« On se reverra... » Sa j'en doutais pas un seul instant, d'ailleurs j'étais presque sur que cela s'adressait a moi plus qu'aux autres... Bellatrix avait le chic pour toujours vouloir jouer avec moi... jouer oui c'était le mot, car elle avait eu plus d'une fois l'occasion de me tuer mais elle avait toujours préféré me torturer et s'amuser avec moi en me laissant en vie. Et au final comment sa s'était finis ?? Je me souviens des dernières paroles de Bellatrix, en même temps elles sont imprégné dans mon esprit, comme tout ce qu'elle m'a dit cette nuit... je ne pouvais pas tous les sauver, non je ne les avaient pas tous sauver, beaucoup d'élèves innocents étaient mort pendant le combat, cependant j'avais fais de mon mieux... ou pas d'ailleurs, je savais plus trop ou j'en étais, tout ce que je savais c'est que j'avais perdu conscience après m'être fait expédier violemment contre un mur, ensuite il y avait eu le feudeymon qui avait ravager la grande salle, j'avais tenter de le stopper aider d'autres adultes présent mais j'avais finis par sombrer. Je m'étais réveillé a l'infirmerie quelques heures plus tard... tout était bien claire dans ma tête, même si cette dernière me faisait atrocement souffrir. Les souvenirs étaient bien présent dans mon esprit, Poudlard, les mangemorts déjà présent, le portail, James qui me suivait alors que je sautais a travers pour attaquer Bellatrix... tout c'était dérouler si vite, que j'avais l'impression d'avoir rêver tout cela. Mais vue la cohue qui régnait a l'infirmerie je ne pouvais pas l'avoir rêver, d'ailleurs qu'est ce que je foutais dans ce lit dans cette infirmerie déjà submerger de travail alors que j'allais bien... en omettant mon mal de tête qui allait surement passé, tout allait bien et il devait surement y avoir des blesser plus grave que moi !! Je m'étais donc lever de mon lit au moment même ou une jeune femme blonde m'avait demander gentiment de rester en place... rester en place pendant que ma chère tante sème la terreur dans ce temps... et puis quoi encore !! Au final elle n'avait pas été bien dure à convaincre la petite, elle m'avait laisser partir et j'avais put voir l'étendue des dégâts, l'infirmerie avait dut être agrandit par magie afin de pouvoir caser tout les blesser et dans un coin plus discrets reposaient les corps des morts... ils étaient bien une dizaine et du coup j'avais préféré sortir que d'en voire plus, cette scène ma rappelait un peu trop la scène de la bataille de Poudlard quelques mois plus tôt... enfin quelques mois plus tôt pour moi, pour eux cela faisait plus de vingt ans maintenant. Vingt ans... Poudlard n'avait pas changer tant que sa mais je sentais qu'en vingt ans j'en avais louper des choses a commencer par l'éducation de mon fils... d'ailleurs mon fils qu'en était il de lui dans ce temps ?? Non... je devais pas penser a lui, on m'avait prévenue que c'était malsain que je pense a ce genre de chose, que j'essaye de le rencontrer pour voir ce qu'il est devenue ou encore que je m'attache trop a lui... j'allais devoir repartir dans mon temps un jour et ce jour cela risquait de compliquer les choses... et puis savoir que quelque part dans ce temps j'ai un fils qui a seulement quelques années de moins que moi, c'est déjà sacrément malsain comme idée !!

Du coup il valait mieux que je me concentre sur le reste, sur ce qu'il s'était passé, j'étais sortis de l'infirmerie, j'avais pris la direction de la grande salle afin d'évaluer les dégâts et en chemin j'étais tomber sur un des adultes qui étaient présent durant la bataille, j'avais demander quels étaient les nouvelles et il m'avait répondu que des renforts du ministère allaient pas tarder a arriver. Du coup j'avais continuer mon chemin jusqu'à la grande salle... Il y avait des marques de brulure sur les murs, du sang sur le sol, des tables cassé éparpillé un peu partout et tout était trempé... comme s'il y avait eu un grand ras de marée... c'était certainement ce qu'ils avaient dut provoquer pour arrêter le feudeymon. En tout cas je restais figée devant ce spectacle, qui me renvoyais par la même occasion des images du cette nuit a Poudlard... la nuit ou Remus était mort et ou j'étais pas passer loin de le suivre. Tout me revenait en mémoire et je restais là, debout devant ce spectacle totalement indescriptible sans pouvoir réagir... au moins cette fois les corps avaient été amené ailleurs... je suis pas sur que j'aurais supporter de voire la salle avec les corps éparpillé un peu partout !!

Aux approches d'Halloween, ils avaient eu pas mal de boulot au ministère et Ted ne savait pas où donner de la tête. Si l'on comptait bien les années, Ted ne venait de finir sa formation d'Auror – qui était de trois ans – que quelques mois auparavant. En l'espace de quelques mois il n'avait pas eu le temps de voir vraiment tout ce que dans le métier on pouvait affronter mais il avait déjà eu à se battre contre des mangemorts... Dont un par ailleurs qu'il avait connu à Poudlard, même s'ils n'avaient que deux ans de différence. Elliott Morrison. Dans les premiers temps, ils avaient été amis... Du moins ils s'étaient côtoyés sans forcément rien de plus que des conversations cordiales. Mais les années suivantes avaient vite démontré que leurs points de vue étaient radicalement opposé à l'égard de certaines choses.... Ils avaient fini par s'engueuler sur cela et ne plus jamais se revoir... Jusqu'à ce jour dernier où il l'avait reconnu à sa voix, lors de cette attaque surprise dans ce quartier de Londres tranquille où ils avaient été appelés d'urgence à se rendre pour faire face à une attaque de mangemorts...

Ted n'avait pas eu de nouvelles de Victoire depuis environ une semaine et ils ne correspondaient souvent que par hibou. Les deux jeunes gens étaient vraiment très occupés ces temps-ci, presque comme si l'ambiance au-dehors laissait entrevoir que quelque chose se préparait et devenait plus palpable de jour en jour. Pour être honnête avec lui-même, Ted n'avait dormi ces quarante huit dernières heures que cinq heures la nuit. Et en revenant au ministère, il y avait encore de la paperasses à faire et évidemment, les plus vieux laissait cette tâche fastidieuse aux plus jeunes dont Ted en faisait partie. Il avait vraiment hâte de ne plus être qu'un « Bleu » ! Mais pour le moment il fallait s'en satisfaire. Et puis quand on voulait faire quelque chose, il fallait l'accepter avec ses bons comme ses mauvais côtés. Cela lui avait tout de même permit d'arriver à dérober le dossier dans les archives du ministère au nom de « Nymphadora Tonks » à l'insu de tous.

Ce jour-là, il était environ quatre heures du matin quand il arriva, complètement anéantit, au ministère après s'être battu et essayer de terrasser l'attaque dont ils avaient eu connaissance la veille aux environs de vingt-deux heures. Autant dire que cela avait duré longtemps et complètement exténué, Ted ne pensait plus qu'à son lit en l'instant présent. Il s'était éclipsé chez lui une petite demie-heure pour se débarbouiller et se changer avant de revenir au ministère. C'est la cohue ici, pensa t-il avant d'automatiquement se figer.

A peine venait-il d'entrer dans le bureau des Aurors qu'il entendit son chef hurler qu'il y avait eu une attaque à Poudlard. Une attaque ? Poudlard ? Il ne put s'empêcher de penser à celle qui également avait ravagé Poudlard il y avait de cela plus de vingt ans et dont il avait bien souvent demandé les détails de ce qu'il se souvenait à son parrain. Les mangemorts avaient-ils remis cela en attaquant de nouveau Poudlard ? Il se retrouva embarqué avant qu'il ait pu dire ou faire quoique ce soit et essaya d'enregistrer tous les détails que leur fournissait le chef des Aurors. Il y avait des blessés... Des morts, Poudlard demandait des renforts pour les évacuer.

