Il devait être pas loin de 1h du matin. La lune était très haute vue de Pré-Aux-Lard. J’avais enfin eu une nuit de congé de Poudlard après environ 2 semaines sans arrêt toute les nuits. J’avais décidé d’aller me promener. Les rues étaient désertes. Le seul bruit qui pouvait attirer mon attention était les bar et tavernes avec les rires et les lumières ouvertes. J’étais une personne nocturne. J’adore me promener, car je peux quand même surveiller. Depuis que j’avais quitté Poudlard, je savais que quelqu’un me suivait. Par contre, qui étais-ce? Je ne le savais point. Je ne m’en faisais pas trop, car cette personne gardait ses distances.

J’étais rentré dans une taverne pour aller parler avec une serveuse que je connaissais bien. Je pris une bière au beurre et commença à discuter tout en surveillant qui entrait et sortait de la taverne. Il devait être 2h du matin lorsque je quittai la place. La lune était pleine, claire et il n’y avait aucun nuage pour la dissimuler. Je portais une cape rouge vin et un foulard, car les nuits se faisaient de plus en plus fraîches. Je décidai alors de savoir qui me poursuivait, donc je m’éloignai des rues pour me diriger vers la cabane hurlante, donc sur les plaines qui se trouvaient à proximité. Je pouvais sentir sa présence de plus en plus proche, cependant, je ne voyais personne. Lorsque je sortis des arbres je me dirigeai vers la clôture. Je m’accotai en me retournant puis je dis d’une voix calme.

« Sors de ta cachette, je n’aime pas jouer à ce jeux. »

Je ne voyais toujours pas de mouvements. Étais-ce mon 6eme sens qui me jouait des tours? Je ne le savais point. Je restai la à scruter les arbres. Le vent n’était pas lever alors c’était le silence complet.

« Je ne suis pas d’humeur.sors de là… Elliot »

Il y avait une seule personne capable de passer inaperçu ainsi et que je connaissais. Ce n’était pas la première fois que j’étais dans cette situation. C’est alors que je le vis sortir des arbres tranquillement. L’histoire entre moi et Elliot était quelque peu compliqué. Nous avions été ensemble pendant très longtemps et lorsque nos chemins ce sont séparé à deux extrêmes, ce fut pour moi un grand choc.

Elliott avait pour mission de tuer Amélia. Pour la simple et bonne raison qu'elle était auror, et qui plus est la protectrice de Poudlard. Comme Harry Potter était à Poudlard, ainsi que ses descendants, c'était la cible principale de son maître. Du coup, pas de chance pour Amélia, elle était la prochaine victime sur la liste des mangemorts. Voldemort ne réfléchit pas longtemps avant d'attribuer à Amélia son tueur. Le magemort le plus apte à le faire était Elliott. Il était lui aussi à Poudlard, en tant que professeur, il était donc le plus proche d'elle. Il ne lui serait pas difficile de trouver un moment seul avec elle pour pouvoir la tuer. Elliott avait accepté la mission. Avait-il vraiment le choix ? Personne ne refuse un ordre donné par Voldemort lui-même. Surtout pas Elliott qui était son plus fidèle serviteur. Peut-être pas le plus sage et le plus obéissant, mais le plus fidèle. En tout cas, jamais il ne réfuterait une mission confiée par son maître. Il était donc dans sa chambre, en train de regarder par la fenêtre quand il vit une silhouette dans le parc. Quelle chance pour lui ! Amélia avait décidé de se la jouer solo ce soir et de sortir faire un tour. C'était une occasion en or, il devait faire vite. Il enfila une cape, mit la capuche sur sa tête et hop il était déjà dans le parc à sa poursuite. Comme une ombre, il se faufilait dans la noirceur de la nuit. Il avait été entraîné pour ce genre de filature. Il n'était pas un des plus puissants mangemorts pour rien. Aucun bruit, aucune feuille ne craquait sous ses pieds. Un vrai serpent. Ce n'est pas pour rien que son patronus est un cobra. Il avait tout d'un serpent. Comme si les branches glissaient sur lui telle l'eau à la proue d'un bateau. La jeune femme allait à Près-au-Lard. Elle se promenait un peu dans les rues. Elliott avait sa capuche sur la tête et contentait de la suivre, sa baguette à la main, attendant le moment propice pour lancer son avada kedavra. Mais Amélia rentra dans une taverne. Il ne pouvait pas se permettre de la perdre de vue. Il devait la suivre. Ce n'était pas un problème pour lui étant un métamorphomage. Il prit l'apparence d'un autre, un homme qu'il avait déjà croisé un soir dans un bar, peu importe qui, il devait simplement ne pas être reconnu par Miss Stewart. Il entra dans la taverne, sous sa nouvelle apparence factice, et enleva sa capuche afin de mieux voir. La jeune femme était en plein discussion avec une serveuse. Elle s'assit ensuite et prit une bière au beurre. Bon, alors il avait le temps de boire un coup lui aussi. Il s'assit au comptoir et prit une bierre également. Il avait tout son temps, de toute façon, elle finirait bien par sortir à un moment ou à un autre, le plus tard sera le mieux puisque les rues se vidaient de plus en plus dans la nuit. Amélia termina sa bière et sortit. De nouveau la capuche sur la tête, il reprit sa véritable apparence. De toute façon dans le noir il ne serait pas reconnu. Il la suivit encore, et la jeune fille finit par s'arrêter. Ils étaient dans la pleine, devant la cabane hurlante. Elliott était sous le couvert des arbres. Ils étaient seuls. C'était le moment. Elliott pointa sa baguette sur elle, près à lancer son horrible sort. Mais Amélia parla. Elle lui dit de sortir de sa cachette. Il était repéré. Elliott pensa d'abord à la tuer, peut importe, ils étaient seuls de toute façon. Mais la jeune fille continua, elle le nomma, en disant qu'elle n'était pas d'humeur. Il baissa sa baguette. Pas de chance, elle l'avait reconnu. Il faut dire qu'Elliott et Amélia étaient loin d'être des inconnus. Elle était sans doute la seule à pouvoir le reconnaître rien qu'à sa démarche. Ils avaient passé tellement de temps ensemble, ils se connaissaient à merveille. Elliott fit quelques pas vers elle, se mettant à découvert. Il s'approcha d'Amélia. Si il devait la tuer, autant le faire face à face maintenant qu'elle savait qu'il était là, c'était plus loyal.

« Bonsoir Amélia... »

Je n’attendis pas très longtemps alors qu’il sortait de sa cachette. Comme à son habitude, il avait une démarche charmante. Je savais exactement pourquoi il était là. Voldemort avait du lui demander de m’éliminer, car je surveillais de très près Poudlard. Le ministère m’avait demandé plusieurs fois de l’exterminer, mais je n’en pouvais pas. Je ne réussissais pas à me résoudre à prendre cette mission. Pas avec le passé qui nous était lier à lui et moi. Donc je refusais et ils donnaient cet assignement à quelqu’un d’autre qui était probablement un contrat de sa mort. Je vis qu’Elliot avait sa baguette en main. Il avançait tranquillement vers moi. Lorsque j’entendis sa voix me saluer poliment, un frisson me passa à travers le corps, non pas de peur. Sa voix m’avait toujours fait cet effet. Je n’avais pas peur de lui. Le calme qui régnait dehors était anormal. Aucun bruit aux alentours ne se faisait entendre. Je regardai Elliot et pu apercevoir son visage. Je le fixai droit dans les yeux.

