans une même pièce... nous ne faisons pas que discuter. Le personne dont je vous parlais tout à l'heure, avec qui je me sens en sécurité n'est autre que lui. Il a le don pour vous mettre en confiance, tout comme j'ai le don d'attirer les gens dans mon lit. Je suis à moitié vélane après tout ça explique pas mal de choses non ?

Je me sentais tellement seul en ce moment, revoir Elliott allait mettre bénéfique. J'en étais certain. Après tout, c'est avec lui que j'avais passé certaines de mes plus belles nuits. Mais j'avais toujours l'impression qu'il me cachait des choses. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je lui cachais pas mal de trucs moi aussi. Entre mon passé et le fait que je fréquente des vampires... ouais je n'avais aucune raison de lui en vouloir n'est-ce pas. Ca aurait été de mauvaise foi, et puis je ne suis pas comme ça.
Il n'avais pas répondu à ma lettre, mais peut être allait-il quand même venir... ce serait une bonne surprise. Je lui avais donné rendez vous vers 19h, mon jardin était décoré aux couleurs d'Halloween, entre citrouilles et lutins tout était parfait. J'avais préparer un repas, mais il n'était pas certain que nous y touchions. Enfin... vous voyez ce que je veux dire !
J'avais pris un peu de retard, aussi lorsque l'on frappa à la porte, c'est en serviette de bain et à moitié trempé que je vins ouvrir.
Je savais très bien de qui il s'agissait, j'étais tellement excité de sa présence...

- Je suis tellement heureux de te voir ! Elliott.

Moi aussi... Surtout dans cette tenue.

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Il était la face à moi, dans une tenue plus qu'ordinaire mais peu importe. Il était toujours beau comme un dieu. Un sac poubelle aurait pu l'habiller. J'étais victime de la séduction que j'exerçais sur les gens. Mais une personne telle que lui... je ne peux en aucun cas résister.
Oui j'étais aller lui ouvrir alors que je n'avais qu'une serviette autour de la taille... et alors, il avait déjà tout vu non ? Mais je voyais bien dans son regard que me voir ainsi dévêtu ne le laissait pas indifférent. Je n'avais envie que d'une chose... qu'il me rejoigne.
Il semblait heureux de me revoir... surtout dans cette tenue me dit-il. Il ne pouvait pas s'empêcher de faire de l'humour, mais j'aimais bien son humour. Il n'y avait pas grand chose que je détestais chez lui et même en cherchant bien... non je ne vois vraiment pas.

J'attrapais son poignet en lui lançant un sourire plein de malice. Je le tirais à moi sans rien dire, serrant mon corps contre le sien, avant de donner un coup contre la porte pour que celle-ci se referme.

- Et tu n'as encore rien vu...

Je posais mes bras autour de son coup et m'approchais à nouveau pour déposer un baiser sur sa joue.
Je fis quelque pas en arrière et d'un geste de la tête, lui désignais le canapé.

- Je ne mens pas quand je dis que tu m'as vraiment manqué. Assis toi, je vais m'habiller je reviens vite.

Je montais le vieil escalier de bois qui soupirait à chaque fois que je posais un pied sur une marche. Rapidement, je déboulais dans ma chambre, me jetant sur l'armoire pour chercher les fringues que j'allais bien pouvoir enfiler. Résultat... je ressortais en jean, pieds nus et une chemise pas encore boutonnée. Je me demandais bien pouquoi je me cassais la tête à m'habiller puisqu'au final je n'aurais plus rien sur le dos. Je redescendais les marches en trombe en me disant que si je continuais ainsi, l'escalier allait céder...

Je retournais aux côté d'Elliott qui s'était assis à la place que je lui avais indiqué. Je me posais sur la place à côté de lui, le fixant du regard. Je souriais, mais c'était un sourire timide. Il savait très bien ce que je voulais, et s'il était venu, c'était que lui aussi voulait la même chose que moi. Seulement je me refusais à faire un geste. J'avais souvent fait le premier geste, j'attendais simplement qu'il me montre ce qu'il ressentait pour moi. Un simple contact de sa peau sur la mienne aurait suffit à me rendre fou. Il me faisait l'effet du résultat de milliers de doloris. L'avoir si près de moi me rendait heureux... c'était suffisant pour que je sois aux anges mais. Ce geste... je l'attendais. Allait-il m'embrasser ? Ou m'enlacer. Je le fixais toujours intensément, un regard plein de désir... j'étais... face à lui... dans une transe incompréhensible.

- Tu es... si beau.

