Aujourd’hui avait été une autre journée d’enfer. J’avais du annuler un cours de potion au tout milieu, car quelqu’un avait mis le mauvais ingrédient et avait brûlé deux élèves près de lui. De plus, étant la directrice de Gryffondor, j’avais du avertir un élève. J’étais vraiment exténué de tout cela. En plus, j’avais du me prendre la tête avec Elliot de nouveau, car il voulait me voir ce soir et je voulais avoir la paix pour une fois. En tout cas, passons à autre chose que mes drames de la journée. Cette nuit, je n’arrivais pas à dormir. Quelque chose me chicotait et je ne savais pas ce que c’était. Je me levai donc de mon lit. Ma chambre était assez grande, je devais remercier Minerva pour cela. Elle m’avait donnée une des plus belle chambre du château. Je m’habillai d’un jean serrer et mis ma cape rouge vin autour de moi. Je ne pouvais pas rester enfermée. Après tout, je n’étais plus une étudiante, j’avais bien le droit de sortir la nuit! Je pris alors ma baguette et me retrouva dehors le plus vite possible. Je refermai les portes derrière moi et me dirigea vers le lac.

Rendu à ma destination, je regardai le ciel. Aucun nuage en vue et une tonne d’étoiles bien brillante. Parfait, c’est ce que j’avais besoin. La lune était nouvelle donc on pouvait voir qu’une petite partie. Je montai dans un arbre et vint me coucher sur une branche assez grosse pour me supporter. Je me mis à regarder le ciel. C’était si beau et si calme. Je me mis alors à penser. Qu’est-ce qui me tournait dans la tête? Chaque fois que j’avais un trouble de sommeil, quelque chose arrivait. Je me remis donc à penser à mon cours de potion. Je n’avais pas eu le temps de demander à mon élève ce qu’il avait mis dans cette potion. La potion était un breuvage de calme et il avait fait exploser son chaudron et brûler ses deux partenaires. Je secouai la tête en soupirant. Les élèves de Serpentard allaient toujours l’impressioner de tout ce qu’ils pouvaient faire parfois. C’est alors que j’entendis des pas près de moi, sur le bord du lac. Je ne bougeai pas, je ne fis plus un son. Qui est-ce qui était dehors à 3h du matin? Je levai un sourcil en tournant ma tête pour regarder au sol.

Le lac… J’ouvrais lentement les yeux surprise de ne pas être aveuglée par le soleil. Qu’est ce que je foutais la… ? Et surtout… Pourquoi tout autour de moi était mouillé… boueux… ? Je sais que je suis au lac, mais me demandez pas pourquoi j’y suis… Je soupire doucement. Bon… L’est quelle heure… ? Je sais pas, a vue de nez, je dirais qu’il doit être minuit, mais je me trompe peut être, j’ai pas des yeux télescopiques, je n’arrive pas à voir les grandes aiguilles la haut sur la tour de l’horloge… Tant pis. On est partie pour marcher un peu, et surtout essayer de ne pas croiser un prof. Mais d’abord, je reste assise un moment à essayer de me remémorer la journée. Qu’est ce que j’ai fais pour arriver au lac… ?

Alors voyons voir, il y’a eu le cours de metamorphose, et puis celui d’étude des moldus… Et le repas… Puis, je sais plus quel cours obscur ou je me suis endormie, pour finir sur l’entrainement de quidditch. Non, je ne crois pas m’être endormie sur le balais, j’aurais des os cassés quelque chose comme ça… Mais c’est assez trouble ce que j’ai fais après. J’ai du m’asseoir au bord du lac pour boire une bière tranquille. Seule. D’ailleurs, Tranquille egale seule. C’est logique je crois. Pour penser un peu je suppose. Penser à Kayla… Essayer de ne pas penser à penser que je pense toujours à Kayla… ? Ca devient une obsession. Peur. Ou pas en fait. C’est pas parce que, enfin voilà ! Suffit que je m’envoie en l’air et j’arrete de penser a elle en général. Au moins pendant l’acte. Huhu. Donc, bah… J’avais du m’endormir voilà. Mystere résolu !
Fiere, d’avoir plus ou moins compris le pourquoi du comment, je me levais, époussetais mes fesses… divines fesses d’ailleurs ! et je me mettais en route vers le château. Parce que c’est bien beau tout ça, mais je vais pas dormir dehors, à la belle etoile, au bord du lac. En plus je suis un peu… genre boueuse, humide quoi. Et pour quelqu’un en général toujours propre sur soi… Toujours bien tenue, ça le fait pas. Imaginez le garde chasse me trouve endormie comme une souillon demain matin, bonjour la réputation. Autant se faufiler en douce dans les couloirs, quitte à dormir dans les toilettes si la statue veut pas m’ouvrir la salle commune.

Perdue dans mes pensées, j’avais continuée d’avancer au bord du lac, sans m’imaginer que je croiserais quelqu’un. Manqu’de bol, il y’avait bien quelqu’un. J’arrivais pas trop à discerner ce que c’était, mais c’était une adulte. Bon bah… J’aurais du savoir moi que c’était pas bon de s’aventurer dehors. Surtout… Après ma petite mésaventure. Pitié que ça ne soit pas un vampire. Pitié que ça ne soit pas un vampire. Pitié que ça ne soit pas un vampire. Oui, ça devenait un leitmotiv… Mais en meme temps… Du coup je me crispais sur ma baguette en approchant un peu. C’était en bois une baguette non ? Ca pouvait servir de pieu… Et …. Haaaaa. Soulagement, c’etait la professeur de potions. La… jolie professeur de potions.

« Oups. » J’avais… Pas trouvé autre chose d’intelligent à dire je crois.

Lorsque la personne arriva dans l’éclat de lumière de la lune, je la reconnu aussitôt, Kennedy. C’était une élève que j’avais remarqué dans mes cours de potions. Elle venait de Serdaigle. Lorsqu’elle m’aperçut, je le senti se figer. Je me redressai tout de suite et sauta en bas de la branche. Ma cape avait pris dans le vent et était venu rejoindre mon corps quelques secondes après que j’aie touché le sol. J’étais atterri droit devant elle. Il était vraiment tard pour qu’un élève soit en dehors du château. J’étais un professeur très strict, mais je n’étais pas du genre à réveiller tout le monde pour faire prendre un élève. Je m’en chargeais moi-même pour ce qui était des conséquences. Par chance pour elle, je n’étais pas la directrice de sa maison.

« Que faites-vous dehors à cet heure ci? »

Kennedy était une bonne élève, donc cela m’étonnait beaucoup de la voir ici. Elle me paraissait un peu…perdue. Je l’observai un peu plus. J’eus un sourire en coin. Elle était vraiment belle. Je secouai alors la tête. Mais qu’est-ce que je faisais là à regarder une élève ainsi! Étais-je ci en manque d’affection que ca? C’était ridicule. J’aurais peut-être du accepté d’aller voir Elliot ce soir. Peu importe, revenons à la situation. Elle était dehors et c’était la nuit. Qu’est-ce que j’allais faire avec elle? Je détestais rester planter là comme un pique à l’entendre. Je commençai donc à marcher vers le lac pour me promener autour. Je lui lançai donc un regard.

« Suis moi, marchons un peu. Je déteste rester debout en pique. »

J’aimais beaucoup avoir des conversations avec des élèves. Je trouvais fascinant de savoir les histoires de chacun. Tout le monde avait un passé différent. Tout le monde avait du vécu. J’étais une personne qui pouvait paraitre froide et stricte, mais j’étais une personne très à l’écoute des gens et qui a un grand cœur, aujourd’hui de pierre, mais toujours un grand cœur.

Elle avait sauté de l’arbre devant moi… J’étais… Stupide, j’aurais du rebrousser chemin et aller ailleurs, mais j’avais tellement eu peur que ce soit une… une… vampire. Que voilà quoi. J’étais stupide. J’étais stupide, et je restais la face à mademoiselle Miller. Couverte de sa cape. Elle était jolie, et elle avait l’air bien vivante. Rien du vampire quoi. Peu de monde était au courant de ma petite mésaventure avec le vampire, en réalité… Quasiment personne, si ce n’était cette … celui qui m’avait trouvée, et les gens qui me servaient de famille. Ils m’avaient fait promettre de… ne plus réessayer. De ne plus ballader seule. Ca voulait pas dire que j’obeissais. Plus ça faisait deux ans maintenant. J’avais survécu c’était l’essentiel. Ca m’empechait pas d’avoir peur quand je croisais des ombres nocturnes. M’enfin, on se refait pas.