Ils transplanèrent aux grilles du château et se rendirent à pieds dans la Grande Salle. L'extérieur était effroyablement saccagé déjà. Ted ne préférait pas imaginer ce qu'il en était à l'intérieur... Cela lui faisait quelque chose de voir le château ainsi, le château dans lequel il avait passé sept années de sa vie, dans lequel il avait apprit tant de choses... Ce n'était plus que désolation. Même si heureusement, les murs du château étaient toujours debout... De ce qu'il voyait en tous cas. Il faudrait reconstruire, réparer... Recommencer.

Il n'y avait pas de corps cependant. Ils avaient dû tous être rapatriés vers la Grande salle ou l'infirmerie. La mâchoire crispée, Ted suivit le rythme de ses collègues, essayant de ne pas penser aux images qui lui venaient sans cesse dans l'esprit et dans lesquelles ce spectacle le plongeait. Où était Victoire ? Etait-elle blessée elle aussi ?! Il espérait que non... S'il lui était arrivé quelque chose... Instinctivement, il se mit à accélérer son allure comme pour arriver plus vite au château. Il dépassa même plusieurs des autres Aurors.

Heureusement, lorsqu'ils entrèrent dans le Grand Hall, il ne s'y trouvait plus aucun corps. Il y avait cependant toujours les traces de brûlures provoqués par le sortilège du Feudeymon et les traces du combat étaient encore fraîches du récent combat. Tournant la tête de gauche et de droite, ils se mirent à continuer vers la Grande Salle, lieu du massacre. Les tables étaient ici cassées, et leurs morceaux éparpillés par terre, les tentures étaient pour la plupart en lambeaux et brûlées et certaines personnes – qui n'avaient pu entrer à l'infirmerie par manque de place – se faisaient soigner ici même, sur le lieu même du combat.

Ses collègues se mirent à s'éparpiller bien vite, allant d'un bord de l'autre, aidant à quelques tâches et Ted se retrouva bien vite seul au milieu de la Grande Salle qu'il avait peine à reconnaître. Parcourut d'un frisson, il fut plongé dans ses cauchemars... Quelque chose qu'il n'avait jamais vécu mais qui, grâce aux récits qu'il en avait entendu, revivait en dormant. Il revoyait une autre attaque, il imaginait qu'elle s'était produite de la même façon... Toutes les attaques se ressemblaient toutes un peu. Sorts, confusions, sangs, morts, blessés... Destruction.
Heureusement que les corps de ceux qui étaient morts n'étaient plus là parce que sinon il aurait certainement imaginé encore plus les corps des ses parents, l'un à côté de l'autre, se trouvaient allongés sur le sol, leurs mains se rejoignant presque...
Même si tout bien réfléchi en fait, il se souvenait avoir lu dans ce rapport nul découverte du corps de sa mère... C'était étrange. Comme si elle avait disparu à un moment. Avait-il été détruit dans quelques incendie ? En tous cas, il ne préférait pas même l'imaginer... Il préférait encore voir dessinés dans son esprit les corps de ses parents, allongés l'un à côté de l'autre et...
Sans même s'en rendre compte, il était resté bloqué à l'entrée de la Grande Salle. A quelques distances, se trouvait une jeune femme du nom de Nymphadora Tonks, épouse Lupin... Femme qu'il n'avait pas encore aperçue d'ailleurs. Il fut cependant vivement rappelé à l'ordre...

« Lupin ! Viens par là s'il te plaît ! » cria une voix grognon un peu plus loin, le faisant sortir de ses sombres pensées. Ted soupira. Non seulement son chef était vraiment peu poli parfois ! Mais cette interpellation n'avait pas été très cordiale, mpême s'il avait fait l'effort de dire s'il te plaît.
Bon d'accord, Ted devait admettre qu'il était un peu en tord... Ce n'était pas le moment d'être plongé dans ses pensées. En tous cas, cela l'avait rappelé à l'ordre et il se hâta de se diriger vers là où on avait besoin de lui.

« J'arrive, j'arrive, pas la peine de crier ! » répliqua t-il en tournant son regard brun-marron en direction de Sullivan, dixit le chef des Aurors – il est à noter que la couleur de ses yeux n'est pas anodine. En effet c'est à peu de choses près la couleur des yeux de son défunt père. Cette couleur marron-chocolat, couleur miel, dépendant de la luminosité.
Très tôt, il avait eu tendance à prendre cette couleur en souvenir de son père, de même que la couleur de ses cheveux qu'il avait aujourd'hui d'ailleurs. Parfois, c'était la couleur de sa mère qu'il prenait. Tout dépendait des jours. (dans son enfance c'était davantage les cheveux bleus ! C'était également la première qu'avait pris ses cheveux à sa naissance...)

Il s'était donc tant imprégné des photos de ses parents qu'il aurait pu les dessiner de tête. Il s'en était tellement imprégné qu'instinctivement il avait adopté certaines caractéristiques qui leur appartenait. Sa grand-mère lui avait même souvent dit qu'il avait le regard de son père... Doux et prévenant. Sauf quand il se mettait en colère... Là, c'était le caractère Black qui prenait le dessus, et donc son regard ressemblait davantage à... Sa mère.

En tous les cas, Ted se hâtait en direction d'où il était demandé...

Contempler les corps sans vies des gens qui autre fois avaient été mes amis, mon mari, mes ennemies... Je ne supportais plus de me réveillé en pleine nuit hanter par ce même cauchemars, je voyais les corps des élèves, de jeunes élèves qui pour la plus part étaient innocents, le corps de Remus au milieu des autres... et une personne qui me tire par le bras pour m'emmener à l'écart, pour pas que j'en vois plus, pour pas que je m'écroule au milieu des autres, pour me dire que je dois me reprendre, que je n'ai pas le temps de pleurer la mort de mon mari, que je dois faire mon possible pour comprendre ce qu'il venait de ce passer et que je devais retrouver Harry avec les autres membres de l'Ordre... pourquoi ?? Que s'est il passé ?? J'étais dans une des tour lorsque sa s'est produit, je n'ai même pas compris ce qu'il s'était, je n'ai réaliser qu'après le départ de Voldemort et de ses mangemorts qu'Harry et ses amis avaient disparut. Ou, quand, comment ?? C'était visiblement a moi de le découvrir, comme si j'avais la tête a sa... mais oui Tonks, ton devoir est plus important que tout le reste, plus que ton deuil ou encore que ta famille, si ce n'était pas le cas tu ne serais jamais venue a Poudlard cette nuit là, tu n'aurais jamais abandonné ton fils en prenant le risque d'en faire un orphelin... Alors oui je m'étais repris, j'avais placer tout cela dans un coin de ma tête ne me concentrant que sur une chose, retrouver Potter et ses amis et arriver à terminé ce qui avait été commencer cette nuit là, faire en sorte que Remus ne soit pas mort en vain. Et au final... me voilà vingt ans plus tard dans un monde qui m'est totalement inconnue à contempler une fois de plus les vestige d'un combat qui avait couter la vie a bien trop de monde. Immobile, je restais là a fixer un point droit devant moi, j'en oubliais même tout ce qui m'entourais, je revoyais juste les corps éparpillé un peu partout, cette vision que mes hantes depuis des mois, elle était toujours bien présente il ne fallait pas beaucoup plus pour qu'elle me revienne en tête. Et me voilà dans un tout autre monde, mon monde à me remémorer des souvenirs qui sont bien trop dure a supporter, jusqu'à ce que j'entende une voix pressente qui me fit sursauter... avait il dit Lupin ?? S'adressait il a moi ?? Parce que si c'était le cas il était mal renseigné, j'avais beau être marié j'avais conservé mon nom de jeune fille... je reprenais alors mes esprit un instant en regardant autour de moi, un vieux type, celui qui avait parler fixait visiblement quelqu'un mais ce n'était pas moi, je tournais alors la tête dans la même direction que lui en voyant un jeune homme qui ne devait pas avoir plus de vingt ans et qui comme moi il y a quelques instant semblait traumatisé par la scène... Je l'entendis alors répondre sur un ton insolent que je connaissais assez bien... mon ton insolent. Mes yeux étaient en train de s'agrandir, je n'en revenais pas, je n'avais pas encore bien vue son visage puisqu'il me tournait le dos mais son nom, son attitude, son ton... tout me rappelait Remus et moi mélangé...