Yaë était vraiment magnifique, sexy, envoûtant. Bref, il était parfait. Et même son caractère était à croquer. Il attrapa le poignet d'Elliott et le fit rentrer, l'attirant à lui. Directement. Il pouvait très bien lui sauter dessus là maintenant. Ça serait une bonne idée non ? Il lui répondit qu'il n'avait encore rien vu puis passa ses bras autour de son pour lui faire un bisou sur la joue. C'est quoi ce stupide bisous inutile ? Il voulait plus lui ! Mais il ne le laissait pas paraître. Il était comme ça, froid, mystérieux, ironique, distant, alors qu'il brûlait de désir à l'intérieur. Seul son regard laissait présager ses intentions. Il lui dit qu'il lui avait vraiment manqué. Elliott ne répondit rien à ça. Les sentiments, ce n'était pas son fort, bien qu'il devait avouer que revoir Yaë ne lui faisaient pas rien, il ne le lui dirait jamais. Il lui dit de s'asseoir pendant qu'il allait s'habiller. A quoi bon s'habiller puisque Elliott allait lui retirer ses vêtements quelques minutes plus tard. Enfin, il faisait ce qu'il voulait si il voulait se compliquer la vie. Elliott alla prendre place sur le canapé bien sagement. Yaë ne mit que très peu de temps et vint s'asseoir à côté de lui. Il le regardait dans les yeux. Il était comme cet enfant impatient qui découvrait enfin ses cadeaux de noël au pied de sapin, mais qui n'osait pas les ouvrir. Créant l'illusion d'un gamin sage et discipliné, ce qui lui allait à merveille.n ne pouvait se lasser de l'observer, de l'admirer. Un sourire illumina toujours les traits du visage d'Elliott alors qu'il se rapprocha du jeune homme. Il attrapa Yaë par la nuque et l'approcha de lui, venant s'emparer de ses lèvres avec avidité. Le baiser devenait plus fougueux alors qu'il sentait le désir naître dans mes veines, mordillant tendrement ses lèvres avant d’approfondir avec plus de passion. Il le poussa avec force et le plaqua que le canapé, un sourire malicieux au coin de mes lèvres. Il passa sa main sous le haut de Yaë et vint dessiner des arabesques sur son ventre. Une main se logeait dans ses cheveux, il appréciait cette sensation entre ses doigts, fin et léger.

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Je n'étais revenu que depuis une dizaine de seconde, lorsqu'Elliott se jeta littéralement sur moi. C'était ce que j'espérais plus que tout. Malgré le fait qu'il ne montrait absolument aucun de ses sentiments, je savais bien qu'il ne pouvait se passer de moi. Ou plutôt si... il pourrait très bien s'en passer, mais en lui agitant mon corps sous le nez, je savais très bien qu'il ne pourrait pas résister. Et alors ? c'était ce que je voulais, je voulais être avec lui, lui au creux de moi, moi au chaud, protégé entre ses bras. Je ne l'aurais voulu que pour moi, mais c'était un coureur lui aussi. J'avais une excuse pour mon cas, je ne le faisais pas exprès et je m'attachais rapidement aux gens.

Il vint chercher mes lèvres et son baiser s'intensifia lorsque mes mains passèrent derrière sa nuque. Il me repoussa contre le canapé, l'une de ses mains caressait mes cheveux pendant que l'autre explorait mon torse sous la chemise que j'avais à peine eu le temps de boutonner. Je poussais déjà des soupires de plaisir. Il m'avait toujours fait cet effet là, mon cœur battait si fort qu'il aurait pu sortir de ma poitrine pour lui faire un bisous.

Je m'allongeais sur le canapé, l'attirant à moi en agrippant sons T-shirt. Mes jambes passèrent de chaque côté de sa taille pour se croiser dans son dos, alors que mes main s'affairaient à enlever son haut. J'avais réussi ce que je voulais... il était maintenant à moitié nu et son corps couvrait le mien. Je l'embrassais tendrement, la sensation de son corps chaud sur le mien encore froid me fis frémir. Je poussais des soupirs à chacun de ses gestes, cette sensation je l'avais rêvé pendant des journées entières. Pourquoi m'avait-il abandonné si soudainement, j'aurais tellement aimé le garder près de moi. Mais aujourd'hui, il était tout contre moi et je ne le laisserais pas partir aussi facilement. Mes jambes et mes bras piégeaient déjà son corps contre le mien.
Je sentais ses mains, sa bouche son odeur se répandre sur moi comme une goutte d'eau sur du papier essuie tout... Oui la comparaison n'était pas terrible mais croyez moi, il était l'un des seuls à me faire cet effet là.

Le désir montait en moi et mes doigts griffaient son dos nu... si proche de moi, il devait bien sentir l'objet de ma masculinité s'animer un peu plus bas. On venait de commencer et la folie s'emparait déjà de mon corps et de mon âme.

- Je t'aime...

Je ne m'attendais pas à ce qu'il me réponde, ça aurait été une bonne surprise... mais le mot dictant mes sentiments était sorti sans que j'y fasse attention.

- Pardon...

Je fermais les yeux, je ne voulais pas voir sa réaction, je ne voulais pas être déçu. L'émotion montait en moi, mais je tentais de la refouler pour me concentrer sur ce que nous étions en train de faire. Il ne pourrait pas s'enfuir de toute façon mon corps encerclait le sien. Cet homme... me rendait complètement fou.

Ne dis plus jamais ça.