La question ne tarda pas, qu’est ce que je faisais la ? Bonne question… J’aurais préférée tomber sur Alice, elle faisait pas chier, je lui aurais refilé une petite bouteille et puis hop. On savait comment il fallait la prendre Alice. La, mademoiselle Miller, je dois avouer que je ne savais pas vraiment comment la prendre. Pas dans ce sens la la phrase. Aherm. Ca y’est mon esprit commençait a penser a des drôles de choses. On se reprend Kennedy. Quoi… ? C’est vrai qu’elle était plutôt pas mal… On se reprend j’ai dis. Je souriais un peu et je rangeais ma baguette dans ma poche arriere. Non. Je n’avais pas peur de me bruler les fesses, roh… Et je cherchais quelque chose à dire. Allons pour la vérité peut être… ?

« Je me… suis endormie. » Donc, pour avoir l’air con, bravo Kennedy, félicitations. En plus à tous les coups elle allait pas me croire. J’aurais l’air con moi… A me faire accuser de mensonge, alors que je dis la vérité. De moi même, je décidais donc d’epiloguer un peu. « Je m’étais allongée auprès du lac, avec une bouteille de bière-au-beurre aprés l’entrainement de quidditch, et j’ai du m’endormir… » Je… pouvais pas faire mieux. J’agrémentais le tout d’un de mes sourires usuels, gentil, et charmeur. Les genes de velane, ca se contrôle pas hein. Je dis pas que je suis un chaud lapin… Mais. Enfin bref. Elle me demandait de la suivre, marcher avec elle, pourquoi pas ? Je me mettais donc à marcher à ses cotés en souriant un peu.

« Je vais me faire punir à cause de cette ballade nocturne ? » Je la fixais un peu du regard, attendant une réponse. Bouarf, je pouvais peut être faire ma tête de chien battu non… ? En tout cas je me mordais la langue pour ne pas lui demander, ce qu’elle, elle faisait la… Hey… Une pensée m’assailli tout d’un coup, vers où marchions nous ? On s’eloignait du château ou pas ? J’en savais plus rien, je la regardais un peu… un peu… différemment. « Vous etes pas une vampire hein ? »

Toujours en marchant, je repensais à ce qu’elle m’avait dit. Elle s’était endormie près du lac avec sa bouteille de bière au beurre âpre l’entrainement de Quidditch. Kennedy ne paraissait pas du genre menteur du tout. Après tout, elle me disait probablement la vérité. J’avais eu le don à Poudlard de me retrouver dans des situations comme celle là, alors je la comprenais totalement. J’avais entendu dire que Kennedy avait un peu de Vélane en elle. Cela paraissait, car un simple regard vers moi et je détournais le miens sans même m’en rendre vraiment compte. Elle me demanda alors si elle allait se faire punir. Un sourire s’afficha alors sur mon visage alors que je regardais le ciel.

« Pas du tout Miss. Selwyn. Je ne suis pas du genre à punir des élèves pour des choses comme cela. Je sais que parfois je peux paraitre stricte en classe ou à l’intérieur du château, mais la nuit, je ne peux rien dire.j’étais. Je souris et eut un petit rire. Je n’étais pas un ange la nuit non plus à Poularde. J’avais Mme. Mcgonagall après moi assez souvent. »

J’eus un autre rire. Je continuai alors à marcher. Je la regardai discrètement et fronçai les sourcils. Elle avait l’air inquiete, ne sachant pas ou nous allions. Je me dirigeai un peu plus loin du château sans m’en rendre compte. C’est alors que je m’arrêtai net lorsqu’elle me demanda si j’étais un vampire. Lorsque je me retournai vers elle, je pu voir la peur dans ses yeux. Avait-elle rencontré un vampire dans le passé?

« Non pas du tout, ne t’inquiète pas pour ca.Kennedy, pourquoi cette peur dans vos yeux? »

Je ne pu m’empêcher de lui demander. C’était trop voyant qu’elle avait peur. Je regardai alors les alentours. J’avais marché plus loin que le lac, plus vers le foret interdite.

« Marchons vers le château »

Je me mis à marcher de l’autre coté, toujours en l’écoutant. Je savais qu’il y avait des vampires au château, mais je ne m’attendais pas qu’il s’en prenne à des élèves. J’allais devoir regarder cela plus en profondeur. Je vis alors un saule pleureur qui faisait fasse à la colline. Je fis signe à Kennedy de me suivre. J’allai m’asseoir au pied de l’arbre pour admirer les étoiles et la lune. Je restai silencieuse. Je ne voulais pas rentrer au château tout de suite.

Je souriais doucement en marchant à ses cotés. Elle n'allait pas me punir, il semblait d'ailleurs qu'à son époque, elle avait l'habitude des ballades nocturnes. Moi je devais avouer que c'était une habitude que j'essayais de perdre. Ca change votre perspective des choses de se faire attaquer. Ouais... Ca change sacrement tout en fait. M'enfin, essayons de ne pas y penser. Je la suivais, docilement. Je ne savais meme pas où j'avais posé mon balais aprés l'entrainement, probablement dans les vestiaires ou quelque part comme ça. Bon, bien... Je le recupererais. Plus tard. Pas ce soir. Ce soir nous marchions, vers... vers... bonne question. Du coup j'essayais de me changer un peu les idées, je lui parlais. Enfin, elle me parlait, mais j'étais pas du genre à me contenter de repondre aux questions, j'aimais bien en poser moi aussi.

« Vous etiez à quelle maison à Poudlard? » Oui, bon... Je n'avais pas vu grand chose d'autre à dire. Mais c'était un sujet de conversation comme un autre non ? Sujet de conversation qui etait beaucoup mieux que... que la question que je lui avais posé ensuite. A propos des vampires. Bien sur. J'aurais du m'en douter elle avait vu la peur dans mes yeux. Et elle m'interogeait à ce sujet. Machinalement j'haussais les epaules, ce n'était pas un sujet dont j'aimais parler. Enfin, allez savoir pourquoi, alors que nous ne nous etions jamais parlée autrement que pour le cours de potions j'avais envie de lui faire confiance. « C'est une longue histoire, que l'on peut resumer ainsi. J'ai joué avec le feu et je me suis brulée... Un vampire m'a attaquée il y'a quelque temps, j'ai failli mourir. » J'attenuais le tout avec un petit sourire. « Je n'aime pas vraiment en parler desolée... C'est du passé de toute façon. » Et puis j'étais bien protegée la non ... ? Avec une prof ! Personne m'attaquerait. En plus elle etait sexy la prof, alors je preferais parler d'autre choses... plus... plus gay. Plutot que de parler de mort, de vampires et de choses comme ça.

Marchons vers le chateau avait elle dit, et j'avais hochais la tête. Je la suivais toujours, marchant à coté d'elle, à son rythme, m'arretant en même temps. L'endroit etait calme, et paisible. Beau. Un saule pleureur, juste en face de la colline, je m'asseyais à ses cotés, sans trop savoir que dire. La nuit octroyait un caractere magique que le son de ma voix aurait peut être brisé. Mais tant pis. J'étais pas du genre à rester silencieuse longtemps. « Vous avez l'air songeuse. Vous savez, je suis peut être une eleve, mais je suis adulte aussi maintenant... Si vous avez besoin de parler... » Barf. C'etait stupide. Mais j'essayais d'être gentille. Je la regardais doucement, prenant le temps de remarquer à quel point son visage etait beau, ses traits... delicats. Puis je tournais la tête baissant un peu les yeux. Oups. Ca se fait pas de regarder les gens comme ça je crois.

J’étais toujours assise, silencieuse. Comme je m’en étais douté, elle s’était fait attaquer. Par contre, elle n’était pas devenu un vampire ou quoi que ce soit. Voyant que c’était un sujet plutôt tabou pour elle, je ne posai pas plus de question. La nuit était belle ce soir, calme. Mais qu’est-ce que j’étais en train de faire? J’étais assise sous un saule, avec une élève, vraiment très belle, au beau milieu de la nuit, à Poudlard. Si quelqu’un me voyait ainsi, ce serait le désastre. Cependant, je savais que personne ne viendrait, alors je me retournai vers elle.