« Bonsoir Elliot. Je m’attendais à ce moment. Ce n’était qu’une question de temps avant que Voldemort te demande de me tuer. »

Je savais exactement que c’était cela. Dire que la personne qui me tuerait serait la seule personne que j’ai aimée dans ma vie. Je n’arrivais toujours pas à croire que nous ayons pris des chemins si extrême un de l’autre. Chaque fois que je le croisais dans les couloirs, je faisais tout pour éviter son regard.

« Si tu penses me terminer ici Elliot, oublie ca. »

Je sortis ma baguette de ma cape, mais ne la leva pas. Je regardai le ciel. La lune était belle et pleine, mais les nuages commençaient à apparaitre. Je remis mon regard vers lui. Malgré la haine que j’avais pour les mangemorts, je ne pourrais jamais le détester lui.

Elliott savait que Amélia le reconnaîtrait facilement mais peut être pas si facilement que ça... Il n'avait pourtant fait que la suivre, il ne lui semblait pas qu'elle ai vu sa silhouette ou son ombre à un moment ou à un autre. Serait-ce juste une simple déduction ? Il est vrai qu'Amélia était très intelligente. C'est d'ailleurs pour ça qu'il avait craqué pour elle à la base. Il n'aimait pas les filles cruches et sans saveur, et Amélia avait un fort caractère, et elle réfléchissait beaucoup. Non, je mentirais si je disais que c'était la première chose qui l'avait fait craqué, la vérité était qu'il avait craqué sur son visage fin et ses yeux profonds. Il s'approcha d'Amélia mais resta à quelques mètres d'elle. Il ne voulait pas risquer de se faire attaquer par surprise si il s'approchait trop. Pas qu'il n'avait pas confiance en elle, simplement on ne sait jamais, il voulait la tuer, elle n'était pas du genre à se laisser faire. Il la salua comme il se doit. Elliott était tout sauf impoli. Il avait de l'éducation. Même pour tuer quelqu'un il lui dit bonjour et ce genre de choses. Il était un sang pur, et considérait qu'un comportement digne s'imposait dans ce cas. Il voulait faire honneur à son range. Il avait été éduqué comme un aristocrate, et c'est plus ou moins l'image qu'il donnait de lui depuis petit. Amelia et lui étaient sortis ensemble pendant longtemps durant leur adolescence, ils avaient été à Poudlard ensemble et Elliott avait tout de suite craqué sur elle. Pourtant elle était à Gryffondor, et lui à Serpentard, les deux maisons ennemis. L'amour était très fort entre eux, ils avaient réussit à surpasser ça. Malheureusement, leurs chemins s'étaient encore plus séparés, une auror et un mangemort... Disons que c'était prévisible... Il croisa le regard de la jeune fille. Il ne la lâcha pas des yeux. C'était perturbant... Ça faisait remonter tellement de souvenirs à la surface. Ça faisait un moment qu'ils ne s'étaient pas parlé. Très longtemps même... A Poudlard, ils s'évitaient le plus possible. Elle lui rendit son bonsoir, dit qu'elle s'y attendait et que ce n'était qu'une question de temps. Elle prononça le nom de son maître. Amélia avait toujours eut beaucoup de cran.

« Disons que c'était prévisible... »

Il retira la capuche noire qui recouvrait sa tête, et cachait une partie de son visage. Il se passa la main dans les cheveux pour les remettre en place. Il voulait avoir toutes ses capacités optiques pour le duel qui s'annonçait. Elle lui dit ensuite, que si il pensait la terminer ici il pouvait oublier. Un sourire se dessina sur le coin des lèvres d'Elliott, son sourire à fossette qui n'appartenait qu'à lui.

« Je n'en attends pas moins de toi. »

Il leva sa baguette, et la pointa sur la jeune femme.

Je pouvais sentir le regard d’Elliot sur moi. Lorsqu’il enleva sa capuche, je pu apercevoir un peu mieux l’homme qu’un jour, j’avais tant aimé. Je le connaissais jusqu’au bout de mes doigts. Je savais comment il pensait et je savais qu’il écouterait Voldemort au doigt et à l’œil. Cependant, quelque chose me disait que cela n’allait pas se terminé aussi facilement que cela. C’était très difficile pour moi de le voir ainsi, mais je ne le laissai pas paraitre pour autant. Lorsqu’il me dit qu’il n’en attendait pas moine que ca de moi, j’eus un petit sourire en coin. Je lui donnai à peine le temps de bouger sa main pour lever sa baguette que je levai la mienne.

« Incendio »

Je fis apparaitre une ligne de feu assez haute pour le séparer de moi. Cela affectait la vision, car on ne pouvait pas vraiment fixer un point précis entre les flammes. Je ne voulais pas me battre et encore moins le tuer. Je n’étais pas d’humeur. Je fixai mon regard à l’intérieur des flammes, vers lui. Une chose me rendait sceptique. Est-ce qu’il allait vraiment réussir à me tuer? Je savais qu’il en avait le pouvoir, mais. Après notre passé, pour ma part, c’était inconcevable. Pour sur je me protégerais et il sait que j’en suis capable, mais tout de même.

« Elliot, je ne suis pas d’humeur et je ne veux pas avoir à te faire mal. S’il-te-plait. »

Je savais que ce moment arriverait un jour, mais je ne voulais pas que ce soit maintenant. Je pourrais me transporter quelques parts pour ensuite retourner au château, mais je ne voulais pas fuir. Après tout, j’avais un orgueil assez élevé et il le savait. Mes options étaient infini en cette situation, mais je ne voulais pas, comme je l’ai dit, je n’étais pas d’humeur à cela, pas ce soir.

Il n'eut pas le temps de faire grand chose que déjà une barrière de feu s'élevait entre Amélia et lui. Un magnifique sourire se dessina sur les lèvres d'Elliott. Il adorait ça. Le feu correspondait parfaitement à Amélia. Elle était forte, presque autant que lui. Peut être que maintenant elle était aussi forte que lui. A vrai dire ils ne s'étaient jamais battu dans un duel. En tout cas à l'époque, ils avaient à peu près le même niveau en sortilèges. Mais aujourd'hui il ne savait. Lui était un des plus puissants mangemorts. Mais si elle avait été choisit pour protéger Poudlard c'est qu'elle était aussi très puissante. Poudlard est une école très importante pour le ministère. Il leur faut donc un auror doué pour la protéger. Surtout que les mangemorts étaient de retour, c'était connu. Elle devait donc être capable de repousser un mangemort. Il est vrai qu'Elliott est un des meilleurs, sans se vanter, donc il ne savait pas si son niveau dépassait celui d'Amélia ou non. Quoi qu'il en soit, il avait plus de sang-froid qu'elle, il avait une plus grande capacité à tuer en faisant abstraction des sentiments. En même temps... Il n'avait pas de sentiments. Il est donc facile pour lui de ne pas se préoccuper de ce genre de choses quand il tue. Même l'amour à vrai dire. Il couchait à droite à gauche avec tout ce qui était consommable. Mais depuis son histoire d'amour à l'école avec Amélia, il n'avait jamais ressentit quelque chose pour qui que ce soit. C'était aussi avec elle qu'il avait fait sa première fois. Son premier amour... Enfin, les efforts d'Amélia étaient vains. Un incendio était loin d'arrêter Elliott. Ça le ralentissait rien de plus. Il pointa sa baguette sur le feu qui le séparait de son ex-amante.