Non... sa ne pouvait pas être vrai, que ferait il ici ?? Et quand bien même on étaient tomber d'accord tout a l'heure sur le fait que ce ne serais pas bien, que ce serais malsain de le voire comme sa et de lui parler alors qu'il doit probablement penser que je suis morte depuis plus de vingt ans à cette foutue bataille... Je n'avais pas eu l'occasion de reprendre contacte avec ma mère et encore moins avec mon fils avant d'arriver ici cette nuit, tout avait été si vite, comme cette nuit d'ailleurs, j'avais a peine eu le temps de me poster quelques question que je m'étais déjà retrouver dans ce monde inconnue. Mais comment ignorer cela, comment le regarder s'éloigner de moi sans même savoir si c'était bien lui... je pouvais tout simplement pas et avant même que je m'en rende compte j'avais ouvert la bouche,le fixant alors qu'il rejoignais le type plus vieux, probablement en direction de l'infirmerie pour évaluer a son tour les dégâts je dis d'un ton presque choqué, surpris et de manière assez forte pour qu'il puisse entendre :

« Teddy... ?? »

Ted avait été le prénom de mon père, mon fils étant venue au monde peu de temps après sa mort nous avions décider de le nommer ainsi avec Remus, Ted Remus Lupin... et finalement tout le monde s'était bien vite mis à l’appeler Teddy, un surnom affectif que j'espère il n'avait pas oublier... j'attendais une réaction, j'attendais de savoir si c'était bien lui ou non, mais dans un sens, qui d'autre pourrait porter le nom de défunt époux ?? Il n'avait aucune famille et donc a part son fils unique je ne voyais vraiment pas...

« Pas trop tôt ! » La voix se fit de plus en plus pressante. Teddy n'aimait vraiment pas quand il leur faisait ce coup-là, cela lui donnait juste envie de ralentir le pas au contraire. Marcher dans cette salle, il avait l'impression de marcher là où était tombé des personnes... Des personnes qu'il ne connaissait pas, mais quand même... Chaque trace de sang encore présente – car le ménage n'avait évidemment pas été fait en entier – il s'imaginait le corps de la victime à laquelle il appartenait … Il imaginait ses parents.

Néanmoins, une voix le fit stopper. Au grand dam sans doute de Sullivan. Mais il était momentanément occupé pour le moment et ne regardait pas vers lui. Ted s'était arrêté lorsqu'il avait entendu le surnom que sa grand-mère lui donnait toujours, de même que ses parents en général ses amis les plus proches. Il ne s'agissait pas de la voix de Victoire, donc... De qui s'agissait-il ? Il avait cette impression de ne pas connaître la voix, mais quelque chose au fond de lui venait de se figer. Comme s'il la connaissait, comme si elle faisait partie de lui... Avouez que c'était étrange ? Comment pourrait-il avoir cette impression ?

Alors, lentement, il bifurqua sur lui-même, se demandant qui donc qu'il connaissait venait de l'appeler par ce surnom que normalement tout le monde utilisait dans sa vie privée. Et là, il se figea, et son cœur manqua un battement. Il cru qu'il allait défaillir... Les mots « Ils sont morts, ils sont morts Teddy. » retentissaient dans son esprit inlassablement, comme s'il voulaient le convaincre que ce qu'il voyait n'était qu'une hallucination. Les voix de ses proches se chevauchaient l'une sur l'autre, c'était à lui en donner la migraine. C'était horrible. On lui avait répété qu'ils étaient morts. Ce n'était pas possible. C'était une apparition. Un fantôme, elle ne pouvait... Ce ne pouvait pas être …

« Maman ? » lâcha t-il d'une voix tremblante.

Il était fou. C'était n'importe quoi. Il ne savait pas pourquoi il avait lâché ce mot. Ce ne pouvait pas être sa mère ! Ses parents étaient morts, morts... On ne revenait pas du monde des morts, c'était impossible... Mais comme s'il s'attendait à voir apparaître son père à ses côtés, il jeta un coup d'oeil par-derrière elle … Ce n'était pas possible. Il avait rêvé depuis qu'il était tout petit de les revoir ; il avait même été persuadé de sentir leurs présences à ses côtés... Il avait fini par admettre, bien difficilement, qu'ils ne reviendraient finalement jamais, et... Et il voyait apparaître sa mère devant lui. Etait-il finalement devenu fou ? Victoire lui avait toujours que ses parents défunts tournaient presque à l'obsession parfois, quand il en recherchait toujours plus eux... Etait-il vraiment devenu fou ? Etait-il mort ? Venait-il d'avoir une attaque soudaine … Et comme lui aussi il allait monter au ciel, on avait autorisé sa mère à venir le chercher pour l'emmener auprès de ses parents... Avait-il raté quelque chose et venait-il de succomber subitement ? Pourtant, il sentait son cœur battre sans sa poitrine ; il le sentait vivre... Il se sentait vivant. Des larmes se mirent inconsciemment à briller dans ses yeux.

« C'est bien toi ? »

Pourvu, pourvu que que cette image, cette apparition ne disparaisse pas... Pourvu qu'elle soit réelle. Et si on s'approchait et qu'on essayait de l'atteindre, allait-elle partir s'évaporer, comme un voile de fumée... ? Il voulait encore son nom, il voulait l'entendre parler... Il n'y avait personne devant l'entrée là, mais était-ce bien elle qui l'avait appelée Teddy?! Il voulait voir ses lèvres prononcer son nom, il voulait être sûr... Il ne savait pas quel était ce miracle, mais il ne savait pas qu'en penser... En tous cas il avait envie d'y croire et il ne voulait pas qu'il disparaisse. Où était-il ? Etait-il toujours à Poudlard ? Etait-il le seul à la voir là, face à lui ?

Sullivan aurait beau gueuler par derrière, il ne l'entendrait pas, il ne l'entendait plus ; il était uniquement concentrée sur la femme devant lui...

Il s'était passer trop de chose, j'étais peut être tout simplement en train de devenir folle après tout, j'avais perdu ma mari, abandonné mon fils unique pour une mission qui consistais à faire un bond de vingt ans dans le future, qui pourrait oser dire que ma vie était normal ?? D'ailleurs dans ce monde, la vie de qui était normal au juste, je me trouvais face à un jeune garçon... non, sa c'est la manière dont moi je le voyais mais en fait c'était un jeune homme, oui il faut pas se voiler la face... et il se pouvait que ce jeune homme soit mon fils, celui que j'avais abandonner vingt ans plus tôt pour mon devoir, celui que j'avais confier a ma mère dans le but qu'il soit élever de la même manière que je l'avais été, celui que j'aimais à tel point que j'étais même prête à me séparer de lui si sa pouvait lui assurer un avenir meilleur !! Car à mes yeux il n'y avait pas de meilleur moyen que d’anéantir Voldemort, c'était le seul et unique moyen pour que mon fils grandisse dans un monde meilleur que le miens, pour qu'il ai une belle vie. Tout cela était totalement absurde, si il était vraiment mon fils, il devait me haïr, me détester pour le simple fait d'avoir fait passer mon devoir avant lui, bien sur et je n'avais même rien à dire là dessus, c'était tout a fait son droit de me détester pour cela, mais dans un autre sens si c'était bien mon fils qui faisait volte face à cet instant, si c'était bien lui... alors sa vie ne semblais pas si mauvaise, il semblait en bonne santé, bien vivant et même heureux. Enfin c'était une manière de voire les choses, on ne peut pas vraiment être heureux lorsqu'on a un tel spectacle comme la grande salle a moitié en ruine devant les yeux, mais du moins, il n'avait pas l'aire malheureux... Qu'est ce que j'en savais moi dans le fond... on peut pas vraiment dire que j'ai eu le temps de le connaître mon fils !! Je me giflais presque intérieurement, il s'était retourné, il cherchait l'origine de la voix qui l'avait appeler et pour la première fois je put voire son visage... ses yeux si semblable a ceux de Remus, ses cheveux aussi... il était tout simplement le portrait cracher de mon défunt mari et à cet instant il n'y avait plus aucun doute possible, il était bien mon fils, je pouvais presque le sentir. Son regard se posa alors sur moi, il sembla choquer, en même temps a cet instant je devais avoir exactement la même expression sur le visage, un mélange de choque, de reconnaissance, et émerveillement... il venait de m’appeler maman et rien que d'entendre le son de sa voix m’appeler ainsi, un mot que je n'avais jamais eu l'occasion d'entendre à mon adresse puisque le Teddy que j'avais laisser derrière mois était a peine âgé de quelques mois et ne parlait pas encore... je sentais donc les larmes me monter aux yeux, j'avais eu tord, sa n'avait rien de malsain, au contraire, je n'avais pas été aussi heureuse de toute ma vie depuis sa naissance, et cela me permettait même d'oublier un peu l'image de mon mari allonger sur le sol dure et froid de cette grande salle entouré de cadavres d'enfants et d'adultes...