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En voyant la tête que faisait Elliott, je me disais que j'aurais mieux fait de ne rien dire. Je m'en voulais terriblement, je savais qu'il n'avait pas aimé ce qu'il venait d'entendre mais pourtant... les mots étaient sortis tout seul, je pensais qu'il allait me laisser en plan, mais il me dit simplement de ne plus jamais lui dire ça. Son ton froid me rendait triste, je détournais mon regard alors qu'il reprenait là où nous nous en étions arrêté. Mon coeur s'emballait entre désire et tristesse. Je retenais les larmes qui affluaient à mes yeux, je ne voulais pas montrer mes faiblesses, j'avais tellement peur qu'il en reste là avec moi... Je préférais ne rien dire, lui cacher cela en espérant qu'il ne le découvre pas. Pourquoi être avec lui était aussi compliqué...

Ses mains parcouraient mon corps et chacune de ses caresses me faisait frissonner. Il avait toujours su s'y prendre avec moi. Il serrait son corps contre le mien, donnant quelques coups de bassin de temps à autre ce qui me rendait fou. L'une de ses mains se dirigeait vers mon entre jambe, ouvrant ma braguette d'un geste franc et direct. Sa main s'attarda un temps sur la bosse que formait mon sexe, puis glissa lentement à l'intérieur.
Je poussais quelques soupires de plaisir, mais ma tête restait penchée sur le côté. Je sentais mon regard encore triste et je ne voulais pas qu'Elliott s'en rende compte. Il était tellement beau, si excitant. Je ne pouvais pas m'arrêter en si bon chemin. Je gémis lorsque sa main s'empara de mon deuxième cerveau et mon regard plongea dans le sien. Je n'étais plus moi-même, un autre s'était emparé de moi. Mon regard le transperçait, je savais qu'il aimait cette sensation, j'allais le rendre accroc à mon corps, comme si je l'hypnotisais. Évidemment je n'avais pas besoin de ça pour qu'il s'intéresse à moi. Mes mains remontaient le long de son dos, caressant sa nuque et ses cheveux. Je sentais sa bouche se poser sur la mienne, de temps à autres il me mordillait la lèvre inférieur et m'arrachait quelques "humm" de plaisir. Ma respiration était saccadée par les coups de reins qu'il me donnait, frottant son sexe contre le mien. Je descendais mes mains jusqu'à son pantalon, les glissants sous les tissus pour sentir la peau de ses fesses musclées. Je me cramponnais à elles, suivant le mouvement de va et vient qui ne cessait de m'exciter. J'accompagnais son corps dans l'action.
Mes jambes se relevaient à chaque coup de reins alors que mon corps tout entier s'étirer d'extase. Les baisers qu'il me faisait dans le coup m'envoyaient déjà au septième siècle, mais j'espérais encore que l'acte se poursuive et que l'on passe au degré supérieur.
Cependant, c'était Elliott qui menait la danse et pour rien au monde je ne voudrais lui prendre cette place. Tout ce qu'il me faisait, quoi que ce soit, me donnait un plaisir intense. Il baisait mon corps, encore et encore, son avidité me rendait dingue. Mon regard restait figeait dans le sien, comme s'il l'accompagnait dans son action. Je me mordais la lèvre inférieur en me cambrant le dos, pour lui montrer que j'étais réceptif à ses coups de bassin.

- Humm... vas y ! Continues...

Je chuchotais presque à son oreille, tellement le plaisir m'empêchait de parler plus fort. J'avais l'impression que crier ces mots ne ferait que bloquer la situation. Ses baiser descendaient sur mon corps et me faisaient gémir de nouveau. Où allait-il s'arrêter ? Nul part et partout à la fois... Son corps brûlant me prouvait que son désir, son plaisir étaient bien là, quelque part. Mais il ne me l'avouerait pas. Sa langue aussi était de la partie, chaude et humide elle parcourait mon corps comme les mains l'avaient fait avant elle.

Tu ne peux pas m'aimer. C'est impossible. Tu ne me connais pas...

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Tout se passait si vite et pourtant cela semblait durer une éternité. J'aurais aimé que cela dure toute ma vie. Je savais qu'il prenait un pied d'enfer avec moi et c'était tout à fait réciproque. Il n'avais pas les mêmes sentiments pour moi, que moi pour lui... et alors ? Je ne voulais plus penser à ça ce soir et puis peut être qu'un jour il ne pourra plus se passer de moi. J'aurais aimé que ce jour soit celui-ci... Les caresses qu'il donnait à mon corps me faisaient frissonner d'envie, je voulais qu'il aille plus loi, toujours plus loin. Qu'il ne s'arrête jamais comme il savais si bien le faire lorsqu'il commençait ce jeu là avec moi.
Je tentais de laisser mes pensées de côté pour me concentrer sur lui, mais malgré tous mes efforts, mon regard triste revenait quelques fois. Ses caresses, ses baisers... il me faisait tellement craquer. Je ne sais pas, je ne sais plus quoi penser. Il descendait ses mains jusqu'à mon entre-jambe et je me contractais d'excitation. J'attrapais sa nuque pour me hisser jusqu'à sa bouche avant de l'embrasser avec fougue. Je mordais sa lèvre inférieur avant de glisser ma langue le long de son cou. Mais il aperçut mon regard... ce regard que je ne voulais pas qu'il perçoive. J'étais gêné et mal à l'aise mais mon excitation était toujours là. Cependant, au moment de m'embrasser, Elliott s'arrêta net et me dit que je ne pouvais pas l'aimer, que c'était impossible car je ne le connaissais pas. Je poussais un soupir avant de baisser le regard, j'avais honte de moi... honte de ce que je venais de dire tout simplement parce que je l'avais mis dans une situation compliqué. Je savais qu'il ne s'attachait pas aux gens et qu'il était froid sur le sujet "amour"... et pourtant. Pourquoi s'était-il arrêté en plein acte ? S'il était aussi insensible et froid qu'il voulait le faire croire, pourquoi s'arrêter et me dire cette phrase ? On aurait dit qu'il venait carrément de s'excuser du fait que je l'aime et de trouver un moyen pour que cette idée sorte de mon esprit... mais, je suis Yaëzell... quand quelque chose émerge dans mon esprit, je fais tout pour le satisfaire.