« Aguamenti. »

Un grand jet d'eau sortit de sa baguette et vint éteindre le feu d'Amélia. Comme si il essayait d'éteindre le feu qui brûlait entre eux. Les flammes leur amour d'adolescent. Elle lui dit qu'elle n'était pas d'humeur et ne voulait pas avoir à lui faire du mal. Elliott haussa les épaules et traversa la ligne d'herbes brûlées qui délimitaient les deux côtés. Il n'avait plus sa baguette pointée sur elle, il l'avait dans sa main, mais pas en signe d'attaque. Il s'approcha d'elle, très près, plongea son regard dans le sien et vint caresser sa joue.

« Ma belle Amélia... Jamais je n'aurais cru devoir faire ça un jour tu sais... »

Il esquissa un sourire.

Comme je me doutais bien, il enleva les flammes avec de l’eau. Je n’avais pas fait cela en essayant de l’impressionner, car, il savait très bien ce dont j’étais capable. C’est alors que sa baguette se baissa, puis il marcha d’un pas calme et lent vers moi. J’aurais pu l’attaquer directement là, mais non, je ne voulais pas. Elliot avait eu une partie importante dans sa vie, probablement la plus importante. S’il y a une personne qui pourrait la tuer, c’était bien lui. Pas parce qu’il est plus puissant, parce qu’elle sait que malgré tout ses efforts, elle ne pourrait le tuer elle-même. C’était la seule personne qui pouvait la bloquer ainsi. Alors qu’il arrivait à ma hauteur, ma baguette n’était plus pointer sur lui non plus. Il s’approcha et caressa mon visage. Je le fixais droit dans les yeux. Les yeux qui un jour, avait percé son âme. Il avait tant changé de l’extérieur, mais je savais qu’au fond, il était la même personne que j’avais connue de l’intérieur. Lorsqu’il me parla, je fus surprise de voir à quel point sa voix pouvait être calme et cruelle. Il avait vraiment l’intention de me tuer. Cependant, j’avais un très bon sens d’analyse, surtout quand je connais la personne contre qui je me bats. Je repassais dans ma tête mes prochains mouvements et les prochains que ferait surement Elliot et je savais qu’à la fin, ce serait une impasse. Je savais que ce ne serait pas moi la survivante. Je n’avais pas le cœur à le combattre donc je pris sa main qui touchait mon visage, je la laissai contre ma joue, puis je fermai les yeux. Cette main, je devais l’avouer, m’avait manqué, mais lorsque je recouvris les yeux, je le regardai et lui dit.

« Je sais. Et je ne me défendrai pas. Si tu as à me tuer, fais le maintenant, mais surtout, fait le en me regardant droit dans les yeux. Je suis prête. »

Je pu voir l’expression stupéfaite de Elliot dans ses yeux. Je savais qu’il ne s’attendrait pas à ce que moi, Amelia, je ne me défends pas. D’une façon ou d’une autre, je me défendre rais jusqu'à épuisement, puis il me tuerait par la suite. Je restai la, immobile, ne le quittant pas du regard.

« Qu’est-ce que tu attends? »

Elliott était un parfait mangemort. Il exécutait chaque meurtre qu'on lui attribuait de sang-froid. Pourquoi serait-ce différent pour Amélia ? Il la tuerait, il n'avait jamais eut aucun doute là-dessus. Sauf que voilà, lorsqu'on lui avait confié cette mission, qu'il l'avait accepté, et qu'il s'y était préparé il n'avait pas la jeune femme en face de lui. De plus, il ne la voyait presque plus, il ne lui adressait plus jamais la parole, il n'avait plus aucun lien avec depuis longtemps, alors pour lui ça allait de soit qu'il n'y avait aucun problème pour lancer un avada kedavra sur Amélia. Mais maintenant, il était en face d'elle. Il était en face de la seule personne qui avait eut de l'importance dans sa vie. La seule, vraiment. Parce que même ses parents, ils n'avaient eut aucune importance. En même temps, son but dans sa vie avait été de devenir un grand sorcier réputé de sang-pur, et ses parents étaient tellement... Négligeables. Voilà, ses parents n'avaient jamais eut aucun pouvoir. Ils étaient normaux. Des sorciers normaux. Certes son père avait été un mangemort, mais il était insignifiant, c'était presque sûr que Voldemort ne se souvenait pas de lui. Il était maintenant près d'elle. Il pouvait la tuer à n'importe quel moment. Mais ce n'était pas ce qu'il était en train de faire étrangement. Non, il était juste extrêmement proche d'elle, et lui caressait la joue. Amélia lui répondit qu'elle ne se défendrait pas. Elle lui dit qu'elle était prête et de le faire ne la regardant dans les yeux. Dans ses yeux chocolats. Des yeux qui semblaient être une fontaine de chocolat. Profonde. Dans laquelle on a envie de nager. Des yeux qui le faisaient fondre depuis sa première année à Poudlard. Il était attendrit par ses yeux. Son visage. Sa peau douce. Elle avait toujours le même regard doux et provocateur à la fois. Il était justement en train de la regarder quand elle insista en lui demandant ce qu'il attendait. Tant pis. Adieu beaux yeux chocolats. Il leva sa baguette, et vint la placer sous le menton de la jeune femme.

« Adieu ma chère et tendre... »

Il allait prononcer les deux mots. Qui mettraient fin à ses jours. Fin à ses joies. Fin à ses peines. Impossible hein... Il s'en était bien rendu compte en plongeant son regard dans le sien. Amélia... Il ne l'oublierait jamais. Au lieu de prononcer ces deux mots tant attendus, il approcha le menton de la jeune fille avec la baguette et posa ses lèvres sur celles d'Amélia.