« Pour répondre à ta question, j’étais à Serpentard. J’étais une très bonne élève de première classe, mais une vraie emmerdeuse par moment. Mon caractère ressort parfois. »

Elle me regarda alors en me posant des questions. Apparemment, j’avais l’air songeur. Ca paraissait tant que ca? J’eus un petit sourire en coin. Tant de chose se promenait dans ma tête. J’aperçus qu’elle me regardait du coin de l’œil. Pourquoi cette situation était si gênante? Je regardai alors le ciel de nouveau. Elle m’avait proposée une oreille. Pourquoi ne pas la prendre? Après tout, elle avait raison, ce n’est pas comme si elle était en première année à Poudlard.

« Disons que j’ai beaucoup de choses en tête ces temps ci. D’où je viens, qui était mes parents, qui suis-je vraiment. Vous savez, ma maison a toujours été Poudlard depuis mes 11 ans. Avant, j’étais dans un orphelinat. Mes professeurs que j’ai eus ici m’ont toujours dit que j’avais un talent naturel pour la magie. Ca ne parait peut être pas, mais je suis vraiment très douée. On peut dire que j’ai deux personnalités. De plus. »

Je m’arrêtai un moment puis la regarda. Pourquoi m’attirait-elle autant? Ce n’était qu’une élève! Mais. Une belle élève avec des gênes de vélane. En plus de la façon qu’elle m’avait regardé plus tôt, j’en avais encore des chaleurs et des frissons. Mais qu’est-ce qui m’arrivait? C’est une élève Lexie, une élève. Cependant, apparemment ma tête ne m’écoutait plus. Je la fixai et effleura sa joue en retirant une mèche de ses cheveux pour les mettre derrière son oreille.

« Serais-ce déplacé de vous dire que vous êtes…vraiment très belle.. »

Cette phrase avait sortit toute seule. Qu’est-ce que je venais de faire! C’est une élève! Je détournai alors le regard et vint pour me lever.

C'était étrange... Je n'avais pas du tout prevu que ma soirée se passe comme ça, peut être même que des gens m'attendaient dans la tour Serdaigle pour une partie d'echec ... ou d'autre chose, ou bien dans un des bars de Pré Au Lard. Mais... Je m'etais endormie au bord du lac, et je me retrouvais assise sous un saule pleureur a coté de la jolie madame Miller. C'était probablement pas trés... professionel de sa part, peut être qu'elle aurait du me ramener à Poudlard et me donner une retenue... J'esperais qu'elle n'ait pas de soucis a cause de moi, une chose etait sure j'aimais bien être la. tiens, ça avait été une Serpentard aussi, et une emmerdeuse. Je souriais un peu.

« Ca me rappelle moi. Au debut le choixpeau hesitait entre Serdaigle et Serpentard, mais il faut croire que je suis meilleure eleve que ce que je ne suis chiante... Ou alors il trouvait que le bleu m'allait mieux au teint. »

Je souriais un peu. La situation était agreable. Elle etait agreable... C'était... derangeant, et bien à la fois. Peut être parce qu'elle était belle. Oui, c'était ça qui me derangeait, ou alors parce que j'avais croisé un de ses regards. Peut être. Je preferais eviter d'y penser, non... D'ailleurs je l'écoutais. Parce que je lui avais proposer de parler, si elle avait besoin et que parfois, parler à quelqu'un qu'on connait a peine c'est pas plus mal. Et puis je savais ecouter, même si parfois certains me trouvaient trop superficielle... C'était qu'une apparence, une coquille. J'étais une fille tendre et genereuse. Juste avec les gens qui le meritaient. J'avais aucune idée du fait qu'elle le merite ou pas. Mais j'avais décidé que oui. J'ecoutais. Doucement. Ca me ... faisait de la peine. Et je la comprennais. Au fond, les orphelinats... Les foyers moldus, ça se ressemblait non... ? J'avais trainé de famille d'acceuil en famille d'acceuil, c'était pas neccessairement... bien, pour grandir. « Je vous comprends.... Poudlard c'est ma maison aussi. » Je n'épiloguais pas. C'était ... drole quand même, enfin non, drole ce n'etait pas le mot. C'était... c'était quoi. Elle me ressemblait, enfin c'était plutot moi qui lui ressemblait. Moui. Du coup je la comprennais, et je ne pouvais être que sincere quand je disais que je la comprennais. De toute façon je mentais rarement. Jamais. Pas pour les trucs important...

Wow. Par contre pour ce qu'elle venait de dire aprés je ne savais pas vraiment comment reagir. C'était a cause de mes ****** de genes de velane, ou c'est parce que... parce qu'elle me trouvait vraiment belle. Ah... Du coup elle semblait genée. Ah non ! Fallait pas, elle allait se lever la ou quoi... ? D'un geste doux je posais ma main sur son bras pour la rattraper et la maintenir au sol avec moi. Et je la regardais doucement. Un peu tendrement aussi. En souriant à demi. Ok. Je savais pas comment... reagir. Je savais pas quoi dire. « C'est deplacé de vous dire que vous etes trés belle aussi... ? »

Elle me comprenait. C’est fou comment Kennedy me ressemblait. J’étais vraiment gênée Davor dit cela. Lorsque je vins pour me lever, je sentis sa main me retenir. Juste le fait qu’elle me touche me fit de l’effet. Je me rassis en la regardant. À ma plus grande surprise, elle me relança la même question, mais cependant, elle me trouvait belle aussi. Étais-je vraiment en train d’avoir cette conversation avec une élève? C’était quoi ce bordel! J’étais vraiment confuse. Je ne pouvais pas me rapprocher d’une élève ainsi, je me ferais virer de Poudlard et je ne voulais pas perdre la seule maison que j’avais. J’eus alors un petit sourire en coin. Je ne pouvais cesser de l’admirer. Je la regardai alors droit dans les yeux.

« Je crois que d’une façon ou d’une autre, pour nous deux c’est une phrase déplacée.cependant, je ne peux cesser de vous regarder. »

J’étais quand même assez proche d’elle. Qu’est-ce qui me prenait? Lexie arrête ca tout de suite! Ne commence pas à faire quelque chose que tu vas regretter. Je restai là immobile. Je ne savais pas quoi dire du tout. Je sentais que cette situation allait être compliquée.

« Plus tôt, vous avez dit que vous aviez joué avec le feu et que vous vous étiez brulée. »

Je m’approchai alors d’elle, posant ma main derrière son cou.

« Je crois que je vais jouer avec le feu aussi et je vais me bruler, mais je ne peux juste pas m’en empêcher. »

J’approchai alors mon visage du sien et vint poser mes lèvres contre les siennes. J’embrassai Kennedy avec douceur. Je ne pensais plus à Poudlard, ni à aucune règle. C’est comme si j’étais redevenu une élève moi aussi. Je savais à l’avance que j’allais regretter tout cela, mais je ne pouvais tout simplement pas résister.

C'était deplacé... Bien sur que c'était deplacé. J'aurais peut être du la laisser rentrer au chateau, et rentrer un peu plus tard. Ou alors ça aurait été a moi de partir... de rentrer au dortoir. A part que ... J'avais pas envie. J'etais bien la, à l'ombre du vieil arbre, seule avec elle. Et je m'en fichais des choses deplacées, je jouais avec le feu. J'avais l'habitude. Je marchais sur les cordes raides aussi... C'était... dangereux, mais ça me derangeait pas. J'aimais plaire, et j'aimais bien l'idée de pouvoir lui plaire, parce qu'elle me plaisait bien. Ne pas reussir à cesser de me regarder hein. Je lui lancais un de mes sourires les plus beaux, et les plus charmeurs aussi. Elle etait immobile, et je la regardais. Non. Je ne l'embrasserais pas. Ca ne se faisait pas. Je... C'était pas l'envie qui m'en manquait pourtant hein. J'étais un peu.. genée et timide la. C'était pas de moi.

