Savoir et être [with Yaë - Suite du bal] {HOT} Terminé.

Je vais t'attendre au coin d'la rue. À l'heure où les lumières s'éteignent. Quand tu auras trop dansé, trop bu. À l'heure où ne restera plus. Que mon bras pour poser ta peine. On partira ensemble une fois de plus. Tu m'embrasseras comme je déteste. Avec cette tendresse que tu mets si bien. Entre toi et moi. Bien sûr que le temps a passé. Que notre histoire est terminée. Peut-être, mais peut-être pas pour moi.

SUITE DIRECTE DU BAL

Certes, il avait trop bu. L'alcool circulait en trop grande quantité dans ses veines. Il avait avalé les liquides à une trop grande vitesse, l'adrénaline avait suivi et la tête lui tournait. Et maintenant, il était non seulement couvert de sang mais en plus il était épuisé et il avait chaud. Les mains tremblantes, il défit le premier bouton de sa chemise. Il fixait le bout de verre transparent dans les yeux. Quelque part, il était content d'être là, à cette place exacte, avec lui. Il se souviendrait sans doute un bon moment de son bal d'Halloween mais pas pour les raisons qu'il aurait voulu.

Quelque part, il jouait son égoïste à rester là, à le retenir alors qu’il avait sans doute mieux à faire, de ne pas chercher à savoir comment allait les autres, savoir qui allait bien ou pas. Il passait une main sur son visage qu’il savait affreux. Quelques jours de vacances lui feraient surement le plus grand bien. Il frissonna violement. Le jet de boisson de Zack avait du coup séché rapidement. Son cœur refusait de s’arrêter de battre si vite. Comme s’il était encore là bas. Il aurait du mal à retourner dans la Grande Salle prochainement.

Il ferma les yeux une seconde et souffla deux ou trois fois.

« Ca va c’est bon … J’ai rien. Je suis juste … »

Sous le choc, oui voilà, c’était sans doute ça.

Son sourire avait quelque chose de … Ce n’était vraiment pas le moment de penser à ça. Une Grande Salle entière avait subi l’apocalypse et lui il songeait à … Non, en fait non, il ne pensait pas du tout puisqu’il en était à peine capable. Il s’accrocha à la manche de l’autre comme s’il allait lui aussi le lâcher, partir, s’en aller, bref, il s’accrocha à lui.

« Luka est ma meilleure amie. C’est quelqu’un de bien. Elle dit et fait pas mal de conneries mais elle est … toujours vraie. »

Cela ne voulait absolument rien dire et il n’en avait absolument rien à foutre.

« Et elle a aucune envie de coucher avec Rusard ou son cadavre. Elle ne s’intéresse pas aux hommes. »

Il était bien là. Les bras de l’autre étaient chauds. Il respira et se cala contre son torse puissant. Ils avaient arrêtés de marcher, ils étaient loin de la Grande Salle, ils n’allaient pas du tout en direction de l’infirmerie mais rien de tout ça n’avait vraiment d’importance. L’alcool reprenait donc ses droits, même après avoir fait connerie sur connerie pendant l’espace d’une heure ? Sans doute.

« Moi par contre, je coucherai bien avec toi. Tu es encore plus beau en défenseur de l’humanité qu’en professeur. Déjà à l’époque je t’aimais bien mais maintenant … C’est encore mieux. »

Il délirait complètement. Un boulon avait du sauter dans sa cervelle et maintenant, plus rien ne fonctionnait de façon correcte. Ca commençait toujours comme ça.

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Il était là... dans mes bras, il était l'un des seul à ne pas me fuir. L'un des seul à me suivre - comme mon ombre - comme un... chien ? non pas du tout. J'appréciais sa compagnie, il avait toujours été gentil avec moi et ne foutais pas le bordel à mes cours. C'était assez étrange sachant que tous les autres professeurs se plaignaient de son comportement. J'étais plusieurs fois revenu à Poudlard pour revoir un peu mes anciens élèves et dès que je mettais un pied dans l'école, je le voyais surgir de derrière un buisson et ne plus me lacher jusqu'à ce que je parte. Je pensais vraiment qu'il n'était pas tout à fait bien au départ, qu'il avait besoin d'être aidé, rassuré, apprécié peut être. Mais il me poursuivait pour d'autre raison, je l'ai compris il y a quelques temps. Et j'en suis très flatté. A l'époque j'étais professeur, je ne pouvais donc pas faire grand chose, je n'avais pas le droit d'entammer une relation avec un de mes élèves. Pourtant l'écart d'âge n'est pas si grand que ça.
Jen ne semblait pas arriver à se remettre de son état. Il me disait un peu n'importe quoi, des trucs sans queue ni tête mais il était mignon comme ça...
Il se serrait contre moi et je dois avouer que j'aimais ça. Je n'avais plus eu de contact humain depuis quelques moi et cela me manquait beaucoup.

Et pui le revoilà qui partait dans ses délires, me disant qu'il m'aimait et qu'il... quoi ??? il veut coucher avec moi ?? Bon c'était une idée qui me plaisait bien après tout il était mignon. Ce qui m'embêtait un peu plus c'était le fait que nous étion en plein dans un couloir. Pourquoi aurais-je dû être choqué par sa proposition ? Je le savais déjà depuis longtemps qu'il voulait me mettre dans son lit. C'est un garçon à qui il est difficile de dire non, tout simplement parce qu'il a ce regard de chien battu. Un regard totalement différent d'Ethan ou d'Elliott qui m'inspire plus le désir, mais un regard auquel je ne pourvais pas résister.
Je n'avais qu'une envie c'était de le protéger, le rassurer... le réchauffer et le prendre dans mes bras, mais ça, c'était déjà fait.

- Tu veux coucher avec moi ? Tu sais... je ne t'aurais pas dit non, mais je suis ton ancien professeur. Et puis tu es quand même plus jeune que moi. Et puis... tu sais... je suis un coureur de jupons... et surtout de caleçon. Je ne sais pas si...

Son regard était tellement triste... je ne voulais pas lui faire de la peine. J'essayais moi-même de me maitriser car j'aurais déjà pu lui sauter dessus dès qu'il m'avait déclaré son amour. Mais je n'en ai rien fait... seulement ce regard... Je le redressais légèrement contre moi en approchant ma tête de la sienne.

- Tsss ! T'es chiant...

Et je l'embrassais tendrement, frissonant au contact de ses lèvres. Mais j'étais en train de faire quoi là ? Jen n'était pas le seul à avoir un coup dans le nez visiblement.

Je vais t'attendre au coin d'la rue. À l'heure où les lumières s'éteignent. Quand tu auras trop dansé, trop bu. À l'heure où ne restera plus. Que mon bras pour poser ta peine. On partira ensemble une fois de plus. Tu m'embrasseras comme je déteste. Avec cette tendresse que tu mets si bien. Entre toi et moi. Bien sûr que le temps a passé. Que notre histoire est terminée. Peut-être, mais peut-être pas pour moi.