Je vis l’hésitation d’Elliot alors qu’il me fixait du regard. Il devait penser à trop de choses en même temps. Voyant mon impatience, il leva sa baguette pour la mettre sous mon menton. Je ne bougeai pas d’un poil. Allait-il vraiment me tuer à cet instant? S’il le faisait, une seule chose me rendait heureuse. J’allais mourir dans les yeux de la seule personne que j’aurai vraiment aimée. Lorsque j’entendis ses mots d’adieu, je fermai les yeux prenant une grande respiration lente. C’était vraiment la fin. Est-ce que je faisais le bon choix? Je ne le savais point. Ce que je savais, c’est qu’au moins, je n’aurais pas à le blesser. Mon cœur en aurait été incapable. Je peux être très cruelle, mais pas envers lui. Alors que je recouvris les yeux, je le sentis m’approcher le visage avec sa baguette vers lui. A ma plus grande surprise, il s’approcha de moi afin de poser ses lèvres contre les miennes. Est-ce que lui aussi était incapable de me faire du mal? Peu importe, je continuai se baiser tendrement alors qu’avec ma main vide, je dégageai sa baguette de mon menton pour ensuite porter mes deux bras derrière lui, juste au-dessus des épaules. Elliot. Il avait le don de me faire prendre des décisions non difficile, mais impossible. Je réalisai alors qu’il m’avait manqué. Cela avait été la décision la plus difficile de le laisser partir. Je n’y pouvais rien, nous avions chacun une destinée impossible à vivre ensemble. Pourtant, les deux nous étions collés un contre l’autre à nous embrasser. Je détachai alors mes lèvres des siennes pour accoter mon front contre le sien. Il était un peu plus grand que moi, alors je me tenais sur le bout des pieds
.
« Elliot. Je. Tu dois en finir avec moi, il va te tuer si tu ne le fais pas. Je. »

Je ne savais plus quoi penser. Tout était confus dans ma tête. Malgré ce qu’il était devenu, je ne pouvais me résoudre à le détester, ni à l’oublier. Citait trop dur. Je ne voulais pas mourir, mais je ne voulais surtout pas qu’il meurt. Toujours près de lui, je reculai mon visage pour le regarder droit dans les yeux. Je ne savais pas quoi faire, quoi dire, quoi répondre. Pour la première fois depuis longtemps, je restai muette.

Elliott l'avait embrassé au lieu de la tuer. Étrange quand on connait son caractère... Ou peut être pas tant que ça puisque beaucoup de ses cibles étaient devenus aussi des amantes, parfois il finissait par les tuer, parfois non. Mais il n'est pas rare de voir Elliott embrasser une de ses victimes. Ce côté là du caractère du mangemort ne plaisait pas toujours à Voldemort qui s’énervait... Mais comme Elliott était quelqu'un d'important pour lui, de part sa place à Poudlard, son pouvoir de métamorphomage, et aussi sa grande puissance, il ne pouvait se résoudre à le tuer ou à se séparer de lui. Du coup... Elliott faisait un peu ce qu'il voulait. Bien sûr la plupart du temps il faisait ce que lui disait le maître et lui obéissait au doigt et à l'oeil, sinon il ne serait pas mangemort, mais ce n'était pas du tout parce qu'il avait peur, juste parce qu'il partageait les mêmes idéaux et les mêmes buts que son maître. Enfin, si il avait voulut tuer Amelia, ce n'était donc pas par peur, mais parce qu'elle le méritait, elle était une auror, et en plus protectrice de Poudlard, il était essentiel pour leur plan que miss Stewart disparaisse. Mais voilà, au lieu de ça, il n'avait pas pu s'empêcher de l'embrasser. Et il avait beaucoup aimé ça. Ce n'était pas purement physique entre eux. Il avait aimé Amélia, plus que n'importe qui, et il ressentirait toujours quelque chose pour elle. Ils ne s'étaient pas séparés par envie ou par manque d'amour. C'était les évènements et les directions opposées qu'ils avaient choisit qui les avaient séparés de force. Elle vint poser son front contre le sien et lui dit qu'il devait en finir avec elle. Son sourire en coin revint instantanément sur ses lèvres.

« Personne ne me tue moi... »

Il rit. Puis se redressa, mais garda la jeune fille emprisonnée de ses bras en aillant un bras autour de sa taille.

« Je ne te tuerais pas... Du moins pas tout de suite. »

Il sourit de nouveau à la jeune femme. Elle lui manquait. Il s'en rendait compte aujourd'hui. A quel point elle pouvait lui manquer chaque jour...

Comme à son habitude, Elliot avait un sarcasme hors pair. Il me regardait avec ce petit sourire en coin qui me faisait craquer à chaque fois. Je me rendis compte alors que je ne pouvais pas mourir, pas maintenant. Je pouvais voir les mains d’Elliot, le sang de ses victimes était sur ces mains qui autrefois étaient si douce et si attentionné. Il avait posé sa main derrière mon dos, ce qui me rapprochait encore plus de lui. J’avais reculé mes bras pour aller mettre mes mains sur ses épaules. Le regarder ainsi droit dans les yeux me faisait rappeler tant de souvenir dont je pensais avoir oublié. Je n’avais jamais cessé de l’aimer. Simplement, nos chemins étaient si différents que ce serait du suicide de laisser aller mes sentiments. Pourtant, je ne voulais pas partir, je ne voulais pas recommencer à l’ignorer comme nous l’avions fait pendant tout ce temps. Alors qu’il me dirait qu’il ne me tuerait pas tout de suite, j’eus un petit sourire discret. Je le regardai alors puis mentionna quelques mots presqu’en chuchotant.

« Elliot. Je dois avouer que. Tu me manques et je m’en rends compte maintenant. Même si le ministère me demande de te tuer depuis tant de temps, je cesse de leur dire que je ne peux pas. »

Ces mots étaient sortit d’une façon douce et tendre. C’était la première fois depuis longtemps que je me sentais vulnérable à ce point la. Alors que je déviai mon regard vers la forêt derrière nous, j’aperçu une ombre et une baguette pointer vers nous. Quelqu’un avait du le suivre pour être sur qu’il me tuerait. Je poussai alors Elliot sur le côté et lança en agitant ma baguette plus vite que l’ombre de cette personne.

«SECTUSEMPRA! »

Je pu voir que le sort le toucha en pleine poitrine. Je lançai un autre sort, cette fois ci sans le prononcer pour faire léviter l’homme qui était tombé pour l’amener à mes pieds. Il était déjà couvert de sang. Un mange mort, c’était certain maintenant. C’était les seules personnes ou j’utilisais des sortilèges interdit. C’était les seules personnes avec qui j’étais cruelle. Je regardai alors cette personne droite dans les yeux. Je pouvais voir la souffrance dans laquelle il était. Je regardai alors Elliot.

Amélia lui répondit qu'il lui manquait, et que le ministère lui demandait depuis longtemps de tuer Elliott. Ça c'était pas bon pour lui. Enfin pas si grave que ça étant donné qu'il n'était toujours pas mort. Donc ça voulait dire que soit la nouvelle personne chargée de le tuer était faible, comme beaucoup d'aurors l'étaient comme Nate par exemple... Celui là il en ferait bien son quatre heure. Enfin pas pour le manger hein, pour le tuer juste... En tout cas il lui manquait. En même temps à qui il ne manquait pas ? Non plus sérieusement, lui aussi se rendait compte qu'il tenait à elle et qu'elle lui manquait, mais ils ne pourraient jamais être ensemble, alors ça ne servait à rien de se faire du mal. Il valait mieux qu'ils continuent comme avant, à ne pas se parler, à éviter de se croiser. De toute façon ils ne pouvaient pas réessayer tous les deux, c'était tout simplement impossible d'avoir une relation normale. Un mangemort et une auror ? Déjà qu'entre un serpentard et une gryffondor c'était très compliqué alors maintenant... Quand elle lui dit ça, il lui sourit, et lui fit un bisou sur le front.