« Je crois que ce n'est pas grave. J'ai du mal à ne pas vous regarder moi aussi... Et puis.. » Je ne continuais pas ma phrase. Et puis nous sommes seules. Et puis il fait nuit. Et puis mon coeur s'emballe un peu, et je suis parcourue d'un frisson. J'essaye de rester sage, mais au fond... J'ai pas envie. J'ai jamais été sage, je vais pas commencer maintenant non ? Tiens, pourquoi elle me parlait de jouer avec le feu, oui j'avais dis ça un peu plus tot... C'est vrai. C'était a propos de la vampire. Et pourquoi elle s'approchait de moi... ? Je... souriais un peu, et je me laissais faire. Je sais pas pourquoi, j'étais génée, j'avais l'habitude des baisers, des gens à qui je plaisais et qui me plaisaient, mais... j'étais un peu... Je sais pas. Elle risquait beaucoup de choses non ? Pourtant elle le faisait. Et.. ca me plaisait. Doucement je passais une main dans son dos, et je repondais à son baiser. Tendrement. Elle ne pouvait pas s'en empecher hein... ? C'etait ce qu'elle avait dit. Je reculais un peu la tête et je prennais le temps de bien la regarder, en posant ma main sur sa joue... delicatement. « J'aime bien votre façon de jouer avec le feu. » . Cette fois c'était moi... J'approchais à nouveau mes levres des siennes. Comme ça... J'étais aussi coupable qu'elle non ? Même si j'avais voulu, je n'aurais pas pu resister... Et puis, de toute façon, je ne voulais pas resister.

À ma plus grande surprise, elle prolongea mon baiser. Alors mon 6eme sens marche encore à ce que je peux voir. Je ne m’étais pas fait d’illusion. Je sentis sa main passer derrière mon dos. J’avais des frissons justes à la pensée que j’étais en train de l’embrasser. J’avais vraiment un don de me mettre dans une situation du genre. Même lorsque j’étais moi-même élève, j’étais une peste en ce qui a trait au règlement de conduite. Cependant, ils ne pouvaient pas rien dire, j’avais les meilleures notes. Elle s’arrêta pour me regarder en me flattant la joue. Alors apparemment, on a la même mentalité. Elle adorait la façon dont je jouais avec le feu. Je levai alors un sourcil avec un sourire en coin. Elle faisait remonter la jeune fille dangereuse en moi. Par contre, maintenant c’est elle qui s’était lancée. Elle m’embrassa de nouveau. Je posai une de mes mains dans ses cheveux. Je me laissai tomber sur le sol, la faisant suivre avec moi. Mon autre main vint se poser sur son dos alors que je l’embrassais avec un peu plus de fougue. Elle était si belle, si douce. Si quelqu’un me verrait en ce moment, ce serait ma mort, mais à ce moment précis, je m’en foutais bien. J’étais allongé avec une belle blonde sur moi, sous un saule pleureur, en pleine nuit. C’était le topo parfait pour moi. Je passai alors mes deux mains sur ses côtes pour descendre vers ses hanches. Elle avait vraiment des courbes de rêves. Je ne voulais pas brusquer la situation, donc je n’allai pas plus loin, la laissant s’avancer à son rythme. Après tout, j’étais un peu plus vieille quelle, alors je ne voulais pas aller trop vite. Je reculai alors son visage en le prenant dans mes mains. Je la regardai alors droit dans les yeux. Je sentais mon cœur battre si vite. Elle était magnifique.

« Je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit Kennedy.. Je ne veux pas aller trop loin ou quoi que ce soit. »

Je voulais qu’elle sache que je ne voulais pas simplement abuser d’elle.

J’avais su que je m’intéressais aux filles lorsque j’étais en 5eme année à Poudlard. J’avais rencontrée cette nouvelle élève qui venait de Beauxbatons, Megan. Nous avions les mêmes classes. Kennedy me faisait penser à elle. Nous étions pareilles. Lorsque l’on a terminé nos études, nous étions ensemble depuis déjà 2 ans. Elle m’a brisée le cœur alors qu’elle a déménagée pour aller vivre avec son amante. Depuis ce temps, je n’avais pas été en couple avec personne.

C'était assez... Surprenant. Assez romantique comme ambiance, mais pas si romantique que ça non plus. Le saule pleureur, ça faisait peut être un peu ... cliché. Mais au fond, j'aimais bien ça... J'aurais jamais pensé finir la soirée comme ça. enfin, j'allais pas m'en plaindre. Elle avait les levres douces, et les mains douces aussi. Je... frissonais un peu; J'avais chaud tout en frissonant, allez chercher à comprendre. C'est le genre de sentiment qu'on à quand l'adrenaline se melange à ... Autre chose. L'envie peut être, ou bien peut être le desir. Je... me mordais un peu la levre en la laissant m'entrainer en arriere. J'etais couchée sur elle desormais, sa main dans mon dos apportait une certaine chaleur, et à nouveau je goutais à ses levres. Grrraou. J'aurais pu ronronner, si j'avais été un chat, mais si j'avais été un chat ... J'aurais pas été en train de faire ça n'est ce pas ? J'aurais pas été la, comme ça. Et... Rah arrete de reflechir Kennedy. Je souriais dans le baiser. Si. Je vous jure, on peut trés bien sourire en embrassant quelqu'un, et je frissonais d'autant plus quand elle passait ses mains sur mes hanches. J'étais pas trés... vetue. Meme pas ma cape de sorcier, ... Il faisait froid. Mais les frissons n'etaient pas du à ça. C'était... l'anxieté de la suite. Pas que j'avais peur, ni que je manque de mode d'emploi, j'étais un peu du genre à ... Enfin, tout le monde connait ma reputation à Poudlard non ? Et .. .Mouais, qu'importait. Ah... Elle me repoussait un peu, enfin, sans vraiment me repousser, mais gentiment quoi, et elle parlait. J'étais... Je me concentrais assez pour ne pas la faire taire d'un baiser, et j'ecoutais ce qu'elle me disait. C'était tendre. Et mignon. Aucun de mes precedents partenaire ne m'avait dit ça. En general le coté vélane ça empechait les gens de reflechir ou de se retenir... Au moins elle avait du merite. Je souriais doucement.

« Ne t'inquiete pas. Je suis on ne peut plus consentante. » Je deposais un leger baiser sur ses levres, avant de deposer d'autres baisers, sur sa joue, puis dans son cou. J'étais une bonne amante, j'étais tendre, douce et delicate. Probablement moins experimentée qu'elle, j'étais un rien... hesitante quand meme. Elle etait sure ? Remontant mes baisers sur sa carotide , puis jusqu'a son oreille où je murmurais doucement. « Moi non plus, je ne te pousse à rien tu sais. ». Un doux murmure, et je mordillais le lobe de sa tendre oreille. Sensuellement. Tout en me blottissant contre elle.

Qu'est ce que j'étais en train de faire ? Ca s'arretait pas au simple fait que j'etais... en train de seduire une prof, ou qu'une prof etait en train de me seduire, c'est juste que... elle etait belle, elle etait douce, elle ... me ressemblait, alors ça ... creeait des liens je crois. Et puis, je pouvais pas rester indefiniment amoureuse d'une fille qui me le rendrait jamais non.... ? Je... Non. Je refusais d'y penser, je me concentrais sur l'oreille que j'étais en train de sucoter, et ... et c'etait trés bien comme ça.

J’aperçu qu’elle m’écouta attentivement. Elle me répondit qu’elle était consentante. J’eus alors un sourire séducteur. Elle m’embrassa de nouveau pour les descendre dans mon cou. Je déposai ma tête un peu vers l’arrière en fermant les yeux. L’effet qu’elle me donnait était impressionnant. La nuit était fraiche, mais pourtant, je n’avais pas froid. La chaleur humaine était totalement en masse pour moi. Lorsqu’elle remonta à mon oreille, je sentis des frissons me traverser le corps. La façon dont elle jouait avec mon oreille, j’adorais ca. Je pouvais sentir son souffle contre mon oreille, ce qui était toujours une sensation que j’adorais aussi. Alors qu’elle me murmura qu’elle ne me forçait pas non plus, j’eus un sourire en coin en ouvrant les yeux. Comme si elle me forcerait. Je ne dirais jamais non à ca. Je tournai alors ma tête sur le coté pour l’observer. Je me voyais en elle, elle était comme moi, j’en étais certaine. J’agrippai ses hanche et la tourna sur le coté pour me retrouver sur le dessus. Je la fixai droit dans les yeux. Cela faisait un bon bout de temps que je n’avais pas ressentis cela. Je bloquais les pensées logiques de mon cerveau en ce moment. Logiquement, j’aurais du arrêter tout ca bien avant et retourner au château, mais je ne pouvais pas. Je ne voulais pas résister ni m’arrêter pour aucune raison. Je me rapprochai d’elle, l’embrassa dans le cou avant de lui murmurer à l’oreille.