- D'accord... ex... ex... excuses moi ! Je ne voulais pas te mettre dans ce état. Je suis désolé je vais me contrôler. Et puis je ne veux pas penser à ça ce soir. Ce soir je veux être à toi, juste être à toi.

Je lui sortais mon plus beau sourire avant de poser ma main sur son torse pour le repousser légèrement. Je me sortais d'entre ses jambes et sautais du canapé pour atterrir sur mes pieds.

- Avant de reprendre, j'ai une surprise pour toi !

Je me dirigeais vers la cuisine avant de revenir avec un pot remplit d'une substance marron. Je souriais en voyant le sourcil d'Elliott se relever avec étonnement. Je me rapprochais de lui avant de le pousser sur le canapé pour qu'il soit en position allongé. Je m'asseyais sur lui, sentant sous mes fesses la bosse encore dure que formait son sexe. Je souris à cette sensation avant de caresser son corps. Je trempais mes doigts dans le pot que j'avais apporté avant de les rentrer dans sa bouche pour lui faire goûter.

- J'ai piqué ça à des moldus ! Je sais que tu n'aimes pas ce qui est moldu, mais fait une exception pour ça s'il te plait et puis c'est drôlement bon. Ils appellent ça le nutella !

Je trempais à nouveau mes doigts dans le pot avant de les essuyer sur son corps nu. Je léchais et embrassais les parties de son corps couvertes par le nutella. Ma langue s'attardait sur son cou et remontais jusqu'à sa bouche. Je baisais son corps de haut en bas, ma langue s'attardait plus longtemps sur ses tétons et ses abdos. Je faisais glisser mon corps pour atteindre son bassin avec ma langue, pendant qu'Elliott léchait mes doigts.

- Je savais que tu aimerais ça !

Je n'avais même plus a faire d'efforts pour cacher ma tristesse, car je n'étais plus triste à présent. Sa réaction de tout à l'heure, plus que de me peiner, m'avait fait plaisir. Et je voulais lui faire plaisir à mon tour.
De ma main libre, je dégrafais son pantalon, libérant son sexe entravé jusqu'alors. Ma langue descendait dangereusement vers son entre jambe.

- Tu vas voir ce que c'est quand je me donne à fond !

Elliott était un peu perturbé. Parce que au fond il aimait bien Yaë. Il n'était pas indifférent à lui et ce n'était pas non plus que sexuel. Sinon il l'aurait tué après avoir joué avec lui. Ça n'aurait pas été un problème en temps normal c'est ce qu'il faisait. Or, il n'avait pas tué Yaë. Est-ce qu'il se ramollissait ? Le vilain méchant mangemort éprouvait des sentiments ? Il commençait à s’inquiéter, entre Stan qui lui disait qu'il était gentil, son incapacité à tuer Amelia et le je t'aime de Yaë qui le touchait. Un entrainement mangemort ne serait pas de refus ! Partir quelques mois en montagne se battre contre des ours. En tout cas, c'était peut être la dernière fois qu'il voyait Yaë, il avait déjà décidé d'éviter Amelia. Il ne voulait pas s'attacher, il évitait les sentiments et tout ce qui tournait autour, il valait mieux ne plus revoir Yaë afin d'éradiquer complètement ce petit bout de coeur qui voulait lui appartenir. Il y arriverait, il avait toujours réussit. Oui c'était décidé, ce sera leur dernière fois. Il ne le dirait pas à Yaë jusqu'à ce qu'il parte, il ne voulait pas voir la tristesse dans ses yeux. Il lui suffirait alors de transplaner et toute cette histoire serait définitivement terminée. Et il jetterais la clef aux oubliettes. Bizarrement il avait l'air moins triste après que Elliott lui ai dit qu'il ne le connaissait pas... Il était étrange Yaë quand même. Il s'excusa, et dit qu'il ne penserait pas à ça ce soir et qu'il le voulait. Elliott hocha la tête, le visage plutôt neutre. Heureusement que ce petit intermède ne l'avait pas complètement ramollis. Il ne répondit pas et Yaë repoussa doucement Elliott et se leva. Elliott le regardait étonné. Déjà finit ? Il lui dit alors qu'il avait une surprise pour lui. Il fit la grimace. Les surprises c'était pas vraiment le genre de trucs qu'il appréciait en général, mais bon si ça pouvait lui faire plaisir... Pourquoi pas... Il partit quelques secondes et revint avec un pot avec un truc marron. Il leva un sourcil, un peu sur ses gardes. Il n'était pas ravis par tout ça... Il revint vers lui et trempa son doigt dans la substance marron, pas très appétissante, et le fit goûter à Elliott. Tandis qu'il lui expliquait que c'était un truc de moldus. Ça avait le goût de chocolat, un peu comme du chocolat avec des noisettes mais pas que ça... C'était délicieux, et ça avait une consistance très... Intéressante disons. Nutella hein ? Puis Yaë vint lui mettre sur le corps. C'était froid comparé à son corps brûlant. Il vint lécher le nutella dans son cou, sur son torse. C'était agréable de sentir la langue de Yaë se promener sur son corps, et très excitant. Il était de nouveau très à l'étroit dans son pantalon. Heureusement, il lui dégrafa son pantalon. Le contact de la main de Yaë à cet endroit le fit frissonner tandis qu'il descendait de plus en plus bas. Il passa sa main dans les cheveux du beau blond, et ferma les yeux. Il avait de drôles d'idées, mais ça changeait, et il appréciait, dommage qu'il doive lui dire adieu après cette soirée. Autant en profiter au maximum dans ce cas...