Enfin. Depuis le temps qu'il attendait ça.

Il savait très bien qu'il ne devrait pas être en train de faire ça, il savait l'écart d'âge, il savait très bien qui était celui d'en face, il savait très bien qu'ils avaient été professeur et élève, il savait très bien qu'il n'était qu'un enfoiré, un libertin, quelqu'un qui ne s'accrochait jamais, il savait qu'il ne devrait pas, qu'il ne devait pas, il savait que ce n'était pas quelqu'un avec qui il aurait du faire ça, mais c'était plus fort que lui.

Il ferma les yeux. Il était bourré, alors ce n'était pas grave. Il se rappelerait de tout ça demain. Demain il prendrait conscience que tout ça était mal, qu'ils n'étaient pas conscients de ce qu'ils faisaient, que sur le moment ils ... Merde.

OH ! Il était en train de se faire embrasser par son fantasme ambulant et tout ce qu'il trouvait à faire, c'était réfléchir à son réveil du lendemain ? Sérieusement, il avait un problème. Et encore un truc mis sur le dos de l'alcool. Il devait vraiment arrêter de boire d'ici demain ou après demain, ou après le bal de Noël. Bref, il allait devoir arrêter de boire.

Il avait des yeux marrons captivants. D'habitude, Jen préférait les bruns aux yeux clairs, alors qu'est ce qu'il foutait dans ce couloir avec un blond aux yeux foncés hein ? Question purement rhétorique, merci de ne pas répondre. Il avait réussi, c'était le principal. Non, il n'avait pas réfléchi tout ça à l'avance, bien sur que non, sinon il porterait une cravate bleue&bronze tellement son niveau d'intelligence était haut. Non, Jen ne prévoyait rien, il improvisait au fur et à mesure qu'il vivait. C'était facile.

Il glissa une main dans les dits cheveux blonds en répondant à son baiser. Une fois. Juste une fois. Ca ne pouvait pas etre mauvais si c'était si bon. Il aimait déjà ça. Il n'y avait donc aucune raison que ça s'arrête. Il ne voulait pas que ça s'arrête. Presque à bout de souffle, il s'écarta de trois centimètres.

"Je m'en fous. Juste pour cette fois. S'il te plait."

Dix mots. C'était plutôt bien résumé.

Il combla les trois centimètres et l'embrassa encore. Encore. Parce que c'était juste pour cette fois. Il en avait le droit.

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Je ne devais pas faire ça et pourtant... il n'y avait plus rien, plus personne capable de m'arrêter à ce stade. C'était comme si une force invisible me procurer le besoin d'être avec lui. Comme si j'étais soudain atteint d'empathie et que je confondais les sentiments de Jen avec les miens. Je ne savais plus trop ce que je voulais, ou plutôt je n'étais pas certain de vouloir ce que j'étais en train de faire.
Mais qu'importe, le moment n'était pas à la réflexion, je n'avais qu'une seule envie, qu'un seul désir... lui !
C'était la première fois que je tentais quelque chose avec quelqu'un de plus jeune, j'aurais pourtant dû me sentir mal à l'aise. Mais poussé par un amour naissant, je n'arrivais plus à réfréner mes envies.

Cela ne semblait en rien perturber Jen qui n'attendait visiblement que ça. Je pense qu'il aurait aimait faire lui même le premier pas, mais dans un sens c'est lui qui l'a fait. Il a dit qu'il voulait coucher avec moi, je ne résiste pas à ces mots je ne sais d'ailleurs pas pourquoi mais lorsqu'un homme me dit cette phrase je lui saute dessus. Je ne suis pas fidèle... je suis un chien, oui un chien ! Un chien invisible au cœur, un chien subtile et fouineur. Un chien qui a conquis ses ex uniquement avec son sexe... je m'égare je crois.
J'aurais aimé me faire tout petit... prendre ma forme animal pour cacher ma honte. Je n'étais qu'une pute au masculin, une catin qui ne demande pas un centime si ce n'est de se sentir bien, aimé et protéger. Pourtant aujourd'hui, c'était moi le protecteur, mais j'étais toujours soumis au pieu logé dans mon pantalon...

Je l'ai embrassé et il a resserré l'étreinte qui nous unissait, je sentais sa main dans mes cheveux ce qui me fit frissonner l'espace d'une seconde. Et il me suppliait... juste pour cette fois. Je n'avais pas le droit de lui dire oui... je n'avais pas le droit de l'embrasser ou de le toucher comme je le faisais alors. Je n'avais aucun droit, et pourtant... je transgressais la règle. Moi qui avait toujours respecté le règlement de l'école, il avait suffit d'une phrase pour réduire à néant ce que je croyais avoir acquis.
Juste pour cette fois... s'il te plait.

- D'accord, aujourd'hui je suis tout à toi.

Et voila le minable que j'étais n'a pas pu garder sa langue dans sa poche... peut on dire qu'il n'a pas su garder son sexe dans sa bouche ? Heu on va peut être éviter.

- Et peut être que d'autres journées suivront.

Je m'arrête jamais, quand je dis une connerie faut que j'aille jusqu'au bout visiblement. Faut croire que je n'ai rien compris à la vie. Ni à l'amour sans doute. Il m'embrassait à nouveau, je le laissais faire. Je m'éloignais de lui quelques secondes, ouvrant mon manteau pour qu'il puisse se glisser à l'intérieur. Tout contre moi, ses bras enlaçaient ma taille. Je refermais le manteau sur son dos, le plaquant contre l'un des murs. Je n'avais plus honte, personne ne parcourait jamais ce couloir et avec la catastrophe d'aujourd'hui, tout le monde serait dans l'autre aile du château. Mon esprit se vidait pendant que ma main gauche se glissait lentement sous ses vêtements, parcourant le long de son dos avec une tendresse que je ne me connaissais pas. Ma main droite qui s'était posée sur sa nuque, rapprochait sa tête de la mienne. J'accompagnais sa bouche jusqu'à la mienne et nos lèvres s'entremêlèrent à nouveau prises d'une passion débordante.

Je vais t'attendre au coin d'la rue. À l'heure où les lumières s'éteignent. Quand tu auras trop dansé, trop bu. À l'heure où ne restera plus. Que mon bras pour poser ta peine. On partira ensemble une fois de plus. Tu m'embrasseras comme je déteste. Avec cette tendresse que tu mets si bien. Entre toi et moi. Bien sûr que le temps a passé. Que notre histoire est terminée. Peut-être, mais peut-être pas pour moi.

Etait-ce vraiment si mal de désirer quelqu'un ? Ca n'allait pas plus loin. Ca n'irait jamais plus loin qu'un simple désir de le posséder au moins un peu. Juste quelques temps. Juste un moment, juste le temps de l'avoir pour lui. Une fois, rien qu'une fois. Cela ne pouvait pas être si mal que ça. Et si vraiment ça l'était ... Eh bien tant pis, il se ferait renvoyé, il se ferait renvoyé et pendre sur la grande place. Il était prêt à courir le risque. Et même il s'en foutait pas mal. Il préférait agir mal et après être puni. Quoi qu'en fait, il n'y avait aucune raison qu'ils se fassent prendre, tout le monde était ailleurs et occupé à ses charmantes petites affaires.