« Toi aussi tu me manques. »

Il la regarda, attendrit par ses grands yeux, par son parfum, par sa peau douce. C'est à ce moment là qu'elle lança un sectumsempra dans les arbres. Elle devenait dingue ou quoi ? Puis elle fit léviter le corps de la personne jusqu'ici. Elliott regarda le spectacle qui s'offrait sous ses yeux. Hé mais il le connaissait lui. C'était un collègue mangemort. Plutôt sympa en plus. Il s'entendait bien avec lui. Il ne l'aurait pas tué lui, sa cible était Amélia, Voldemort devait se douter que Elliott aurait du mal. En tout cas il était en train de se vider de son sang, et Elliott ne le laissera pas mourir. Il se tourna vers Amélia.

« Désolé. »

Il pointa sa baguette vers le mangemort et prononça:

« Vulnera Samento. »

Le sang déversé revint alors dans le corps de l'homme et les plaies se refermèrent. Il était maintenant hors de danger, et aussi hors d'état de nuire pendant un moment, il ne se réveillerait pas tout de suite, le sort d'Amélia était puissant.

Alors qu’elle regardait Elliot, elle sut qu’il ne le laisserait pas mourir. Il s’excusa et guérit ses blessures. Je ne pouvais rien y faire de toute façon. Ce n’était pas le moment de me mettre en rogne contre Elliot. Cependant, je n’aimais pas que ce mangemort nous ait vus ensemble. Cette histoire allait se savoir s’il restait ainsi. Je regardai Elliot droit dans les yeux. Malgré qu’il vienne de me dire un peu plus tôt que je lui manquais, je n’étais pas certaine s’il me ferait du mal ou non. Je m’approchai alors du corps qui ne bougeait pas.

« Laisse-moi faire. »

Je pointai ma baguette vers le front de la victime qui paraissait en ce moment sans vie.

« Oubliette »

Je retirai de sa mémoire ce qu’il avait vu. Je ne voulais pas d’ennuis et je ne me voulais pas qu’Elliot ait des problèmes avec lui. La seule chose dont j’avais envie en ce moment était de tuer cet homme, cependant, Elliot ne me laisserait jamais faire. Je posai alors mon regard sur lui. Je ne savais pas comment réagir. À ce point la, il ne me laisserait jamais partir d’ici vivante. Je regardai alors le ciel. La lune était pleine. Il y avait un halo rouge autour, signe que du sang va couler. Logiquement, je devrais fuir et partir tout de suite, mais d’un autre sens, je ne voulais pas partir. Elliot me manquait et je le réalisais maintenant. Le problème? J’entendais des pas qui venaient de la forêt. Apparemment, il n’était pas seul. Je posai alors mon regard sur Elliot qui était toujours tout près de moi.

« Je dois partir, ils vont t’obliger à me tuer, car ils ne font pas le poids contre moi. »

Je le regardai une dernière fois dans les yeux. L’amour que je portais en moi pour lui n’avait pas complètement disparu. Ce sentiment avait tout simplement été oublié, enfermer, car il était impossible. Cela me faisait mal, mais je ne pouvais rien y faire. Je me retournai alors pour me transporter à Londres. Cependant, alors que j’allais me volatiliser devant lui, je sentis une main qui me prit le poignet. J’en déduis que c’était la sienne. Lorsque j’atterris devant le manoir de ma famille, je me retournai et le vit debout derrière moi. Superbe, comme si ma soirée allait être de mieux en mieux. Je l’observai puis lui dit.

« Pourquoi est-ce que tu me suis? »

Il ne voulait pas qu'un mangemort meurt par sa faute. Les mangemorts étaient ses collègues, ses compagnons de travail, et pour ainsi dire ses seules pseudo amis. Parce que ce n'étaient pas réellement des amis, mais il n'avait que eux. Alors il se devait de les protéger si il en avait l'occasion et il ne laisserait pas Amélia en tuer un sous ses yeux. De plus, si elle faisait ça, ça voulait dire qu'elle n'était franchement pas mieux qu'eux alors ça ne servait à rien d'être auror. Si on tue, autant être dans le camp des méchants c'est plus amusant. Elle lui dit de la laisser faire. Elliott hocha la tête, mais sa baguette était levée, et il était prêt à jeter un sort à Amélia si elle prononçait ne serait-ce qu'une syllabe d'un avada kedavra. Heureusement pour elle, et pour lui, parce qu'il n'avait aucune envie de devoir lui faire du mal, elle lança juste un oubliette, ce que Elliott avait de toute façon l'intention de faire sur le pauvre homme avant qu'il se réveille. Il regarda la jeune femme faire, ne disant rien. Elliott n'était pas du genre à tout le temps parler pour rien dire. Plutôt calme et froid, il évite les conversations tant que possible, jamais il ne discutera comme une pipelette pour raconter sa vie. Et là, aucun besoin de parler, il la laissait fait, c'est tout. Pas de merci, pas de félicitations, il allait le faire de toute façon. Apparemment, il y avait d'autres personnes dans la forêt, sûrement d'autres mangemorts, ou bien même des aurors qui sait ? Amélia dit qu'ils allaient l'obliger à la tuer parce qu'ils ne faisaient pas le poids contre elle. Ça c'était faux, Sidney ou Bellatrix n'auraient aucun mal à la tuer, elles étaient même un peu plus puissantes qu'Elliott mais il n'avait pas besoin de lui dire ça, après tout, elle était une auror, et il n'allait pas lui donner des informations capitales sur les mangemorts. Il vaut mieux qu'ils considèrent leurs ennemis comme plus faibles qu'ils ne le sont, l'effet de surprise sera plus grand. Elle ne lui laissa pas le temps de répondre, et transplana. Elle n'allait pas s'en sortir comme ça, on ne s’échappe pas comme ça d'un entretien avec Elliott, c'est lui qui choisit lorsque la discussion est terminée et pas l'inverse. Alors il s'empara de son poignet avant que celle-ci disparaisse. Ils étaient maintenant dans le manoir des Stewart. Il connaissait ce manoir pour y être allé plusieurs fois. C'était la maison de famille d'Amélia, elle y avait toujours vécut. Il regarda autour de lui et sourit. Amélia lui demanda pourquoi il la suivait. Il haussa les épaules et esquissa un sourire destiné à la jeune femme.

« Je voulais voir si tu avais fait rénover ce vieux manoir. »

Alors qu’il me répondit un sarcasme habituel, je souris. Il n’avait pas du tout changé…par moment. Je n’aimais pas du tout cette situation. Le tout allait se compliquer et je pouvais le sentir parfaitement. Il me prenait probablement encore pour l’Amelia qu’il avait connu, mais il ne savait pas ce dont j’étais capable. Il avait connu une Amelia innocente, forte certes, mais gentille et généreuse. Aujourd’hui, c’était différent. Je pouvais passée de cette gentille personnalité à une personnalité cruelle et froide. Depuis qu’un mangemort avait assassiné ma tante, j’étais une tout autre personne.

« Pourquoi changer une antique alors qu’elle est déjà parfaite? »

Je m’avançai vers la porte et pointa ma baguette.