Il ne semblait pas y croire, faut dire que j'avais un peu de mal moi aussi mais je me disais que pour mieux le convaincre que j'étais bien là, que c'était bien moi il fallait que je m'avance. J'avais alors commencer a m'avancer vers lui, doucement d'un pas, pas très sur de moi, j'avais même manquer de trébucher a une ou deux reprises. Une fois a environ un mètre de lui je put l'observer de plus près, il était le parfait mélange entre moi et Remus, il ressemblais un peu plus à son père qu'a moi, mais il avait quand même un petit quelque chose dans son attitude qui me rappelait fortement moi à son âge... le cotés insolent, un peu rebelle et cette lueur de joie dans le regard... Il n'en revenait toujours pas et me demandais si c'était bien moi, alors pour répondre a sa question je m'approchais un peu plus encore jusqu'à ce que ma main puisse atteindre son visage, et je le regardais dans les yeux en disant :

« Tu ressemble tellement a ton père... »

Un vague sourire était apparut sur mon visage, l'espace de cet instant j'oubliais tout ce qu'il s'était passer ces dernières semaine, de la bataille qui avait couter la vie a Remus jusqu'à cette nouvelle bataille cette nuit qui m'avait laisser un bon mal de tête, je profitais juste de l'instant présent et de la présence de mon fils de qui je pouvais vraiment être fière.

Le plus beau compliment que l'on aurait pu lui faire, c'est de lui dire qu'il ressemblait à ses parents. La chose la plus belle qu'il qui le rendait vraiment heureux et faisait briller son regard d'une émotion plus intense que jamais, c'était lorsqu'il entendait les n'importe qui lui dire combien il leur ressemblait. Il ne leur avait jamais voulu du plus loin qu'il se souvenait. Ils avaient le choix de se battre pour lui offrir un monde dans lequel il aurait une chance de vivre mieux. Ils s'étaient battus ce jour-là de Juin pour lui. Plus que pour n'importe qui.... C'était pour qu'ils s'étaient battus ensembles... Souvent, il les prenait comme modèle. Mais au fond c'était ses parents qu'il aurait aimé qu'ils lui disent qu'il leur ressemblaient... Pourquoi ? Parce qu'ainsi, ils vivaient en lui. Ils n'étaient pas vraiment morts. Ils vivaient.

Ted n'avait pas bougé. Il l'observait toujours la femme devant lui avec un mélange d'incrédulité et de la plus profonde émotion... Il n'était pas le seul surprit de toute évidence. Elle n'avait pas l'apparence de quelqu'un qui était un fantôme, à moins que quand on leur permettait de redescendre on leur redonnait un peu de contenance ? Mais néanmoins, elle semblait bien... Vivante. Comme lui. Cette impression ne le fit pas se sentir moins bouleversé bien au contraire. Il avait de plus en plus l'impression que ce n'était pas une illusion. Si cela en était une, elle ne serait pas resté aussi longtemps n'est-ce pas ? Ou alors, ceux de là-haut aimaient se jouer des mortels. Mais elle semblait réel...

Le jeune homme retenait son souffle. Elle avançait. Il l'avait vue faire un pas. Lui n'osait toujours pas bouger et d'ailleurs, l'aurait-il voulu qu'il ne l'aurait pas pu. Il n'était pas certain de vouloir qu'elle avance... Et si c'était encore une illusion ? Et si, rendue à quelques centimètres de lui, elle s'évanouissait dans l'atmosphère? Si elle disparaissait de nouveau et... Sa vision était troublée, il la sentait. Si c'était bien elle... Si elle était réelle du moins parce qu'évidemment, il connaissait chacun des traits du visage de ses parents ; il aurait pu les dessiner dans son esprit comme pour combler le manque d'eux dans son enfance. Pendant longtemps dans son enfance, il avait imaginé qu'avant de dormir ses parents venaient le prendre dans leurs bras. Il fermait les yeux et il imaginait.

Alors qu'il la regardait se rapprocher peu à peu, il nota certains détails comme le fait qu'elle avait failli trébucher à deux reprises avant de se reprendre ou même, qu'il était à peu plus grand qu'elle, à quelques centimètres près. Cinq peut-être... Moins grand que son père, mais un peu plus que sa mère... La dernière fois qu'elle l'avait vu, il n'était qu'un bébé... Voyez donc l'effet que cela pouvait lui faire de voir son garçon aussi grand maintenant.

Et le fils se retrouva face à la mère...
Et la mère se retrouva face au garçon...

La main de sa mère toucha son visage... Pas de doute, elle était bien réelle. Dès que le contact eut lieu, elle ne disparut pas. Elle existait vraiment ; elle était véritablement devant lui. « Tu ressembles tellement à ton père »... Les mots résonnèrent encore dans son esprit après qu'ils eurent été prononcés et cette fois, il fut incapable de contenir l'émotion qui l'étreignit à cet instant, ni les larmes qui se mirent à couler le long de ses joues. Il fit un pas en avant et prit sa mère dans ses bras. C'était le compliment qui pouvait ne lui faire que le plus grand plaisir. Ce n'était pas important qu'il fasse aujourd'hui cinq centimètres de plus que sa mère ou Merlin savait combien de centimètres de plus, ce n'était pas non plus important qu'il ne soit plus un enfant qui normalement n'avait plus besoin des bras de sa mère pour se être rassuré ; rien n'avait d'importance que le tendre instant où un fils et sa mère se retrouvait. Justement, l'affection de ses parents, pendant vingt ans, c'était ce qui lui avait manqué. En ce moment il avait l'impression d'être redevenu le petit enfant de cinq ans qui demandait à sa grand-mère après le bras de ses parents. A ce moment-là, il n'obtenait qu'un regard triste de la part d'Andromeda qui ne le montrait mais à qui sa fille – et son beau-fils – manquait atrocement. Ôter un enfant à sa mère, c'était comme lui ôter un bras. Il était redevenu un petit enfant qui avait besoin de ses parents... D'ailleurs, pas pour rien que ses cheveux, liés à son émotion, venaient de redevenir bleus...

Comme la première couleur qu'ils avaient pris à sa naissance.