Le mur contre son dos était froid. Mais c'était un détail. Il glissa sa langue à la recherche de sa jumelle et franchement, c'était une sensation merveilleuse. C'était vraiment trop bon pour que ce soit mal. De toute façon, ils étaient trop bien parti maintenant. Il se sentait bien, là, juste là, coincé entre le mur de pierre et le corps chaud de son ... de son quoi d'ailleurs, de son professeur ? Non. De son amant ? Même pas. Oh et puis merde.

Il tira sur les cheveux blonds en sentant la main de l'autre dans son dos. Il mordilla sa lèvre inférieure. Et maintenant, qui avait le contrôle hein ? Comme il allait se détester quand il y repenserait. Il détestait ne pas agir dans ses relations. Il maitrisait toujours tout. Sauf maintenant évidemment. Mais c'était trop délicieux pour qu'il s'en passe.

En l'embrassant, il serra sa taille et rouvrit les yeux quelques secondes. Il savait très bien qu'il n'y aurait certainement pas deux fois cette chance. Malgré les mots que l'autre pouvait lui dire. Il n'aurait droit qu'à ça et après ce serait terminé. Il en avait conscience. Tout ceci resterait un beau rêve. Décidément il allait s'en souvenir longtemps de sa soirée d'Haloween. Et cette chaleur qui ne cessait de monter. Il faisait toujours trop chaud dans ce château, franchement. Il referma les yeux et arrêta totalement de faire fonctionner ses neurones.

Il mordilla son oreille.

"Tu parles trop."

Il aurait évidemment préféré un lit confortable et un moment plus ... adéquate mais c'était déjà pas mal.

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Je n'étais plus capable de penser, j'étais incapable de dire non à ce genre de proposition, la vie ne m'avait donné qu'une seule faiblesse. Malheureusement pour ça finissait toujours pareil. J'aurais voulu pouvoir dire à Jen que tout ça nous mènerait loin, mais je n'en était pas capable. La vérité c'est que je ne savais pas ce qui allait se passer par la suite. Peut être lui rendrais-je encore visite dans sa chambre de temps en temps, cherchant un peu de réconfort et lui en donnant également... La vie était injuste, cette maladie me bouffait en quelque sorte et je devais ça à ma mère sans doute.

Non content de m'être fait la moitié des profs de Poudlard, voila que je m'attaquais aux élèves. Ouais j'avais un sérieux souci quelque part, mais ce moment de réflexion intense viendrait plus tard. Je reportais mon attention sur les baisers envoûtants de Jen. Sa langue se mêlait à la mienne, forçant la barrière de mes lèvres à céder, ce qu'elle fit sans hésitation. Ma main droite s'échappait de son dos pour venir caresser son torse et le plaquer un peu plus contre le mur, alors que la gauche prenait la place de la première.
Je soutenais ses baisers, les rendant plus intense encore. Ses doigts s'agrippaient à mes cheveux, me faisant baisser la tête pour atteindre ses lèvres. Il mordilla mon oreille, ce qui me fit lâcher un petit gémissement de plaisir. Il connaissait mes faiblesses visiblement, il savait ou frapper pour m'arracher des mots d'extase. Il m'a dit que je parlais trop... oui peut être, je me posais encore trop de question. Je faisais le vide de mon esprit, ne me donnant plus qu'à lui. Les choses commençaient à peine...

La chaleur émanait de nos deux corps qui se désiraient l'un l'autre. Le château n'avait plus besoin d'être chauffé avec ce que nous dégagions. Jamais personne ne saurait ce qui était en train de se passer ici... bien que....
J'attrapais Jen par les épaules, le retournant et le plaquant face au mur. Je mordillais son oreille, plaquant mon torse contre son dos. Mes mains sous son T-shirt glissaient sur son corps alors que ma bouche rencontrait son cou, sa nuque et sa joue. Mes mains remontaient petit à petit, entrainant le haut avec. Je lui enlevais ce bout de tissus qui entravait ma vu sur son corps nu.
Je le retournais à nouveau face à moi. J'étais à genoux et déposais des baisers sur son ventre, ses flancs, son torse... je remontais au fur et à mesure. Léchant son corps pour revenir une nouvelle fois à son cou. Ses bras se croisaient sur ma nuque alors que j'attrapais ses jambes, les remontant jusqu'à ma taille.

Il avait raison, il n'y avait plus besoin de parler, tout avait été dit. Je le portais à nouveau contre moi, ses mains s'accrochaient a ma nuque et les baisers pleuvaient. Je crois que nous venions d'enfreindre une dizaine de règle de l'école et au moins tout autant de lois du ministère. Je sentais mon manteau glisser sur mes épaule et je soupçonnais Jen d'y être pour quelque chose.
Imaginez la scène si un mangemort se pointait ici... là maintenant et nous voyait... moi en caleçon, lui en pantalon, lui plaquait contre un mur, moi lui léchant le cou, lui gémissant, moi le portant... nos corps si proche l'un de l'autre... je ne sais pas. Pourquoi je pense à ça moi d'abord ?

Je vais t'attendre au coin d'la rue. À l'heure où les lumières s'éteignent. Quand tu auras trop dansé, trop bu. À l'heure où ne restera plus. Que mon bras pour poser ta peine. On partira ensemble une fois de plus. Tu m'embrasseras comme je déteste. Avec cette tendresse que tu mets si bien. Entre toi et moi. Bien sûr que le temps a passé. Que notre histoire est terminée. Peut-être, mais peut-être pas pour moi.

Le tee shirt noir qui collait à la peau, plus jamais. Trop facile à enlever. La prochaine fois, il obterait pour la chemise hors de prix.

Non mais il faisait ça tout les soirs depuis vingt ans ou quoi ? (Question purement intèrieure à l'esprit de Jen, une réponse n'est pas attendue.) Et en plus la réponse ne lui plairait surement pas. Il préférait se laisser aller entre les bras de l'autre homme. C'était trop délicieux pour qu'il tente seulement de reprendre un semblant de contrôle. D'ordinaire, il détestait cette sensation d'être dépendant à cette chaleur qui peu à peu, se frayait un chemin dans chaque milimètre cube de son organisme. Il préférait toujours agir. Mais cette fois, c'était trop bon de subir pour qu'il tente seulement d'y résister. Résister signifiait devoir repousser les mains de Yaë sur son corps et pour rien au monde il ne le voulait.