« Alohomora »

Je débarrai alors la porte. Il n’y avait que la famille Stewart qui pouvait la débarrer avec ce sort par la voix. J’entrai et me retournai en lui faisant signe de me suivre. Après tout, j’étais quelqu’un de polie et accueillante lorsqu’il s’agissait d’entrer chez moi. Je déposai ma cape, laissant voir une robe longue d’un vert foncé. J’avais toujours eu ce style médiéval que j’adorais tant. Les corsets étaient mes préférées, alors j’en profitais lorsque je ne travaillais pas. J’arrivai dans le grand salon et me servis un verre de whisky et un pour Elliot. Je lui amenai et le regarda dans les yeux.

« Alors que compte tu faire de moi? »

Je pris alors une gorgée de mon verre avant d’aller m’asseoir sur le divan le plus près. Malgré qu’Elliot fût un mangemort, je le connaissais. Je savais qu’il ne me tuerait pas maintenant et surtout pas dans ma propre maison. Sans trop le laisser paraitre, j’étais nerveuse. Je ne savais pas quoi faire ni comment agir. Je pris alors une deuxième gorgée de mon verre.

Elliott s'en fichait un peu de la maison des Stewart pour tout dire. Il la connaissait cette maison, pour en avoir occupé la chambre et le lit plusieurs fois. Cet endroit lui rappelait des souvenirs, certes, beaucoup de souvenirs, mais si il avait suivit Amélia c'était surtout parce qu'il ne voulait pas s'avouer vaincu dans leur conversation, c'était lui qui aurait le dernier mot, lui qui déciderait quand il serait temps de partir, et pas elle. Et pour le moment, il s'amusait beaucoup à parler avec elle. Alors il allait la suivre jusqu'à chez elle. Il savait que ça l'embêtait, et c'était ça qui le ravissait. Il haussa les épaules et répondit:

« Quelque fois c''est bien de tirer un trait sur le passé. »

Il ne sourit pas, et marcha à la suite de la jeune femme pour atteindre le palier de sa maison. Ce n'était pas pour rien qu'il avait fait cette remarque. Elle avait un double sens, elle s'appliquait à la maison des Stewart, mais aussi à la relation qu'ils avaient eut tous les deux. Elle ouvrit la porte d'un coup de baguette. Il rentra à la t'intérieur. Effectivement, rien n'avait changé, et tout lui rappelait Amélia, tout lui correspondait. Cela lui rappelait tous les moments heureux qu'il avait passé ici à l'époque... Elle enleva sa cape, dévoilant sa magnifique robe. Elliott aimait beaucoup le style d'Amélia, il lui allait à merveille, et collait très bien avec sa maison. Il alla s'asseoir sur le canapé et Amélia lui apporta un verre de whisky. Elle savait ce qu'il aimait. Le whisky et l'hydromel étaient ses alcools préférés, des alcools forts mais non pas moins parfumés. Elle lui demanda ce qu'il allait faire d'elle. Elliott avait les yeux luisants. Il ne répondit rien pour le moment, restant silencieux, et but une gorgée de whisky, le liquide chaud coula dans sa gorge, c'était très agréable...

« Te séquestrer dans ta propre maison ça te convient ? »

Tirer un trait sur le passé. C’était quelque chose que je croyais avoir fait depuis des années et maintenant je me rendais compte que je n’avais fait que ne pas y penser. Cependant, il fallait que j’en finisse avec ces souvenirs qui me hantaient. Après tout, Elliot et moi, ce ne serait pas possible, même si je sais qu’il m’aime encore et que je l’aime encore, nous savions tout les deux que c’était un échec assuré. Peut être dans une autre vie qui sait. J’étais toujours assise à boire mon verre et en le regardant. Une autre preuve que je le connaissais très bien, il voulait le dernier mot. Depuis notre temps à Poudlard il était ainsi. Je ne pouvais jamais partir alors que j’avais eu le dernier mot. J’eus alors un sourire en coin, mais qui s’évanouit très vite. C’était un autre de mes bons souvenirs que j’avais dissimulé pendant beaucoup d’années. Si quelqu’un savait que j’étais en sa compagnie, ca en serait finit pour moi. C’est pour cela que je l’avais amené ici et non pour rappeler des souvenirs. Alors qu’il me demanda ce que je pensais de lui me séquestrer dans ma propre maison, je me levai en riant d’une voix qui sonnait diabolique et cruelle tout d’un coup. Je marchai vers la table ou le whisky se trouvait, près de Elliot et en passant à côté de lui je m’arrêtai et le regarda droit dans les yeux.

« Fais attention à ne pas salir le tapis du salon s’il te plaît »

J’eus un sourire en coin alors que je continuai ma route vers la table pour me servir un deuxième verre. J’avais toujours eu un sarcasme hors pair, depuis toute jeune. Il s’était probablement déjà attendu à une réponse du genre en me posant la question. J’allai alors me rasseoir, buvant une autre gorgée. J’étais très curieuse de voir comment cette soirée allait finir. Par nos vieilles habitudes? Ou allait-il vraiment me tuer? Je ne le savais point. Je déposai alors mon verre sur la petite table de chevet à côté d’où je m’étais assise, le regardant encore une fois.

Amelia éclata de rire. Un rire vraiment bizarre. Elle était flippante parfois. Peut être qu'elle était mangemort infiltrée chez les aurors en fait ? Aucun auror avec une santé mentale digne de ce nom n'avait un rire aussi diabolique. On aurait dit la méchante reine dans blanche-neige. Il en resta un peu choqué. Il fronça les sourcils et regarda Amelia. Il décida d’occulter ce rire diabolique, tant pis, elle était juste bizarre, comme elle l'avait toujours été d'ailleurs. Elle avait toujours mit ce genre de robes médiévales qui semblaient toutes droit sorties du Moyen-Âge. Mais c'était ça qui lui avait toujours plu chez Amelia, elle n'était pas comme les autres, elle était radicalement différente. Certes, un peu sombre et flippante, mais ne l'était-il pas lui aussi ? Et bien plus qu'elle. C'était lui que personne n'osait approcher à l'époque où il était élève, c'était lui qui torturait les élèves qui se prenaient un peu trop pour des caïds à son goût. Il but de nouveau une gorgée de whisky. En fait il préférait l'hydromel. Mais le whisky d'Amelia était délicieux aussi, ce n'était pas n'importe quel petit whisky qu'on peut demander à la tête de sanglier ou aux trois balais, c'était du whisky de grand fût. Elle lui dit de ne pas salir le tapis du salon. Avec un petit sourire, il but le reste de son verre et posa le verre vide sur le tapis du salon.

« D'accord. »

Elle retourna se servir un verre. Il la regarda s'éloigner et faire son petit tour, et elle vint se rasseoir à côté de lui. Il la regarda. En fait il semblait plutôt la dévisager, il la regardait dans les yeux, très profondément, comme pour lire son âme. Puis il lui sourit du coin des lèvres avant de lui dire tout doucement, presque dans un murmure.

« Si tu ne veux pas que je te séquestre je m'en vais... »

À cet instant précis, lorsque je posai mon regard dans le sien, je vis son regard changer. Il était plus, intense, plus fort, comme s’il voulait aller jusqu’au plus profond de mon âme. J’en avais quasiment des frissons. Elliot avait toujours eu cet effet sur moi. Ce n’était pas de la peur, loin de là. C’était plutôt un sentiment d’adrénaline. Alors qu’il me disait qu’il s’en irait si je ne voulais pas qu’il me séquestre, j’eus un sourire en coin. Je vidai mon verre de whisky, le redéposa. Je me levai pour me retrouver debout devant lui. Je me penchai avec grâce, toujours en le regardant droit dans les yeux. Je m’approchai de son visage pour venir poser mes lèvres et l’embrassa fougueusement. Cependant, je ne m’attardai pas à cela. Je m’arrêtai puis le regarda de nouveau.