Comment j'avais put penser un seul instant que cette rencontre serait malsaine, maintenant que je me tenais en face de lui, que pouvais le voire dans les yeux et même le toucher afin qu'il comprenne que je suis bien réelle, rien ne me paraissais malsain, au contraire c'était même tellement naturelle que sa me faisait peur. J'avais l'impression de ne jamais avoir fait ce bon dans le temps, j'avais l'impression de me tenir face à mon vrai fils... non pas qu'il ne soit pas réelle mais à mes yeux ce Ted là avait eu une mère une mère autre que moi puisque nous n'appartenions pas au même monde ou encore au même temps... mais tout cela semblait si secondaire dans le fond, j'avais juste envie de le serrer contre moi et de lui poser tout un tas de question sur son enfance, sur ce qu'il avait vécue... rattraper en quelque sorte le temps perdu. Mais pour l'heure je me retenais, je me contentais déjà de lui faire prendre conscience de ce qu'il se passait, pour cela j'avais poser ma main sur son visage de manière à ce qu'il se rende compte que je n'étais pas une hallucination, car vue sa manière de me regarder, on aurait dit qu'il avait vue un fantôme. J'affichais alors un sourire en lui disant qu'il ressemblait à son père, c'était la vérité, il était le portrait craché de son père et peut être que dans un sens sa aurait dut me faire du mal, raviver des souvenirs douloureux ou je ne sais quoi d'autre mais en vérité non, je me sentais pour la première fois depuis des mois... apaisé, j'étais sereine et bien, je n'étais pas triste et déprimé, j'avais même presque envie de sauter de joie, mais une fois de plus je me retenais me contentant d'attendre une quelconque réaction de sa part qui ne mis pas longtemps a venir. Je pouvais voire des larmes couler de ses yeux au moment ou il s'était approcher pour me serrer dans ses bras, je me laissais alors aller moi aussi et je le serrais aussi fort que je le pouvais, comme si j'avais peur qu'il s'échappe et que je le perde a nouveau, je sentis une larme unique couler le long de ma joue... une larme de bonheur. Je souriais, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire, j'étais tellement heureuse, même après ce que je venais de vivre, tout était devenue secondaire dans mon esprit, la bataille, la mort de Remus, le bébé qui m'attendait dans mon temps... il n'y avait plus que lui, ce bébé qui avait grandit et qui était devenue un homme. D'ailleurs je put constater que s'il tenait beaucoup de son père, il avait également quelque chose a moi lorsque ses cheveux devinrent bleu. Je me reculais alors un peu, brisant l'étreinte de manière à mieux pouvoir l'observer dans les yeux en disant :

« J'arrive pas a croire que tu ais autant grandit... il y a quelques mois je te berçais encore dans mes bras... »

J'avais du mal à aligné correctement mes pensées, ce n'était pas simple de réfléchir dans cette situation, au final c'était logique... j'avais fais un bond de vingt ans dans le future alors oui il avait vieillis et ce qui pour moi n'avait été que quelques mois avait été pour lui plus de vingt ans. Mon sourire ne finissais plus de s'élargir, je lui caressais ses cheveux bleu doucement avant que les miens ne prennent la même couleur d'un coup et je reprenais alors la parole en essayant de remettre mes pensées en ordre :

« Il y a tellement de chose que je veux savoir a ton sujet... mais je suis pas sur que je devrais... »

Je n'étais pas sur que ce soit une bonne chose d'en savoir trop, et si jamais sa changeait l'histoire et si cette rencontre était en train de bouleversé le cours de l'histoire, si au final tout cela ne faisait qu'aggraver les choses... le futur n'était déjà pas ce qu'il aurait dut être mais de cette manière peut être que j'aggravais les choses sans le vouloir. Et pourtant je voulais vraiment tout savoir a son propos, comment avait été son enfance, qui étaient ses amis, que devenait il aujourd'hui et surtout... que faisait il ici après la bataille qui venait d'être mené... je ne doutais pas qu'il ai aussi des question à mon sujet mais dans le fond étais-ce vraiment une bonne chose d'y répondre ?? J'en avais pas la moindre idée mais j'étais pas sur de pouvoir me retenir des les posé de toute manière, c'était mon fils et je voulais juste profiter de lui un maximum avant d'être obliger de le quitter et de retourner dans mon temps...

Ted, après vingt années, tenait à présent sa mère dans ses bras. Normalement, c'était lui qui pendant des années avait espéré que ses parents le tiennent ainsi, et non le contraire. Il avait pleuré après l'étreinte de ses parents qui lui manquait, même quand sa grand-mère venait le serrer contre lui. Ce n'était pas la même chose. Pas du tout. Même s'il aimait Andromeda, elle restait sa grand-mère ; elle n'était pas sa mère. Là, il le voyait enfin... Sa mère... Cette mère dont il n'avait quasiment aucun souvenirs, hormis quelques photos. Lorsqu'ils étaient partis se battre, il n'avait qu'un seul mois... Depuis, il n'avait jamais revu ses parents, et il ne reverrait sans doute jamais son père... Et... Voilà qu'il pouvait à présent serrer sa mère dans ses bras. Il avait grandi ; il avait toujours conservé un grand vide au fond de lui...

Aujourd'hui, il avait l'impression de se sentir presque complet....Presque. Au fond de lui, quelque chose manquait. Quelque chose... Son père. Mais pour le moment, il n'arrivait pas à contrôler l'émotion qui le tenait et d'ailleurs, ses cheveux qui avait retrouvé leurs couleurs d'enfance, étaient devenus bleus. Comme si, au fond, il avait voulu retrouver une part de l'enfant qu'il avait été en retrouvant les bras de sa mère... Peu importe si à présent, il avait presque le même âge qu'elle tout compte fait . Il était redevenu juste ce petit enfant qu'elle avait laissé derrière lui en allant se battre avec son mari. A une différence près c'était qu'il était même encore qu'un bébé lorsqu'ils l'avaient laissé derrière... Cette nuit, il s'en souviendrait toujours. Andromeda lui avait raconté.

Cette nuit-là... Il n'avait pas arrêté de pleurer, comme un mauvais présage, tout au long de la nuit, ses larmes ne semblant jamais vouloir s'arrêter jusqu'à temps que le matin se lève... Que ses parents reviennent. Mais ils n'étaient pas revenus. Cette nuit-là, Teddy avait senti quelque chose le quitter, au fond de lui... Ce quelque chose, il venait d'en retrouver une partie aujourd'hui, et l'émotion ressentie le faisait verser des larmes comme le petit enfant qui dans son lit pleurait ses parents partis trop loin de lui... Aujourd'hui, il pleurait, mais de joie ; de la joie de retrouver une mère dont les bras lui avait tant manqué ces vingt dernières années... Il pleurait de soulagement. Il ne comprenait pas pourquoi elle se trouvait précisément là aujourd'hui, il ne comprenait pas quel était ce miracle... Il ne savait pas pourquoi elle était là, mais une chose était certaine c'était qu'elle lui semblait vraiment réelle. Il pleurait également l'absence d'un père...

Ce qu'elle lui dit l'interpella. Quelques mois auparavant, elle le serrait encore dans ses bras ? Comment cela était-il possible ? Cela faisait vingt ans qu'il ne l'avait pas vu... Cela ne faisait pas... Quelques mois. Ces mots le plongèrent dans une incrédulité profonde... Le jeune homme respira profondément alors qu'il sentait sa mère lui passer une main dans les cheveux – il ne pouvait évidemment voir qu'ils étaient devenus bleus... - c'est alors qu'il vit ceux de sa mère eux aussi changer de couleur. C'était vrai, il avait hérité ce don de sa mère ! Mais ne l'avait jamais vu de ses yeux... Une nouvelle vague d'émotions se substitua à la précédente. Ce qui le laissa cependant encore plus perplexe fut ce qu'elle dit ensuite alors qu'elle disait qu'elle aurait aimé en savoir plus mais qu'elle ne savait pas si elle le devait... Pourquoi ? Cela le laissa perplexe et après quelques secondes, il se recula légèrement avant de demander...

« Pourquoi ça ? Pourquoi tu ne devrais pas ?! Quand on veut vraiment, on peut ! »

Qu'est-ce qui l'empêchait d'en apprendre plus sur lui ? C'était son fils non après tout ?! Ils étaient de la même famille... C'était sa mère, et cela faisait déjà bien trop longtemps qu'il ne l'avait pas vu. Pourquoi ne pourraient-ils parler un peu et en apprendre plus sur l'un et sur l'autre ? Hormis le fait qu'il s'était toujours demandé ce qui avait bien pu se passer le jour où ses parents étaient allés de battre, il y avait tant de choses de ses parents qu'il ignorait. Ne serait-ce que sur eux, sur leur vie. Tant de choses qu'il n'avait jamais pu leur demander.