Il avait du mal à faire rentrer l'air dans son corps. Sa bouche était soit occupée soit trop bouleversé pour accomplir cette action. Ils allaient trop vite ou plutôt l'autre allait trop vite. Il avait clos les paupières dès l'instant où le blond l'avait retourné contre le mur. Ses joues étaient en feu et donc problablement visiblement rouge. Il gémissait, susurait et murmurait longuement des "Yaë ... Yaë ..." comme s'il ne savait plus qu'articuler ce nom. Son univers se rédusait petit à petit. Plaqué contre le mur comme il était, ses mouvements étaient totalement réduis. Il frisonna violemment en se retrouvant torse nu contre la paroi mais les lèvres de l'autre étaient si chaudes que cela ne dura pas. Il soupira. Si l'air avait du mal à rentrer, en sortir était facile. Il se disait plus ou moins que quelqu'un allait finir par les entendre et qu'ils allaient se faire prendre mais il ne parvenait pas à penser correctement. Il aurait des marques sur le corps pendant un moment.

Lorsqu'il l'embrassa de nouveau, il déconnecta ses neurones pour se concentrer seulement sur le plaisir que cela pouvait procurer. Il s'était empêché de graver dans sa mémoire le délicieux son de délice qui était sorti de la bouche de Yaëzell et avait bien envie de l'entendre de nouveau. Il l'observa une fraction de seconde et posa une main sur son torse. Il était musclé et son coeur battait fort. Il se colla de nouveau à lui pour l'embrasser sans lui laisser la possibilité de respirer. Il enroula ses jambes autour de sa taille. Il était ... Non, il n'était pas conscient qu'ils allaient bientôt commettre un pas de plus vers le point de non retour mais au pire, était-ce vraiment soucieux de ça ? Il l'avait bien cherché. Il n'attendait que ça depuis un moment de toute façon. Tant de temps à attendre qu'il le regarde, tant de temps à espérer qu'un jour ce serait son tour, même si cela ne signifiait rien, même s'il n'était qu'un parmi tant d'autre, même si demain il ne s'en souviendrait même plus.

Placé comme il l'était, la suite des opérations risquait d'être difficile. Leurs vetêments, jugés totalement inutiles, trainaient à terre. Le manteau qui les dissimulaient (?) finit par les rejoindre. Chuchotant encore une fois le prénom de l'être désiré juste à coté de son oreille, la main gauche de Jen tira sur une mèche de cheveux pour qu'il l'embrasse encore. Encore, encore, toujours. Son autre main déviait dangeureusement vers le bas du ventre de l'autre. Elle effectua un brusque tour pour se placer vers le bas de son dos. Il tendit les doigts et put toucher le dernier bout de tissu présent. Il le poussa, mais ses bras étaient trop courts. Il gémit dans la bouche de son ancien professeur.

Quitte à vouloir faire la plus grosse bêtise qu'il n'ait jamais faite, autant qu'il le fasse à fond. De toute façon, il ne faisait jamais les choses à moitié. Il lécha la base de son cou en caressant la peau matte. Et cette chaleur, toujours là, de plus en plus forte, l'empêchant d'y voir clair ... Il n'aurait peut être pas du lui proposer ça ce soir. L'instant n'avait rien de parfait ou de magique comme il l'avait pensé. Ils étaient dans la méfiance et leurs gestes étaient trop précipités pour être romantique. Tant pis. Il se débrouillerait pour avoir une prochaine fois. Il avait réussi une fois, il l'aurait peut être une deuxième et ce n'était pas le moment d'y penser.

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Il y avait quand même une grande différence d'âge entre nous, je n'aurais pas pensé faire ça avec un garçon de 15 ans. Je me voyais déjà comme un prêtre pédophile en manque de cierges... Il était claire qu'il était à fond sur moi, il avait sans aucun doute un peu trop bu et il n'était pas le seul dans ce cas. Je n'arrivais même plus à reprendre mes esprits, pour moi le sexe était une drogue, mais pas n'importe la quelle... c'était comme un puissant enchantement, sortilège magique au même titre que l'impero.
J'étais aussi très troublé par la découverte que je venais de faire ce soir... apprendre que le beau Elliott était un mangemort m'avait quelque peu secouer. Cela expliquait aussi pourquoi il avait voulu se débarrasser de moi. Peut être ne voulait-il pas que je sois blessé à cause de lui. Il ne voulait sans doute pas me mettre en danger d'autant plus qu'étant auror, il pouvait craindre que je m'en prenne à lui. Mais jamais je ne ferais une telle chose, jamais.

Les problèmes que j'avais avec Ethan n'arrangeaient pas non plus la situation, je lui avais clairement fait comprendre que même si nous vivions ensemble sous le même toit, j'en avais plus qu'assez de nos disputes de couple. Qui n'en était pas vraiment un d'ailleurs, il couchait un peu partout et je faisais de même. Il était un vampire et moi sa source de nourriture, je me livrais à cette exercice de pompage de sang avec joie, mais il n'a jamais voulu me transformer, ni faire de moi son calice. Il avait sans doute raison dans le fond, s'encombrer d'un malade mental n'était pas forcément la bonne solution. S'était aussi ce qu'avait dû se dire Elliott le soir où nous avons... enfin.

Sa présence me manque, je ne suis pas fait pour Jen, un jour il trouvera quelqu'un de son âge avec qui conclure le pacte de "l'amour" comme on dit. En attendant je peux juste le consoler de la meilleur façon que je peux. Nous étions complètement nu, si quelqu'un nous surprenait maintenant.... Je posais son corps sur le banc qui trainait au milieu du couloir et je posais mon ventre contre le sien. Je le recouvrait complètement, mes mains remontaient sur ses bras et les maintenaient au dessus de sa tête alors que ma langue s'occupait de son cou.
Je sentais son corps se tordre, sa respiration , ses battements de cœur.
Ses petits yaë yaë me faisaient sourire, il était mignon, dommage qu'il n'ait pas mon âge j'aurais sans doute pu aller plus loin.

Tous les mouvements que j'exécutais me faisaient légèrement souffrir en raison des quelques blessures que j'avais gagné en combattant face aux mangeurs de cadavres... tout était si rapide, nous ne pouvions pas prendre le risque que quelqu'un nous trouve alors il fallait se dépêcher. Et tant pis, s'il n'était pas satisfait de cela, nous n'avions pas d'autres options.

- Je te trouve plutôt expérimenté malgré ton jeune âge. Tu caches bien ton jeu...

Je chuchotais des humm Jen à son oreille simplement pour l'exciter, même si je n'avais pas besoin de ça pour arriver à mes fins, je trouvais ça particulièrement amusant.

Je vais t'attendre au coin d'la rue. À l'heure où les lumières s'éteignent. Quand tu auras trop dansé, trop bu. À l'heure où ne restera plus. Que mon bras pour poser ta peine. On partira ensemble une fois de plus. Tu m'embrasseras comme je déteste. Avec cette tendresse que tu mets si bien. Entre toi et moi. Bien sûr que le temps a passé. Que notre histoire est terminée. Peut-être, mais peut-être pas pour moi.