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Il avait l'air d'apprécier ce que j'étais en train de faire, je le sentais même frissonner sous mes caresses. J'avais attendu ce moment assez longtemps pour y aller à fond. Je lui enlevais ce qui lui restait de vêtements avant de me jeter sur lui. Le contact de mon corps froid sur le sien brûlant le fit frissonner. J'avais toujours eu un corps très froid jusqu'à ce qu'Elliott me réchauffe dans ses bras. J'avais besoin de ce contact là avec lui, je sentais déjà la chaleur s'étendre sur mon torse, dans mon dos, là où ses mains se posaient. Son sexe venait frotter contre mon pantalon alors que ma langue pénétrait sa bouche. Je rajoutais du nutella au coin de sa bouche que je venais embrasser. Mes bras entouraient son cou, puis on inversa nos places et il se retrouva au dessus de moi. Il était si excitant dans cette position. Je sentais son souffle chaud dans mon cou et ses mains se balader sur mon corps.
Sa langue titillait ma bouche avant de descendre plus bas et mes joues rougissaient de désir et de la chaleur qui me gagnait.

J'aurais tellement aimé le garder pour moi tout seul, mais je savais bien qu'il préférait être un electron libre, voguant de pantalon en pantalon, de jupe en jupe... il ne s'arrêterait pas à moi et pourquoi le ferait-il après tout ? Il n'avait aucune raison de rester avec quelqu'un comme moi, quelconque, sans saveur et qui plus est nié, con et complètement taré. Ouais je le comprenais dans un sens, il ne valait mieux pas s'attacher à quelqu'un comme moi, cela ne lui apporterait que des soucis. Etant un peu boulet et maladroit il s'inquiéterait toujours pour moi... non ce n'est pas une bonne idée. Je ne sert pas à grand chose ici, ça ne m'étonnerait pas qu'il ne veuille plus me revoir après tout ça...

Je sentais sa langue sur mon corps, mes mains ramenèrent sa tête vers la mienne pour que je baise son cou à nouveau. Il avait un si joli cou... je venais mordiller son oreille avant de retrouver sa bouche. Je finis pas mordre sa lèvre inférieur qui se mit à saigner. Je n'entendis pas ses protestation et je vins lécher le sang qui coulait jusqu'à son menton avant de l'embrasser de nouveau. Je fis la même chose avec ma propre lèvre. Le sang écumait au coin de ma bouche, ma langue rougit pas le liquide au goût métallique s'empressa de lécher le torse de mon amant. Je remontais pour plonger mon regard dans le sien et le voir descendre à son tour vers mon bas ventre. Je fermais les yeux en me cambrant. Je poussais de nombreux soupire, mon coeur battait si fort, j'avais l'impression que ma vie allait prendre fin dans l'extase du moment. Mes mains appuyaient sur sa tête à certains moment, caressaient ses cheveux. Je sentais son odeur sur tout mon corps ce qui m'excitait d'autant plus. J'aurais tellement voulu que ce moment dure toute une année...

- Haan...

Je ne pouvais dire autre chose que ces onomatopées qui fuyaient ma bouche comme Luka face à une saucisse... ouais c'est une autre histoire ça.

- Elliott... vas y...

Je répétais ces mots sans cesse. Il savait ce qu'il faisait, ce n'était pas la première fois, il savait comment me faire plaisir et il s'en donnait à coeur joie. Cela devait flatter son égo de voir qu'il m'excitait à ce point, que ses prouesses sexuelles n'égalaient aucun autre que j'avais connu. Je me plaisais à croire que c'était la même chose de son côté. Si je n'étais pas le meilleur, j'étais au moins inventif... enfin les deux se rejoignent un peu non ?