« D’accord, va-t-en. »

J’eus mon petit sourire en coin charmeur puis marchai vers les escaliers.

« Je suis fatigué de toute façon. Tu pourras toujours réessayer de me tuer une autre fois. »

Je mis ma main droite sur le bord des escaliers et ma main gauche tenait ma robe pour ne pas avoir à marcher dessus. Je commençai alors à monter les escaliers. La question était là. Allait-il me laisser le dernier mot pour une fois? Ou allait-il encore essayer d’avoir le dernier mot pour lui. C’était auparavant quasiment une compétition entre nous deux. Qui aurait le dernier mot? Je continuai à monter les escaliers en souriant. S’il partait à cet instant, cela ne me dérangerait point. C’était plutôt correct et logique. J’avais bien hâte de voir comment on agirait à l’école demain si on se croisait. Toute cette soirée paraissait vraiment irréelle à mes yeux. Elliot. Je n’avais jamais pensé lui reparler un jour. Une seule question était dans mes pensées et je n’avais pas osée lui demander. Probablement de peur de savoir la réponse. Ma tante, Angie, nous n’avions jamais su qui l’avait assassinée. Je suis sur que Elliot le savait, mais j’avais trop peur de demander. Arriver en haut, je regardai les deux corridors. Cela faisait un bon moment que je n’étais pas venu ici et pourtant, rien n’avait changé. Je tournai vers la gauche, me dirigeant vers ma chambre.

La jeune femme vint l'embrasser fougueusement quand il lui dit qu'il allait s'en aller. Il profita de cet instant, sentant la chaleur monter en lui à mesure que le baiser se faisait plus intense. Elle lui manquait, son corps contre le sien lui manquait. Puis elle s'arrêta. Elliott ne dit rien, il garda les lèvres closes, bien que son regard voulait tout dire. Il brûlait de désir pour elle. Rien qu'un baiser, un unique baiser avait réussit à mettre le feu aux poudres. Il n'en fallait pas beaucoup, rien que croiser son regard lui donnait envie de la manger toute crue. Il ne souffla mot, et ne bougea pas non plus, observant le petit manège de sa belle. Elle lui dit d'accord, va t'en. Il haussa les sourcils mais ne bougea pas. Elle lui fit un petit sourire en coin et dit qu'elle était fatiguée. Puis elle monta les escaliers pour aller dans sa chambre et très certainement se coucher. Alors, il se leva. Il mit la capuche de sa cape sur sa tête et se dirigea vers la porte. Sauf qu'il ne pouvait pas partir comme ça, alors qu'un feu ardant brûlait à l'intérieur de lui. Il le rongeait du plus profond de son âme. Si il ne faisait rien, il le regretterait. Il regretterait aussi de faire quelque chose d'ailleurs. Il était dans un cercle vicieux, dans les deux cas, il s'en voudrait, alors autant prendre la possibilité qui lui donnait le plus de plaisir. Il monta à la suite d'Amelia, et arriva dans la chambre. Elle était debout à côté de son lit. Il se jeta sur elle et la fit basculer sur le lit. Il vint déposer des baisers brûlants dans son cou, et sa main vint ouvrir le corset de la jeune femme habilement. Il avait l'habitude de ce genre de vêtements puisque Amelia en avait souvent. Il vint terminer de l'ouvrir en l'arrachant avec ses dents. Sa main vint se faufiler sur son ventre, et remonta jusqu'à sa poitrine. Il retourna l'embrasser dans le cou, et prit ses lèvres avec passion. Il lui mordit les lèvres en passant sa langue derrière. Il la désirait, plus que n'importe qui.

Jetais à présent dans mon ancienne chambre. Comme n’importe qui aurait pu remarquer, j’aimais vraiment les années 1700-1800. Ma chambre était en bois sombre avec des rideaux rouges vins aux fenêtres et accrocher à mon lit baldaquin. Les longs morceaux de bois accrocher à mon lit touchait quasiment le plafond. Jetais près du lit à enlever mes bracelets et boucle d’oreille alors que je sentis une présence derrière moi. Est-ce que Elliot était vraiment resté? Je venais à peine de me retourner pour regarder s’il était bien là qu’il se jeta sur moi, me poussant contre le lit. J’étais à présent sur le dos, Elliot sur le dessus. Son corps était coller contre le mien et ses lèvres se promenait sur mon cou fougueusement. Il avait pris de l’expérience. Normal, étant donner que la dernière fois qu’une situation ainsi était arrivé entre nous deux, j’avais 18 ans. Je sentis ses mains commencer à détacher mon corsage, je déposai ma tête vers l’arrière fermant les yeux. Cette sensation était si intense. Elliot m’avait toujours fait de l’effet, cependant, cette situation aujourd’hui était pas censeur arriver et le danger que cela allait causer était aussi une cause qui faisait cette situation plus excitante. Je le laissai faire puis sentit ses lèvres descendre le long de mon corps pour arracher le dernier lacet avec ses dents. Mes mains étaient à présent contre ses bras, près des épaules. Je les serrais plus ses mains remontait contre mon corps pour atteindre ma poitrine. J’avais tant envie de lui à ce moment précis. Nous étions à présent des adultes, c’était très diffèrent qu’auparavant. Cette sensation, ce n’était plus qu’une expérience, j’en avais besoin. Lorsqu’il atteint mes lèvres, je continuai son baiser longuement et passionnément. Il me mordillait les lèvres et je vins caresser sa langue avec la mienne. Je passai mes mains dans son dos, le griffant légèrement. Je glissai alors mes bras vers l’arrière pour agripper le coter du lit. Je voulais qu’il prenne contrôle, je voulais le sentir contre moi. Je voulais qu’il me touche, que ses mains prennent possession de mon corps. Je m’arrêtai alors de l’embrasser quelques secondes et le regarda droit dans les yeux. Mon regard, il voulait tout dire. Je le voulais, ce soir, à cet instant, peu importe les conséquences que nos actes apporteraient plus tard