Surement que cette histoire serait sans lendemain, surement qu'après ça ils se diraient au revoir ou peut être même adieu, surement que cela ne rimait à rien. Il aurait eu un semblant de projection dans l'avenir, il l'aurait repoussé par peur d'avoir trop mal pour pouvoir s'en remettre. Il lui avait dit que rien de tout cela n'était sérieux, que rien n'était bien, qu'ils devraient arrêter maintenant, remettre leurs fringues et se quitter. Mais il ne pouvait pas faire ça. Pas maintenant. D'accord, il n'était pas dans son état normal, d'accord il avait trop bu et trop rapidement, d'accord il avait failli se faire tuer comme la plupart des élèves de Poudlard ce soir. Mais il savait très bien qu'il se donnait de fausses excuses. Même sobre, il aurait fait exactement pareil. Il aurait sauté sur l'occasion unique.

Ses battements de coeur étaient trop rapide. Il en frolait l'embolie cardiaque et il détestait ça. Il avait du mal à respirer. Il haletait en entendre Yaë murmurer son prénom à son oreille n'arrangeait rien. Il avait envie de lui. Un désir tellement puissant qu'il ne le contrôlait plus. Au départ pourtant, il aurait voulu lui montrer qu'il le désirait. Pourtant c'était l'inverse qui se produisait. Allongé sous lui, totalement dominé, il ne pouvait plus rien faire. Et pourtant il alignait les pensées rapidement, tentant de fixer dans sa tête le merveilleux moment qu'il était en train de vivre.

Pourtant cela n'aurait jamais du se passer comme ça ! Il s'en voudrait un moment d'avoir été si direct. Il aurait du le séduire doucement, se pousser dans ses bras, mais lentement, avec patience. Il aurait d'abord du l'embrasser, un peu comme une fille qui séduit son futur petit ami pour la première fois. Même s'il faisait tout pour l'oublier, il y avait une différence d'âge importante. Cela ne faisait pas sérieux de l'attirer à lui de cette façon et cela réduisait encore plus ses chances d'avoir un futur avec lui. Il ferma les yeux et rejeta sa tête en arrière en sentant sa langue sur son cou. Il soupira et se mordit la lèvre. Il ne devait pas faire autant de bruit. S'ils se faisaient surprendre, ce serait de sa faute. Mais les sons sortaient de sa gorge et il ne parvenait pas à les retenir. D'ailleurs il n'arrivait plus à rien. Les doigts touchant son corps semblaient dicter ses sensations.

Il n'avait jamais eu honte de son corps. Trop maigre, surement, trop fragile, trop pâle, trop ressemblant à celui d'une fille et trop de fois touché par des personnes différentes. Encore une à ajouter à la liste, murmura une voix dans sa tête. Il rouvrit les paupières, se força à respirer et observa le torse de Yaë se frotter au sien. Il gémit de nouveau et souleva sa tête du banc pour l'embrasser, le stoppant dans ses léchouilles claviculaires. Yaë ne ressentait rien pour lui. Il n'était sans doute qu'un numéro parmi tant d'autre. Rien qu'un coup d'un soir. Non, il y penserait plus tard, il pleurerait plus tard. Pas maintenant. Le banc était inconfortable. Il relacha sa bouche et se cambra légèrement pour embrasser son cou à son tour. Il ne voulait surtout pas être le seul à ressentir cette chaleur.

Oui, il avait de l'expérience, il en avait même trop pour son âge. Quel âge avait-il lors de sa première fois ? Quatorze ans ? Treize ? Mais pourquoi n'était-il pas déjà un adulte hein ? Un adulte capable de faire plus de choses, qu'on prenait au sérieux. Qui était-il du haut de ses quinze ans ? Juste un môme guidé par ses pulsions sexuelles. Yaë s'amusait à le faire languir. Il bougea ses hanches pour les coller aux siennes. Il ne voulait pas attendre. Quitte à être rapide, autant l'être trop et tant pis pour la douleur mental que cela pourrait provoquer par la suite.

"Tu crois vraiment que c'est le moment ?"

Non, ce n'était pas le moment de penser aux autres personnes avec qui il avait bien pu faire ça. Il avait déjà eu du mal à prononcer ces mots, de là à en dire d'autre, franchement. Ils n'allaient pas pouvoir avoir une conversation maintenant. Il mordilla son lobe d'oreille peut être de façon un peu plus prononcé que la fois d'avant.

"Prends moi ... Tu parleras après ..."

C'était du délire, il le suppliait carrément ? Peut être ressentait-il un peu plus que du désir préssé en fin de compte. Mais merde, il devait s'arrêter de penser. Il l'embrassa encore, presque qu'avec la langue. Son corps brulait.

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C'était inutile de se dire quoi que se soit, nos corps parlaient d'eux mêmes et même si l'harmonie n'y était pas, si la tendresse laissait place à une espèce de brutalité rapide, nous étions là, tous les deux. Et l'acte que nous effectuions alors ne pouvait prendre fin aussi prématurément. Avec moi, Jen n'aurait sans doute pas une seconde chance, il me désirait tellement que ça en devenait excitant et la chaleur augmentait encore entre nous. Mes pensées s'égaraient, je comparais mentalement les corps d'Elliott et du jeune homme frêle que je tenais entre mes doigts. Il était plus mince, mais il n'avait rien de déplaisant non plus, bien au contraire. Il avait dû en mettre quelques uns dans son lit, je n'étais pas le premier et certainement pas le dernier.
J'étais peut être le plus vieux avec qui il avait osé coucher, mais l'âge ne voulait pas dire grand chose. Seul le fait de coucher avec un mineur pouvait causer problème et ohhh comme par hasard c'était mon cas...

Il se plaisait à me donner des ordres, enfin... ça ressemblait plutôt à des plaintes, il me suppliait d'aller plus loin, encore plus loin. Il n'avait pas besoin de ça, j'allais y venir d'un instant à l'autre. Nous étions aux portes du plaisir mais il manquait quelque chose... ce n'était pas la bonne personne pour moi. Seulement j'étais celui que Lui désirait et entre excitation sexe et alcool, je me foutais un peu de tout ça sur le moment.
Nous étions deux, seulement deux... tous les deux, sans personne dans ce couloir sombre où ses gémissements résonnent. Les ombres que créait la lumière des torches dansaient au gré des mouvements de flammes.
Ma position ne m'était pas confortable, totalement nu sur son corps qui se courbait pour que j'entre, mais ça ne serait pas si facile. Je n'allais pas le laisser faire ce qu'il voulait. Je le soulevais à nouveau, le portant contre moi tout en l'embrassant, puis je pris sa place. Allongé sur le dos, je sentais son poids léger s'étendre sur mon corps et venir m'embrasser.