- T'arrêtes pas...

Chacun de ses mouvements m'arrachaient des frissons qui m'arrachaient des cris ou des soupires. Mes jambes passèrent de chaque côté de son corps et mes yeux se fermèrent. Une de mes mains caressait son torse pendant que l'autre descendait vers mon entre jambe. J'étais faible, impuissant face à la magie qu'il utilisait contre moi... peut être était-ce pour ça qu'il ne voulait plus de moi. J'étais un homme stupide... un garçon facile.

Je te veux...

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Sa chaleur m'entourait et je pouvais sentir chaque fibre de son corps, chaque battement de son coeur, tout jusqu'à ses frémissements. Il m'écrasait de son corps et alors je sus que je ne pouvais fuir l'acte qui allait suivre entre nous. Ses baisers ne me laissaient plus le temps de reprendre mon souffle et les coups de reins qu'il me donnait m'excitaient de plus en plus. Il retira ce qu'il me restait de vêtements avant de s'immiscer au creux de moi. Son corps nu contre le mien qui l'était tout autant me rendait fou et heureux à la fois. J'avais attendu ça si longtemps, cette fois, cela n'avait rien avoir avec les fois précédentes, ou nous faisions ça à la va vite, dicté seulement par l'excitation du moment. Cette fois ci, c'était autre chose, la tendresse était au rendez-vous, et j'appréciais tout comme lui cette façon de faire l'amour si je peux dire les choses ainsi.

Je voyais dans son regard qu'il avait envie de moi, chacun de ses gestes étaient fait pour me donner un peu plus de plaisir et je sentais qu'il voulait aller plus loin encore. Ce n'était pas pour me déplaire bien au contraire, je voulais qu'il y aille a fond, les coups de reins qu'il me donnait rendaient ma respiration un peu plus saccadée à chaque choc. Mes yeux plongeaient dans les siens pour l'exciter un peu plus encore. Je lui montrais par le regard que j'acceptais et je fermais les yeux en penchant ma tête légèrement en arrière. Le contact de ses lèvres contre mon cou me faisait gémir, mes cuisses resserraient un peu plus leur étreinte autour de sa taille.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il m'adresse la parole, mais son « Je te veux... » me perturba. Je n'aurais jamais pensé qu'il puisse me dire quelque chose de ce genre. J'esquissais un léger sourire, il ne voulait pas que je lui dise je t'aime, mais je te veux ? Pourtant... c'était quasiment la même chose non ?
Je passais mes mains sur sa nuque pour attirer son oreille contre ma bouche, ma respiration se faisait plus douce et je lui dis en chuchotant...

- Tu me veux hein... alors qu'attends-tu pour me prendre ? Je suis tout à toi Elliott. Fais ce que tu veux de moi...

Je sentais toute sa force se déployer contre mon corps, ses muscles s'animaient et les miens faisaient de même. Je l'embrassais encore et encore, une main dans ses cheveux et l'autre sur ses fesses. J'accompagnais ses mouvements comme si j'étais possédé, je ne voulais pas qu'il arrête. Il fallait qu'il me donne plus, je devais lui donner plus. Je gémissais à n'en plus finir et lui faisait de même...
Comment pouvais-je retirer de ma mémoire une personne me donnant autant de plaisir ? Lui non plus n'allait pas pouvoir se passer de moi après cette soirée. Mes jambes levées, accompagnaient le mouvement de son corps. La sueur était au rendez-vous et nos corps commençaient à se mouiller de plus en plus. Les gouttes perlaient sur nos fronts et nos torses. Je souriais sous ses coups et mon regard le transperçait pour l'encourager.

- Hum... continues.

Ca va ?..

Messages : 228 Date d'inscription : 31/08/2011

Il était beau, si beau et il était avec moi, en ces lieux... j'avais attendu ce moment depuis si longtemps. C'était la première fois que nous étions aussi passionnés, chacun de nos mouvements, chacune de nos caresses exaltait notre plaisir. Tout mon corps était en ébullition, le corps d'Elliott brulait sur le mien, sa sueur se mélangeait à ma mienne et excitait nos sens encore plus. Sa langue parcourait mon corps et m'arrachait de longs soupirs incontrôlables. Il s'immisça entre mes cuisses et recouvrit mon corps du sien. Les coups de bassin qu'il donnait m'arrachait des gémissements plus ou moins sonores. Quelques humm, quelques haan... et ses coups de reins qui continuaient de plus belle. Sa langue trouvait ma bouche ou se frayait un chemin jusqu'à mon cou alors que mon corps se courbait à cause du plaisir qu'il me procurait. Ma main droite restait plaqué sur sa nuque alors que la gauche se glissait entre nos deux corps, s'attardant sur les abdos d'Elliott et remontant sur le haut de son torse.