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Contrairement aux apparences, il avait toujours eut des sentiments pour Amelia, il aimait sa façon d'être, tout autant qu'il aimait la fougue qu'elle manifestait parfois. Il avait besoin d'elle, comme les moitiés d’un tout qui comblait l’abysse dans lequel il avait peur de se perdre. Souvent il se demandait comment ils avaient pu en arriver là, comment avaient-ils pu être ensemble à l'époque, comment avait il pu tomber amoureux d'elle. Mais je crois que ce qui les liait ne pouvait tout simplement pas s’expliquer. Alors lorsque leurs lèvres se rencontraient avec ivresse, il retrouvait la douceur familière de sa bouche. Il la connaissait par cœur et pourtant, il aimait s’abreuver de sa pulpe et se fondre dans sa saveur. Une douce chaleur lui parcourut le corps, alors que le sang affluait dans son caleçon. Dire que c'était avec elle qu'il avait fait sa première fois. Aujourd'hui ils avaient bien changé tous les deux. Il ne se fit pas prier pour enlever son t-shirt. Ils s'arrêtèrent quelques secondes tandis qu'il observait le corps de la jeune femme, qui était plus mûre, plus femme, elle était incroyablement belle. Il vint passer sa main sous sa jupe pour aller la caresser tout le long de la jambe, et sur les fesses. Sa peau était douce comme de la soie. Il regardait Amelia dans les yeux, voulant graver ce regard brûlant de désir dans sa mémoire. Il ne quittait pas son regard plongé dans le sien tandis que sa main remontait, venant caresser sa cuisse, et remontant enfin jusqu'à ce qu'il caresse doucement l'objet de sa convoitise. A cet instant, il revint s'emparer de ses lèvres avec avidité, entremêlant sa langue à la sienne, plus passionnément, plus profondément, son coeur battait à vive allure, comme lors de leur première fois, mais aujourd'hui il savait comment s'y prendre pour procurer un maximum de plaisir à une femme.

Son regard transperçait le mien. Je le regardais me dévorer du regard. Il était à présent torse nu. Je pouvais voir qu’il s’était tenu en forme, ce qui me faisait encore plus d’effet. Je sentais sa main me caresser la jambe montant de plus en plus haute. Je fermai les yeux en déposant ma tête vers l’arrière, appréciant le sentiment que cela me procurait. En aussi peu d’année, il avait acquérait une maturité qui dépassait ce que j’avais imaginé. Son expérience était là et cela se faisait paraitre. Il était penché vers moi, toujours son regard dans le mien. Sa main montait de plus en plus. J’ouvris les yeux puis je le vis s’approcher de moi pour venir s’emparer de mes lèvres à nouveau. Le plaisir qu’il me procura à cet instant me fit plus d’effet que j’aurais cru. Je m’emparai de ses lèvres avec fougue et passion. Je ne voulais que ce moment dur le plus longtemps possible. Je lui mordis la lèvre inferieur avant de passer ma main vers son cou. Je poussai sa tète sur le coté pour me retrouver prés de son cou ou je passai ma langue jusqu'à son oreille. Je lui mordillai un peu puis chuchota tranquillement.

« J’ai envie de toi Elliot… »

Je passai mes mains vers son dos pour le griffer légèrement. Je lui mordis le cou puis revint prendre ses lèvres captives aux miennes. Je n’aurais jamais imaginé cette soirée arrivé dans cette vie. Je l’embrassai avec désir. J’eus alors un petit sourire et le poussa pour me retrouver sur lui. Je poussai alors ses bras vers l’arrière et m’empara de ses lèvres à nouveau. J’étais déjà à moitié nu. Il ne restait que ma jupe à moitié détaché. Mes longs cheveux cachaient juste ma poitrine. Je passai alors une de mes mains dans la sienne vers l’arrière.

Amelia était belle. Elle était devenue une véritable femme fatale. Et Elliott adorait ça. C'était étrange comment cette soirée continuait. Il n'aurait jamais imaginé se retrouver dans le lit de la jeune femme ce soir. Il devait la tuer à la base quand même, elle aurait dû être morte, un cadavre, et coucher avec un cadavre, même pour Elliott qui était un véritable coureur, ce n'était pas une option envisageable. Mais là. Il se sentait tellement vivant. Il faisait chaud dans la pièce. Ses pupilles semblaient brûler tandis que leurs regards restaient plongés l'un de l'autre. Sa main venant caresser habilement l'entre-jambe de la jeune femme. Il passa finalement sa main derrière le voile de coton. Leurs baisers se faisaient plus insistants. Amelia aimait, et ça lui faisait plaisir à lui aussi. Elle lui mordit la lèvre inférieur, et Elliott laissa filer un gémissement rauque entre ses lèvres. Il avait envie de la manger toute crue. Elle était aussi douée que lui, elle savait quoi faire pour l'exciter, et ces dents sur son oreille, son souffle chaud venant lui chatouiller l'oreille... Elle lui dit alors qu'elle avait envie de lui dans un murmure. Il n'avait pas besoin de mots pour lui montrer que lui aussi étant donné qu'il était très à l'étroit dans son pantalon.

« Si tu savais à quel point j'ai envie de toi mon amour... »

C'était sortit tout seul. En souvenir du bon vieux temps nous dirons ça... Amelia vint le griffer dans le dos, activant sa libido au maximum, il se crispa sous l'effet du désir. Elle revint l'embrasser tandis qu'Elliott mêla sa langue à la sienne. Elle le retourna alors et elle se retrouva sur lui. Elle était magnifique, les cheveux détachés. Presque nue. C'était un spectacle magnifique. Elle prenait les choses en main, et ce n'était pas pour déplaire au jeune homme. Elle qui à l'époque était une jeune vierge effarouchée elle avait bien changé. Il n'avait pas l'habitude qu'on prenne le dessus sur lui, mais il faut dire qu'à ce moment précis, il adorait ça. Elle l'embrassait, et il lui rendit son baiser avec avidité. Sa main était prise dans celle d'Amelia, mais l'autre était libre. Il la passa dans le dos de la jeune femme pour la descendre jusqu'à ses fesses.

Alors que le spectacle continuait, deux mots retournaient dans ma tête à tout moment.mon amour. La dernière fois qu’Elliot m’avait appelé ainsi était il y a des années. Alors lui aussi n’avait pas oublié, seulement enfouit loin dans son âme. Je savais que je n’étais pas censé continuer, mais je ne pouvais m’en empêcher. Elliot m’avait manqué, trop manqué. Dire qu’il était censé m’avoir tué un peu plus tôt dans la soirée. J’étais toujours en train de l’embrasser alors que je sentis une de ses mains descendre vers ma fesse en passant par le long de mon dos. Ce simple toucher me fit pousser un léger gémissement presque muet. Ma respiration se faisait de plus en plus rapide alors que je me déhanchais légèrement contre lui, ce qui me faisait encore plus d’effet. Je serrai sa main dans la mienne de plus en plus alors que l’autre était déposé sur le lit. Je la glissai alors légèrement sur le côté du corps d’Elliot pour le griffer vers le bas. Je me souvenais qu’il adorait cela et ca m’aurait bien étonné que ce désir aurait changé. À ce moment précis, je voulais tout oublier. Je voulais oublier les années qui avaient passé sans lui, ces années de noirceur dans laquelle j’avais vécu. Je n’étais jamais retourné avec qui que ce soit. Il est certain que j’avais des nuits accompagnées, mais aucune relation. Je me reculai alors de lui en me redressant. Mes longs cheveux tombaient sur ma poitrine et je déposai alors mes mains sur son torse nu. La chaleur qui se promenait entre nous était de plus en plus intense. Je l’observai un moment. Il était tellement beau. Il avait murît. Il était tout ce dont j’avais rêvé. Je commençai à me déhancher de nouveau, toujours en l’observant droit dans les yeux. Je crispai mes doigts contre son torse puis m’approchai de celui-ci pour venir y déposer quelques baisers en remontant vers son cou