Mes mains parcouraient son torse et se posèrent contre sa taille. S'il voulait faire quoi que ce soit avec moi, c'était à lui de prendre l'initiative. Je n'avais jamais rien dirigé au niveau du sexe et ça n'allait certainement pas commencer aujourd'hui.
Je souriais en plongeant mon regard dans le sien, ses joues étaient toutes rouges et la sueur perlait sur son front. Il était assis sur moi et se penchait de temps en temps pour trouver mes lèvres. Mes mains descendaient sur ses fesses et les accompagnaient dans les va et viens incessant qu'il me faisait subir. Ok je n'étais pas très courageux... oui si on nous trouvait ainsi je pourrais faire semblant d'être évanouit ou mieux encore... drogué ! Cela pourrait m'éviter les geôles d'Azkaban.

Un homme dit un jour qu'avoir peur de la peur elle même était une preuve de courage et de grande sagesse... Aujourd'hui je peux vous dire qu'il avait tort ! Moi j'avais peur de McGo... et Dieu sait que la peur elle même tremblerait face au courroux de la vieille écossaise fripée qui arborait un chignon comme si un caniche suédois lui avait chié sur la tête.
Ok... mes comparaisons n'étaient pas subtile, mais elle n'en restait pas moins vraies !

- Hum, tu gémis beaucoup dis donc ! Hey c'est à moi ça.... tu vas faire quoi avec ça hein ?

Mon sourire malicieux, coquin s'étendait sur mon visage alors qu'un clin d'oeil venait appuyer ce que je venais de dire.

Je vais t'attendre au coin d'la rue. À l'heure où les lumières s'éteignent. Quand tu auras trop dansé, trop bu. À l'heure où ne restera plus. Que mon bras pour poser ta peine. On partira ensemble une fois de plus. Tu m'embrasseras comme je déteste. Avec cette tendresse que tu mets si bien. Entre toi et moi. Bien sûr que le temps a passé. Que notre histoire est terminée. Peut-être, mais peut-être pas pour moi.

Il était tellement beau que ca en devenait presque irréel. C'était presque un instant parfait, alors pourquoi était-il encore en train de réfléchir à ce qu'il devait faire ou ne pas faire ? Bonne question. Sans doute parce qu'il ne pouvait pas s'en empêcher, parce qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il était en train de se passer. Il devenait dingue ou peut être l'était-il déjà. Mais il n'arrivait plus à dire stop. Son cerveau n'était plus relié à son corps. Il aurait déjà du arrêter depuis longtemps. Pourtant il souriait, il était satisfait de la situation qu'il avait lui même provoqué. Mais cela ne voulait rien dire. Désirer quelqu'un comme ça, c'était normal, tout le monde le faisait. Stan aussi désirait Zack. Sauf que Stan aimait Zack murmura toujours cette petite voix dans sa tête. Il ne voulait pas y penser, pas maintenant, merde !

Il n'aurait jamais rien en retour, puisque Yaë ne le désirait pas. Il se forçait à croire que si l'autre agissait de la sorte et répondait à ses baisers, à ses caresses, à ses attentes, il y avait une raison, mais il savait au fond que cela n'irait jamais plus loin. Et il en souffrait tellement qu'il n'arrivait plus à penser correctement. Il voulait qu'il se dépeche, il voulait sentir cette sensation, encore, encore et encore, cette délicieuse sensation de ne faire qu'un avec l'autre. Mais dans le même temps, il voulait prolonger cet instant qui ne serait qu'unique. Il sentait les mains de l'autre sur son corps pendant qu'il murmurait encore son prénom.

Il ne pensait pas à lui. A qui songeait-il en le touchant ainsi ? Aux autres aventures qu'il avait pu avoir ? A ce qu'il se passerait s'ils se faisaient surprendre ici et maintenant ? A celui ou celle qu'il aimait ? Lui aussi aimait sans doute quelqu'un. C'était souvent comme ça, moche, con ou amoureux. La liste des possibilités était courte quand on cherchait l'amour. Mais non, Jen ne cherchait pas ça ... Enfin si, mais pas comme ça. Il ne voulait pas que du sexe. Or, avec Yaë, c'était surement tout ce qu'il aurait. Il chercha son regard et l'attira à lui pour l'embrasser encore. C'était si bon. Cela ne pouvait pas être mal, même s'ils étaient deux hommes, malgré leurs âges, malgré le fait qu'il ait été son professeur. Ils ne faisaient rien de mal. Yaë serait peut être le seul à avoir des problèmes, c'était lui l'adulte. Lui n'était qu'un môme, il ne savait pas ce qu'il faisait, il ne pouvait pas être responsable, puisqu'il n'était qu'un enfant, du point de vue juridique.

Et puis merde tiens. Sans doute qu'il allait avoir très mal, autant physiquement que mentalement. Mais merde, s'il le voulait autant, c'était qu'il n'était pas totalement dingue. L'autre fit un rapide échange des positions et ses joues déjà chaudes rougirent encore plus. Ce n'était pas le fait qu'il se trouvait trop maigre ou trop quoiquecesoit qui le génait, non, c'était juste qu'il était totalement exposé et que les yeux de l'autre ne voyaient que lui. Il espera secrétement que l'autre se souviendrait de cette vue. Il le voulait. Il se pencha une dernière fois pour l'embrassa avec peut être un peu trop de violence.

Enfin, ils arrivaient au point de non retour. Et Jen dirigeait, comme il aimait le faire. Il faisait exactement ce qu'il voulait. Il cria. Ses mains tremblaient alors qu'il griffait le torse de l'autre. Les yeux fermés, il se mordit la lèvre jusqu'au sang pour ne pas faire encore plus de bruit qu'il n'en faisait déjà. Bon sang mais qu'est ce qu'il était con par moment. Sa main droite saisit la gauche de Yaë et la serra pour avoir un point auquel se raccrocher. La douleur physique allait rapidement s'estomper, mais celle de la douleur mental était toujours là pendant que l'autre lui souriait. Il le détesta en ce moment précis. Il n'était que son jouet, son putain de jouet sexuel. Il dessera les dents.

"Tu es ... tu n'es qu'un enfoiré ... "

Il allait y penser longtemps à ce bal d'Haloween, cette fois c'était sur. Il haletait. L'autre le touchait à des endroits trop sensible pour sa conscience déjà mise à mal. Il avait tout fait pour se retrouver dans cette position, il n'empêchait que ça le brisait quelque part au niveau du ventricule droit. Et puis forcément, s'il ne trouvait rien de mieux à faire que de l'insulter, rien n'allait plus. Il allait chercher de nouveau sa bouche et la lia à la sienne. Il avait déjà du mal à s'en passer. Il mordilla sa lèvre inférieure, la rendant aussi rouge que la sienne.

Il faisait décidément trop de bruit. Il entrelaça leurs doigts.