Chacun de ses coups de reins me faisait gémir et cela semblait l'exciter d'avantage. La passion se faisait plus bestiale et ses mouvements devenaient plus soutenus et puissants. Mes gémissements se faisaient plus longs encore et mon souffle devenait plus court. Il ne me laissait aucun répits et j'avais parfois du mal à reprendre ma respiration. Mais pour rien au monde je n'aurais voulu qu'il arrête. Il resserra mes jambes contre lui avant de se glisser jusqu'à mon oreille. Je rougissais d'être dans cette position d'extrem vulnérabilité. Ses mouvements me faisaient frissonner intensément alors que mon coeur explosait dans ma poitrine. Je lui était totalement soumis, il pouvait faire ce qu'il voulait de moi et ce n'était pas pour me déplaire bien au contraire. Les mots qu'il me glissait à l'oreille me faisait plaisir... il me demandait si ça allait ? Lui... il s'inquiétait pour moi ? Je me contentais de gémir encore une fois et de reprendre mon souffle dans cette petite pause.

- Oui... ça va, comment ça ne pourrait pas aller ? Vas y, continue... prends moi dans tes bras, j'ai besoin que tu me serres contre toi un moment.

Mon coeur s'emballait trop vite, il fallait qu'il me serre contre lui pour que je me détende un peu. Non pas que j'étais tendu, mais tout cet amour me rendait fou. J'avais tellement besoin de lui...
Mes bras entouraient son cou alors que nos corps se rapprochaient encore, je lui souris en le fixant de ce regard auquel il n'avait jamais su dire non, ce regard qui l'envoutait chaque fois qu'il se tenait en face de moi.

- Humm, t'arrêtes pas surtout, jamais.

J'étais sa drogue et lui la mienne et nous étions dépendant, du moins moi... je l'étais totalement. Je craignais qu'il ne fuit à la fin de l'acte, comme il l'avait toujours fait avec ses autres conquêtes lorsque cela devenait trop sérieux... mais il ne pourrait pas se détacher de moi. Ce n'était pas le moment de penser à ça maintenant de toute façon. Je me concentrais sur l'amour intense qu'il me donnait.
Et je criais de plaisir sous ses assauts répétés, il était si tendre dans sa bestialité... Comment résister à quelqu'un comme lui ?

Tu m'offres un rafraîchissement ?

Messages : 228 Date d'inscription : 31/08/2011

Croyez vous que j'aurais survécu sans lui à mes côtés ? Sans son contacte si chaleureux, si... humain à mes côtés ? Oui je sais, je m'emballe peut être un peu trop, mais vous ne comprenez pas, il est celui dont j'ai toujours rêvé et pourtant j'ai l'impression qu'il me fuit. Non pas qu'il n'est pas sincère dans ses actes à cet instant précis, mais... je ne sais pas. Il ne me mentait pas à ce moment, ses soupirs, ses gémissements, ses frissons, ses battements de coeur, sa peau contre la mienne, son corps qui épouse le mien... non tout cela était vrai. Il en avait envie, je ne lui était pas indifférent. Il était finalement la première personne qui comptait réellement, celui que je n'aurais fuit pour rien au monde. Ses secrets n'auraient jamais pu m'effrayer, par contre je n'étais pas certain qu'il accepte les miens. J'aurais aimé qu'il ressente la même chose que moi, mais Elliott n'était pas un oiseau à mettre en cage, et même s'il avait certaines caractéristiques du cheval (si vous voyez ce que je veux dire), il n'était pas aussi facile à dompter. Je lui étais soumis, il aurait pu faire n'importe quoi de moi, me violer, me tuer, me manger, me frapper, je lui serais rester fidèle à la vie à la mort.

Mes mains parcouraient son corps luisant de sueur, qui pénétrait en moi, je trouvais ses lèvres pour l'embrasser. Nous arrivions en fin de course, nos coeur battaient si fort qu'ils sortaient de nos poitrines pour danser du flamenco à l'air libre. La température était encore montée et il se retira de moi. L'acte avait fini ainsi, les muscles s'étaient contractés, le souffle devenait court et les soupirs d'extase. J'embrassais son cou avant de lui sourire. Il avait remis son caleçon et s'était rassis sur le canapé. J'en fis de même avant de me lever pour lui chercher à boire comme il me l'avait demandé. J'étais encore sur le point de lui sauter dessus... un retourneur de temps m'aurait bien servit.

- Évidemment, je peux même t'offrir bien plus qu'une simple boisson !

J'avais rapidement fait l'aller-retour dans la cuisine, il n'était pas question de le laisser seul plus de 10 secondes. Je posais une chope de bière au beurre dans sa main et l'autre sur la table. Face à lui, je mis un genoux de chaque côté de son corps et m'assis sur ses jambes. L'une de mes mains passa derrière son cou, pendant que l'autre, qui tenais une serviette, essuyait son corps encore transpirant. Mes gestes étaient emplis de sensualité. Ma bouche se colla à la sienne, avant d'aller mordiller son oreille.

- Tu vas comprendre... la bière te convient ?