« Même si tu me forcerais, je crois que j’aimerais ca quand même. »

Je lui mordillai le cou avant de revenir m’en prendre à ses lèvres. Je descendis peu de temps après mes baisers sur le bas de son cou pour descendre vers son ventre ou je levai un peu son chandail. C’est comme si elle m’avait donné feu vert. Je ne la forçais pas et elle ne me forçait pas. Je passai mes mains sur chaque coté d’elle pour aller effleurer avec le bout de mes doigts sa peau si douce en montant vers le haut, retirant son chandail de plus en plus. Sa peau était si douce, si délicate. Je ne pouvais m’empêcher de l’embrasser, de passer mea mains sur elle. Je montai mes baiser jusqu’au milieu de sa poitrine pour ensuite remonter vers ses lèvres pour l’embrasser fougueusement de nouveau.

J'avais comment dire... Tout oublié. Je ne pensais à rien d'autre que la sensation de son corps contre le mien, la sensation de sa peau sur la mienne... ? Ses levres. Mes levres. Woaw. C'etait juste... woaw. Quand je la voyais en cours, je ne me serais jamais imaginé ça. Certes, je la voyais... belle comme tout. Desirable. Mais sans... enfin... Je veux dire, vous m'auriez dis '"qu'est ce que tu pense de mademoiselle Miller?" J'aurais pas dis... " Je reve de me retrouver seule avec elle la nuit"... Et pourtant, c'était un peu comme un reve eveillé, parce que c'était ... woaw. En realité je manquais de mots. Moi, qui n'avait pas la langue dans ma poche en general. La... Je preferais la laisser glisser sur ses levres. En l'espace de quelques mouvements, elle s'était retrouvée sur moi. Ca ne me ... deplaisait pas. J'étais consentante aprés tout, et ça ne m'empechait pas de laisser mes levres divaguer sur son cou, sur sa nuque... Alors comme ça, elle aimerait même si je la forcais... ? Hum... Je ne repondais rien, je me mordais un peu la levre. C'était... mignon dit comme ça je crois. De toute façon je la trouvais mignonne. Je crois que j'aurais bien aimé être eleve en même temps qu'elle. J'étais sure qu'on se serait bien entendu. Peut être même plus que ça. Oui... Peut être. On ne pourrait pas savoir n'est ce pas ? Et maintenant c'était elle qui m'embrassait dans le coup. Huhu. Cette fois c'était sur, j'allais me mettre à ronronner, même si je n'avais rien de félin. Enfin, j'étais féline, un peu. Et surtout... sauvage. Parfois. Pas ce soir. Ce soir j'étais douce et docile. Elle avait de la chance non ?

Ou alors c'est moi qui avait de la chance. Allez savoir. On etait toutes les deux trés... Chanceuses ce soir. Et on etait surtout chanceuses que personne ne passe auprés du lac a cette heure ci. De toute façon, a part quelques eleves bourrés confondant Poudlard et la foret interdite, quoi pouvait bien venir par ici... ? J'étais la seule boulette à m'endormir au bord du lac... Enfin, je ne me reprochais plus du tout ma petite sieste. D'ailleurs j'y pensais plus. J'essayais de penser à rien, mais en fait je pensais trop. Ca aurait été plus prudent ailleurs non... ? Peut être dans son bureau, ou... Je sais pas. Ca aurait été moins froid aussi... Cela dit, ça aurait été moins... excitant, et je ne me plaignais pas du froid. La chaleur humaine... ça remplaçait tout non ? Elle relevait doucement mon haut, deposant des baisers sur mon ventre - musclé et athlétique -. Je me mordais les levres, pour... et bien pour rester discrete. A mon tour, je detachais doucement sa cape, et je glissais mes mains sous son haut, à même la peau de son dos, ses hanches, relevant un peu son t-shirt, essayant de lui enlever, sans le dechirer. Quoi... J'étais pas une brute ... C'too.

Petit coup de vent, je la serrais contre moi, mes levres toujours dans sa nuque, non loin de son oreille. « Tu n'as pas froid ? » Quoi... ? J'étais attentionée aussi. Ouais, la fille parfaite. Presque quoi.

Lorsqu’elle détacha ma cape, je souris. Elle était au même point de désir que moi. C’est bon signe ca il me semble. Lorsqu’elle enleva mon t-shirt, j’eus des frissons, oui c’était frais, mais la situation était bien trop excitante pour moi pour m’arreter la. Lorsqu’un coup de vent arriva, je la sentis me serrer contre elle. Elle avait froid, c’était évident. Je n’avais que mon soutien-gorge sur le corps, avec mes jeans. Elle me demanda alors si j’avais froid. Oui, mais pas assez pour arrêter. J’avais le sang très chaud. Cependant, je la voyais frissonner. Je rebaissai son chandail puis me redressa.

« Effectivement, c’est de plus en plus frais. Viens, on va rentrer. »

Je pris mon t-shirt pour le remettre et pris ma cape pour lui donner.

« Met ma cape, cela va te tenir au chaud pour le chemin du retour. »

Je lui souris avant de l’aider à se relever. Je ne voulais pas que cette soirée finisse ainsi. J’essayai de penser à quel endroit nous pouvions aller. Le seul endroit était ma chambre. C’était risqué, mais elle était retiré de tout le monde, donc le dernier endroit ou il y aurait quelqu’un, ce serait bien là. Je commençai alors à marcher vers le château, Kennedy à mes côtés. Le silence s’était imposé entre nous deux. Elle devait croire que j’étais fâché ou encore que j’en avais déjà marre. Je pensai vite à comment je pourrais lui proposer cela.

« Si tu veux, je.. Ma chambre est assez retirer de tout le reste à l’intérieur du château. La plus belle je dois dire. Tu es la bienvenue à venir avec moi, si…je pris une pause.. si tu aimes jouée tant que ca avec le feu. »

J’eus alors un petit sourire en coin. Cela faisait longtemps que je ne m’avais pas sentit ainsi. Le stress de me faire prendre comme si j’étais moi-même étudiante à Poudlard. J’adorais ca. Surtout après la journée de fou que j’avais eu aujourd’hui, je méritais bien une petite pause de sérieux. J’entendis alors un bruit sur le côté du château, alors qu’on se rapprochait de la porte d’entrée. Je m’arrêtai net et serra ma baguette qui se trouvait dans ma poche. Étais-ce un élève? Est-ce que quelqu’un nous avait vus? Je ne crois pas. Nous étions loin et sous un arbre. C’est la nuit et il fait noir. Cependant, je sortis ma baguette. Quelqu’un était vraiment là. Je regardai Kennedy.

« Rentrons tout de suite. »

J’avais pris une voix très différente de ma voix douce de tout à l’heure. C’était une voix sérieuse et strict tel qu’un professeur. J’ouvris la porte avec un coup de baguette et entrai à l’intérieur tout de suite après Kennedy. Je la refermai et envoya quelques enchantement presque muet sur la porte pour renforcir la sécurité.

Il faisait froid. Je n'y etais pour rien et c'était un fait. J'avais senti un frisson remonter dans mon ventre. Sur mon ventre. Et elle... Elle n'avait pas froid ? Si, probablement que si. Alors j'avais parlé, et comme une pauvre dinde j'avais brisé le moment en parlant. On va rentrer, me dit elle... Je... faisais une tête tout a fait... decue, desesperée peut être. Je m'en voulais, non vraiment, j'avais envie de me prendre la tête et de me la taper fort, trés fort contre le saule pleureur. Merde quoi. Au niveau briseuse d'ambiance, bravo Kennedy hein. Bouarf. J'avais pas vraiment envie de rentrer, mais maintenant que j'avais parlé du froid.... Et bien, fallait que j'assume les conséquences. C'était... mignon, elle me tendait sa cape, dans la quelle je m'enroulais doucement. Elle etait douce, sa cape , bon elle aussi elle etait douce... Et elle sentait elle. C'était. C'était envoutant. « Merci. » Et puis... Je marchais un peu a coté sans rien dire du coup. Elle ne parlait pas non plus et j'etais persuadée qu'elle m'en voulait un peu que le moment ait été coupé a cause de moi. Ou alors j'étais paranoiaque. Ah non, pitié, je voulais pas devenir paranoiaque moi.