Messages : 228 Date d'inscription : 31/08/2011

Oui c'était le cas, nous étions en train de commettre l'impardonnable et pas n'importe où, à Poudlard même!
Si on m'avait dit que j'allais finir par coucher avec l'un de mes élèves, avec Jen qui plus est... j'aurais explosé de rire. J'avais du mal à enchainer, j'étais mal à l'aise, de plus en plus. L'alcool redescendait et je comprenais à présent tout ce que j'étais en train de faire.
Mais je n'allais pas m'arrêter maintenant, nous étions déjà trop loin... je retournais une nouvelle fois Jen et j'activais mon corps sur le sien. Nos corps luisaient sous l'effet de la transpiration, la lumière des torches dansait sur nos corps nus. Les gémissements du jeune homme ressemblaient de plus en plus à des cris, non en fait il s'agissait bien de cris. Et mes mouvements s'intensifièrent pour lui donner encore plus de plaisir. Il n'avait sans doute jamais fait ça avec quelqu'un comme moi, quelqu'un ayant plus de 10 ans de différence avec lui et quand je dis 10 ans, en réalité, nous en avons bien plus mais c'est une autre histoire.

- Jen, ça va ?

Ma main passa dans ses cheveux et ma bouche mordilla son oreille. Ses doigts griffaient mon torse et mon dos, ma respiration se faisait plus rapide, plus difficile également et les battements de mon coeur se faisaient plus intenses. Et puis mes muscles se contractèrent, un gémissement sortit de ma bouche et après deux ou trois contractions, tout était fini. Je reprenais mon souffle en regardant le visage de Jen. J'eus un petit sourire avant de coucher mon corps sur le sien.

- J'aurais préféré que ça se passe dans d'autres conditions, et pour toi.... que ça se passe avec quelqu'un d'autre que moi. Quelqu'un de ton âge quoi.

Mes mains descendirent le long de son corps et le saisirent par les hanches. Je me redressais lentement pour m'asseoir, emportant avec moi le corps de Jen que je tenais fermement. Me langue passa sur le haut de son torse avant de trouver sa bouche.

- Il serait temps de nous rhabiller tu ne crois pas ?

Je vais t'attendre au coin d'la rue. À l'heure où les lumières s'éteignent. Quand tu auras trop dansé, trop bu. À l'heure où ne restera plus. Que mon bras pour poser ta peine. On partira ensemble une fois de plus. Tu m'embrasseras comme je déteste. Avec cette tendresse que tu mets si bien. Entre toi et moi. Bien sûr que le temps a passé. Que notre histoire est terminée. Peut-être, mais peut-être pas pour moi.

Ils avaient été vite, trop vite. Il ne se retenait même plus, incapable de garder ses cris au fond de sa gorge. Ses ongles étaient trop court pour griffer vraiment le corps de Yaë mais quand même. Il ne réalisait même pas qu'il s'accrochait si fort à lui, de crainte sans doute de le laisser partir. Il s'était laissé submerger, laissant seulement la parole à ses hormones, à ses sensations et au seul bien que tout cela pouvait procurer. Il voulait juste en profiter jusqu'à la fin. Il n'avait même pas eu le temps d'ouvrir les yeux pour le voir une dernière fois.

Foutu banc. Il allait avoir des marques partout. En même temps ce serait un moyen de s'en souvenir. Il était complètement épuisé et à coup sur il n'allait pas tenir sur ses jambes, qu'il sentait tremblantes. Il peinait à reprendre un souffle normal. Ses mains aussi tremblaient pendant qu'il caressait doucement les cheveux de son ... bah de son amant. Voilà, c'était fait, c'était fini. Et bien sur que non ! Non ! Non ça n'allait pas, ça n'allait pas du tout ! Il voulait le faire pleurer ou quoi ? D'ailleurs c'était plus ou moins déjà fait il sentait de l'eau couler sur ses joues. Il se détestait quand il était comme ça, faible, imprévisible et capable de craquer, d'exploser, de hurler tout ce qu'il avait sur le coeur.

Il avait raison sur toute la ligne. Bla bla bla, ça n'aurait pas du se passer comme ça, bla bla bla ça n'aurait même jamais du se passer tout court, bla bla bla, quelqu'un de ton âge, bla bla bla et maintenant c'était terminé. Il se passait une main sur le visage histoire d'essuyer ses larmes et se releva. Oui, il allait avoir du mal à retourner dans son dortoir tellement il avait mal partout. Il grimaça. C'était ça le plus pénible quand on couchait n'importe où, il n'y avait pas de confort. Il ramassa son pantalon et le remit avec rage. Ca sufirait. De toute façon, il n'avait plus qu'à retourner se coucher et rester la tête dans l'oreiller pour avoir la paix et pleurer tranquille.

"C'est moi qui t'ai incité à coucher avec moi, tu n'avais qu'à refuser."

Voilà qu'il virait Serpentard maintenant. Comportement typique des verts&argents, c'était toujours la faute du voisin. Il passa une main dans ses cheveux pour les remettre plus ou moins en place. Il lui tourna le dos et remit son tee shirt en place. Il allait y penser chaque fois qu'il allait passer dans ce couloir. Il se faisait violence pour ne pas laisser couler l'eau salée qui sortait de ses yeux sans qu'il le veuille. Pas maintenant. Il ne voulait pas tout gacher, bien que ce soit plus ou moins déjà fait. Ils l'avaient fait trop vite. Mais allez tenter de remonter le temps aussi.

"Laisse tomber, de toute façon, c'est fait et ... c'est terminé ..."

Il devait vraiment être cinglé pour s'entendre dire ça. C'était toujours la même chose, il pensait quelque chose et disait l'inverse. S'il s'écoutait vraiment, il serait actuellement encore collé au corps chaud de Yaë et il lui dirait tout ce qu'il ne devait surtout pas prononcer. Des mots qui lui feraient mal. Il se mordit la lèvre qui saignait légèrement. Il avait un gout salé et métallique dans la bouche. Tant pis, il se ferait une raison et chercherait quelqu'un d'autre pour coucher avec lui. Il frissonna. Vivement qu'il soit sous la couette, qu'il ait la paix. Mais son corps refusait de se mettre en action et il restait là, debout sans rien faire, incapable de faire un seul pas.

Messages : 228 Date d'inscription : 31/08/2011

Tout était fini oui et je regrettais déjà d'avoir fait ce que je venais de faire. Je n'aurais pas dû, je me devais de résister à l'alcool et au choc de cette soirée, mais je n'avais pas pu. Certainement parce qu'Elliott était au centre de mes pensées, il l'avait toujours été. Elliott était l'être qui se rapprochait le plus de mon idéal, non en réalité, il tapait en plein dedans, comme jamais personne n'y avait tapé. Mais il me fuyait, maintenant je savais pourquoi... c'était un mangemort, c'était tellement évident, voila pourquoi il me fuyait, il ne pouvait pas s'attacher à moi. Trop dangereux pour lui, ou pour moi peut être ? Il pensait à moi... il voulait me protéger sans doute. Je ne le laisserais pas fuir comme ça, je comptais bien m'accrocher !
Il n'était plus question de fermer les yeux et de laisser courir, un jour un élève m'a demandé ce qu'on était capable de faire par amour et à l'époque je n'avais pas su quoi lui répondre. Aujourd'hui j'en serais capable, devenir mangemort par amour, tuer un innocent par amour, oui j'en étais capable, tout à fait capable et bien plus encore.