J'attrapais un glaçon qui flottait dans sa chope avant de le poser sur sa joue. Je creusais un sillon sur son corps nu que je venais lécher par la suite. Retournant continuellement vers sa bouche.
Si mon instinct ne me trompait pas et qu'il comptait me larguer comme ça... j'avais intérêt à profiter de lui à fond et il ne serait certainement pas déçu de son dernier voyage.

C'est toi qui me convient

Messages : 228 Date d'inscription : 31/08/2011

Mon cors se glissais entre ses jambes pendant que ma langue parcourait son torse, ses abdos et ses cuisses. Une nouvelle fois, mon corps se collait contre le sien, mes bras passèrent derrière son dos pour le serrer contre moi. Mon oreille se posa sur son corps et mes yeux se fermèrent. Je resserrais l'étreinte un peu plus, il était si proche de moi, son corps chaud comme la braise. Je me plaisais à penser que c'était moi qui lui faisait de l'effet et vu ce qui se passait au niveau inférieur, ça semblait effectivement être le cas. Oui j'avais besoin de calins, surtout de sa part, surtout en ce moment ou plus rien allait comme je le voulais. J'étais plus seul que jamais, pas vraiment d'amis, ou plutôt des amis mais qui avaient tant de problèmes à régler que je ne pouvais pas leur en rajouter... plus de famille... et plus personne dans ma vie. Il y avait Elliott oui, lui qui était si parfait... mais il allait partir je le sentais bien, je ne savais pas ce qui allait se passer après ça. Je n'avais pas l'habitude de ce genre de chose, j'étais toujours sorti avec des personnes que je connaissais, mais je n'avais plus envie....
Je l'avais trouvé lui, oui lui était l'homme parfait pour moi celui qui me convenait, et à qui je conviendrais... pourquoi devait-il me rejeter ? Je resserrais encore l'étreinte... Pourquoi devait-il me laisser seul, seul dans le noir et le désespoir... seul face au miroir reflétant cette réalité identique et pourtant si différente. Je pleurais intérieurement, le laisser partir me condamner à la solitude. Désormais je ne serais plus qu'un zombie, l'ombre de mon ombre, celui qui se laissera marcher dessus car il n'aura plus la force de dire non.
Je serais celui qui jouera avec la mort, une forme de suicide en soi, mais qui ne sera pas considéré comme tel... oui je me lancerais à corps et à coeur perdu dans la bataille, cette guerre qui prendra ma vie pour apaiser mon âme. Je ne supporterais pas la solitude... comment Elliott faisait-il pour me laisser, j'étais pourtant l'idéal à ses yeux... j'admirais la force de son esprit, j'aurais eu sa force, je n'aurais rien dit et j'aurais vécu... continuer à vivre.
J'entendais son coeur battre à tout rompre, il m'aimait vraiment pourtant, son coeur ne mentait pas... alors pourquoi ? Pourquoi son coeur était triste... pourquoi son coeur versait-il des larmes de sang ?
Je le sentais bien, il n'était pas à l'aise ou plutôt il comptait faire quelque chose qu'il n'avait pas envie et pourtant... il couchait à droite et à gauche, et alors ? Je l'aimais... il aurait été mangemort, j'aurais changé de boulot, je me serais engagé auprès de lui.
Mes ongles venaient se planter dans son dos alors que je me relevais vers lui, lentement, mes mains vinrent se poser sur ses cuisse. Je m'appuyais ainsi contre lui en me penchant sur lui, mon regard hypnotique le fixait dans un sourire. Ma bouche chercha la sienne alors que ma langue capturait la sienne. Je fis durer le baiser un certain temps, plein de tendresse et d'envie. Et il me dit que c'était moi qui lui convenait et cette remarque me fit sourire à nouveau... j'étais fait pour quelqu'un qui ne cherchait qu'à me fuir... j'étais finalement bien un cas désespéré. Ma bouche se colla à sa joue et ma langue traça une ligne jusqu'à sa tempe. Je venais baiser ses yeux avant de lui murmurer...

- Et toi... toi tu me rends heureux quelques minutes.

Je vins m'asseoir à nouveau sur ses genoux, mon bras passa autour de son cou pour éviter que je m'écrase sur le sol comme une merde, pendant que mon autre main se plaquait sur son torse. Il n'aurait plus qu'à me porter jusqu'à la chambre nuptiale... non ça ce n'était qu'un rêve, Elliott n'était pas du genre à se marier et moi non plus d'ailleurs, mais c'était une façon de parler. Tout ça pour dire que c'était à celui qui avait pris la place de l'homme, de porter l'autre. Dans ses bras puissants... musclés... luisants...
Je l'embrassais à nouveau langoureusement, avant de m'extirper de sa bouche.

- Tu me fais goûter à ta bière ?

Je vais y aller. Je ne veux plus qu'on se voit.

» Cadeau Pour Elliott
» Une bière au beurre ? { Alek & Elliott
» This is a new time { Sid ; Bella ; Sato ; Elliott
» Le côté obscur de la force { Luka ft Elliott
» Personne ne nous verra... { Stan feat Elliott

Je suis en mal de toi... [Elliott / Yaëzell]

Je suis en mal de toi... [Elliott / Yaëzell]

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