Et puis elle brisa le silence, en me proposant d'aller... dans sa chambre. Ha. Han. Hanww. Je souriais doucement, legerement. C'était une proposition sympa, mais elle avait l'air un peu stressée, un peu genée aussi. Elle avait peur de se faire prendre je suppose, au pire... Au pire elle dirait que j'étais punie non ? Bien sur, les professeurs punissaient souvent leurs eleves en les amenant dans leurs chambres.... Hum. On trouverait bien une solution. J'étais tellement perdue dans mes pensées que je ne lui avais pas encore repondu. « J'aime... J'aime effectivement jouer avec le feu. » Je souriais. Ca voulait tout dire non... ? Bien sur que j'allais la suivre. Je lui aurais bien proposé de rentrer avec moi dans ma chambre, mais le dortoir serdaigle c'était pas l'endroit le plus discret... Humpf.

Nous etions arrivés près de la porte du chateau, quand elle se raidit, je ne sais pas ce qui se passait... Un bruit, deriere nous... ? Peut être quelqu'un. Je m'en fichais moi. Son ton quand elle me dit de rentrer me fit grimacer, elle etait... trop serieuse. Ca cassait un peu l'ambiance de la soirée non ? Mais bon, je pouvais comprendre qu'elle soit stressée, enfin je crois. Du coup je rentrais vite, et je l'ecoutais a peine verouiller la porte avec quelques enchantements. Je parlais calmement. « Tu... Vous etes stressée. Je peux rentrer au dortoir si ça vous... rassure. » Bouarf. J'en avais pas envie du tout, ça aurait été une façon trés nulle de finir la soirée la. Mais bon... C'était a elle de decider.

Alors qu’on était à l’intérieur, je me retournai vers Kennedy. Elle avait l’air confus de me voir ainsi. Je ne voulais surtout pas la faire paniquer. J’avais comment dire. Un 6eme sens. Quelque chose de froid attendait la prochaine personne qui rentrerait au château. Un mangemort? Ou encore… une autre.créature. Je paraissais un peu dans ma tête et lorsque Kennedy me dit qu’elle pouvait rentrer dans son dortoir je soupirai. Elle pensait probablement que j’étais trop nerveuse de me faire prendre avec elle, mais ce n’était pas ca du tout. Je m’approchai d’elle et la regarda droit dans les yeux.

« Ne pense pas que je suis nerveuse d’être avec toi. Kennedy. Ce n’est pas ca…c’est juste que. »

Je soupirai de nouveau. Je ne voulais vraiment pas qu’elle pense que c’était ce genre de stress. Je devais lui dire.

« Je crois que ce n’était pas du tout un élève qui était dans ce coin sombre mais plutôt… un vampire. »

Je vis son visage ce figer. C’est exactement ce que je ne voulais pas. Je n’avais vraiment aucun talent pour m’expliquer sans la faire paniquer. Je me sentis mal. Mais merde! Qu’est-ce que je devais faire en ce moment! J’étais vraiment confuse, mais je repris mon calme et la regarda toujours.

« Suis moi.s’il te plait. »

Je marchai alors dans les corridors, de pièce en pièce, montant les escaliers avec elle jusqu’au 7e étage ou se trouvait ma chambre, près des tours. C’était un corridor assez sombre qui n’était pas visité par beaucoup de personnes à part moi. Étant donner que j’avais toujours été à Poudlard, Mme Mcgonagall m’avait offert la plus belle chambre, me prenant un peu comme sa fille. C’est pour ca que j’enseignais ici. Arrivé devant ma porte, je me retournai alors vers Kennedy.

« J’espère que tu n’as toujours pas changé d’avis… »

Je me retournai alors et pointa ma baguette vers ma chambre.

« Alohomora »

Je murmurai presque inaudible le mot de passe par la suite et la porte s’ouvrit. Je laissai Kennedy pénétrer dans ma chambre avant de rentrer après elle en fermant la porte. Ma chambre avait des chandeliers un peu partout sur les murs, ainsi que sur des trépieds. Ce qui faisait une ambiance assez tamisé. Certains pourrait trouver cela trop.effrayant et d’autre pourrait voir cela comme romantique.

Elle etait nerveuse. Enfin du moins... Elle avait l'air nerveuse. Cela dit... Moi aussi j'étais nerveuse. Un tout petit peu. Meme si je le montrais pas. Mais j'étias nerveuse qu'elle soit nerveuse, parce que je preferais dehors, quand nous etions detendues. C'était... plus agreable. M'enfin, pas le temps des regrets n'est ce pas ? Tiens... Elle se mettait à me rassurer. Oups. Non. Pas oups. J'aimais bien qu'elle me rassure au fond. C'était... Rassurant. Okay, j'avais arreté de reflechir pour ce soir, du coup ça ressemblait à rien tout ce que je pouvais penser, mais c'est parce que... j'avais laissé mon intelligence sous l'arbre tout a l'heure. Encore heureux. Je savais encore parler. Ou pas en fait, parce que je venais de me figer quand elle m'avait parlé d'un vampire dehors. Je ... restais immobile un instant. « Un vampire? » Allez... On reflechit un peu. De toute façon ici je ne risquais rien. Elle... elle allait me proteger ? J'avais un peu moins envie de retourner au dortoir la. Deja que je n'avais pas envie à la base. Je soupirais un peu, et mon visage inquiet se changea en un maigre sourire quand elle me dit de la suivre. La suivre... Dans sa chambre je suppose.

« Je te suis. » Je lui souriais doucement, et j'hesitais à attraper sa main... J'allais presque le faire, mais au dernier moment je me ravisais. Ca se faisait pas. Pas dans les couloirs, pas quand quelqu'un risquait de nous voir. Je voulais pas qu'elle ait des soucis à cause de moi. Tiens... Je me souciais des gens aussi. Ca m'arrivait.

7eme etage, aprés quelques escaliers, et des escaliers encore nous etions arrivées dans un couloir dans le quel, a vrai dire, je n'étais jamais passée. Bah... Je me rappelerais du chemin au moins. Enfin, si jamais j'étais amenée a y revenir, pas que... Enfin, si.. si elle voulait si. Bref ! Je pensais trop. Je croyais que j'avais dis que je voulais plus reflechir pour ce soir. Tellement perdue dans mes pensées je n'avais pas remarquée qu'on s'etait arreté, et j'avais continuée d'avancer sur quelques metres avant de me retourner et de revenir vers elle, devant la porte, avec un sourire géné. « J'étais... perdue dans mes pensées. » Autant être honete non ? Ah. elle m'avait posé une question... C'était quoi.. ? Oui, non, obiwan... Aherm. Non je n'avais pas changé d'avis. Je lui souriais doucement, et je deposais un baiser sur sa joue, en repondant d'un murmure. « Je ne change pas d'avis aussi vite, demoiselle. » Un sourire un peu charmeur, et j'attendais qu'elle ouvre sa porte.

Une fois dans la chambre je regardais autour de moi, c'était... Sombre, mais eclairé a la fois, avec enormement de chandeliers... C'était... Romantique je crois. Du coup, je me demandais combien de gens etaient venus ici. Mais je savais pas pourquoi je me posais la question... Ca me regardait pas... pas du tout ! Hum... Je souriais un peu. J'étais pas vraiment sure de quoi faire. Et c'etait un peu etonnant. Parce que d'habitude, moi ... J'étais plutot sure de moi. « C'est... c'est joli ta chambre. » Okay. Ca... C'était la phrase niaise. J'étais toujours blottie dans sa cape, et ... j'aurais bien aimé me blottir contre elle. Bon... Allez Kennedy. t'es pas un agneau non plus. Je respirais un peu, et je me reprenais en main, m'approchant doucement d'elle, glissant ma main sur son visage. « On... On en était où ?» J'avais... un sourire, on ne peut plus charmeur sur le visage. Seducteur en fait.

J’étais assez contente de savoir qu’elle n’était pas effrayée par…mon style et mes goûts. Elle était vraiment très mignonne toute perdue dans ses pensées. J’eus un petit sourire en coin et je déposai ma baguette sur la table de chevet. On était au beau milieu de la nuit et j’étais exténuée. Cependant, je voulais passer plus de temps avec Kennedy. Cette sensation que j’avais eu dehors avant de rentrer me tracassait. Qui était-ce? Je sortis tout de suite de mes pensées alors qu’elle s’avançait vers moi avec un sourire plus que craquant. N’importe qui craquerait pour ce sourire. Elle passa une main sur ma joue me demandant ou on en était rendu. Je lui rendis alors un sourire tout aussi charmeur en haussant un sourcil. Elle était si belle. Je voulais approcher ses lèvres, je voulais la sentir contre moi. Je la pris par la taille, l’approchant ainsi de moi.