Je reportais mon attention sur Jen, qui commençait à s'énerver tout seul, à me reprocher ce qui venait de se passer. Oui, lui aussi était amoureux, enfin, était-ce vraiment de l'amour, à son âge il est plutôt difficile de se rendre compte de ce genre de chose mais bref... oui son énervement venait de là, il était amoureux de moi... et moi je ne faisais que lui donner du plaisir, sans pour autant être attaché à lui, un peu comme Elliott avec moi.
Non, en réalité, ça n'avait rien avoir avec Elliott, car je l'avais compris maintenant, Elliott était attaché à moi, ce qui n'était pas mon cas envers Jen.

Je l'aimais bien c'est vrai, mais ça s'arrêtait là et je pense qu'il l'avait compris. J'étais fatigué et il semblait lui aussi être épuisé. Il commença à se rhabiller et j'en fis de même de mon côté... enfin, je n'avais pas grand chose à remettre à part mon caleçon et ma longue cape. J'observais Jen qui me semblait complètement épuisé, normal me diriez vous vu cette longue journée. Je m'approchais lentement de lui, je n'avais pas répondu à toutes les petites piques qu'il m'avait lancé, je savais très bien qu'il ne les pensait pas. De nouveau, je le pris dans mes bras...

- Je suis désolé... je n'aurais pas dû, c'est de ma faute tu as raison... je vais te ramener dans ton dortoir !

Je pris ses jambes pour le soulever complètement et je finis par m'élancer dans le couloir, emportant le jeune homme à l'air aussi triste que grognon. Ca me servirait de leçon pour la prochaine fois...

Je vais t'attendre au coin d'la rue. À l'heure où les lumières s'éteignent. Quand tu auras trop dansé, trop bu. À l'heure où ne restera plus. Que mon bras pour poser ta peine. On partira ensemble une fois de plus. Tu m'embrasseras comme je déteste. Avec cette tendresse que tu mets si bien. Entre toi et moi. Bien sûr que le temps a passé. Que notre histoire est terminée. Peut-être, mais peut-être pas pour moi.

C'était du délire, il n'avait rien compris ou quoi ? C'était pas sensé être ça l'objectif du projet ! Vive la psychologie inverse. Il se frappa mentalement quand il l'entendit s'excuser. C'était sensé être le contraire ! Il devait s'excuser de lui avoir sauté dessus sans aucune forme de ménagement, il devait s'excuser d'être aussi con. Mais les mots ne sortaient pas de sa bouche. Il se sentait fatigué, épuisé, vanné, crevé, pret à s'endormir là, tout de suite alors que Yaë le soulevait. Il blottit son visage dans son cou et, encore une fois, s'accrocha à ses cheveux.

"Tu sais Jenny, les hommes sont des cons. Tous. Ils ne pensent qu'à eux. Pourtant, un genre, tu en trouvera un qui pensera à toi à travers son égoïsme, un qui t'aimera. Et tu devras l'aimer aussi et un jour, tu ne penseras plus à toi, mais à lui. C'est comme ça que ça marche quand on est amoureux."

Oh putain de merde, il venait de comprendre. C'était bien plus que du désir qu'il ressentait, c'était des sentiments réels, qui tenaient chaud au coeur. Il s'était toujours refusé de penser ça, quand il se reveillait les matins après avoir rêvé de lui, quand il avait des fantasmes en plein cours, quand il se surprenait à jalouser tout les couples qu'il croisait dans l'école. Il était raide dingue de Yaë. Ca paraissait évident. Lui qui croyait que l'amour lui ferait du bien. Tu parles, ça faisait super mal, oui. Surtout qu'il n'y aurait surement jamais rien entre eux, à part deux trois autres parties de jambes en l'air s'il avait de la chance et encore.

Ou alors il lui avouait tout maintenant avant de le voir partir. ... Nan, mauvaise idée. Pour deux raisons. D'abord, et après quoi ? Qu'est ce que ça changerait ? Jamais l'autre ne lui accorderait de l'attention, sentiments ou pas, douleur ou pas. Ca serait même plutôt pire. Ensuite ... Ensuite rien, juste que ça ne servirait à que dalle. Ils ne seraient jamais un couple. Ils n'étaient rien et ils n'auraient jamais du être quelque chose, pour commencer.

Au moment où il le reposa devant la porte de la salle commune, il comprit que cette fois, c'était vraiment fini, qu'il allait sortir du château et repartit à la trace des mangemorts pour sauver l'humanité. Et la panique l'envahit. Il tendit la main pour le toucher et chercha son regard une dernière fois.

"Tu ... Tu vas ... Tu t'en vas, maintenant ?"

Question idiote. Comme s'il allait pouvoir entendre la réponse qu'il voulait. Bien sur qu'il avait envie qu'il reste avec lui, mais il était sensé lui dire comment hein ? Avec des mots ? Avec sa bouche ? Il savait d'avance qu'il ne s'abaisserait pas à ça. Il avait bien trop de fierté en lui pour être capable de faire ça. Il vit ses beaux iris marrons. Et emmerda sa fierté mal placée.

"Non c'est ... c'est ma faute, j'ai été idiot ... Pardon d'avoir ..."

Il reprit une inspiration. Décidément, son subconscient refusait de l'aider. S'il n'y mettait pas un minimum du sien, ça n'allait pas pouvoir le faire.

"Est ce que ... Est ce qu'on va ... se ... revoir ? Au moins une fois ?"

Finalement il avait peut être une chance de s'en sortir. Quoi que l'autre allait certainement dire non et ça, ça ferait vraiment très mal. Il croisait les doigts. Il avait vraiment peur d'entendre la réponse. Mais il allait forcément lui dire non, qu'ils ne devaient pas, qu'ils ne pouvaient pas ou pire, qu'il était déjà amoureux de quelqu'un d'autre. Ca, il aurait vraiment du mal à le supporter. Il ne voulait pas grand chose au final, juste un peu d'attention.

Il tourna la tête et sentit que s'il ne partait pas maintenant, il allait fondre en larmes devant lui et il ne le fallait surtout pas.

"Laisse ... C'est ... "

Il ne savait même pas s'il devait lui dire "salut, à la prochaine" ou "au revoir" ou "je t'aime". Il pénétra dans sa salle commune sans faire une seule fois attention aux autres élèves présents. Il monta directement dans son dortoir et s'écroula sur les couvertures. Il ravala l'eau qui lui sortait des yeux et enfonça sa tête dans l'oreiller, bien décidé à ce que ce soir fut un beau souvenir et surtout pas un mauvais.

THE END. To be continued.

» apres l'entrainement PV james [TERMINE]
» Les fleurs des champs. [Stan] Terminé
» Laisse moi me réveiller [PV Aleksei] Terminé.
» Maddison E. Ortega [Terminé]
» Enfin a l'abri >_o [PV Luka, suite@

Savoir et être [with Yaë - Suite du bal] {HOT} Terminé.

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