« ... Tu vas repartir c'est ça ? En fait tu n'es qu'un rêve... Une illusion... Une épreuve qu'ils m'envoient là-haut et... » Sa voix diminua au fur et à mesure pour finir par se briser. Une peur se dilua dans ses yeux.

C'était pas facile... dans un sens j'avais envie de respecter ce qui avait été décider, j'avais envie de me tenir a l'écart de sa vie afin de ne pas bouleversé son existence tout en sachant très bien que je ne pouvais rester indéfiniment dans ce monde... Mais dans un autre sens, obéir bien gentiment sa n'avait jamais été vraiment dans ma nature et maintenant qu'il se tenait en face ce moi j'avais juste envie de le serrer contre moi et de ne plus jamais le lâcher et le laisser partir. C'était dure de faire la part des choses et tout chez lui me rappelait Remus ce qui rendait les choses encore plus compliquer pour moi. Mais au final je savais que je ne devais pas et j'avais même dit sa a voix haute, ce qui le poussa a répliquer en sous entendant que si je ne pouvais pas, c'est que je ne voulais pas vraiment... je ne put retenir un petit éclat de rire en l'entendant parler comme sa... c'était tout moi, et c'était même la manière que j'avais utiliser pour convaincre Remus que nous étions fait l'un pour l'autre... oui aucun doute il était bien mon fils et ses cheveux qui changeaient de couleurs n'étaient pas les seules a me le prouver. Si physiquement c'était tout son père, son caractère lui venait de moi et malheureusement de cotés Black de la famille. Mais l'entendre parler ainsi ne me fit pas vraiment de mal, sa aurait put me vexer cependant je savais que trop bien comment fonctionnait mon caractère et donc le siens, c'était juste une manière de faire réagir, une manière de me pousser a faire ce qu'il souhaitait que je fasse. Mais dans le fond il ignorait encore qui j'étais, il ignorait tout de ce qu'il venait de se passer et d'où je venais, il ne pouvait donc pas comprendre le fait que ce soit impossible pour moi de rester avec lui indéfiniment et de m'incruster dans sa vie de cette manière tout en sachant parfaitement qu'un jour prochain j'allais devoir l'abandonné une nouvelle fois. Nulle doutes que sa lui déchirerais le cœur, sans parler du mien. Me regard se fit alors triste tout a coup, je me libérais de son étreinte car sa devenait un peu plus dure a supporter, plus je me rapprochais de lui, plus je me voyais obliger de lui dire adieu dans quelques temps... j'avais reculer un peu, pour mieux l'observer mais aussi de manière à mettre une certaine distance entre nous et d'un ton triste j'avais repris la parole pour répondre a sa réplique :

« Tu ne comprend pas... Je ne devrais pas être ici, et crois moi je veux vraiment tout savoir a ton sujet et rattraper le temps perdu, mais si je fais sa... nous en pâtirons tout les deux !! »

Oui lorsque tout cela serait terminé lorsque nous aurions trouver un moyen de ramené Harry et les autres dans leurs temps... je devrais partir également et cela ne serait plus qu'un souvenir douloureux dans mon esprit et dans le sien aussi et je refusais qu'il vive avec cela toute sa vie... mieux vaut ne pas connaître ses parents plutôt que de les connaître et de se les voire arraché d'un coup. Les larmes étaient en train de me monter aux yeux, cette fois ce n'était pas des larmes de joies, mais bien des larmes de tristesse, j'allais devoir tout lui raconter, la manière dont j'étais arrivé ici et dont j'allais devoir repartir... D'ailleurs il me posait déjà des questions, me prenant pour une illusion et du coup je m'étais rapprocher de lui posant de nouveau ma main sur son visage en disant :

« Je ne suis pas une illusion, je suis bien réelle et je ne vais pas disparaître comme sa... mais ce monde n'est pas le mien, je n'appartiens pas a ce temps... » Je baissais de nouveau les yeux l'aire un peu triste avant de me lancer et de tout lui raconter : « Les mangemorts ont ouvert un passage dans le temps depuis 1998 afin de retrouver Harry... Bellatrix et Sidney sont passé et je les ai suivie avec un autre membre de l'Ordre, nous devons absolument trouver un moyen de protéger Harry et de le renvoyé dans son temps, sans sa, la guerre ne cessera jamais !! »

Allait il comprendre ?? Il était Auror lui aussi a présent, il savait ce que cela impliquait, il savait que notre devoir envers le monde magique était plus important que tout le reste et que pour sauver ce monde, nous devions tous faire des sacrifices... plus ou moins important d'ailleurs, dans cette guerre j'avais perdu mon mari et mon fils et maintenant que je retrouvais un des deux, je savais que j'étais destiné a le perdre a nouveau !!

Sur ses dernières paroles, le jeune homme sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle n'était pas réelle. Elle ne pouvait pas rester parce qu'elle n'était pas réelle et qu'ils devaient la rappeler près d'eux, là-haut... Teddy voulait venir avec elle ! Il voulait venir avec eux. Il voulait rester avec ses parents pour l'éternité. Il ne voulait plus les quitter... Les larmes se bloquèrent au niveau de ses cils cependant et il ne pleura pas, même si ses yeux demeuraient étrangement brillants.

« … Laisse-moi venir avec vous... » laissa t-il échapper dans un murmure.

… Lorsqu'elle s'éloigna, il eut l'impression qu'elle allait disparaître de nouveau ; ou peut-être même qu'il allait se réveiller et se rendre alors compte que tout ceci n'avait juste été que le fruit de son imagination, que rien de tout ceci n'avait existé … Et à nouveau Teddy sentit ce vide se saisir de lui. Vide en lui-même qu'il avait toujours l'impression de sentir, tout au fond de lui, dès lors qu'il avait perdu ses parents, dès lorsqu'on lui avait annoncé qu'il ne les reverrait plus jamais, dès lors même cette nuit, cette terrible nuit où tout avait fini... Ou où tout avait commencé.

Dans une tentative d'espérer la rattraper ou la rejoindre, il fit un pas en avant mais se figea sur place. Sa gorge se resserra... Ses cheveux perdirent leur couleur bleue pour retrouver ce châtain qu'il prenait le plus souvent comme couleur passe-partout. Il avala sa salive, releva les yeux vers sa mère, sembla un moment la supplier du regard... Elle ne pouvait pas partir, elle allait rester. Il ne fallait pas y penser. Ce n'était pas son imagination. Elle était bien là... Il l'avait touchée, il l'avait serrée dans ses bras ! Sa mère se trouvait devant lui...Avec presque le même âge que lui, certes, mais... C'était bien elle. Il ne voulait pas qu'elle parte, qu'elle disparaisse, il voulait qu'elle reste là... Il faillit murmurer « Maman.. » mais sa gorge refusait de laisser sortir tous les mots que son cœur, ou son esprit, pensait.

… Presque le même âge que lui ? Serait-il possible que... Non... C'était quand même étrange. Elle ne semblait pas être beaucoup plus âgée que lui et … Normalement elle aurait dû paraître plus âgée, n'est-ce pas ? Remarque, peut-être faisait-elle agir son don de métamorphomagie là-dessus ? Il ne voyait que cela parce que... Non, c'était impossible sinon, elle ne pouvait pas... La seule autre explication serait qu'elle vienne directement du passé, de son passé... Cela expliquerait le fait qu'elle ait dit que la dernière fois qu'elle l'avait vu, il était tout petit... Le jeune homme secoua frénétiquement a tête en chassant ces pensées de son esprit. Ça y est, Teddy devenait fou, se dit-il. C'était... Impossible... Impossible...