« Je crois qu’on était rendu quelque part par là. »

Je levai tranquillement son t-shirt qui cachait cette peau aussi douce. Je le passai vers le haut en dehors de ses bras puis le laissa tomber par terre. Je me penchai pour venir frôler cette peau près de ses cotes avec mes lèvres pour remonter tranquillement vers son cou. Je remis mes mains sur ses hanches alors que mes lèvres venaient s’emparer des siennes. Mon côté plus...fougueux ressortis de plus en plus. Mes mains se promenaient sur elle. Je commençai à la faire reculer vers le lit. Je la déposai doucement et avec tact sur lit et je me retrouvai sur le dessus. Elle avait de si belles formes. Plus le temps avançait, plus elle m’excitait. En ce moment, le simple fait qu’elle était une de mes élèves ne me dérangeait plus. À mes yeux, elle était une femme, une personne pour qui j’avais beaucoup d’attirance. Je reculai alors mon visage tranquillement. Je passai ma main dans ses cheveux pour enlever les quelques mèches de son visage. Je me mordis alors la lèvre. Je la voulais…juste pour moi. Je descendis mes baiser le long de son corps, son cou, sa poitrine, son ventre.

On... On etait dans sa chambre, j'arrivais pas à y croire en fait. Si quelqu'un m'avait dit : Kenn', tu finira dans la chambre de mlle Miller, j'aurais ris aux eclats. Non pas parce que ca... Enfin, c'est juste que j'aurais trouvé ça improbable. Elle ne m'avait jamais regardée, je ne l'avais jamais regardée. Et pourtant elle etait belle. Diable qu'elle était belle. Pourquoi je l'avais jamais remarqué avant... ? Parce que les potions et moi... ? Ouais, parce que... Parce qu'elle etait prof et que j'étais eleve aussi. Ca faisait un sacré fossé. Enfin je crois. Ca n'avait plus vraiment l'air de la gener, et ça ne me genait plus non plus. Plus rien ni personne n'existait en dehors d'elle et moi, en dehors de cette chambre qui était la sienne. Je me sentais l'ame fougueuse, je me sentais aussi l'ame romantique. Et en un sourire charmeur je lui demandais où nous en etions. Sa reponse me plut. Vraiment, et je me rapprochais d'elle, je la laissais me tirer contre elle, goutant à nouveau à ses levres que je mordais joueusement d'ailleurs. Oui... Nous en etions quelque part par la, et je la laissais faire tandis qu'elle enlevait mon t shirt. Miaou ? Je.. ne savais plus comment reagir, je pense que j'étais perdue dans l'extase du baiser, de sa presence, de son regard aussi. Elle etait.. envoutante. « Quelque part par la, oui. »

Ce n'était qu'un murmure de ma part et je la laissait me pousser sur le lit, en l'attirant avec moi .Je refusais de la lacher... Enfin, pour le moment. Ses mains sur ma peau me faisaient frissoner, et je me retrouvais couchée sur le lit en proie à ses baisers. Graouh ? C'était le seul mot qui me venait à l'esprit. Pour un peu j'aurais pu devenir fidele, et venir finir dans ce lit tous les soirs... ? Woaw. C'est dire hein... « Viens la. » Je lui murmurais doucement, en la faisant remonter vers moi, deposant un nouveau baiser sur ses levres. A mon tour j'enlevais ce qu'elle portait en haut, degraffant habilement son soutien-gorge. Tadam ! J'étais une pro. Oups... C'est pas quelque chose dont on se vante. Je souriais un peu, et je laissais mes mains vagabonder sur son corps tout en deposant des baisers dans sa nuque.

« Tu es magnifique. » Voila ce que je m'exclamais en retournant un peu la situation, me retrouvant sur elle, sur son lit. Niark. Je souriais doucement et je commençais a lui mordiller le cou. Oui... J'étais du genre... joueuse.

Alors que je lui donnais des baisers un peu partout sur le corps, je l’entendis me murmurer tranquillement de revenir vers elle. J’eus un sourire et vint poser mon regard dans le sien. C’est alors qu’elle m’embrassa en m’enlevant mon t-shirt. Elle passa ses mains sur mon corps alors que je levais les bras pour laisser passer ce bout de vêtement. Je laissai paraitre un soutien gorge noir à dentelle. J’adorais le noir. Je sentis alors ses mains sur mon corps, se promener tout en frôlant mon cou de baisers, ce qui me fit frissonner. Elle enleva alors mon soutien-gorge. Je la laissais faire. Je devais l’avouer, elle était douée. Cependant, j’aimais jouer. J’avais un talent pour ca mais bon. Alors qu’elle me dit que j’étais magnifique, je lui affichai un de mes plus beaux sourires.

« Tu es adorable. »

C’est alors qu’elle me tourna sur le côté pour prendre le dessus. Un sourire en coin s’afficha à mon visage. À ce que je pouvais constater, elle adorait jouer aussi. C’était parfait pour moi. Je sentais qu’une belle soirée/nuit s’annonçait. Elle me mordilla le cou. Ma respiration se faisait de plus en plus rapide. Je passai alors une main dans ses cheveux et l’autre se retrouva alors dans son dos pour aller détacher son soutien-gorge. Je passai alors mes deux mains dans son dos, le frôlant du bout de mes doigts. Je la voulais, elle était si belle, si douce, je voulais m’amuser avec elle. Je la laissai faire. Elle voulait avoir le contrôle? Voyons voir ce qu’elle était capable de faire. J’eus un autre sourire en coin avant d’aller cajoler sa poitrine, qui était, je devais dire, incroyablement belle. Je l’embrassai en lui mordillant la lèvre inférieure.

« À ce que je vois tu veux jouer toi aussi ma belle. Je te le dis tout de suite, je ne suis pas facile à contrôler. »

Je lui sourie avant de la regarder d’un regard séducteur et charmeur. Qui aurait cru que je me retrouverais dans mon propre lit avec non un mais une élève de Poudlard. D’un sens, c’était mal, mais la façon que je le voyais en ce moment, c’était plutôt excitant.

Adorable hein. Je ne me serais pas jugée adorable en ce moment précis.... Mais qu'importait, c'était tendre de sa part de me trouver adorable. Alors je souriais, vraiment... et je la regardais doucement. Je.. J'avais été prise au depourvu en fait, et c'était un peu le moment d'être honnete. Enfin, j'etais toujours honnête, mais parfois je gardais les choses à l'interieur pour moi, la j'avais envie de partager avec elle ce que je ressentais. « Tu es bien la premiere personne à me trouver adorable en ces conditions la... » Je souriais doucement. « Ou bien, adorable tout court. » C'est vrai que d'habitude j'étais plutot du genre sauvage, et spontanée... Elle me donnait juste envie d'etre douce. Ouais bah... L'esprit humain, le corps humain parfois ca ne se controle pas, il ne faut pas chercher à savoir ... ni à comprendre. D'ailleurs je ne cherchais plus, je deposais des baisers sur toute la partie superieure de son corps. Et dans un mouvement gracieux je jettais son soutien gorge à terre. Elle frola mon dos pour detacher le mien et je me mordais un peu la levre. Grumpf quoi. J'allais éviter de n'ne être reduite qu'a des onomatopés... Enfin, j'essayais du moins. Ma respiration se faisait un peu plus rapide. Je souriais, et quand elle m'embrassait, me mordillant un peu la levre je laissais echapper un petit gemissement. Oups. Kennedy. Silence voyons. Et si les murs nous entendaient ? Mes pensées aussi me faisaient sourire. Et je laissais mes mains courir sur son corps, joueuse. Taquine. Douce.

Pas facile à controler hein, me disait elle... ? Et bien, si elle le disait... Je l'embrassais à mon tour, mordant moi aussi sa levre inferieure alors que mes mains se plongeaient dans ses cheveux. J'étais... Exaltée. Elle etait magnifique. J'en avais vu des femmes, plus ou moins belles, j'en avais revé d'autres.. Mais elle etait magnifique. Tout simplement. Magique aussi. Je sentais mon coeur battre à mille à l'heure. Et puis je souriais encore.

« Ce n'est pas facile de me controler non plus tu sais. » Un petit sourire de ma part, joueur. Oui, je lui lancais un defi, et pas n'importe le quel. Reussi à me controler jolie Lexie.. ? De toute façon je ne doutais pas une seule seconde qu'elle y arrive. Pour cette nuit je lui étais acquise. Totalement acquise.

J’étais à présent à moitié nue. Elle déposait des baisers un peu partout sur mon corps. J’adorais cette sensation. Je ne pensais plus. En ce moment, je n’avais qu’une idée en tête. Alors qu’elle me dit que j’étais la première à lui dire qu’elle était adorable, je levai un sourcil. Qui ne lui dirait pas? Elle l’était tellement! Peut-être que c’était un peu comme moi, le monde l’utilisait, car elle était belle. C’était bien mon cas. Personne ne me disait que j’étais adorable! J’entendais habituellement des, oh mais tu es canon toi ! Ou encore Wow, je te veux dans mon dès ce soir! Autant les hommes que certaines femmes étaient ainsi et c’était malheureux. Je n’étais pas comme ca. Menfin, pas avec elle, ca c’était certain. C’était différent par exemple avec Elliot. On voulait avoir du bon temps, on s’appelait et c’est tout. Il n’y avait rien là. Je ne voulais pas que ce soit comme ca avec Kennedy. Pourtant, je ne la connaissais pas vraiment encore et déjà je l’appréciais. Lorsque je lui mordis la lèvre, j’entendis un petit gémissement qui me fit sourire. J’avais la chance d’avoir la chambre la plus éloignée de tous, donc j’avais la paix. Ma respiration était rapide, elle m’excitait, oh qu’elle m’excitait. Je sentais ses mains sur mon corps, ce qui me fit sortir un petit gémissement également. C’est alors qu’elle me dit également qu’elle n’était pas facile à contrôler. Ah bon?

« Eh bien, ca va changer ma belle. »

Je lui affichai un de mes sourires avant de l’embrasser de nouveau et lui dire à l’oreille.

« Viens par là. »

Je la tournai pour reprendre le dessus. Je pris ses mains et les tenues en haut de sa tête, contre le lit. Une de mes mains vint flatter le haut de son corps, alors que l’autre tenait ses poignets. Je lui embrassai alors le cou tranquillement, passant le bout de ma langue sur sa peau si douce. Je revins par la suite vers ses lèvres et l’embrassa un peu plus fougueusement.

Je n'en revenais pas qu'elle me trouve adorable. Ca ... me faisait tout chaud à l'interieur. Bon... J'avais aussi tout chaud pour d'autres raisons. Des raisons... assez, hum, evidentes vu la position dans la quelle nous étions, la situation... Oui ! je voulais dire situation, pas autre chose. Humpf. J'en perdais mes moyens du coup. C'est vrai que d'habitude on ne me trouvait pas adorable... Non, on me trouvait sexy et d'autres qualificatifs du genre. Du coup... Ca m'avait rendu encore plus douce ça... Et ça me donnait encore plus envie de finir la nuit avec elle, puis de commencer la journée à ses cotés... ? Peut être. On... on y etait pas encore non ? Pour le moment, je venais de lui lancer un défi en lui disant que je n'étais pas facile à controler. Bien sur... Ca marchait avec les autres, bien sur... C'était juste pour la provoquer un peu. Ce soir j'étais vraiment toute à elle. Et j'étais douce, comme le plus tendre des agneaux. Je sais pas ... vraiment pourquoi, mais elle declenchait ça en moi, la douceur, la tendresse... quelques emotions peut être. Ca va changer m'avait elle dit. Je souriais, d'un regard charmeur en murmurant : « Je demande à voir. » et bien sur... j'avais vu. Du moins j'avais vu un bon commencement. Elle etait sur moi desormais et elle tenait mes mains au dessus de ma tête. Et... je me mordais la lèvre. Ses mains, sa langue sur mon corps... j'étais sur le point de defaillir. Pour si peu. Non. Pour moi c'était déja beaucoup. J'avais rarement autant de considération d'habitude. Les gens avaient tendance à me prendre & a me jeter... Ou plutot je les jeter je sais pas trop. Mais c'était toujours trés rapide. Surprenant quand on prennait en compte le fait que je n'avais que 17 Ans... Ben... Disons que les deux dernieres années avaient été ... tendues. Trés rapides aussi, et assez peu... serieuses. Rah. Je pensais trop. Fallait que je profite du moment, c'était un moment vraiment agreable, et ce n'était pas... comme d'habitude. C'était bien quoi... C'était tendre, c'était doux. C'était joueur. J'emettais un leger ronronnement, oui... Comme un chaton.

« Tu es douce... » Tellement douce avec moi. Mais elle etait fougueuse aussi, elle etait passionée, et elle avait probablement autant envie de moi que j'avais envie d'elle. Quand elle revenait m'embrasser je kidnappais longuement ses levres, suçotant et mordillant un peu sa lèvre inferieure, et me collant contre elle. Je... ne voulais pas que la nuit se termine, j'étais vraiment bien la. Et je liberais une de mes mains de son etreinte, la laissant courir sur son dos, jouant presque timidement avec les boutons de son pantalon que je defaisais plus ou moins maladroitement. Pas facile à controler hein.. ? Je l'avais prevenue.

Les sensations que Kennedy me procurait étaient de plus en plus intense. Je la tenais toujours, l’embrassant de nouveau dans le cou. Alors qu’elle me disait que j’étais douce, un sourire s’afficha à mon visage alors qu’elle reprenait contrôle de mes mains pour me toucher jusqu’à aller détacher les boutons de mon jean. Je me mordis la lèvre. Ce jeu devenait de plus en plus dangereux, mais j’adorais cela. Depuis Megan, je n’avais jamais été avec qui que ce soit de nouveau, mais surtout, je n’avais pas été une seule soirée avec une autre femme de ma vie. Avec Kennedy, c’était différent. Elle m’attirait même je dirais plus que ce que Megan avait pu m’apporter. Je la laissai faire, puis je descendis mes baisers vers son cou, puis arriva vers sa poitrine. Je descendis ma langue au milieu, tranquillement et avec habileté pour arriver sur son ventre. Je lui donnai quelques baisers puis pris mes mains pour détacher son jean. Je remontai vers elle puis la regarda droit dans les yeux.

« Tu es tellement belle… »

Je l’embrassai de nouveau. Je la voulais, juste pour moi. Je voulais passer la soirée avec elle, la nuit, je voulais qu’elle dorme dans mes bras. Je voulais me réveiller le matin à ses côtés. Cependant, je ne voulais pas qu’elle croit qu’elle était simplement une histoire d’un soir. Étais-ce le cas? La situation faisait croire tout ca. Âpres tout, je ne la connaissais pas, c’était la première fois que l’on se parlait et je m’apprêtais déjà à coucher avec elle. Curieusement, je ne voulais pas que ce soit ainsi. Je ne la connaissais pas et pourtant en ce moment, je souhaitais la connaître beaucoup plus. Je ne voulais pas qu’elle prenne mal quoi que ce soit. J’avais envie d’elle, plus que tout, mais je ne pouvais pas, pas ce soir. Je repris mes esprits, car après tout, elle m’excitait beaucoup plus que je ne l’aurais imaginé. Je me redressai et l’attira vers moi pour me retrouver face à elle.

« Kennedy je… »

Comment je pourrais lui expliquer cela. Je ne savais même pas à quoi elle pensait.

« Je ne veux pas brusquer le tout. Je… je ne veux pas faire tout ca avec toi et que ce soit une histoire d’un soir, je. »

C’était ci facile de faire ca avec un homme. Un « One Night Stand » puis on en parlait plus. Mais avec une fille, c’était une toute autre histoire pour moi. Je regardai Kennedy. Je lui affichai un sourire en lui flattant la joue.

« Je ne veux pas que tout ca aille trop vite. Ne sois pas fâcher contre moi, mais, avec ce que j’ai vécu, je ne peux pas juste coucher avec toi le premier soir et ensuite ne plus entendre parler de tout ca. »

Je me sentais mal, je ne savais pas quoi faire. Je ne voulais surtout pas qu’elle le prenne mal. J’espérais tout simplement qu’elle comprenne ce que je voulais dire, même si je savais que je m’exprimais mal.