Les mots qu'elle lui répondit semblèrent le blesser cruellement au niveau du cœur... Elle n'allait pas partir maintenant non, maintenant qu'il était là... Il sentit un poids lui oppresser la poitrine subitement et il se mordit les joues avec force pour s'empêcher de pleurer. « … Je m'en fiche, je m'en fiche de ça... Je m'en fiche de ce qui est bon ou pas bon ou de ce que je devrais faire ou pas faire ! » Il sentait ses mains moites et bien qu'il ait parlé d'une voix forte, ses mains ne pouvaient s'empêcher de trembler.

Il avait deux mois quand le Destin l'avait privé trop tôt de ses parents, il avait deux mois quand celui-ci les avaient séparés sans demander leur avis alors il s'en fichait complètement d'en souffrir ou non après, mais pour l'instant... Il ne ressentait pas plus forte envie que celle de défier ce destin qui s'était montré si cruel envers une famille qui n'avait jamais pu vivre ensembles. A cause d'une guerre... Une guerre qu'il maudissait de tout son être... « Pourquoi ? Pourquoi il nous a séparés ? » ajouta t-il d'une voix presque suppliante sans oser se rapprocher mais sans détacher ses yeux d'elle pour autant. Comme si ne serait-ce que baisser les yeux lui permettrait de disparaître de sa vue...

Soudainement, dans la détresse dans laquelle il se trouvait, elle s'était rapprochée, ressentant peut-être le besoin de le rassurer sur le fait qu'elle n'était pas une illusion. Il sentit sa main se poser sur son visage et il retint une larme de couler sur sa joue pâle. Elle n'était pas une illusion,ni un mirage... Il sentait la chaleur de sa paume sur sa joue. Elle était là, devant lui... Ou alors c'était encore le ciel qui aimait à appuyer là où cela faisait mal. Il aimait séparer des familles, il aimait voir les larmes couler sur les visages... A se demander s'il existait vraiment un Dieu. Teddy ne bougea pas. Comme pour l'empêcher de s'éloigner à nouveau, il voulut poser sa propre main sur la sienne qui était posée sur sa joue, mais il ne put faire un geste. Il l'écouta attentivement, les yeux brillants de larmes et l'estomac toujours tordu de douleur... Lorsqu'elle eut terminé, il répondit enfin...

« … Je veux vous aider... »

Il ferma les yeux pendant quelques secondes. Dire ces mots lui provoquait subitement une sorte de déchirure au fond de lui... Mais il avait toujours agi dans sa vie comme si ses parents le voyaient de là-haut ; il avait toujours agi d'une façon à ce qu'ils soient fiers de lui... Alors s'ils pouvaient les aider. Il était Auror, il pouvait les aider... Il ne devait pas penser à la sensation de déchirure au fond de lui qu'il sentait. Parce qu'il savait qu'en les aidant, c'était peut-être même une façon de faire en sorte qu'ils repartent plus rapidement vers chez eux... Vers leur monde, et lui... Il se retrouverait seul à nouveau... Mais il devait penser... Il devait penser que dans cette autre époque, il y avait un autre Teddy... Un autre Teddy qui avait besoin de sa mère et qui pour le moment était seul... Il ne voulait pas la voir partir à nouveau, il ne voulait pas les aider et faire en sorte qu'ils s'en aillent plus tôt que prévu... Mais il savait que c'était égoïste de le penser, de penser qu'il pouvait la garder ici... Lui, en tant que bébé, avait besoin de sa mère au moins... Il savait combien il avait souffert de l'absence de ses parents, il ne pouvait pas priver le petit Teddy de présence maternelle...

Et en quelques sortes, lui et le jeune Teddy, ne faisaient qu'une seule et même personne...

Non il ne pouvait pas être si égoïste... Il ne pouvait pas l'en priver, et l'un deux forcément devait se sacrifier pour l'autre... Il devait faire en sorte que lui étant petit connaisse sa mère en sachant combien il avait souffert de son absence dans sa propre enfance...

… D'un côté, l'aider – enfin, les aider – lui permettrait de passer le plus de temps possible avec elle... Avant qu'elle doive s'en aller.

Cela ne parvint cependant à faire diminuer son chagrin complètement.

« Est-ce que... Papa est en vie lui aussi ? »

Un fol espoir, il le savait, ais en voyant sa mère apparaître, il s'était attendu à voir apparaître son père derrière elle, tous les deux... C'était un fol espoir, et au fond de lui il connaissait la réponse, lais il voulait espérer ne serait-ce que deux secondes qu'il était lui aussi en vie...

« Si toi, tu es là.. Peut-être que... »

… Peut-être qu'il était lui aussi passé par une brèche temporel, mais n'avait pas atterri au même endroit que sa femme. Peut-être qu'il était là, quelque part, autour d'eux, dans le monde extérieur... On dirait bien qu'à vingt ans, il n'avait toujours pas accepté, au fond, la mort de ses parents... Ou alors voir aujourd'hui sa mère lui avait fait remonter tout cela du plus profond de lui, tout cet espoir qu'il avait conservé toute l'enfance... Son enfance où il s'attendait à voir apparaître ses parents d'un moment à l'autre devant lui, souriants, venant le prendre dans ses bras, lui promettant de ne plus jamais le quitter... Et pour le moment, il semblait presque implorer sa mère des yeux, comme si elle avait fait renaître en lui cet Espoir.

Tout cela n'avait pas le moindre sens, j'avais quitter mon monde il y a de sa quelques heures a présent et quand je l'avais fais, j'aurais jurée que mon fils était encore un bébé âgée de seulement quelques mois, mais voilà que là je me trouvais face a un adulte, qui me ressemblais autant qu'il ressemblais a son père et qui plus est me regardait comme si j'étais la huitième merveille du monde. Peut être que j'avais la même expression en le regardant d'ailleurs, j'aurais jamais imaginé voir mon fils adulte, du moins pas aussi vite... il se passe plusieurs étapes dans la maternité, il y a d'abord le passage ou on doute, celui ou on se dit qu'on va être une mère épouvantable mais au final on se dis qu'on a neuf mois pour se faire a l'idée, et puis après il y a le passage ou on se dis qu'on aimerais bien que l'enfant reste qu'un petit enfant innocent, et qu'il ne passe jamais le cap de l'adolescence, mais là encore on se dis qu'on a environ quatorze ans pour y penser... et après sa viens le cap ou on voudrais que le temps s'arrête que son enfant cesse de grandir et qu'on puisse le garder a jamais avec sois... mais ils nous reste encore quelques années pour y penser. Pour ma part on peut dire que j'avais sauter un maximum d'étapes là !! J'étais directement passé de l'étape ou on veut le garder bébé a celui ou il a déjà atteint l'âge de quitter la maison et de vivre sa vie. Ceci dit, tout cela n'était que temporaire, parce que dans le fond je savais pertinemment que j'allais devoir retourné dans mon monde, retrouver mon fils, celui qui n'a que quelques mois et qui se fascine a chaque fois qu'il modifie son physique grâce au dons que je lui avais transmis. Mais revoir ce fils là, ça voulait aussi dire abandonner celui là... certes il était grand et devait avoir moins besoin de moi mais a sa manière de me regarder, j'avais un doute... qu'étais-je devenue au juste dans ce monde ?? Qu'en était il de Nymphadora Tonks dans ce temps, je n'avais pas besoin d'être devin pour comprendre que je n'appartenait plus a ce monde, il suffisait d’interpréter le fait qu'il m'ait pris pour un fantôme... cependant depuis combien de temps n'avait il pas vue sa mère ?? Et est ce que j'avais été une bonne mère pour lui ?? J'avais tellement de question a lui posé, tellement de chose que j'aurais aimé lui dire que je me sentais frustré car au final je n'arrivais même pas a dire ce que j'avais sur le cœur. Je l'entendais me demandait de le laisser venir avec nous... il me prenait encore pour un fantôme, même après que je l'ai serrer dans mes bras, et j'étais troublé, trop pour réfléchir, raison pour laquelle j'avais pris mes distances pour pouvoir réfléchir un peu plus, pouvoir peser mes mots, lui dire ce que j'avais vraiment sur le cœur... mais tout ce bousculait dans ma tête, visiblement le coup que j'avais pris avait été plus fort que je ne l'aurais imaginée...

Il était triste et le voire dans cet état ça me déchirait le cœur, aucune mère n'aime voire son enfant triste, mais je devais lui expliquer quelques choses, je devais lui dire ce qui se passait, pourquoi j'étais là, et pourquoi nous ne devrions même pas nous parler en ce moment même, mais il ne semblait pas comprendre, en même temps je dois avouer que je m'étais un peu emmêlé les pinceaux dans mes explications et du coup je n'étais peut être pas très claire !! Il s'énervait, pourquoi il nous avait séparer... de qui parlait il ?? Quoi qu'il en soit sa répondait a une de mes questions et je baissais les yeux avec un léger sourire triste, en même temps je me serais douter que sa arriverait un jour ou l'autre... tout le monde doit partir un jour. Mais je ne relevais pas, je devais lui donner quelques explications, du coup je lui avais expliquer le coup de passage temporel, les mangemorts et nous... il semblait comprendre et voulait nous aider, je souriais, de manière heureuse cette fois, aucune doute il me ressemblait vraiment !! Je m'approchais alors de nouveau de lui en prenant une de ses main dans la mienne avant de dire :

« Tu es devenue Auror... tu n'as pas idée a quel point sa me rend fière !! » Je n'allais pas pleurer, je ne devais pas !! Je me contentais de baisser les yeux quelques instants avant de les relever, il parlait de son père, il voulait y croire et cette fois quand je relevais les yeux il y avait a nouveau cette lueur de tristesse dans mon regard. « Je suis désolée... » Je ne voyais pas comment lui expliquer au final je pensais qu'il comprendrais de cette manière, je n'avais pas envie de revivre la scène.. et je savais que sa lui ferrais du mal alors autant s'abstenir. Mais j'avais d'autre chose plus importante, il voulait m'aider, j'allais pas refuser, j'avais un milliers de questions a lui poser du coup sans lâcher sa main je me dirigeais ver les escaliers dans le hall, laissant la grande salle en ruine derrière nous, je m'asseyais sur une marche, avant de lui adresser un nouveau sourire et de dire : « Je sais que tu veux nous aider, et je sais que tu es a la hauteur, j'ai confiance en toi. Cependant il faut que tu comprenne une chose, je ne peux pas rester dans ce monde, une fois ma mission accomplis ici, je devrais rentrer dans mon temps, retrouver... te retrouver... c'est étrange, la dernière fois que je t'ai vue tu n'étais encore qu'un bébé... » J'avais du mal a assimilé mes paroles, je me laissais un peu submergé par mes émotions, mais je me reprenais bien vite pour poursuivre : « J'ignore comment est ce temps, j'ignore tout de ce qu'il s'y passe... l'ordre existe toujours ?? Visiblement les Mangemorts sont toujours présent j'ai put le constater ce soir... Il va falloir que tu m'explique quelques petites choses si tu veux bien... »

De ce petit regard qu'il avait quand il était enfant lorsqu'il implorait sa grand-mère ou encore son parrain de lui répondre que ses parents allaient revenir, qu'ils n'étaient pas vraiment partis pour de bon, c'était ainsi qu'il regardait sa mère à cet instant précis. Comme s'il était redevenu ce petit enfant, comme si elle illustrait un espoir enfin revenu miraculeusement à la vie. Il resta silencieux ensuite mais espéra une réponse positive à ses questions. Il ne savait pas quel était ce miracle, mais il ne voulait pas le laisser échapper. Et si les aider dans la mission pour laquelle elle était revenue pouvait lui faire passer du temps avec elle, alors il n'était pas prêt de lâcher ce temps. Mais s'il l'aidait... S'il l'aidait cela signifiait aussi qu'il devrait peut-être lui dire au revoir plus tôt que prévu ? C'était en quelques sorte l'aider à revenir dans son monde, et c'était donc devoir la quitter... Quelque chose au fond de lui se resserra. Mais il devait la quitter. Ce n'était plus vraiment lui qui avait besoin de sa mère... C'était l'enfant qui était en lui qui avait besoin d'elle et pour le moment... Mais qu'est-ce qu'il racontait ?! Mais bien sûr qu'il en avait besoin lui aussi!!! ... Mais pas autant que celui de deux mois qui l'attendait là-bas...

Pour le moment, quelque part dans le passé, il y avait un bébé d'à peine deux mois qui pleurait après ses parents tous deux disparus dans la bataille de Poudlard. Ce bébé avait besoin de sa mère, si c'était tout ce qui lui restait ? Ce bébé, qui était aussi lui, il avait même plus besoin d'elle. En quelques sortes, c'était... C'était son devoir de l'aider à pouvoir rentrer. Même s'il en aurait le cœur brisé de la revoir partir... Au moins l'aurait-il rencontrée, au moins l'aurait-il connue. N'était-ce pas cela qu'il avait toujours au final ? Connaître ses parents. Pourquoi donc ils avaient donc dus êtres séparés. Pourquoi donc n'avaient-ils pas pu vivre ensembles... ? Teddy se sentait à la fois déchiré entre deux à la fois heureux. Lorsqu'elle se rapprocha de nouveau de lui en lui prenant la main, elle souriait. Le jeune homme se souviendrait toujours de son sourire, même après qu'elle soit partie. Un souvenir impérissable. Et l'entendre lui dire en plus de cela qu'elle était fière de lui, il le gravait dans son esprit pour ne plus jamais l'oublier. A ses mots, un sourire étincelant se glissa sur ses lèvres. Mais lorsqu'elle releva les yeux pour continuer et lui confirma la m... De son père. Il ne pouvait pas prononcer ce mot. Il ne pouvait pas le prononcer, même en pensées.

« Ce, ce n'est pas possible... On m'a dit, on m'a dit que c'était... Un puissant sorcier... On m'a dit qu'il était fort... Il ne peut... Il ne peut pas être... Mort … Il ne peut pas... Etre partit... » ses lèvres tremblèrent sans qu'il s'en rende compte et de vraies larmes se remirent à couler de ses yeux. Mais au fond, il savait bien qu'elle disait la vérité. Sans opposer nulle résistance, il la suivit lorsqu'elle le conduisit hors de la Grande Salle jusque dans le hall. Il ne jeta même pas un regard derrière lui. Il avait totalement oublié le Chef Auror qui lui avait premièrement gueulé dessus parce qu'il n'arrivait pas assez vite. Mais il était Auror, comme elle l'avait dit et il devait se reprendre. Elle était fière de lui, elle l'avait dit ça aussi, alors il devait se contrôler. Il devait être fort... Alors qu'elle se laissait asseoir sur l'une des premières marches du grand escalier du hall, il s'assit lui aussi à côté d'elle et l'écouta, le regard sombre et plongé en face de lui, et comme observant le vide. « Je sais... Je comprends. Teddy, enfin le petit, a plus besoin de toi... » Qu'est-ce que c'était bizarre de s'entendre parler de soi-même. « … Je sais ce que c'est pour l'avoir vécu, je ne veux pas le priver de toi... » Mais ce n'était pas le moment de continuer sur ce sujet qui avait tendance – et jusqu'à ce qu'elle reparte – à lui faire venir les larmes aux yeux. Autant qu'il profite pour le moment de l'avoir un moment ici, avec lui... Soupirant légèrement, il reprit: « L'Ordre existe toujours oui... J'en fais partie. Et malheureusement, les mangemorts eux aussi... Voldemort aussi, bien qu'affaibli... Il est toujours là... »

[ HJ : Je viens de relire le contexte... Mais si la bataille de 98 n'a jamais eu lieu, pourquoi ses parents sont morts en fait ? o_O .... I want THEM ALIIIIIIIIIIIIIIIIVE ♥♥♥♥ !!!!! ]